Hey ^^ me voici de retour pour une nouveauté :p les OS c'est pas trop trop mon truc mais comme on dit :p faut essayer =D
J'espère de tout coeur que cela vous plaira =D
On se retrouve en bas ^^
Oh et avant : un grand merci a Sakiruka qui m'a donné son avis et -même si je ne lui ai pas dit - les OS sont quelque chose que je n'arrive pas à faire d'habitude ^^ mais bon, comme elle le trouve bien =D ça m'a redonné confiance en cette petite histoire ^^ Alors Merci !
Le sourire aux lèvres.
Il était plus de deux heures du matin lorsque Marui se réveilla soudainement. Le jeune homme transpirait grosse gouttes et sa respiration était erratique. Il jeta un coup d'œil au réveil et se rendit compte dans la foulée qu'il ne pourrait sans doute pas se rendormir. Soupirant lourdement, il entreprit de se lever et de prendre une douche.
Une fois arrivé dans la salle de bain, il en ferma la porte, lentement, pour éviter qu'elle ne grince et commença à se déshabiller. Une fois en sous-vêtement, il s'observa. Ce qu'il vit le fit reculer d'un pas : il avait le teint blafard et d'énormes cernes sous ses yeux. Marui abaissa son regard sur son corps, il avait littéralement la peau sur les os.
Comment en était-il arrivé là ? Cela faisait déjà deux semaines que tout ça durait. Il n'en pouvait plus. Tout cela était à cause de lui. Lui, était la cause de sa souffrance. Sous le coup de la colère, il envoya son poing dans le miroir placé devant lui et celui-ci se cassa en plusieurs morceaux qui vinrent s'échouer sur le carrelage. Certains bouts de verre c'était retrouvé plantés dans la main du gourmand. Un mince filet de sang s'en échappait mais le jeune prodige des volets n'en avait cure. Il observa le liquide carmin, le liquide qui lui permettait de tenir le coup.
Comment cela avait commencé ? se demanda-t-il une seconde fois en pénétrant dans la cabine de douche afin de se nettoyer. Bunta ferma les yeux et se remémora les deux dernières semaines.
Il y a deux semaines :
C'était une journée tout ce qu'il y a d'ordinaire dans le collège Rikkaidai. La pratique de l'après-midi venait de commencer, à son commandement le jeune Yukimura Seiichi. Tous les titulaires étaient déjà arrivés et courraient des tours. Ils avaient tous un rythme soutenus, sauf un jeune homme à la chevelure rose. Bunta était en dessous de son rythme et était en retrait par rapport aux autres.
Le jeune Marui ne cessait de réfléchir, qui avait pu lui mettre un tel message dans son casier ? D'ailleurs, le dit message en lui-même était étrange : Retrouve-moi à la fin de ton entraînement dans la salle 213, j'ai un cadeau pour toi. Sans signature ou indice qui aurait pu permettre au jeune génie de savoir qui en était l'auteur.
Il entendit son nom dit sur un ton proche de la menace et se fit brusquement ramené au présent. C'était son capitaine qui l'avait appelé pour la suite de la pratique et vu le regard des autres, ce n'était pas le premier appel. S'excusant légèrement, il se reconcentra sur son entraînement, sous la surveillance de Yukimura.
De retour dans les vestiaires du court A, Marui et les autres titulaires se changeaient. Leur capitaine les laisser enfin aller se reposer. Même Sanada semblait épuiser. Ce n'était pas la peine de parler des autres : Akaya n'avait même pas la force de se lever et rester donc allonger sur l'un des bancs, tout en respirant lourdement. Yagyuu était assis et buvait de l'eau, les jambes en feu. Niou n'avait même pas la force de parler pour faire une blague ou autre chose. Yanagi était dans ses pensées, réfléchissant à comment expliquer à Seiichi d'essayer de raccourcir l'entraînement et de ne pas les faire courir cent tours avant et après la pratique. Jackal semblait mort, assis dans un coin contre un casier et Sanada était debout devant le sien, en train d'enfiler lentement son uniforme scolaire. Yukimura était le seul à arborer un sourire, légèrement sadique, alors qu'il observait son équipe.
« Yukimura-buchou ? appela Akaya d'une voix basse, juste pourquoi ? gémit-il ensuite en regardant son capitaine qui souriait doucement.
- Je ne veux pas que vous vous relâchiez car nous avons gagné le Tournoi National, annonça le capitaine d'une voix amusée, ceci n'était que l'avertissement.
- Nous te promettons de ne jamais, au grand jamais, nous relâcher. Donc, s'il-te-plaît, la prochaine fois, ne nous fait pas courir deux cent tours en une journée, supplia presque l'illusionniste des courts. Tu as dépassé nos limites, finit-il en s'écroulant sur le banc.
- Nous verrons ça demain, reposez-vous bien et buvez beaucoup d'eau. Oh et Niou, les limites sont faîtes pour être sans cesse surpasser, souviens-t-en, conseilla le capitaine. Il disait cela mais il ne ferait pas le même entraînement le lendemain, c'était plus par amusement que par réel avertissement.
- Oui, oui dirent tous les titulaires d'une même voix fatiguée.
- Oh, Yanagi-kun ? Tu n'avais pas quelque chose à nous dire, se rappela soudainement Yagyuu alors qu'il changeait de chaussures.
- Si, Hyotei nous a proposé des matchs d'entraînement pour dans trois semaines.
- Maintenant ? Se plaignit Akaya en enfilant sa veste.
- Eh bien, certains de leurs joueurs ont quelques affaires à régler avec nos joueurs. Des revanches sembleraient-il. Donc je devais vous mettre au courant.
- C'est une bonne idée, appuya Sanada, Hyotei est une bonne école et leurs joueurs y valent le détour.
- Si Atobe t'entendait dire ça, se moqua Yukimura en prenant la casquette de son vice-capitaine, mais il faudrait que je l'appelle pour confirmer ces sessions de match, songea le capitaine en éloignant la casquette de son meilleur ami, qui n'eut alors pas la force de tendre davantage le bras.
- Marui-sempai, tu te sens bien ? demanda Akaya en tournant la tête.
- Oui, ça va tête d'algues, le rassura le troisième année en le décoiffant.
- Sempai ! gémit Kirihara une fois que Marui eut terminé sa besogne, c'était vraiment obligatoire ça, dit-il en faisant la moue sous le rire des autres.
- Eh bien, ce ne serais pas amusant sinon, signala Bunta en lui faisant un clin d'œil. »
L'équipe de tennis masculine de Rikkaidai semblait ne plus avoir d'énergie en réserve. Une fois que tout le monde fut enfin prêt, ils passèrent tous les portes du vestiaire… et revinrent presque instantanément quand ils se rendirent compte qu'ils avaient oubliés Jackal. Yukimura portait la casquette de son vice-capitaine, sans écouter les plaintes de celui-ci, sous le rire des autres. Une fois sûre qu'il ne manquait personne, l'équipe se remit en route.
Marui se souvint brusquement du message et s'arrêta. Il dit ensuite à ses amis de ne pas l'attendre, qu'il avait oublié un de ses cahiers dans la salle 213. Il s'excusa et partit en marchant, parce qu'il était vraiment fatigué, vers la salle en question.
Du côté des autres, Yanagi prit la parole :
« Marui n'a pas cours dans cette salle aujourd'hui non ?
- Peut-être qu'il y est allé pendant la pause pour manger ? suggéra Yagyuu en remontant ses lunettes.
- Puri, ce n'est pas possible, il mangeait avec moi et Akaya, avoua ensuite Niou
- Qu'est-ce que vous préparez encore, grogna Sanada en regardant Akaya et l'illusionniste tour à tour.
- Rien, assura Akaya avec une assurance feinte, alors que le regard du vice-capitaine s'arrêtait sur lui. Ce simple regard suffit pour qu'il se taise.
- J'espère pour vous, et Yukimura, tu ne me rends pas ma casquette maintenant ? questionna-t-il ensuite en regardant son meilleur ami.
- Hum, je n'en ai pas envie pour l'instant, dit le capitaine en gardant la casquette sur sa tête. Elle te donne un air trop grave, dit-il ensuite, sans faire attention à la mine outrée de son meilleur ami.
- Ce n'est pas que ça qui lui donne cet air là si tu veux mon avis, murmura Niou à l'oreille de Yagyuu, en ricanant.
- Niou, rugit Sanada, demain vingt tours de plus, dit-il ensuite avec un demi-sourire
- Ah non ! dit ensuite celui-ci, sous le rire moqueur d'Akaya, qui se reçut une tape derrière sa tête de la part de son sempai farceur.
- Tu les feras, confirma le vice-capitaine, je m'en assurerais, murmura-t-il ensuite.
- Bref, nous demanderons à Marui demain pourquoi il a dû partir dans cette salle, conclut Yukimura sans se douter du danger dans laquelle était l'un de ses joueurs. »
Ils reprirent ensuite le chemin du retour, tout en se chamaillant sur divers faits.
Marui était enfin arrivé devant l'entrée de la salle 213. Il se redressa et pénétra dans la salle. Tout était sombre. Il chercha l'interrupteur en se plaignant quand une douleur explosa à l'arrière de son crâne. Avant de tomber inconscient, il vit quelqu'un derrière lui qui lui souriait narquoisement.
A son réveil, Marui était assis sur une chaise, les pieds et poings liés. Il reconnut la salle 213 du collège, cela voulait dire qu'il n'avait pas bougé s'endroit. Soudain, une ombre apparut dans son champ de vision, suivit d'un corps indéniablement masculin. Celui-ci s'accroupit et souleva le visage de son prisonnier. Il lui donna un coup ensuite près de son œil droit et laissa sa tête se balancer de gauche à droite, à cause de la violence du choc.
Marui encaissa le coup en gémissant faiblement. Que lui voulais ce jeune ? Alors qu'il ouvrit la bouche pour poser la question, il se reçut un autre coup vers l'estomac et se plia en deux sur la chaise. Un peu de sang s'écoulait du haut de son visage mais d'après la légère brûlure, ça ne devait pas être très grave. Le jeune Bunta prit quelques instants pour reprendre ses esprits et releva la tête plus doucement que la première fois. L'inconnu prit la parole :
« Qu'est-ce que cela fait de se prendre un poing en plein visage, se moqua-t-il. Tu l'as mérité de toute façon, continua-t-il en souriant.
- Juste, pourquoi tu me tapes au juste demanda Marui avec son éternel chewing-gum à la pomme dans la bouche.
- Parce que ! Tu m'as volé ma place de titulaire dans l'équipe alors que tu ne le mérites pas ! Tu n'es qu'une personne faible et immonde qui s'est retrouvée à manger comme quatre pour pouvoir tenir ne serait-ce qu'un set, se moqua l'inconnu en resserrant les liens de son captif.
- Mais t'es pas bien ou quoi ? Détaches moi tout de suite, cria Marui en essayant de bouger ses mains et ses pieds, en vain.
- Je vais encore jouer avec toi avant, mon beau, déclara l'inconnu à l'oreille de Bunta, celui-ci frissonnant de dégout. Tu l'as juste mérité vu la façon dont tu viens au club. D'une manière nonchalante sans te rendre compte de la chance que tu as ! Tu ne dépasses pas tes faiblesses, tu les contournes ! rugit-il »
Marui ne put en entendre davantage car il se prit un coup de pied dans la cheville, ce qui le fit gémir de douleur. Et cela continua pendant environ une heure et demi. Marui était tombé de sa chaise, à cause d'un coup bien plus fort que les autres, et était en position fœtale. Il avait arrêtait de crier depuis déjà longtemps et ne faisait qu'encaisser. Et pas que les coups. L'inconnu, qui devait être l'un des joueurs pendant la pratique au club, lui disait ses quatre vérités, des injures sur lui, sur son poids, sur la facilité de ses choix. Lorsqu'il eut enfin terminé, Bunta avait des bleus un peu partout sur le corps et une belle coupure au-dessus de l'œil. Ses yeux étaient quasiment vides et il ne faisait que gémir par moments, sans esquisser le moindre mouvement.
L'inconnu le regarda, les yeux emplit de dégout et cracha à côté de son prisonnier avant de tourner les talons et de partir sans regard en arrière.
Marui prit quelques instants avant de se rendre compte que son agresseur était bel et bien parti. Il se leva lentement, sourds aux protestations de ses muscles endolories, et prit la direction de sa maison, en boitillant, les mots de l'inconnu résonnant dans sa tête… et si tout ce qu'il avait dit était la vérité ?
Une fois arrivé chez lui, il sonna puis se rendit compte que sa famille était partie faire un voyage, le laissant seule pour la durée d'un mois environ. Soupirant légèrement, il chercha sa clef et pénétra enfin chez lui. Délaissant ses chaussures dans l'entrée, il prit la direction de la salle de bain, toujours en boitillant, sa cheville lui faisant un mal de chien.
Il arriva devant le miroir et s'observa : plusieurs bleus apparaissaient sur sa peau blanche, vers son estomac et d'autres sur ses épaules. Une coupure rouge vif s'étalait à côté de son œil jusqu'à la lisière de sa joue. Retenant difficilement un soupir, il entreprit de se soigner un minimum, tout en réfléchissant : Qui était ce jeune, qui osait l'attaquer sans crainte ? Et le plus important, qu'est-ce qu'il lui avait fait ? Marui allait mettre une sucette dans sa bouche, lorsqu'il stoppa son mouvement et reposa lentement la sucrerie dans son pot. Après s'être soigné, il alla se coucher, en essayant de bouger le moins possible en espérant que le lendemain, ses amis ne remarqueront pas les bleues sur son corps…
Retour au présent :
Marui eut un sourire amer, et continua de se laver, en se remémorant la réaction de ses amis et titulaires, lorsqu'il les avait vu le lendemain, pour la pratique du matin.
Souvenir :
« Marui-sempai ?! Qu'est-ce que tu t'es fait ? s'écria le jeune As de l'équipe en avisant l'œil de son ainé, dès son entrée dans le vestiaire. Son cri attira l'attention de tous les autres sur le nouveau venu.
- Bunta ! s'écria à son tour son partenaire de double en accourant devant lui pour examiner la coupure.
- Rien, je me suis juste pris une fenêtre mal refermée hier en rentrant chez moi mentit le jeune prodige en détournant les yeux.
- Marui-kun, cela ressemble plus à un coup de poing, remarqua doucement le Gentleman, de plus, une fenêtre mal refermée ne fera une telle coupure mais plutôt une bosse ou quelque chose comme ça, continua-t-il en observant la réaction du blessé.
- Puri, je suis d'accord avec Yagyuu, dit l'illusionniste des courts
- Eh bien, c'est quand même ce qu'il s'est passé, bougonna le gourmand en s'éloignant des mains de son partenaire pour pouvoir se changer, c'était sans compter sur son capitaine qui le prit par les épaules pour le faire pivoter et observer la blessure de plus près, Sanada à ses côté.
- Marui, qui est-ce qui t'as fait ça ? demanda d'une voix polaire Seiichi, de l'inquiétude obscurcissant son regard mauve.
- Personne Yukimura-buchou ! assura le meilleur en volet avec un sourire encourageant, qui s'évanouit en voyant l'air des deux amis d'enfance.
- Marui, si tu as un problème tu peux nous en parler tu sais, continua Seiichi en touchant légèrement la coupure, ce qui arracha un tressaillement au jeune homme à la chevelure rose.
- Je sais, mais il n'y a rien, rien de bien important buchou, continua Marui en retenant un gémissement de douleur face aux toucher de son capitaine.
- Marui, dit à son tour Sanada en le regardant, qu'est-ce qui t'as retenu hier ? questionna-t-il en ayant un doute.
- Oh, j'avais oublié quelques affaires dans la salle 213, mentit Marui, mais je l'ai ai trouvé ensuite, ne t'inquiète pas.
- Hum, émit seulement le vice-capitaine en l'observant.
- Bon, on devrait aller s'entraîner non ? essaya de changer de sujet Marui en enlevant son bas pour mettre son jogging. Manque de chance, le Gentleman remarqua le bandage à sa cheville droite. Mais il n'eut pas le temps de faire la moindre remarque, Niou le prit et l'emmena dehors pour mettre au point une nouvelle stratégie. »
Marui se changea le plus vite possible, en mettant sa tenue complète de titulaire, pour ne pas risquer les questions gênantes et partit à la suite des autres, sans sentir un regard noir qui le suivit jusqu'à qu'il eut rejoint Yukimura.
Le capitaine lança un dernier regard au blessé avant de présenter l'entraînement du matin : course puis match en double. Il leur présenterait les équipes après leur nombre de tours obligatoire. Chaque titulaire observa leur capitaine, en le traitant mentalement de tortionnaire, puis s'élancèrent.
Marui courait encore plus lentement que la dernière fois. Sa cheville lui faisait un mal de chien et il sentait un regard sur lui, mais n'arrivait pas à déterminer d'où il provenait. Il ne fit pas attention et ne vit le danger arriver : une balle de tennis dévia de sa trajectoire et arriva sur le côté droit de la tête de notre petit prodige. Celui-ci se retrouva propulser sur Sanada, qui était juste devant lui.
Sanada, s'entend un poids sur lui, se retourna et attrapa Bunta avant que celui-ci ne tombe sur le sol. Les titulaires s'arrêtèrent tous et vinrent vers leur vice-capitaine avec un bandage. En effet, la coupure recommença à saigner juste après l'impact de la balle.
Yukimura arriva un peu après, avec du désinfectant et en appliqua délicatement sur la blessure. Marui qui était toujours conscient, malgré le coup, gémit en agrippant la veste de son vice-capitaine.
Finissant le bandage, Yukimura remarqua la légère crispation de son joueur alors qu'il le maintenait bien en place. Qu'est-ce qu'il s'était passé ? pensa-t-il en aidant Marui à se relever.
Le jeune génie des volets fit signe aux titulaires qu'il allait bien, et qu'il pouvait reprendre la course mais le vice-capitaine lui ordonna d'aller s'asseoir le temps que sa blessure arrête de saigner. Il lui avait bien dit d'aller à l'infirmerie mais cette tête de mule ne voulait rien entendre. Marui alla donc sur un banc devant les courts, afin de pouvoir observer ses amis se remettre à courir. Il soupira et posa sa main sur sa blessure en fermant les yeux, se relaxant. La pratique se termina et le début des cours avait commencé. Tous les joueurs du club de tennis masculin de Rikkaidai se changèrent et partirent dans leur classe respective.
Retour au présent :
Marui sortit de la cabine de douche et s'assit sur un tabouret, à côté du lavabo pour pouvoir se laver le corps. Il entreprit d'enlever les derniers bouts de verre, tout en se souvenant du jour où, parce qu'il n'avait pas mangé de la journée, il était tombé dans les pommes en classe. C'était aussi dû au fait qu'il n'avait pas passé une bonne nuit ce jour-là. Un soupir d'amusement lui échappa quand il se rappela la façon qu'avait Niou de lui montrer son inquiétude.
Souvenir :
Marui soupira devant son cahier de mathématique. Pourquoi devait-il commencer par cette matière horrible ? Au lieu de faire son exercice, il se mit à observer son meilleur ami, assis juste à côté de lui. Masaharu semblait se concentrer sur le problème et l'avait presque fini. Le jeune génie soupira encore une fois en songeant à quelle point c'était injuste. Niou était naturellement doué pour cette matière alors que lui, rien ne voulait jamais rentrer.
Soudainement, Marui commença à voir floue et se frotta les yeux. Cela ne fit que renforcer son problème. Il lâcha son stylo et continua sa besogne, espérant y revoir clair, mais sa vue se troubla. Il sentit une douleur avant de finalement tomber dans les bras de son meilleur ami, inconscient.
Masaharu, voyant Bunta faire des mouvements assez impressionnants et ayant terminé depuis longtemps son exercice, tourna la tête vers son meilleur ami. Il ne put que le rattraper alors que celui-ci penchait dangereusement vers le côté droit de sa chaise.
Tout s'accéléra et Niou fut celui désigné pour emmener Bunta à l'infirmerie. Il attrapa son meilleur ami et le porta, sa tête reposant au niveau de son cœur et se mit à courir vers l'infirmerie du collège.
Une fois arrivé, il déposa précautionneusement Bunta et se mit à la recherche de la gérante, qu'il ne trouva pas. Grommelant contre le personnel incompétent, il envoya un message à toute l'équipe des titulaires pour leur demander de venir, après leur cours du matin, soit dans une dizaine de minutes. Puis il attrapa la main du jeune génie des volets et ferma les yeux.
Niou sentait une présence derrière lui, qui lui frappait doucement l'épaule. C'était son partenaire de double, Yagyuu. Derrière lui se trouvait toute l'équipe, le capitaine à leur tête. Sachant que le père de Yukimura était médecin, Masaharu se leva et laissa Seiichi commencer son inspection.
Quelques minutes plus tard, il annonça que Marui semblait s'être évanouit à cause d'une cause importante de stresse ou d'une dose insuffisante de nourriture.
« C'est vrai qu'il ne mange pas beaucoup en ce moment, fit remarquer Yanagi en réfléchissant, est-ce que votre classe à des examens importants cette semaine, demanda ensuite le Maître en se tournant vers Niou
- Puri, nous n'en avons pas, ce sont des cours théoriques normaux pour le moment, répondit l'illusionniste en soupirant. Qu'est-ce qui peut bien se passer avec notre cher spécialiste des volets demanda-t-il dans le vide.
- Ce serait la nourriture supposa alors Sanada en marchant le long de l'infirmerie, hum, je n'ai pas eu à lui confisquer ses sucreries cette semaine.
- Et il ne mange pas beaucoup pendant la pause déjeuner, ajouta Yukimura, il a l'habitude de manger avec nous sur le toit et parfois avec vous dans la salle de classe d'Akaya mais ses boîtes déjeuner sont de plus en plus petite.
- Ça fait déjà un petit moment que ça dure et il croit que nous ne remarquons pas, soupira Yagyuu en remontant ses lunettes.
- Tiens, coupa Yukimura en s'approchant du corps endormi, j'ai l'impression qu'il se réveille. En effet, quelques secondes plus tard, Marui poussa un gémissement et posa son bras sur ses yeux, faisant ainsi une frontière entre la lumière et sa rétine.
- Marui, appela doucement Niou, ça va ?
- Hum, il s'est passé quoi ? demanda Marui en se relevant légèrement, avec l'aide d'Akaya qui le positionna correctement contre les coussins.
- Tu t'es évanouis Bunta, qu'est-ce qui se passe ? attaqua directement Niou sans voir les regards désapprobateurs de son partenaire de double et du jeune As.
- Rien, je n'ai pas pu manger ce matin avant de partir à l'école, mon réveil a sonné en retard, expliqua le prodige à son meilleur ami.
- En est-ce que tu peux nous expliquer la coupure sur l'intérieur de ton poignet ? demanda finalement Sanada quelques minutes plus tard.
- Hein ? Mais de quelle marque tu parl… Merde ! jura Marui en voyant la coupure. Il l'avait dévoilé en bougeant son bras. Ce n'est pas ce que tu crois, continua le prodige en regardant son vice-capitaine dans les yeux.
- Je ne crois rien, explique toi, fit Sanada sur un ton implacable.
- Allons Genichirou, Marui est encore en convalescence, soit plus patient, conseilla Seiichi à son vice-capitaine. Maintenant, est-ce que tu peux nous expliquer ceci s'il te plait ? demanda Yukimura avec un sourire encourageant.
- … Je me suis coupé avec un couteau en voulant faire un plat, mentit doucement Marui. Il ne pouvait pas leur dire que ce psychopathe c'était amusé à dessiner des coupures un peu partout sur son corps.
- Bunta, dit Yanagi, il y a quatre-vingt-dix-neuf pourcents de chance que tu nous cache la vraie raison.
- Bunta, dit ensuite Niou en lui reprenant la main tandis que le jeune As prenait place à côté de son sempai, tu n'as pas à avoir peur tu sais, je te connais. Comme quand en première année tu étais arrivé en retard à la cérémonie et que tu étais mort de honte, où la fois où tu as voulu faire une blague au vice-capitaine et que le seau d'eau est tombé sur le professeur des troisièmes années et aussi cette fois-là où tu étais tellement gêné que tu as recraché ton gâteau… continua à débiter Niou, souriant lorsqu'il vit les rougeurs sur le visage de Marui. Il se reçut une tape sur la tape de la part de Marui et un rire secoua les trois joueurs sur le lit.
- Bien, je vois que Marui-kun semble allait mieux, dit le professeur qui venait d'entrer pour pouvoir remplir les papiers dû à l'absence de l'élève malade à ses cours.
- Ça va professeur, assura Marui avant de se faire couper la parole par Yukimura qui expliqua que Marui ne pouvait pas faire de mouvements brusques jusqu'à la pause déjeuner, car son corps manquait de sucre.
- Eh bien, Marui-kun, je te suggère de rester ici jusqu'à ce que les cours de l'après-midi reprennent. Bien, j'ai un cours de français à aller donner, prenez bien soin de lui, pria-t-il avant de tourner les talons.
- Bon, et pour cette coupure Marui ? appuya Sanada
- Un simple accident.
- Donc, si je soulève la manche de ton uniforme, je ne verrais pas d'autres coupures de cette sorte, continua-t-il sur sa lancée.
- … Non, je t'assure Sanada, dit encore une fois Marui en frissonnant à l'idée que le vice-capitaine lui demande de vraiment relever ses manches.
- J'espère pour toi que c'est la dernière fois que je vois des coupures de la sorte, avertit le vice-capitaine, tu n'as qu'une seule chance, est-ce bien clair ?
- Hai ! dit Marui en soupirant de soulagement. Il l'avait échappé belle !
- Bon, puisque nous avons quartier libre jusqu'au déjeuner, je propose qu'on aille sur le toit, suggéra Yukimura en souriant doucement, je viens de faire installer des Dahlias, et elles sont magnifiques !
- Bien sûr Yukimura-buchou, nous connaissons ton amour pour cette variété de fleurs, se moqua gentiment Kirihara avant de se recevoir une tape sur la tête de la part de Yanagi.
- Allons-y ! Je vais porter Bunta, dit rapidement Niou en joignant le geste à la parole. »
Et l'équipe de tennis de Rikkaidai avait passé le reste de la matinée sur le toit de l'école à discuter d'un sujet puis d'un autre. Ça faisait du bien à tout le monde et surtout a Marui qui était vraiment fatigué. Il finit par s'endormir sur l'épaule de Niou, celui-ci le bougea pour que la tête génie des volets soit désormais sur ses genoux.
Oui, c'était tellement reposant.
Retour au présent :
Tout en se frictionnant les cheveux, Marui se souvint également que pendant les cinq jours suivant la pratique, il recevait toujours des mots et avait décidé de ne plus s'y rendre. Mais le jeune homme l'avait coincé, et avait rattrapé les cinq jours sans amusement. Marui avait eu des courbatures pendant plusieurs jours.
Le jeune homme se souvint également des regards de tous ses amis lorsqu'ils apprirent la vérité concernant toutes ses blessures, soit à la fin de la semaine suivante.
Souvenir :
Marui se retrouva coincé contre le mur, plaqué par son meilleur ami, Niou Masaharu. Le jeune homme aux cheveux blanc était suivit de toute l'équipe principale. A cours de cette semaine, le jeune prodige avait, en effet, raté la plupart de ses coups spéciaux et ne mangeait pas beaucoup. Tout le monde avait remarqué la baisse de régime du joueur et avait décidé de trouver enfin le fin mot de cette histoire.
« Masaharu ? Mais enfin laisse-moi partir, dit le génie en essayant de se dégager de la poigne de son meilleur ami, en vain.
- Pas avant que tu nous ais tout expliqué Bunta, signalas celui-ci en le regardant dans les yeux.
- Lâche-moi ! s'écria Marui, ne voyant plus son meilleur ami mais son agresseur en face de lui. Ses yeux devinrent vides et il se débattait avec beaucoup plus de virulence qu'avant.
- Niou-kun, appela le Gentleman, je pense que tu devrais le lâcher, il n'a pas l'air bien, fit-il ensuite remarquer. Relâche ta poigne avant de l'effrayer.
- Ça ne l'effraie pas d'habitude, punaise qu'est-ce que ce batârd lui a fait ! ragea l'illusionniste en relâchant légèrement sa poigne avant de parler d'une voix douce. Hey Bunta, c'est moi, celui qui t'a renversé un pot de peinture il y a un mois pour te faire sortir de tes gonds, c'est nous qui avions pris la casquette de Sanada pour la cacher dans la salle des professeurs, continua-t-il, voyant que Marui semblait l'écouter attentivement.
- Je savais bien que c'était vous ! dit Sanada en leur lançant un regard noir avant de se prendre une tape sur la tête par son capitaine, qui lui signifia que ce n'était pas le moment.
- Tu n'as jamais pu le prouver, dit Niou avec un clin d'œil avant de relâcher complétement son éreinte. Lorsqu'il le fit, Bunta alla s'asseoir sur le sol, dos au mur, en tremblant.
- Marui ? demanda Yukimura en se mettant à sa hauteur, comment tu vas ?
- … Bien, chuchota le jeune prodige, en enfouissant sa tête dans l'épaule de son capitaine alors que celui-ci le relevait et le mit devant lui.
- Et maintenant, comment est-ce que tu vas, réellement ? demanda cette fois-ci le vice-capitaine.
- … Mal, murmura Marui en s'appuyant davantage sur Yukimura, des larmes coulant silencieusement sur ses joues tandis qu'il sentit l'étreinte plus puissante. Soudainement, il perçut une main sur son épaule et releva la tête pour voir son meilleur ami. Il essaya d'esquisser un sourire pour finalement abandonner. »
Tous se réunirent autour de Marui et l'entourèrent. Le génie se sentait bien parmi ses amis et essuya ses larmes d'un revers de manche, ce n'était pas le moment de se monter faible, surtout devant la tête d'algue. Il était son sempai après tout ! Juste après s'être dit ça, le jeune homme se reçut la dite tête d'algue. Akaya s'accrochait à la chemise de son sempai en disant qu'il aurait dû le remarquer. Marui ne fit que sourire, tout en captant le regard de Seiichi, un regard tellement intense qu'il sût qu'il ne pourrait plus leur cacher la vérité.
Pris d'un nouveau courage, Bunta éloigna légèrement Kirihara et fit face à tout le groupe. Yanagi disait le pourcentage de chance que le dit agresseur se reçoivent la visite des titulaires très prochainement. Cent pour cent de chance. Yagyuu, Niou et Akaya venaient d'arrêter de comploter pour casser la figure de l'autre et l'observaient. Sanada et Yukimura avaient les poings serrés et leur regard était de glace.
Marui recula de quelques pas et commença à enlever sa chemise. Lorsque le tissu se souleva, les titulaires purent voir d'innombrables blessures, coupures et même morsures. La mâchoire de tous se contracta et Akaya commença même à trembler, de rage. Bunta n'avait vraiment que la peau sur les os depuis quelques temps.
Le jeune homme continua en enlevant son pantalon et le nombre de blessures augmenta d'un cran. Finalement il osa relever la tête et vit le soulagement et la haine dans les expressions de ses amis.
Il leur avait enfin montré ! Un poids se retira des épaules du jeune prodige et il put enfin arrêter de trembler.
« Qui ? demanda Sanada d'une voix polaire
- Je… Je crois qu'il s'agit de quelqu'un dans la classe d'Akaya, qui est dans le club de tennis mais qui prends également des cours de boxe, répondit Marui sans quitter son vice-capitaine du regard.
- Très bien, nous le trouverons assura Yukimura avec une poigne rassurante sur l'épaule de son joueur. En attendant, fais attention à toi, il ne peut plus rien t'arriver maintenant. Juste, pourquoi ne l'as-tu pas dis avant ? Je veux dire, je ne t'aurais pas courir autant de fois si j'aurais su que ta cheville enflait.
- C'est la honte Yukimura-buchou, dit Marui sur le ton de la plaisanterie, se faire battre par quelqu'un du même âge qu'Akaya. Je n'aurais plus pu vous regarder dans les yeux après, soupira-t-il ensuite.
- Je te trouve au contraire très courageux, signala Yagyuu, mais maintenant tu peux te reposer sur nous.
- C'est terminé Bunta, affirma Seiichi avec un doux sourire. »
Et Marui le crût et fit son premier vrai sourire depuis déjà une semaine.
Retour au présent :
Marui soupira en songeant à ce que ses amis avaient fait au jeune homme dans la classe de leur tête d'algues. C'était Akaya qui l'avait attiré vers le groupe des titulaires et Yukimura et Sanada avaient eu une petite discussion avec lui pendant environ une trentaine de minutes. Personne ne avait ce qui avait été dit, mais ça à eut l'air de fonctionné vu l'air effrayé qu'avait arboré le jeune homme ainsi que sa joue plus qu'enflée. Cela devait être dû aux gifles du vice-capitaine surement. Yagyuu avait dû empêcher son partenaire de faire une bêtise en voyant le dit agresseur mais heureusement, l'illusionniste avait su se calmer.
Seiichi et Genichirou étaient à leur tour sortie et vu l'étincelle qu'ils avaient tous les deux dans les yeux, personne n'avait osé leur demander ce qu'il avait bien pu dire. Ça avait marché et c'était tout ce qui importait.
Revenant à la réalité, après avoir soigné sa blessure à la main, et vêtu d'un pyjama bleu propre, il partit en direction du salon. Ce qu'il vit le calma et l'incita même à sourire : devant lui, sur le canapé-lit se trouvait Yukimura qui s'était blotti contre Sanada. Son visage était dans le cou du vice-capitaine. Les bras de Sanada entouraient fermement le corps du capitaine et son visage était détendu. Les deux semblaient dormir paisiblement. Dans deux futons à terre se trouvait Yagyuu et Niou, endormis eux aussi. Et enfin, dans deux futons de l'autre côté de la table basse se trouvait Yanagi et Jackal. Akaya dormait sur un canapé simple et ronflait doucement, le tout dans une position plus qu'improbable.
Marui ne s'était jamais senti autant apaisé et sourit en se remémorant les paroles de son meilleur ami :
« Eh Bunta ! T'es parents sont toujours absents n'est-ce pas ? s'écria le joueur aux cheveux blancs, à la fin de la pratique de l'après-midi.
- Oui, pourquoi ?
- Pourquoi ne pas tous se rassembler chez Bunta ce soir ? Nous n'aurons qu'à dormir chez lui ! Je sais que son salon peut accueillir environ cinq futons plus le canapé ça devrait le faire !
- Euh, je n'ai pas mon mot à dire ? questionna le jeune prodige
- Puri, répondit Niou en souriant narquoisement.
Et finalement, toute l'équipe s'était mise d'accord pour arriver en même temps. Marui et ses amis passèrent l'après-midi à faire des jeux de sociétés, qu'Akaya perdit, en boudant. Puis ils jouèrent aux jeux vidéo ou la tête d'algues put prendre sa revanche sur leur fuckubuchou avant de se faire laminer par le génie.
Puis ils avaient dîné où Marui avait littéralement était forcé de manger tous ce que rajoutés Yukimura et Niou dans son assiette.
Bunta sourit encore une fois et s'assit dans un des fauteuils de la pièce. Sans même le remarquer, il finit par s'endormir, la tête contre sa main, elle-même sur le bras du fauteuil.
Il avait le sourire aux lèvres.
Bon bah voila ^^ j'espère que cela vous à plût et j'attends vos avis avec impatience =D
Sincèrement, Akadream ^^ !
