Bonjour, on se retrouve pour une nouvelle fic ! =)

Et oui encore ! Bien sûr tout appartient à notre merveilleuse J K Rowling. Je publierais une fois par semaine car j'ai d'autres fic en cours =)

Je vous laisse découvrir ce premier chapitre ! On se retrouve après =)

bisous les licornes !

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La foulée est là, parfaite. Je compte : 1..2...3... Et je talonne Cherry, la jument que j'entraîne depuis six mois prends sous envole à la sortir du double oxer. Parfait, la foulée était calculée au millimètre près. Elle se réceptionne avec légèreté et grâce alors que je prends garde à ne pas retomber trop vite dans la selle et ainsi faire toucher la barre par les postérieurs de Cherry, ce qui nous vaudrais des points.

Mais rien ne se passe, pas un son, pas un souffle dans le public. Il ne reste que le vertical à franchir, il passera, je sais qu'il passera. Nous nous entraînons depuis si longtemps pour ce parcours. Je le connais sur le bout des doigts. Je sais que j'aurais le meilleur temps du barrage, je suis la seule à avoir osée couper le virage pour affronter le mur avec juste 5 foulées de recule mais dans un subtil pli d'encolure, j'ai réussi à rééquilibrer Cherry. Et ainsi, nous avons gagner 5 précieuses secondes.

Je sens à peine la jument s'envoler sur le dernier obstacle, stoppant ainsi le chronomètre. Elle me demande juste avec sa bouche, un peu de moue. Je lui accorde, comme lui refuser, elle a été splendide ! Ce classement va lui ouvrir tous les grands prix de Grande Bretagne.

Soudain, la voix du micro explose me faisant revenir à la réalité. Nous sommes classées premières, sans surprise. Je flatte avec fierté et joie l'encolure de Cherry qui s'ébroue en sentant le tour d'honneur approcher. Je souris de la voir ainsi, elle est hautaine, audacieuse, une vraie perle de jument.

Quand je sors enfin de la piste après avoir assistée à la photo officielle et récupérée mes flots ainsi que ma plaque. Je me dirige vers le box de Cherry pour la préparer au transport, quand des hommes étranges m'interpellent.

-Miss Marie Nilsen ?

Je me retourne sans trop de surprise, il n'est pas rare qu'on m'aborde pour me poser des questions ou essayer de m'embaucher pour entraîner un cheval.

-Oui, c'est bien moi. Je réponds simplement en étant heureuse de voir combien mon anglais c'est amélioré.

-Nous aimerions vous faire une proposition ?

-Si c'est pour que j'entraîne un de vos chevaux, c'est non. Je réplique. J'ai bien assez de travail pour encore trois mois avec la famille Jekins.

-Les Jekins vont vous congédier aujourd'hui même. Répond un des hommes à l'allure étrange.

-Je vous demande pardon ? Si c'est une blague elle est de très mauvais goût ! Maintenant, excusez-moi il faut que je retourne travailler !

Les hommes s'inclinent avec une révérence moqueuse avant de s'éloigner de quelques mètres pour s'accouder à une clôture en bois, en continuant de parler entre eux. Je secoue la tête en chassant l'image de ses deux hommes mystérieux vêtues de long manteaux sombres, passés de mode.

Une fois devant le box de Cherry, je remarque que Mr Jekins se trouve à côté. Les paroles des inconnus me reviennent en tête et je commence à douter des bonne intentions de la famille Jekins à mon égard. Il est très étrange que Monsieur soit là, d'ordinaire il rentre directement après la photo officielle et me félicite une fois de retour aux écuries. Je m'approche, un peu déconcertée et l'homme prends la parole :

-Miss Nilsen, félicitation pour votre classement. Vous avez fait un travail formidable et je... Je...

Mr Jekins n'a vraiment pas l'air en forme. Il tangue, à le regard dans le vide si bien que je me demande si il ne va pas s'évanouir.

-Tout va bien, Monsieur ? Je demande, inquiète.

-Oui, oui... Je dois vous congédier. Vous avez fait un travail formidable avec Cherry maintenant mon fils va prendre le relais !

-Je... Monsieur. Êtes-vous sûr que tout va bien ?

-Bien entendu ! Il s'énerve alors que d'ordinaire, il est toujours égal.

-Mais Monsieur, votre fils est décédé il y a maintenant 5 ans...

-Balivernes ! Il hurle alors que Cherry rentre dans son box en ronflant. Je sais encore de quoi je parle ! Vous êtes renvoyez !

Je suis soufflée mais je n'en laisse rien paraître. Prétendre être sénile pour me congédier pour, ce qui est je suppose, ne pas me donner mon dernier salaire est vraiment la pire chose que j'ai vu. Mais j'ai appris plusieurs fois, à mes dépends que rien n'est normal dans le monde du cheval.

Pour la peine, je lui adresse une petite révérence moqueuse avant de l'insulter de fumier et de partir en le laissant le regard dans le vide.

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Je fulmine en sortant à pied du centre équestre où c'est déroulé le concours, en me demandant bien où je vais pouvoir dormir cette nuit et comment je vais faire pour récupérer mes affaires chez les Jekins.

-Alors toujours pas intéressée ?

La voix de l'homme dans mon dos me fait sursauter violemment et je réplique :

-Mais c'est pas vrai ! Et puis, comment avez-vous sut que je me ferais renvoyer aujourd'hui ?

-Beaucoup de bruit circulent entre les gens haut placés. Notre employeur a eu vent de cette rumeur et c'est pourquoi il nous envois vous engager.

-Et si je refuse ? Je demande sur mes gardes.

-Vous passeriez à côté de très belles écuries, d'un bon salaire et d'autres avantages tout aussi attrayant. Répond le deuxième homme, le visage caché.

-Alors je pense que je vais dire non. Je ne peux pas faire confiance à des hommes qui se cachent le visage et qui ne me disent rien sur cet employeur. Sachez que j'étais très bien payée chez les Jekins et que j'ai largement de quoi retourner en France, mon pays d'origine comme il était prévu dans trois mois !

-Notre patron sera très déçu. Grogne un homme.

-Il y a de très bons cavaliers dans toute la Grande-Bretagne ! Je m'écrie. Maintenant, si vous voulez bien me laisser tranquille !

-Nous allons le faire. Soupire calmement le plus grand des deux. Il existe certes énormément de bons cavaliers mais aucuns n'excellent comme vous, Miss Nilsen. Aucuns d'eux ne sait jamais attiré les faveurs de notre employeur, qui est sachez le, très puissant.

-Écoutez. Reprend l'autre homme. Votre départ était prévu dans trois mois. Pourquoi ne pas faire un essai de cette durée, dans les écuries de Monsieur ? Si cela vous convient vous restez. Si ce n'est pas le cas, vous partez comme prévu.

Je ne trouve rien à répliquer car ce que dit l'homme est parfaitement censé. Je leur fait signe que je réfléchis pour qu'il me laisse en paix quelques instants avant de déclarer :

-Très bien ! Faisons comme cela. Un essai de trois mois. Si ça va, je reste. Sinon, je pars.

-Parfait Miss ! Sourit l'homme. Je vous en prie suivez-nous jusqu'à la voiture.

Je leurs emboîte le pas en me demandant bien si j'ai fais le bon choix mais après tout j'aurais un travail et quelque part où dormir. Je déclare sur le chemin jusqu'au véhicule :

-Il faudrait faire récupérer mes affaires.

-Cela est déjà fait Miss. Répond un homme.

Je secoue la tête un peu ahurie mais pas si surprise que ça après tout. Une fois dans la voiture, une BMW aux vitres tentées très luxueuse, je demande :

-Pouvez-vous au moins me dire le nom de mon employeur, maintenant ?

-Lucius Malfoy. Grogne l'un des hommes sans même poser un regard sur moi.

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J 'ai dus m'endormir durant le trajet puisque lorsque que j'ouvre les yeux, la voiture est secouée sur un chemin en gravier qui mène à un immense manoir. J'aperçois à travers les vitres teintées, un parc luxuriant où s'ébattent tranquillement des paons blancs. Je suis émerveillée par ses animaux que je n'avais encore jamais vu de cette couleur. Je me demande si ils sont albinos ou si c'est une race qui existe belle et bien.

Le manoir à l'air gigantesque, je n'en vois même pas la moitié. L'architecture en pierre taillée et juste splendide. Je commence à me dire que j'ai peut-être fais un bon choix en acceptant de suivre ces messieurs. Travailler dans ce cadre promet d'être passionnant !

Je demande encore un peu endormie :

-Où sommes-nous ?

-A la demeure de Mr Malfoy, Miss. Répond un des hommes en garant la voiture dans une arrière cours.

Les hommes m'invitent à descendre avant de m'ordonner de les suivre. Je leur emboîte le pas en ne cessant de regarder tout ce qui m'entoure. Je ne connais rien de ce paysage. Habituée au relief plat londonien, je me sens un peu perdue au milieu de ces forêts et de ces collines vertes éclatantes. J'interroge un homme sur le chemin en gravier qui mène aux écuries se trouvant à, je dirais 700 mètres du manoir :

-Mais où sommes-nous ? Je veux dire vers quelle ville ?

-Il n'y a pas d'assez grandes villes ici pour être connues et vous donner un point de repère. Nous sommes profondément enfoncé dans l'Angleterre du Nord à la limite de l'Écosse.

Je hoche la tête pensivement. Nous sommes perdus dans la nature, loin de toutes grandes civilisations. Cela me convient à merveille !

Nous arrivons enfin aux écuries mais au lieu d'y rentrer. Les hommes me conduisent dans un charmant petit bâtiment à l'aspect moyenâgeux. Je dirais qu'il s'agît d'une ancienne maison ayant pour but de loger le personnel d'écuries pour pouvoir surveiller les chevaux, à l'époque où l'on utilisait encore nos amis à quatre pattes, comme moyen de transport.

Je ne pensais pas si bien dire, puisque nous pénétrons dans cette petite maison douillette qui je l'apprends, va être ma nouvelle demeure. J'étouffe un soupir de soulagement. Je l'aurais pour moi seule donc aucuns soucis d'intimité et j'avais vraiment peur d'être logée dans le manoir où, je n'aurais vraiment pas été à l'aise.

Puis, les deux hommes m'expliquent quand attendant que mes affaires arrivent, j'ai tout ce qu'il faut dans les placards de la maison. Tout m'appartient et je peux les utiliser à ma guise. Ils m'apprennent ensuite que je n'aurais pas à aller aux écuries aujourd'hui mais que je devrais attendre mon employeur, Mr Malfoy pour qu'il vienne m'expliquer ses attentes à mon égard. Jusque là rien de choquant.

Ensuite, les messieurs s'apprêtent à partir mais je les stoppent, en leurs demandant avant qu'il franchissent le pas de la porte :

-Et vous, vous ne m'avez pas dit vos noms ?

-Je suis Mr Crabbe. Soupire le plus grand. Et voici Mr Goyle. Nos noms ne vous serviront pas à grand chose, nous ne serons sûrement pas amener à nous revoir !

Sur ceux, ils ferment la porte de mon nouveau chez moi avant de s 'éloigner sur le sentier en gravier qui mène au manoir.

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Je découvre avec ravissement ma jolie maisonnette qui regorge de mystère. Crabbe et Goyle n'avaient pas mentis sur la richesse de mon employeur ! Je trouve les étagères dans ma chambre remplies de vêtement d'équitation haut de gamme. Même chez les Jekins, pourtant très aisés, je n'avais pas le droit à ce genre de traitement de faveur. J'ai vraiment hâte d'essayer les bottes Hermès, je sais que ce genre de modèle vaut dans les 2000 livres. Jamais je n'ai eu l'occasion de mettre les pieds dans quelque chose d'aussi onéreux ! Mes quelques amis cavaliers s'étant payés ce modèle m'ont en toujours fait les éloges !

Je me laisse tomber sur le lit moelleux, un matelas à mémoire de forme, j'en suis sûre ! Pour essayer de me ressaisir, tout ce luxe me fait tourner la tête et il est vrai qu'on peux y prendre goût facilement. Je me recentre donc sur mes priorités. Je suis là pour un essai de trois mois, à mes conditions. Je suis là pour monter les chevaux de la famille Malfoy et pas pour me faire acheter par des articles luxueux !

Je fourre donc les bottes Hermès au placard avec dédain en regardant mes PADD (marque de bottes d'équitation), toujours chaussées à mes pieds, alors qu'un sourire se peins sur mon visage. Mes vieilles bottes sont parfaites pour se qu'on me demande, tout comme mes habits, je n'ai pas besoin de toute cette mascarade !

Un coup à la porte me fait revenir à la réalité brusquement et je m'empresse d'aller ouvrir pour tomber nez à nez avec un grand homme, impressionnant aux yeux gris glacées et au cheveux long blond qui lui tombe sous les épaules. Il me tend la main en déclarant froidement avec un accent anglais typique de la haute société :

-Lucius Malfoy !

-Oh.. Euh.. Marie Nilsen ! Je bafouille en serrant brièvement la main de mon employeur.

Je m'écarte de l'encadrement de la porte pour le laisser rentrer ne sachant pas trop quoi dire, une première ! J'ai fondé ma réputation sur mon mauvais caractère et mon culot à toutes épreuves et me voilà perdre pied face à un homme qui a à peine prononcé deux mots !

Mr Malfoy prends place sur l'une des chaises en bois autours de la petite table rond en chêne avant de me jeter un regard insistant. Je percute que je suis encore à la porte en train de le dévisager, le comble de l'impolitesse !

Pour la peine, je pique un fard et j'ai envie de me coller une grande claque pour me ressaisir. Je m'empresse donc de m'asseoir en face de mon patron, qui est d'ailleurs vêtu de manière très étrange. Richement mais tout de même bizarre. Sûrement une mode de la haute société dont j'ignore tout. Malfoy commence avec une voix traînante qui commence à me faire regretter d'être venue ici :

-Miss Nilsen, je suis très heureux de pouvoir vous compter parmi mon équipe, je suis certain que nous ferons du bon travail ! Sachez que j'exige toujours l'excellence de la part de mes employés !

J'acquiesce silencieusement, un peu agacée par ce genre de discours ! Je me doute bien que les propriétaires de chevaux à plus de 100 000 livres l'animal, veulent des résultats probants. Ma saute d'humeur a dut transparaître puisque Lucius Malfoy s'arrête quelques instants de parler avant de reprendre son masque froid et de continuer :

-Vous prendrez vos instructions auprès de Henry, notre maître d'écuries qui vous dira tout sur vos tâches. Vous n'êtes que deux à travailler pour moi et j'attends de vous une discrétion sans limite. L'accès au manoir ne vous ai bien entendu pas autorisée. Si vous avez une requête ou une urgence faites la passer par Henry.

Je suis tellement soufflée que je ne trouve rien à répondre. Je commence à baliser en me disant que j'ai sûrement fait la pire bêtise de ma vie ! Ce mec fait partie de la mafia ou quoi !

Pour la peine, je me contente juste de hocher la tête gravement alors que mon employeur me donne le coup de grâce :

-Bien et maintenant, j'aimerais vous voir monter un de mes chevaux !

Cette fois, je pousse un petite rire nerveux avant de demander avec une pointe d'affront dans la voix :

-Vous n'êtes pas sérieux ?

-Je vous demande pardon ? Se contient le blond.

-Je vous demande si vous êtes sérieux. Je réponds sans me laisse démonter.

-Toujours ! S'exclame l'homme, visiblement très contrarié.

-Très bien. Je souris. Alors ma réponse est non ! Je viens de faire un concours ce matin même, qui a été épuisant pour moi ou pour n'importe quels autres cavaliers. Ne pensez pas que je vais monter un cheval que je ne connais pas, dans cet état. Ce serait du suicide et je n'ai aucunes envies d'infliger une mauvaise impression à l'une de vos montures. N'ayez crainte, je fais mon travail bien mais à mes conditions ! Sinon, je pars.

-Effectivement. Souffle Malfoy. Je ne pense pas pouvoir vous garder si vous êtes aussi... Sauvage ! Et que vous refusez déjà mes directives !

-Allons Mr Malfoy. Je réplique. Vous avez fais venir deux hommes pour m'embaucher, fait récupérer mes affaires sur une seule rumeur de mon potentiel et futur licenciement et vous voulez déjà me renvoyer ? Je sais que vous connaissez parfaitement mes résultats avec les chevaux, tout comme mon caractère qui parfois fait scandale dans le monde équin. Je refuse de me plier à certains ordres idiots ou mal pensés. Et vous ne souhaitez pas me renvoyer, du moins pas tout de suite. Sinon, je ne comprends vraiment pas tout vos efforts pour m'avoir moi, au lieu d'autres nombreux cavaliers tout aussi doués !

-Très bien. Répond Lucius Malfoy avec un air menaçant. Je vous veux demain matin en piste ! Je vous souhaite une bonne nuit dans la demeure Malfoy !

Je le regarde sans aller sans un mot, un peu surprise par le comportement de cet homme. Je ne sais décidément pas où j'ai mis les pieds et quelque chose me dis que je n'ai pas finie d'être surprise !