Le Geek était hors de lui.

Cela n'allait pas se passer comme ça. Pas encore une fois.

Il était hors de question qu'il redevienne le gamin fragile, la victime de Mathieu. Un simple exécutoire, un souffre douleur, sans considération aucune.

Il avait réussi à devenir quelqu'un, à échapper à ce carcan, il n'allait pas laisser Mathieu le forcer à rester coincé dans son rôle d'enfant martyrisé.

Il était le narco-trafiquant le plus puissant de l'internet français, l'homme le plus puissant du web 3.0 !

Il s'était même trouvé une copine, prête à satisfaire tout ses désirs.

Mais il avait fallut que Mathieu revienne, et lui arrache tout ce qu'il avait construit. Lui prenne tout, sans aucune hésitation. Avec délectation. Il s'était réjouis de sa chute, avait ris des coups que lui avait porté son amie.

Il n'avait jamais eus vraiment besoin de lui auparavant, il pouvait animer SLG sans avoir recours à lui, alors pourquoi être venu le chercher ?

Le Geek pensait avoir changé, être devenu plus fort. Mais il avait suffit qu'il se retrouve face à son créateur pour que toute sa confiance en lui s'évapore.

Mais cela allait changé. Il ne voulait plus se laisser faire bien gentiment ! Mathieu était toxique. Hors de question qu'il se laisse détruire sans rien faire ! Pas encore ! Même s'il avait trop peur pour protester ouvertement, il pouvait toujours trouver un moyen de saboter l'émission.

Après tout, il connaissait les plan de Maître Panda pour évincer Mathieu et prendre le pouvoir. Un petit coût de pouce ne ferrait pas de mal à celui-ci et à son clan.

Le Geek avait pris sa décision. Il allait aider le Panda à hacker Jeanne et ses programme. Il participerait à l'anéantissement de SLG de l'intérieur. Chaque insulte, chaque humiliation, chaque blessure, il les ferait payer.

En toute discrétion. Même si quelqu'un s'apercevait que Maître Panda était aidé dans son projet, personne ne le soupçonnerait. Mathieu, le Patron et les autres le pensait trop faible, trop pleureur pour oser résister.

Après tout, pour eux une victime ne pouvait pas être chose que cela. Mais ce temps était révolu.