Bonjour à tous!
J'ai tellement hésité avant de me lancer dans cette fic, mais ça faisait un petit moment qu'elle me trottait dans la tête, il fallait que j'extériorise tout ça ^^
Désolée aussi pour ceux qui attendaient la suite de ma fic sur Harry Potter, ne vous inquiétez pas je ne l'ai pas oubliée! Seulement voilà, petite baisse de régime, je bloque un peu sur un passage, mais j'avance. Doucement, certes, mais sûrement!

Sur ce, une petite précision, ça fait pas de mal : Once Upon a Time ne m'appartient pas (car sinon, il y aurait plus de Rumbelle. BEAUCOUP PLUS DE RUMBELLE!)

Enjoy! :D


Il était une fois, dans une contrée bien lointaine, une homme dont la réputation disait qu'il était lâche, sans courage, et sans détermination. Un jour, un homme vint frapper à sa porte, lui réclamant son fils, qui avait atteint l'âge requis pour entrer dans l'armée du Royaume. Cet homme n'était en réalité autre que le Duc de la région, recrutant les jeunes âmes pour les mener à la guerre, et à la mort. L'homme, pris d'une panique soudaine, refusa catégoriquement de perdre son seul fils, et chassa l'homme de chez lui. Mais, alors qu'il était sur le point de refermer la porte, l'homme face à lui laissa place à une forme sombre encapuchonnée, s'approchant de lui. Apeuré, sans défense, voulant à tout prix protéger son fils qu'il chérissait tant, il se saisit d'une dague accrochée à la ceinture du Duc, et poignarda sauvagement l'ombre à capuche devant lui. L'ombre poussa un hurlement strident avant de s'effondrer, sans vie, à ses pieds. Haletant, désemparé devant son geste, il lâcha la dague ensanglantée. Le Duc, soudain, se mit à rire.

"Tu as voulu protéger ton fils, soit! Mais tu en payeras le prix! Te voilà maudit, vieil imbécile!"

A ces mots, l'homme baissa les yeux vers ses mains tremblantes, recouvertes du sang de sa victime. Le Duc profita de ce moment de trouble pour s'en aller, courant presque vers son cheval, et quitter les lieux précipitamment. Devant lui, le cadavre de l'ombre s'évapora en une fumée noire, avant de disparaître. L'homme, lui, avait toujours les yeux fixés sur ses mains, qui prenait alors une teinte verte dorée. Il sentait quelque chose changer, grandir en lui. Un pouvoir qu'il n'aurait jamais imaginé obtenir. Mais si cela lui permettait de sauver son enfant, il n'en avait que faire. Un mince sourire apparut sur son visage. Il l'avait sauvé. Jamais personne ne pourrait les séparer.

Il ne serait plus un lâche.

Il s'appelait Rumplestiltskin. Il était devenu Le Ténébreux.

"Papa?"

Rumplestiltskin se retourna. Derrière lui, un enfant de quatorze ans se tenait au centre de la pièce, l'air effrayé.

"Qu'est-ce qu'il t'est arrivé?!" Demanda l'enfant, paniqué devant l'allure qu'avait à présent son père.

"Ne t'inquiète pas, Bae." Répondit doucement le père en s'approchant de lui, alors que ce dernier reculait d'un pas. "Tout ira bien, plus personne ne te fera de mal, plus jamais tu m'entends!"

"Mais papa, regarde ce que tu es devenu!" Hurla Bae, les larmes aux yeux, se reculant vivement. "Tu es devenu un monstre!"

"S'il le faut pour te sauver, je deviendrai le monstre le plus puissant qui puisse exister en ce monde, Baelfire!" Hurla Rumplestiltskin à son tour, furieux de ne pas voir son fils plus heureux de cette soudaine transformation.

"Il doit y avoir un moyen de te faire redevenir normal!" S'écria précipitamment Baelfire avant d'attraper un livre posé sur la table de l'unique pièce qui composait la maison. "J'ai lu là-dedans que toute malédiction peut être rompue!" Il tourna les page rapidement, manquant plusieurs fois de se couper les doigts avec le papier. "Là! Regarde! Ils disent qu'un baiser d'amour peut rompre n'importe quel sort."

Rumplestiltskin se mit à rire bruyamment, faisant sursauter son fils.

"Un baiser d'amour?" Ricana Le Ténébreux. "Enfin, Bae, tu l'as dit toi-même, je suis un monstre! Non, mon fils, oublie cela, tout est bien ainsi, je n'ai pas besoin de redevenir le lâche que j'étais, et j'ai encore moins besoin de l'amour de quelqu'un d'autre que le tient!"

Baelfire resta sans voix, figé, regardant son père avec crainte et peine.

"Car, en réalité," continua Rumplestiltskin d'un ton plus triste, "qui pourrait un jour aimer une bête?"