Voila la suite de ma fic Les crêpes aux champignons, bien moins drôle mais bon... Merci à ma beta pour lavoir faite aujourd'hui malgrés tous les problème technique :P
Il est 4h30 du matin, je ne sais pas pourquoi mais je veux aller à la cuisine. Je regarde mon tendre époux dormir. Et je saute du lit, je réajuste ma nuisette blanche et sors de la chambre. Je déambule tranquillement dans notre manoir, mes pieds nus sur le parquet évitant les lattes grinçantes du plancher. Je descends tranquillement les escaliers, tourne à gauche et arrive enfin à la cuisine.
Je ne fais appel à aucun elfe de maison, j'ai envie de cuisiner moi-même, des crêpes aux champignons pour mon cher et tendre. J'entends quelqu'un descendre, je n'y prête pas attention. Je vois mon amour se tenant derrière le plan de travail, l'air énervé.
«Qu'est-ce que tu fous encore?
- Je cuisine pour toi mon chéri.»
Il est décidément très en colère. Je saisis un gros poignard et commence à découper le jambon.
«Bella, tu es devenue folle.
- Pourquoi dis-tu ça?»
Je le regarde avec des yeux attristés, car je sais que je le déçois.
«A propos de hier soir...
- Non non non, on n'en parle pas et c'est tout.»
Je sens une douce chaleur monter en moi, comme quand je m'occupe de Moldus.
«Écoute Bella...
- NON!»
Il me force à me souvenir de hier soir, je ne dois pas y penser, une femme ne devrait pas avoir à affronter ce genre de situations.
«Calme-toi!»
Je ne dois pas me souvenir, surtout pas me souvenir... Il fait le tour du plan de travail et m'attrape par les épaules, me secouant vivement.
«C'est comme ça, moi je fais ce que je veux, je suis ton mari!
- Je le sais mon amour.
- Je ne tolérerai pas d'autres débordements.
- Bien sûr mon chéri.
- C'est bien ma Bella.»
Sur ce il me serre très fort contre lui et m'embrasse. Je revois tout de suite la scène de hier soir, mon mari entre les cuisses d'une autre. Je me demande tout de suite s'il est sincère avec moi, mais bien sûr que oui, un homme aime forcément sa femme. Je réussis à m'en convaincre quand sa langue s'introduit dans ma bouche. Mais quand sa main passe sous ma nuisette c'est une autre affaire. Je resserre ma prise sur le couteau et enlace mon mari. Il arrête tout de suite de m'embrasser et me demande:
«Qu'est-ce que tu fous Bella?»
Je passe ma main tenant le couteau contre sa joue et lui répond:
«Mais rien mon amour, je prouve mon amour à mon mari c'est tout.
- Lâche ça tout de suite Bella!
- Mais pourquoi?»
Et je ne sais pas pourquoi, mais je descends ma main sans lâcher prise sur l'objet. Et lentement, délicatement je passe la lame contre le torse de mon mari, ouvrant doucement son haut de pyjama. Il me regarde incrédule. Je l'embrasse sur les lèvres, puis doucement sur sa joue, dans son cou, son épaule... Tous en rapprochant la lame de sa peau, je descends, jusqu'à le couper légèrement. A la première goutte de sang, il m'arrête. Il me plaque contre le mur derrière moi. Il essaie de me faire lâcher prise, mais je me débats fortement, tellement que nous tombons par terre, je suis sur lui. Le couteau, droit comme un I, nous sépare.
J'enlève la lame du torse de mon mari, le prends dans mes bras, l'embrasse et lui murmure «je suis désolée mon amour, pardonne-moi», les yeux pleins de larmes je serre l'homme très fort dans mes bras, ma nuisette s'imprégnant de son sang. Et je le vois fermer les yeux pour toujours, en m'enlaçant une dernière fois.
A 5 heures du matin, mon cher époux est parti, tous les matins je l'attendrai.
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