Titre : Seize ans d'une putain de vie.
Auteur : Katel Belacqua.
Fandom : Terminator, the Sarah Connor chronicles (je ne m'habitue pas à le dire en français).
Disclaimer : Réalisé par Josh Friedman sur une création de James Cameron.
Perso et Pairing : John, Derek, Sarah, Cameron, mention de Kyle.
Rating : T.
Genre : Angst, Drama, Tragedy, Hurt sans Comfort…
Nombre de mots : 314 mots.
Note de l'auteur : Parce que la saison 1 était suffisamment horrible pour qu'on puisse espérer une suite (et parce qu'il n'y a pas eu de suite à la saison 2 malgré une fin du même calibre).
Bonne lecture !
Seize ans d'une putain de vie
John Connor se souviendrait toute sa vie de son seizième anniversaire.
Cela avait très mal commencé : quand minuit était arrivé, il planchait depuis plusieurs heures sur ce satané disque dur. Il détesta profondément l'informatique et sa complexité, mais il était question de retrouver le Turk, alors il passa une nuit blanche dessus.
Au final, il n'en tira que quelques informations, mais cela leur donnait déjà une piste plus sérieuse que ce qu'ils avaient avant.
Dans la matinée, la bonne surprise arriva avec Derek. Son oncle l'invita à manger une glace au parc pour fêter son anniversaire. Mais surtout, il lui permit d'avoir un premier vrai contact avec son père, Kyle.
Il est impossible de décrire ce que John ressentit à ce moment-là. C'était comme si on lui amenait la preuve irréfutable de l'existence d'un mythe. Son père était réel. Il n'avait que cinq ans pour le moment, jouait au baseball avec son grand frère Derek, mais il avait été là. Sous ses yeux. Il l'avait vu, lui avait même parlé.
Et en même temps, une immense plénitude avait envahi John. Son père était en chair et en os, ce qui signifiait que lui, John, naîtrait un jour. Son existence était accréditée par ce garçon de cinq ans.
Tout le reste de la journée, il continua à voir ce visage, à revoir les mains de l'enfant lancer la balle à Derek.
L'autre bonne surprise vint de Sarah, sa mère. Elle n'avait pas oublié son anniversaire, voulait même le fêter dignement. Cameron avait été chargée d'acheter le gâteau, et John se sentit le plus comblé des hommes.
Puis la voiture de Cameron explosa, avec Cameron dedans.
John haït de tout son cœur sa destinée. Il avait oublié, l'espace d'une journée, qu'il n'était pas comme les autres, et que son avenir ne serait que souffrance, douleur et mort.
Il aurait voulu ne jamais avoir seize ans.
F I N
