Note de l'auteur : Bonjour, Voici ma premiière fic en Français sur Hunger games. J'ai commencé à en écrire 2 en anglais mais comme elles n'ont pas rencontré le soutient espéré, j'ai laissé tomber : Ecrire en Anglais me prend beaucoup de temps donc cela m'a découragé. Ce sont aussi les auteurs Français qui m'ont donnés envie de me lancer ! Merci à eux.
Mon perso préféré est Peeta, et dans cette fic, je voudrais non pas raconter son histoire de son point de vue sur les Hunger games, mais sa relation avec Haymitch. Pas de slash, ni de Yaoi je vous rassure de suite. On sait dans le bouquin Qu' Haymitch et Katniss sont similaires, qu'Haymitch préfère peut etre plus Katniss que Peeta. De ce fait, je voudrais explorer comment Haymitch perçoit Peeta tout au long des 3 livres, enfin, si j'arrive à écrire autant et avec votre soutien.
Mise à part le prologue, qui sera exceptionnellement du point de vue de Peeta. Tout le reste sera raconté du point de vue d'Haymitch. Mais avant , je voulais que vous soyez dans la tête de Peeta. Ainsi vous aurez des élements qu'Haymitch ne peut pas savoir. ^^
J'espère que vous aimerez cette fic et que vous me soutiendrez.
Prologue
Peeta's POV
« Vos proches vont venir vous voir, vous aurez une heure » C'est ce que vient de dire un fonctionnaire du Capitol. Je suis encore sous le choc de ce qui vient de se passer à la moisson. Katniss s'est portée volontaire pour sa sœur et moi, mon nom a été tiré au sort.
La porte s'ouvre, mes deux frères entrent suivis de mon père et ma mère. Mon cœur se serre. C'est la dernière fois que je serais avec ma famille et je ne sais pas quoi attendre de ses adieux. Je suis nerveux.
Ils semblent eux-mêmes ne pas trop savoir quoi dire. Il y a un silence inconfortable entre nous. Je me dis que je vais devoir briser la glace, et je suis un peu contrarié que ce soit moi qui, dans une telle situation, vait devoir faire le premier pas des aux revoirs.
« Bon, bah voila… » C'est tout ce que je trouve à dire, d'habitude, je suis doué avec les mots mais là, vu les circonstances, je ne trouve rien de mieux.
Mon frère ainé, Alec, le seul qui était encore éligible à la moisson cette année avec moi, me regarde embarrassé. Il me prend dans ses bras et mon autre frère suit le mouvement. L'embrassade ne dure pas longtemps.
« Je comprends » dis je à Alec. Tout le monde n'a pas dans sa famille, une Katniss pour se porter volontaire pour vous. Biensur, si cela avait été l'inverse… Si Alec avait été tiré au sort, je me serais porté volontaire pour lui. Par véritable choix de ma part ? Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que ma mère m'aurait fait regretter chaque jour de ne pas m'être porté volontaire pour mon frère. De la famille, je suis la bouche à nourir de trop. Je suis l'enfant qui est arrivé par accident. Celui qui n'a jamais été désiré-Je ne dois ma présence en ce monde qu'au cout exorbitant d'un avortement, impossible à financer, même pour ma famille.
Mon père vient vers moi à son tour. Il me sourit faiblement. Il m'entoure de ses bras et me dit « Désolé, fils » Puis il me regarde avec son air habituel d'homme impuissant.
Désolé, c'est tout ce qu'il trouve à dire, comme toutes les fois après que ma mère se soit défoulée sur moi. Et qu'il n'ai jamais rien fait pour l'en empécher. « Désolé fils ». Je hais ses mots. « Fais de ton mieux » continue t'il et puis, il regarde sa montre. « Je dois y aller. » lance t'il nerveusement. Je ne m'attendais pas à ça. Ma mère lui adresse un regard noir mais il n'y prête pas attention. Un étrange sentiment de reconnaissance envers ma mère m'envahit. Mon père referme la porte derrière lui.
Il ne reste plus que les adieux de ma mère maintenant. Mon cœur bat à tout rompre car j'espère l'impossible : un geste d'amour. Elle me scrute de la tête au pied et j'ai beau avoir 16 ans, elle m'intimide et me terrorise toujours autant. J'ai appris à ne plus le montrer avec les années mais à l'intérieur je suis toujours le petit garçon terrifié. Celui dont elle a voulu avorter, celui qui creuse le budget familial avec sa part en plus, celui qu'il qui l'a mise dans une rage folle lorsque je me suis mis à fredonner la chanson de la Vallée. J'avais 5 ans, Katniss m'avait ravi le cœur avec cette chanson.
Je n'arretais pas de la fredonner les jours suivants. Ma mère m'avait averti que cela ne lui plaisait pas et je ne comprenais pas pourquoi. Je n'ai malgré tout pas arreter. Je n'avais que cinq ans. L'acces de rage dont elle a été prise restera à jamais graver dans ma mémoire. La brutalité avec laquelle elle m'empoigna, me trainant dans la cuisine de la boulangerie jusqu'à ce qu'on soit face au four a pain, en ouvrit la porte et me jeta dedans. J'etais si petit et si frèle à l'epoque.
Je me souviens de l'odeur de brulé, des cendres. De la terreur ressentie quand elle a allumé le gaz. Je savais que j'allais mourir. Puis je ne me souviens de rien, je me suis reveillé, allongé dans mon lit. J'ai vu mon père donner beaucoup d'argent à un fonctionnaire de police. Ils ont meme essayés de me faire croire que j'avais fait un horrible cauchemard. Honnetement je l'ai cru. Pendant longtemps, tout cela n'avait pas existé. Ce n'était pas la réalité, juste une hallucination.
Puis, à mes 10 ans, mon père m'informa que j'étais assez grand pour glisser moi-même les pains dans le four. Il ouvrit la porte, j'avais la planche à pain dans les mains et lorsque j'ai vu l'interieur du four, tout m'est revenu. J'ai fait une crise d'angoisse. Malgré tout, personne n'ai venu m'expliquer. J'ai du apprendre à surmonter ma peur, pour m'éviter d'autres problemes.
Je ne pouvais pas être incappable d'aider mes parents à la boulangerie. J'etais déjà un fardeau pour eux depuis la naissance et puis, quelqu'un m'avait sorti de ce four. J'étais en vie et je me suis toujours efforcé de donner le meilleur de moi-même, pour qu'ils ne regrettent pas leur geste. Pour essayer d'être aimer. Surtout par mère. Mais ca n'était jamais assez bien pour elle.
Ce que j'ai pu envier Katniss toutes ses années pour avoir une famille aimante. Katniss était une petite fille si joyeuse et ses parents s'aimaient tellement. Cette famille me faisait tellement rêver.
Pourtant, un jour, je n'ai plus eu le courage de me battre. J'avais encore fait une erreur impardonnable selon les critères de ma mère et j'étais à bout. Je coupais les tranches des pains rassis avec le gros couteau à pain. Et puis je ne sais pas ce qui m'a prit. Après tout, je n'aurais pas du voir la vie. J'étais un accident, un bon à rien qui fait tout de travers. Sans réfléchir, d'un coup sec, j'ai enfoncé le couteau dans mon estomac. Malgré tout, encore une fois, j'ai survécu et pour la troisiéme fois consécutive dans ma petite vie, la mort, n'a pas voulu de moi. Même elle ne m'aimait pas, même la mort de voulait pas de moi.
Cependant, elle n'avait pas hésité à faucher le père de Katniss. La petite fille joyeuse qui me donnait du baume au cœur chaque fois que je la voyais avait, elle aussi disparue dans la dureté de la vie.
Je me suis senti si misérable d'avoir voulu mourir alors que d'autre voulait tellement vivre. Comme le père de Katniss. Enfin,est arrivé le jour ou je lui ai lancé le pain que j'avais brulé, sachant que j'allais en payer le prix le fort. Mais je n'aurais pas pu ne pas l'aider. Elle avait toujours été le petit soleil de ma vie. A vrai dire, même si cela avait été un autre enfant, j'aurais pris les memes risques. Car rien n'était juste la dedans. J'avais de quoi manger tous les jours, mais moi j'avais voulu mourir.
Elle voulait vivre mais n'avait rien dans son assiette. J'ai jeté les pains brulés en espérant un miracle. Pour elle, sans doute aussi pour moi, pour tous ceux qui souffraient dans l'indifférence général.
Et le miracle se produisit. Elle s'est mise à chasser. Elle est devenue responsable de sa famille. Elle s'est battue pour survivre avec le peu qu'elle avait. Certes, elle ne serait plus jamais la petite fille inscouciente d'autrefois mais je l'admirais encore plus. Elle prenait soin de sa famille, elle se battait chaque jour.
Elle n'avait que 12 ans . Ce jour là, j'ai pris conscience, que moi aussi je devais me battre. Après tout, j'avais de quoi manger tous les jours, un lit confortable, une grande maison, et j'aimais faire les décorations de gateaux. Je n'avais pas le droit de renoncer quand d'autres moins favorisés , eux , faisait tout pour rester en vie.
« Eh bien » les mots de ma mère me ramènent à la réalité. « Cette année le district 12 pourrait bien avoir un vainqueur » . Je n'en crois pas mes oreilles. Mon cœur se met battre à tout rompre. Un espoir fou me gagne concernant l'attitude de ma mère. Je commence à faire un pas vers elle quand soudain, elle me regarde droit dans les yeux « C'est une survivante celle la ».
Mon sang se glace. Quel idiot je fais. Biensur. Comment ai-je pu y croire une seule seconde, c'est à croire que je n'ai rien appris de toutes ces années. La réalisation et la douleur me transperce le cœur. Les larmes montent .
« Bien, allons y , les gens vont vouloir faire la fête ce soir, nous avons un commerce à faire tourner. »
Le choc est tel que je ne les ai pas vu partir.
Je n'ai eu aucune autre visite. Mes amis ne sont mêmes pas venus me voir. Mais je ne suis pas surpris. Ils savaient tous que ma mère me battait et quand cela arrivait, ils n'osaient pas m'approcher les jours suivant. C'est moi qui devait aller les voir pour les rassurer , pour leur dire que tout aller bien et détendre l'atmosphère.
Hors, là, même avec toute la bonne volonté du monde, je n'aurais pas pu. Ils le savent. Alors ils ne sont pas venus. Je ne leur en veux pas. Le jour de la moisson est un jour terrible pour tout le monde. Cela doit être dur pour eux de me savoir ici.
Je reste seul dans cette piece et les paroles de ma mère raisonnent. Je me met à pleurer à chaudes larmes. « c'est une survivante celle là » . Elle n'a pas tord, elle a tout fait pour survivre dans sa vie et moi, tout ce que j'ai fait c'est une tentative de suicide. Une tentative de suicide dont les frais d'hospitalisation ont coutés chers. Toute la famille a du se serrer la ceinture une année après cela. Tout cela pour quoi ? Pour finir aux hunger games.
Nous sommes dans la voiture qui nous emmène à la gare et je pleure à chaudes larmes . Les commentaires d'Effie Trinket , completement absurdes ne font qu'augmenter mon chagrin et ma contrariété. Dire qu'en plus de tout ca, je vais peut etre perir par les mains de la fille que j'aime. J'espère qu'un autre me tuera avant. J'espère qu'au moins le destin m'apergnera cette cruauté.
Je suis dans ma luxueuse cabine . Je m'allonge sur le lit. Enfin un peu de repos après tout ce tumulte.
Je soupire, en repensant aux mots de ma mère. C'est vrai que Katniss est une survivante et qu'elle a de bonnes chances de pouvoir gagner ces hungers games. Elle a cette force en elle. Elle peut le faire. Seulement, les carrieres gagnent chaque années ou presque. Ca ne sera pas aussi simple. Et puis je repense aux pains que je lui ai jetés lorsque nous avions 12 ans.
L'idée me vient tout naturellement. Je n'aurais qu'à faire pareil, je vais l'aider à survivre et à gagner. Je la protegerai autant qu'il me sera possible. Pour la premiere fois dans ma vie, j'ai un but.
De toute façon, je vais mourir, cette fois ci, la question ne se pose pas. Un seul sur 24 revient vivant de ses jeux. Et comme la dit ma mere, je ne suis pas un survivant, Et surtout,, y a rien qui m'attend dans la vie que je mene. La seule personne qui me donne envie de vivre c'est Katniss. L'idée de sa mort m'est insupportable.
Ma décision est donc prise, je ne partirai pas sans combattre. Je la protegerai jusqu'à mon dernier souffle, afin d' être sur qu'elle puisse revenir saine et sauve vers Prim.
Cette décision me fait retrouver tout mon calme et ma sérénité. Ma vie prend soudain un sens . Je sais qui je suis, j'espère avoir la force de ne pas me perdre dans ses jeux. Je sais que j'ai un avantage considérable par rapport aux autres, je n'ai pas peur de la mort. Je l'ai déjà cotoyée. Je la connais. Ce n'est pas elle l'obstacle à mes plans.
Non, c'est Haymitch, ce mentor alcoolique qui envoit tous ses tributs à la mort.
Fin du prologue et si cela vous a plu. La suite, ce sera sur le point de vue d'Haymitch en ce qui concerne Peeta.
