Title: Une opportunité qui ne se refuse pas !

Author: Miosyz

Characters: Kogoro Mouri, Ran Mouri, Eri Kisaki (personnages qui ne m'appartiennent malheureusement pas... Je vais donc rendre à Gôshô Aoyama ce qui lui appartient!)

Pairing: Kogoro M. X Eri K. pour un pairing lemoneux

Notes de l'auteur:

Ecrite lors d'une longue soirée d'hiver (et sous l'effet de quelques substances hallocinogènes ;) ) ... cette fanfic est un hommage appuyé à un "couple" de persos manga que j'adore. Comme il s'agit de ma première fic lemon terminée (je garde la suite bien au chaud sur mon ordinateur) je compte sur votre (extrème) indulgence et vos nombreuse critiques afin d'améliorer mon texte.

Bonne lecture!

Warning: Ce texte étant bien trop lemoneux pour des âmes sensibles... j'en déconseille la lecture pour les moins de 16 à 18 ans !


C'était une nuit féerique qui s'annonçait sur Tokyo ce soir là. De gros flocons de neige poussés par un vent hivernal virevoltaient et s'écrasaient avec douceur sur les trottoirs de la ville. L'éclat de la lune se reflétait sur l'épaisse couche immaculée offrant une vision des plus idylliques. Les mauvaises conditions météorologiques avaient poussés la plupart des automobilistes à rentrer chez eux et l'on ne pouvait qu'apprécier la sérénité retrouvée de la capitale. Bref, tout dans ce décor incitait à la rêverie et à la réflexion.

Personne ne pouvant y rester étranger, j'étais moi-même en proie à une profonde remise en question. Appuyé contre le rebord de mon bureau, le visage tourné vers la fenêtre, je profitais de ce superbe paysage pour me faire oublier l'amertume de cette énième nuit d'insomnie. Sirotant tranquillement ma dernière bière de la soirée, je tentais de faire le point sur certains évènements récents de ma vie. L'un d'eux, sans doute le plus troublants de tous, me replongeait quelques mois en arrière lors d'une soirée magique qui ne cessait de m'obséder.

Je me souvenais de cette histoire comme si elle s'était déroulée la veille…

Tout avait commencé au printemps dernier à quelques jours de l'anniversaire de Ran. Déployant depuis des semaines de frénétiques recherches, je tenais à lui dégotter le cadeau parfait nous permettant de célébrer à sa juste valeur la hauteur de l'évènement… 18 ans ! J'avais toujours du mal à réaliser que ma petite fille devenait une jeune femme aussi parfaite que les 11 années que nous avions passés seuls, isolés de tout et de tous. Une décennie inoubliable que j'avais entièrement consacré au bonheur de cette adorable fillette qui depuis plusieurs mois m'échappait totalement. C'était le temps des premières danses, des premiers amours et mon image s'effaçait peu à peu face à celle de son prétendant qui me dérobait mon bébé sans que je puisse y faire quoique se soit. Cette relation intolérable que Ran entretenait avec ce sale gamin de Shinichi Kudo était devenue l'objet de nombreuses disputes familiales. La concurrence de plus en plus sévère m'obligeant à travailler jour et nuit afin de maintenir la petite part de clients qu'il me restait. Bien que mes affaires se déroulaient de mieux en mieux, les longues heures passées à l'agence et au commissariat m'éloignait inexorablement de Ran. L'absence de ma fille m'était tout bonnement insupportable !

Décidant de faire un joli pied de nez au destin, j'invitais Ran a passé quelques jours dans un hôtel luxueux en bord de mer. Histoire de retrouver l'espace d'un week end notre complicité d'antan. Rien qu'elle, moi et ce doux parfum de vacances… Que pouvais-je vouloir de mieux ? Le voyage était donc fixé et quelques jours plus tard, les bagages empaquetés et la voiture parée nous partions en direction de ce petit coin de paradis ! Mon cadeau semblait ravir ma fille qui, toute souriante, parcourait avidement les prospectus et commentait joyeusement chaque attraction de la région. Les discussions enjouées et les rires qui marquaient notre route me faisait entrevoir le meilleur pour notre petite virée. A cet instant j'étais encore loin de me douter que si ma surprise était de taille, Ran m'en avait également réservé une qui dépassait cyniquement toutes mes espérances !

A peine avait-on franchi la porte de l'hôtel que je trébuchais et rentrais en collision avec la personne qui nous précédait. Confus de ma maladresse, je tendis une main secourable à cette jolie femme assise au milieu de ses bagages renversés.

- Veuillez me pardonner ce malencontreux accident Madame. Je ne regardais pas où je marchais et je…

A cet instant, elle tourna vers moi son visage dissimulé jusque là par quelques mèches de cheveux châtains clairs. Le regard froid et sévère qu'elle m'adressa derrière ses lunettes me glaça d'effroi.

- Décidemment tu ne changeras jamais, toujours aussi maladroit…

Je la vis se relever et épousseter d'un mouvement brusque la jupe violette qu'elle portait. J'avais de la peine à dissimuler ma fureur. Eri ! Ce n'était pas possible ! De quel droit cette femme venait-elle gâcher le seul congé que je pouvais m'accorder depuis des siècles ?

- Je peux savoir ce que tu fabriques ici ? lui demandais-je sur un ton aussi calme que possible

- La même chose que vous apparemment, répondit-elle avec ironie, je suis venue passé quelques jours de vacances ici.

- Et étant donné le nombre incalculables d'hôtel sur la côte ouest tu ne pouvais bien évidemment choisir que celui-ci !

- Bien évidemment étant donné que c'est Ran qui m'a parlé de votre petite escapade. Elle tenait à ce que je sois là pour son anniversaire !

D'un mouvement brusque de me détournais vers ma fille qui souriait aux anges. Ran ! Bien évidemment j'aurais dû m'en douter. Qui d'autre aurait pu concevoir un plan aussi tordu ? Ignorant avec bravoure les foudres paternelles, souriant avec naïveté à sa mère, Ran lança une remarque qui me paraissait des plus déplacées

- C'est génial que tu aies pu te libérer maman ! On va pouvoir enfin passer des vacances en famille comme auparavant.

Soupirant lourdement à cette déclaration, je ramassais nos bagages et me dirigeais vers la réception. Je n'avais jamais compris le besoin viscérale de Ran de vouloir se mêler à ce point de ma vie sentimentale. Pourquoi refusait-elle donc d'ouvrir les yeux ? Eri et moi c'était bel est bien finie et je ne désirais plus qu'une chose, tourner définitivement la page de notre histoire d'amour. La souffrance et la rancœur que je lui portais étaient toujours là, si encrées en moi que me refusais même d'admettre et de croire à des sentiments si éphémères. Ma seule famille aujourd'hui était Ran et j'étais bien décidé à le lui faire comprendre.

- En ce qui me concerne Eri, fais comme tu veux ! Tu peux très bien rester dans le même hôtel que nous si Ran le désire. Mais je te serais gré d'éviter de croiser mon chemin durant notre séjour. Ran, viens nous allons prendre notre chambre !

- C'n'est pas juste Papa !, s'écria alors ma fille, Maman a annulé exprès quelques uns de ses plus importants rendez-vous pour venir nous rejoindre. Si elle ne voulait pas te voir, tu crois vraiment qu'elle aurait accepté mon invitation ?

Quelque peu intrigué par les propos de Ran, je fixais quelques instants le visage d'Eri qui semblait, elle aussi, totalement désarçonnée. Elle restait là, immobile, ne sachant que répondre et son teint pâle rosit légèrement. Puis, reprenant quelques peu ses esprits, elle m'adressa un de ses regards assassin dont elle seule possédait le secret et sourit à Ran.

- Ne raconte pas n'importe quoi Ran. Si j'ai accepté ta proposition c'est uniquement parce que je voulais passer du temps avec toi. A présent je vais te laisser, je vais aller m'installer dans ma chambre. Je descendrais ensuite profiter de la terrasse, ainsi je ne prendrais pas le risque de croiser la route d'une certaine personne occupée à admirer les jeunes femmes au bord de la piscine. Rejoins-moi si le cœur t'en dit.

- J'en serais ravie Maman, répondit-elle joyeusement, on se verra tout à l'heure !

J'évitais alors de rétorquer quoique se soit à ma femme et regardais ma fille me rejoindre. Une expression de colère s'affichait alors sur son visage et je ne pouvais plus que faire une croix sur les vacances paradisiaques dont j'avais rêvé. Ce séjour ne serait plus que coups bas et sarcasmes comme à chaque fois que je rencontrais ma femme en ces circonstances. C'est alors qu'un évènement aussi imprévu que tragique surgit, changeant subitement les règles de notre petit jeu.

C'était une nuit féerique qui s'annonçait sur Tokyo ce soir là. De gros flocons de neige poussés par un vent hivernal virevoltaient et s'écrasaient avec douceur sur les trottoirs de la ville. L'éclat de la lune se reflétait sur l'épaisse couche immaculée offrant une vision des plus idylliques. Les mauvaises conditions météorologiques avaient poussés la plupart des automobilistes à rentrer chez eux et l'on ne pouvait qu'apprécier la sérénité retrouvée de la capitale. Bref, tout dans ce décor incitait à la rêverie et à la réflexion.

Personne ne pouvant y rester étranger, j'étais moi-même en proie à une profonde remise en question. Appuyé contre le rebord de mon bureau, le visage tourné vers la fenêtre, je profitais de ce superbe paysage pour me faire oublier l'amertume de cette énième nuit d'insomnie. Sirotant tranquillement ma dernière bière de la soirée, je tentais de faire le point sur certains évènements récents de ma vie. L'un d'eux, sans doute le plus troublants de tous, me replongeait quelques mois en arrière lors d'une soirée magique qui ne cessait de m'obséder.

Je me souvenais de cette histoire comme si elle s'était déroulée la veille…

Tout avait commencé au printemps dernier à quelques jours de l'anniversaire de Ran. Déployant depuis des semaines de frénétiques recherches, je tenais à lui dégotter le cadeau parfait nous permettant de célébrer à sa juste valeur la hauteur de l'évènement… 18 ans ! J'avais toujours du mal à réaliser que ma petite fille devenait une jeune femme aussi parfaite que les 11 années que nous avions passés seuls, isolés de tout et de tous. Une décennie inoubliable que j'avais entièrement consacré au bonheur de cette adorable fillette qui depuis plusieurs mois m'échappait totalement. C'était le temps des premières danses, des premiers amours et mon image s'effaçait peu à peu face à celle de son prétendant qui me dérobait mon bébé sans que je puisse y faire quoique se soit. Cette relation intolérable que Ran entretenait avec ce sale gamin de Shinichi Kudo était devenue l'objet de nombreuses disputes familiales. La concurrence de plus en plus sévère m'obligeant à travailler jour et nuit afin de maintenir la petite part de clients qu'il me restait. Bien que mes affaires se déroulaient de mieux en mieux, les longues heures passées à l'agence et au commissariat m'éloignait inexorablement de Ran. L'absence de ma fille m'était tout bonnement insupportable !

Décidant de faire un joli pied de nez au destin, j'invitais Ran a passé quelques jours dans un hôtel luxueux en bord de mer. Histoire de retrouver l'espace d'un week end notre complicité d'antan. Rien qu'elle, moi et ce doux parfum de vacances… Que pouvais-je vouloir de mieux ? Le voyage était donc fixé et quelques jours plus tard, les bagages empaquetés et la voiture parée nous partions en direction de ce petit coin de paradis ! Mon cadeau semblait ravir ma fille qui, toute souriante, parcourait avidement les prospectus et commentait joyeusement chaque attraction de la région. Les discussions enjouées et les rires qui marquaient notre route me faisait entrevoir le meilleur pour notre petite virée. A cet instant j'étais encore loin de me douter que si ma surprise était de taille, Ran m'en avait également réservé une qui dépassait cyniquement toutes mes espérances !

A peine avait-on franchi la porte de l'hôtel que je trébuchais et rentrais en collision avec la personne qui nous précédait. Confus de ma maladresse, je tendis une main secourable à cette jolie femme assise au milieu de ses bagages renversés.

- Veuillez me pardonner ce malencontreux accident Madame. Je ne regardais pas où je marchais et je…

A cet instant, elle tourna vers moi son visage dissimulé jusque là par quelques mèches de cheveux châtains clairs. Le regard froid et sévère qu'elle m'adressa derrière ses lunettes me glaça d'effroi.

- Décidemment tu ne changeras jamais, toujours aussi maladroit…

Je la vis se relever et épousseter d'un mouvement brusque la jupe violette qu'elle portait. J'avais de la peine à dissimuler ma fureur. Eri ! Ce n'était pas possible ! De quel droit cette femme venait-elle gâcher le seul congé que je pouvais m'accorder depuis des siècles ?

- Je peux savoir ce que tu fabriques ici ? lui demandais-je sur un ton aussi calme que possible

- La même chose que vous apparemment, répondit-elle avec ironie, je suis venue passé quelques jours de vacances ici.

- Et étant donné le nombre incalculables d'hôtel sur la côte ouest tu ne pouvais bien évidemment choisir que celui-ci !

- Bien évidemment étant donné que c'est Ran qui m'a parlé de votre petite escapade. Elle tenait à ce que je sois là pour son anniversaire !

D'un mouvement brusque de me détournais vers ma fille qui souriait aux anges. Ran ! Bien évidemment j'aurais dû m'en douter. Qui d'autre aurait pu concevoir un plan aussi tordu ? Ignorant avec bravoure les foudres paternelles, souriant avec naïveté à sa mère, Ran lança une remarque qui me paraissait des plus déplacées

- C'est génial que tu aies pu te libérer maman ! On va pouvoir enfin passer des vacances en famille comme auparavant.

Soupirant lourdement à cette déclaration, je ramassais nos bagages et me dirigeais vers la réception. Je n'avais jamais compris le besoin viscérale de Ran de vouloir se mêler à ce point de ma vie sentimentale. Pourquoi refusait-elle donc d'ouvrir les yeux ? Eri et moi c'était bel est bien finie et je ne désirais plus qu'une chose, tourner définitivement la page de notre histoire d'amour. La souffrance et la rancœur que je lui portais étaient toujours là, si encrées en moi que me refusais même d'admettre et de croire à des sentiments si éphémères. Ma seule famille aujourd'hui était Ran et j'étais bien décidé à le lui faire comprendre.

- En ce qui me concerne Eri, fais comme tu veux ! Tu peux très bien rester dans le même hôtel que nous si Ran le désire. Mais je te serais gré d'éviter de croiser mon chemin durant notre séjour. Ran, viens nous allons prendre notre chambre !

- C'n'est pas juste Papa !, s'écria alors ma fille, Maman a annulé exprès quelques uns de ses plus importants rendez-vous pour venir nous rejoindre. Si elle ne voulait pas te voir, tu crois vraiment qu'elle aurait accepté mon invitation ?

Quelque peu intrigué par les propos de Ran, je fixais quelques instants le visage d'Eri qui semblait, elle aussi, totalement désarçonnée. Elle restait là, immobile, ne sachant que répondre et son teint pâle rosit légèrement. Puis, reprenant quelques peu ses esprits, elle m'adressa un de ses regards assassin dont elle seule possédait le secret et sourit à Ran.

- Ne raconte pas n'importe quoi Ran. Si j'ai accepté ta proposition c'est uniquement parce que je voulais passer du temps avec toi. A présent je vais te laisser, je vais aller m'installer dans ma chambre. Je descendrais ensuite profiter de la terrasse, ainsi je ne prendrais pas le risque de croiser la route d'une certaine personne occupée à admirer les jeunes femmes au bord de la piscine. Rejoins-moi si le cœur t'en dit.

- J'en serais ravie Maman, répondit-elle joyeusement, on se verra tout à l'heure !

J'évitais alors de rétorquer quoique se soit à ma femme et regardais ma fille me rejoindre. Une expression de colère s'affichait alors sur son visage et je ne pouvais plus que faire une croix sur les vacances paradisiaques dont j'avais rêvé. Ce séjour ne serait plus que coups bas et sarcasmes comme à chaque fois que je rencontrais ma femme en ces circonstances. C'est alors qu'un évènement aussi imprévu que tragique, surgit changeant subitement les règles de notre petit jeu.