Hellooooooooooooooooooo! \^o^
En ce moment je suis super contente, parce que c'est le week-end (désolé pour ceux qui sont pas en week-end. Gambatte!) et parce que j'ai enfin commencé plusieurs petits projets. ^^
À commencer par celui-ci, une fanfic dont j'ai beaucoup parlé (pour trouver le titre surtout ^^') et donc le 1er chapitre est juste là! Il s'agit de la fanfiction pâtissier X fleuriste, à laquelle je pense depuis un bon moment déjà. Et je suis très contente de l'avoir enfin commencé, c'est presque un aussi gros projet que A safe life. ^^ D'ailleurs en parlant de A safe life, le prochain chapitre mettra... beaucoup de temps à venir. Désolée. ^^'
Vous aurez d'ailleurs peut-être remarqué que j'ai réussi à enfin trouver un nom pour cette fanfic, et que ceux non retenus pour le titre seront soi inclus dans l'histoire, soi des chapitres (comme celui-ci).
Voilà, je vous laisse apprécier la lecture maintenant!
Disclaimer: Beh... Non j'ai pas Hetalia, et c'est bien dommage mais je laisse les personnages à Hidekaz Himaruya.
Arthur déposa le dernier carton dans son nouvel appartement. Cette première journée de déménagement l'avait épuisé, en même temps elle signait le début d'une nouvelle vie. Une nouvelle qui s'annonçait très compliquée, surtout.
Après avoir passé son CAP fleuriste et le cap des 18 ans, il avait cherché un moyen de fuir sa famille et son pays. Ses frères lui en faisait voir de toutes les couleurs, à tel point qu'il ne pouvait plus les supporter. Sa sœur, plus raisonnable, n'était pas mieux. Avec cette fratrie, Arthur crût qu'il allait devenir fou, alors il avait choisi de faire des études à l'étranger pour pouvoir s'éloigner le plus possible des liens du sang. À faire son aventure en solo, le blond s'était auto-coupé les moyens, en n'ayant plus accès à la caisse familiale bien remplie, mais l'anglais voulait commencer sa vie en total indépendance.
Il s'était alors concentré sur des formations et de brevets en Europe, par manque d'argent mais aussi par envie. Son rêve était de travailler et d'étudier aux Pays-Bas, les jardins étaient si colorés, si magnifiques et les fleurs avaient une grande importance là-bas. C'est le paradis pour un fleuriste. Seulement, on le trouvait trop jeune et trop peu expérimenté pour pouvoir l'accepter, et toutes les portes néerlandaises lui ont été fermées. De refus en refus, Arthur avait dû prendre la dernière option qui lui restait, un brevet professionnel... à Paris.
Paris. Paris. Paris, la capitale de la France et des français. Et en tant que bon conservateur anglais, il n'aimait pas les français. Il les trouvait arrogants, prétentieux, lâches, égoïstes, sales, radins, feignants... En bref, l'anglais ne portait pas les frogs dans son cœur, car oui, il fallait être sacrément taré pour manger des cuisses de grenouille. Pourtant, il avait foncé tête baissée et de plein gré sur cette offre à Paris. À croire que sa famille l'avait déjà rendu fou.
Mais bon, avait-il le choix?
Le jeune homme blond aux yeux verts regarda les cartons d'air las, répondant mentalement à la question. Non, il n'avait pas le choix. Sa nouvelle vie commençait, ici et pas ailleurs, maintenant ou jamais.
Les premiers jours furent exténuants. Arthur les passa à ranger les cartons, organiser son appartement, et faire la paperasse habituellement pour son nouveau loyer. Au niveau de ses cours, l'anglais avait de la marge puisque les leçons commençaient dans 5 semaines. Le lit et le frigo n'étant pas encore installés, il avait dormi dans un sac de couchage au milieu des cartons, et mangé sur le pouce avec de la nourriture commandée.
Mais le jeune homme avait travaillé d'arrache-pied et en à peine une semaine et demi, l'appartement était parfait et prêt à utiliser. L'anglais avait amené avec lui son style très British, mais à la fois ancien qui lui rappelait sa grande maison natale. Un vieux canapé côtoyé des tables et des guéridons en bois et en verre, où était déposé un bouquet de fausses fleurs (en attendant d'avoir des vraies). Les murs anciens étaient recouverts toiles artistiques représentant Londres. Un petit service à thé en porcelaine, trôné dans une vieille commode calée dans un coin du salon. La petite cuisine était accompagné de placards à décorations florales stylisées. De lourds rideaux courts ornaient les quelques fenêtres (qui ne donnaient pas sur la Tour Eiffel) de l'appartement. Dans un monde français fou, il avait réussi à créer son petit coin de paradis anglais.
Les premières difficultés apparurent quand le blond dû se confronter à la foule. Bien qu'il sache un peu les coutumes et la langue du pays, il ne parvenait pas à apprécier ces frogs qu'il méprisait. À chaque fois qu'il posait le pied dehors et parlait avec un français, l'anglais les maudissait tous, sans distinction. Le jeune homme se rassurait en se disant qu'il n'était là que pour les études, donc provisoirement, et qu'elles primaient sur sa vie sociale. Arthur avait toujours réussi à s'en sortir seul, pourquoi pas encore aujourd'hui ?
Quand son frigo fut installé, il senti qu'il était temps de remplir tout les placards vides de la cuisine. Le soir même, l'anglais pris son caddie sous le bras et parti faire des courses dans le supermarché du coin. Après avoir acheté quantité d'articles, il rentra plutôt content chez lui, en se disant qu'il pourrait enfin se faire à manger convenablement et tout seul. Mais quel ne fût pas sa surprise au petit matin, quand le blond découvrit qu'il n'avait pas acheté de pain la veille, se retrouvant un peu abruti de devoir aller chercher, un samedi matin, une boulangerie ouverte. Il ne fût pas non plus au bout de ses peines, quand il découvrit qu'effectivement le 15 Août était un jour férié en France. Maudit français! Tous des feignants!
Passant de portes fermées en message annonçant la fermeture journalière, il commença à désespérer mais un espoir incertain le poussa à continuer de chercher. Le blond était bien déterminé à trouver du pain, et commença même à s'éloigner de plus en plus de son quartier. Par un quelconque miracle, il aperçu une boulangerie pâtisserie sans rideau de grilles et la lumière allumée. Arthur crût à une illusion, il appuya sur la poignée qui était bien réelle, et la porte qui s'ouvrit à sa grande surprise, déclenchant le petit carillon habituel.
L'établissement avait le don de réchauffer le cœur des passants, par l'atmosphère chaleureuse qui s'en dégageait. Les murs accueillants était colorés de teintes d'oranges et de jaunes, un peu cachés pourtant par de nombreuses étagères remplies de baguettes et viennoiseries fraîches. Un grand comptoir faisant le tour de la pièce était délicieusement agrémenté de magnifiques gâteaux et tartes, plus ou moins grands. L'odeur qui y régnait était encore plus alléchante, que ce que la vitrine présentait. La caisse se trouvait dans l'extrémité gauche de la pièce, sur le comptoir, mais personne n'était présent à ce poste. Cependant, l'anglais entendait du bruit depuis une porte entrouverte donnant sur les cuisines, signe que quelqu'un du personnel était présent.
-Une minute, je suis à vous. Fit une voix plutôt grave, qui tira le blond de sa contemplation.
Un jeune homme, habillé d'une tenue de cuisinier blanche, apparu dans le cadre de la porte. Les cheveux longs blonds rattachés en une queue de cheval, les yeux bleus océans, il devait faire la même taille qu'Arthur mais devait être un peu plus âgé que lui, malgré sa barbe de trois jours. Il était rouge de chaleur, par l'effort et le four allumé en plein été.
-Bonjour! Qu'est ce que je peux faire pour vous? Demanda l'inconnu, et Arthur reconnut sans peine la voix qu'il avait entendu 30 secondes plus tôt.
-Hum... Je voudrais deux baguettes, s'il vous plaît. Répondit-il avec un très fort accent anglais, qui fit sourire son interlocuteur.
-Vous n'êtes pas du coin, non? Lui lança l'autre en attrapant deux baguettes de pain.
-Et vous vous êtes ouverts, même pour ce jour-ci? Répliqua Arthur.
-Oui. Je n'ai pas trop le choix, parfois, en tant qu'apprenti. Mais vous n'avez toujours pas répondu à ma question.
-Ah oui. Je suis anglais.
-Oh mais c'est formidable! Je ne parle pas très bien anglais, désolé. Et sinon, qu'est qui vous amène à Paris? Le tourisme? Demanda le jeune homme en posant ses coudes sur le comptoir.
-Non, les études.
-Oh! Quel genre d'études?
-Un brevet professionnel de fleuriste.
"Ce stupid frog n'a jamais fini de parler, ma parole." Maugréa l'anglais dans son fort intérieur.
-C'est très intéressant! Moi-même, j'ai fait un bac pro et j'étais pris après en apprentissage chez un pâtissier, mais j'ai longtemps hésité à continuer les études.
-Combien je vous dois? Demanda Arthur, le coupant net dans son discours.
-Eh bien... 1 euro 80.
-Bien. Fit-il en lui donnant l'argent.
-Au fait, je m'appelle Francis Bonnefoy. Dit le français en lui passant les baguettes, et tendant sa main.
-Arthur Kirkland. Répondit l'anglais en serrant la main du jeune homme.
-À bientôt, j'espère. Lança le pâtissier d'un signe de main, tandis que l'autre blond sortait de la boutique.
Arthur rentra chez lui, le visage rouge. Qu'est ce qui avait bien pu se passer? Au moment où il avait serré la main de Francis, une sorte de courant était passé en lui. Mais pas comme un petit coup de jus, que l'on ressent parfois en touchant une personne ou des objets électrisés. Non, ça avait été plus fort et plus doux à la fois. Le blond avait ressenti comme un grand frisson dans tout son corps, et depuis son cœur n'arrêtait pas de battre à tout rompre. Mais qu'est ce qui s'était passé? Pourquoi son corps réagissait ainsi? Son esprit était trop troublé, et peinait à trouver une explication rationnelle. Ce dont l'anglais était sûr, c'est que tout ceci était lié à cette boulangerie-pâtisserie. Il allait devoir mener sa petite enquête, tel un Sherlock Holmes, et retourner là-bas pour comprendre ce qui lui arrivait.
Eh beh voilà, le 1er chapitre est déjà terminé et on a du niais, avec un coup de foudre à la Louis De Funés/Sergent Cruchot (je sais plus exactement quel film du gendarme de St Tropez en particulier ^^').
Pour les formations et études, j'ai pas réussi à savoir si il y avait un équivalent au CAP en Angleterre, donc on va dire que c'est pareil partout ^^'. Pour ce qui est de Francis, je me suis inspiré d'une conversation que j'ai eu il y a longtemps avec ma meilleure amie (oui Croustichat! J'ai la mémoire longue ^^).
Peut-être que ça semble irréaliste une boulangerie ouverte le 15 Août, mais faut bien faire son beurre. Et puis on va dire que Francis est surexploité mais qu'il a un jour de congé le lendemain. Qu'il se repose le "petit", il en a bien besoin. ^^
Franchement, je suis pas trop mécontente de ce début, même si je reconnais qu'il y a quelques erreurs, par-ci par-là.
D'ailleurs n'hésitez pas à me les faire remonter et à partager votre avis, par une petite review construite qui fait toujours du bien à la tête et au cœur. :3
¡Adíos!
