Hey, me revoilà avec une nouvelle traduction que je voulais vous soumettre depuis longtemps ! Voici le premier chapitre de l'oeuvre de la talentueuse Lollipopdiaries que je remercie de m'avoir autorisé à partager cette histoire avec les lecteurs(trices) français(es).

La series Arrow ne m'appartient évidement pas (je serais au courant je crois :)


Chapitre 1

« Tournez la tête de ce côté, comme ça. C'est bien. Encore quelques unes... », elle tenta de noyer les voix qui lui hurlent des instructions. Cela a été une longue et épuisante journée, et il n'est même pas encore trois heures de l'après-midi. Après trois changements de déguisements, parce que oui, elle a l'impression d'être déguisée, bien qu'en vérité les vêtements qu'elle porte sont de la haute couture venant de maisons renommées, et n'ont rien de déguisements, mais zut ! Comment les plus grands mannequins peuvent supporter shooting photo après shooting photo, jour après jour, elle ne sait vraiment pas, sauf que là elle sait très bien en faite. Bien que la première heure de l'expérience eut été plaisante, elle appréhende de répéter l'expérience.

Comment en est elle arrivée là ? Ca semble surréel en y repensant. Après que le Grand Projet est eu lieu, QC souffrait de problèmes d'image et de perception par le public. Alors quand un célèbre magazine a contacté le département des relations publiques de QC car ils étaient en train de faire un set de portraits d'assistant(e) de direction de PDG, elle a été jeté dans la gueule du loup, pour ainsi dire.

Le service des relations publiques a pensé que c'est une excellente opportunité pour mettre en valeur le fait que QC reste l'employeur de choix, attirant des majors de promotion, ce qu'elle représente, ayant été major de sa promotion au MIT.

Pendant la négociation initiale avec le département des relations publiques, elle avait évidemment dit non. Oliver Queen avait rapidement exprimé son accord avec sa décision, comme à l'accoutumé, ne voulant pas attirer plus d'attention sur elle. Personnellement, elle sait que son refus est toujours lié à sa classique affirmation du 'J'ai besoin que tu sois en sécurité', c'est devenu la devise officiel d'Oliver la concernant en y réfléchissant.

Evidemment, le service des relations publiques contourna le refus initial du PDG, en l'occurrence , Oliver. Ils ne le prirent pas comme une décision définitive, et ils allèrent directement voir Moira Queen, présidente du comité directionnel de QC, qui a alors ordonné au département d'organiser une seconde réunion avec Oliver et Felicity présents, où Moira Queen elle-même les a tous surpris en imposant que l'article du portrait de Felicity Smoak voit le jour. Pas même l'expression de marbre d'Oliver n'a pu changer la décision de sa mère. Pas quand Moira Queen était décidée. Moira Queen n'est après tout pas devenue une femme d'affaire couronnée de succès, et n'aurait pas dirigé une des 500 compagnies les plus fortunées, si elle ne s'était pas habituée à soutenir le regard de cadres irascibles.

Finalement, Felicity s'est vu ordonnée de libérer deux jours consécutifs pour la semaine suivante, pour l'article faisant son portrait, qui inclue apparemment des shootings photo, des interviews, et une visite de son bureau avec ''une journée type'' en détails, ce qui permettrait à l'auteur du portrait de la suivre toute la journée comme son ombre, pour avoir un sentiment complet de ce qu'elle apporte à QC en tant qu'assistante de direction pour le PDG.

Si la veille était le 'jour-filature' comme elle l'a surnommé, elle étant suivit tout la journée par l'ombre qu'était l'auteur, qui Dieu merci, a décidé de mettre fin à cette journée à six heure du soir, pensant que la 'journée' de Felicity était terminée, personne n'a su pour l'autre job d''assistante de direction' qu'elle fait pour le 'PDG', un qui inclue des activités nocturnes, et pas dans le sens coquin du terme.

A la fin du jour 2, Felicity est presque au bout du rouleau, pour ainsi dire. Et elle a encore l'interview assise comme activité finale à subir avant que le portrait en totalité ne puisse être enfin considéré comme fini. Et donc la voilà, assise dans la salle de conférence, encore entourée de caméra puisqu'il voulait une photo prise sur le vif pendant l'interview, en plus de plusieurs avec le 'PDG', les interactions faisant parties intégrantes du portrait.

Oliver est habillé de manière impeccable, pas de doute que des années d'entraînement et être constamment sous le feu des projecteurs l'ont aidés, malgré cinq ans de pause. Oliver est au top de sa forme, portant son ''sourire de playboy'' et faisant de fines références à son rôle en tant qu'assistante de direction pendant l'interview. En faite, à la façon dont il présente ce qu'elle fait, il semble que le travail d'Oliver est en réalité ministériel, et qu'elle fait tout, des recherches à l'analyse, et que ce sont ses conseils très sollicités qui aident QC à se maintenir, et même à évoluer après la débâcle du Grand Projet, et a rapidement rebondir de la spirale infernale.

Quand la première question lui est lancé par le journaliste, elle prend son temps, essayant de formuler dans son esprit ce qu'elle veut dire, cela va après tout être cité dans le magazine, pour toujours imprimé, impossible à effacer.

« Donc pourquoi QC ? Vous avez été diplômé major de promotion au MIT. Je suis sûr vous aviez plein d'options », le journaliste demande.

Felicity hausse les épaule, « Pourquoi pas QC. J'ai toujours été ébahie par le progrès technologique, et j'ai donc toujours voulu être à l'avant-garde, ou du moins faire partie du groupe qui y serait. Bien qu'un certain nombre de firmes m'ont offertes cette opportunité, j'ai pensé que QC était le meilleurs choix pour moi. Je n'ai jamais regretté ce choix, pas une seule fois », elle finit de répondre au reporter, tout en dirigeant son regard vers Oliver alors qu'elle termine de parler. Il est resté dans la pièce et se tient patiemment debout sur le côté, refusant de la laisser à la merci des employés du département des relations publiques de QC et de ceux du magazine.

« Si vous croyez en cela avec tant de ferveur, pourquoi le bond vers le poste d'assistante de direction ? J'ai interviewé quelques personnes avec qui vous travailliez au département informatique, là où vous avez d'abord postulé quand vous avez rejoint QC », le reporter insiste.

Felicity regarde Oliver à nouveau, avant de reporter son attention sur le journaliste, « Quand le PDG d'une firme vous demande personnellement d'être son assistante de direction, je ne pense pas que qui que ce soit avec un minimum de bon sens dirait non. Je veux dire, qui mieux que le PDG peux voir à plus grande échelle, mené une entreprise au niveau supérieur. Mon travail au département informatique m'a préparé à être plus efficace en tant qu'assistante de direction ».

Le reporter acquiesce lentement, comme s'il absorbait sa réponse, « Vous semblez être en adéquation l'un avec l'autre, de ce que Monsieur Queen a partagé plus tôt à propos de votre travail ensemble, et à ce qu'en disent aussi vos collègues. Vous ne pouvez passer sous silence ce qui est évident, Monsieur Queen est un PDG célibataire, et vous êtes, je peux citer certains commentaires que j'ai rassemblé à la fois de vos collègues, et des photos de sites de potins, une assistante de direction 'sexy', mis ensemble, je ne peux m'empêcher de me lancer dans la bataille, et spéculer sur la probabilité qu'il y ai autre chose que la simple relation PDG – assistante ? »

Felicity place une main sur son cœur face à l'audace soudaine de la question, ne s'attendant pas à ce que cela fasse parti de l'interview, ce n'est après tout pas une question standard que vous poseriez à une assistante de direction. Mais là encore, c'est peut-être comme cela que le public perçoit leur relation, et elle en est particulièrement consciente, ce qui par conséquent donne tout son poids à la question.

Avant qu'elle ne puisse réagir et répondre, Oliver s'est avancé depuis le côté et a interrompu, « Je ne pense pas que cela soit une question appropriée, étant donné le genre d'article que tous ceci est censé donné ».

Le journaliste, et tout le monde dans la pièce se tourne vers Oliver, « C'est une question valide, c'est inhabituel oui, mais c'est une question légitime. Je veux dire, j'ai interviewé quatre autres assistants de direction dans le cadre de ce reportage, Mademoiselle Smoak était la dernière. Outre les points communs du fait que tous les assistants de direction sont des majors de promotion de prestigieuses universités, tout autre chose à propos de Mademoiselle Smoak la fait se démarquer des quatre autres que j'ai interrogés. Et en jugeant la vitesse à laquelle vous êtes intervenu pour défendre Mademoiselle Smoak, je peux voir que cela va plus loin qu'un simple lien PDG – assistante ».

Voyant qu'Oliver est sur le point de passer à son expression qu'elle a appelé sa 'tête de justicier', elle laisse échapper un léger rire pour briser la tension et procède de répondre à la question du journaliste, « Je pense que ce qui a été le coup de pouce vers le poste d'assistante de direction était le fait que Monsieur Queen et moi sommes aussi amis. Monsieur Walter Steele, le précédent PDG, nous a plus ou moins présenté en réalité, j'étais encore au service informatique. Je peux vous dire que l'avancement technologique de ces cinq dernières années avait un peu dépassé Monsieur Queen, tellement en réalité que Monsieur Steele lui a conseillé de venir chercher de l'aide auprès de moi afin que je lui fournisse l'assistance technique dont il avait besoin. C'est comme cela que Monsieur Queen et moi nous sommes connus, puis nous sommes devenus amis. Et oui, je l'admet, c'est facile de travailler avec lui parce que nous sommes amis. Je peux lui dire les choses qu'il a besoin de savoir sans tourner autour du pot. Cela rend l'environnement de travail plus léger. Si Monsieur Queen prend son travail de PDG très sérieusement, alors je dois moi aussi prendre mon travail en tant que son assistante de direction tout aussi sérieusement ».

Après quelques questions de plus, le journaliste y met finalement un terme. Quelques dernières photos d'elle sont prises, puis tout le monde commence à sortir en groupe hors de la salle de conférence et à enlever l'équipement. Oliver s'approche finalement d'elle, après quelques minutes de discussion avec l'équipe des relations publiques, une expression neutre sur le visage.

Elle est sur le point de se lever de sa position assise, quand Oliver l'atteint finalement. Elle penche la tête vers le haut pour le regarder avec une expression curieuse, essayant de lire ses traits.

« Quoi ? » Felicity lui demande.

Oliver expire et secoue la tête, plaçant une main sur son coude pour la guider hors de la salle de réunion. « Tu tiens le coup ? »

Felicity arrête son chemin pour lui faire face, « J'ai demandé en premier. Et je vais bien ».

Oliver regarde vers le bas, dans sa direction, renfrogné, « J'ai dit au services des relations publiques que j'ai besoin de voir l'article final avant qu'il ne soit publié. Je suis désolé que tout ceci ait lieu ».

Felicity recommence à marcher, et Oliver la suit, « Tout pour QC, ta mère a raison, QC a besoin de ça. Je n'ai juste pas l'habitude d'être sous le feu des projecteurs ».

Oliver a un petit rire, « Après cet article, tu vas l'être ».

Felicity fait les gros yeux à Oliver et s'arrête brusquement à nouveau, à quelques pas de son bureau, « Quoi ? »

« La rubrique du magazine est intitulée Projecteur, donc techniquement, tu vas être sous le feu des projecteurs », Oliver penche la tête vers elle.

Felicity roule des yeux et se remet à parler, « Sérieusement ? Tu fais des blagues maintenant ?! » Elle tente de pencher sa tête de droite à gauche pour faire disparaître les tensions dans sa nuque d'être restée assise droite pendant l'interview, elle ne voulait vraiment pas être photographiée avachie.

Oliver ne veut rien de plus que de placer ses mains sur sa nuque et ses épaules, et de masser la tension hors de son corps, mais il ne peut pas, ce n'est pas seulement inapproprié, ils sont après tout toujours au bureau plus que cela, il ne peut pas s'aventurer sur ce terrain là avec elle. Il a déjà glissé trop de fois en ce qui la concerne. Il place donc une main sur son épaule, « Annulons juste la fonderie ce soir, je vais te ramener chez toi. Tu devrais te reposer. Ça a été une très longue journée ».

La journée a commencé comme n'importe quelle autre pour Felicity. Elle a même réussi à atteindre son bureau relativement en paix, si ce n'est pour quelques regards appuyés alors qu'elle avançait dans le hall de QC et qu'elle attendait l'ascenseur de la direction pour monter à son étage.

Ca aurait dû être un signe que quelque chose allait arriver, quelque chose comme par exemple son bureau recouvert par deux bouquets de fleurs. Le premier est composé d'une douzaine de roses rouges et d'une copie du magazine 'The Tatler', le même magazine qui a bouleversé sa vie à peine une semaine auparavant.

Elle doit bien s'admettre à elle-même qu'elle est excitée de voir l'article final, le département des relations publiques a refusé de lui montrer l'esquisse de l'article que le magazine leur avait envoyer pour approbation. On lui a dit que l'article est de bon goût et que les objectifs du département ont été atteint, peu importe ce que cela peut bien vouloir dire. Surement, l'article a bien rempli son but à en juger par le bouquet de lys envoyé par le département et qui est posé sur son bureau.

C'est donc en réalité absolument comme tout le monde qu'elle allait voir l'article final pour la première fois. Elle place le magazine au centre de son bureau après avoir déplacé le duo de bouquets sur le côté gauche de son espace de travail. Elle fixe tout d'abord son intérêt sur la photo de couverture, celle-ci représente les cinq assistants de directions dans une pose dictée par le photographe avec elle au centre.

Elle laisse ses doigts glisser sur la couverture, s'arrêtant sur son image. Elle sourit sans s'en rendre compte en s'observant, elle a l'air belle et est mise en valeur sur cette photo, elle doit bien l'admettre. En réalité, en mettant son humilité de côté, elle est clairement la plus séduisante des cinq, peut-être que le photographe a pensé la même chose, et c'est pourquoi il l'avait placé au milieu du demi-cercle.

Sur la photo, elle est entourée de chaque côté par un assistant de direction masculins, tous les deux mariés, et tous les deux pas loin de la quarantaine. Tous les deux avec un sourire forcé. De la petite conversation qu'elle a eu avec eux pendant la pause, elle en a déduis qu'ils sont tous deux très intelligents.

Comme elle est assise sur la photo, les deux personnes derrières elle sont debout. Toutes deux des femmes, également issu d'universités prestigieuses et qui ont obtenues leurs diplômes avec les honneurs, et mariées. Une n'est pas loin de la cinquantaine et l'autre en milieu de trentaine. Toutes deux semblent être de franc-tireurs et être hautement intelligentes, et il est évident qu'elles tablent toutes les deux plus sur l'intelligence que le physique.

Ce qui fait de Felicity Smoak la plus jeune et la seule célibataire du groupe. Et si elle devine correctement à la façon dont elle a été placé sur la couverture, le magazine a misé sur elle pour le 'charme et l'apparence' pour aider les ventes du magazine.

Une demi-heure plus tard, elle a fini de lire l'article la concernant, tout comme ceux sûr les autres assistants de direction. Et à part un passage grimaçant sur son 'excellente' relation avec son PDG, elle aime vraiment l'article. Cependant ce qui a réellement retenu son attention, et qui l'a fait regarder à deux fois, sont les photos qui accompagnent l'article. Elle en a quatre en tout, une des plus que ses quatre comparses.

Une photo d'une demi page d'elle avec son PDG, Oliver Queen en mode travail : il avait enlevé sa veste, remonté ses manches de chemise, et desserré sa cravate, et elle était avec sa tablette devant elle, tous les deux concentrés sur les informations devant eux. Le cliché est une photo prise sur le vif. C'est un réel cliché d'eux en train de travailler durant le jour 1 'une journée type' quand le photographe et le journaliste l'ont suivit à la trace tout autour de QC.

La deuxième est une photo prise durant son interview dans la salle de conférence. Et un autre cliché d'elle la représente de près avec sa marque de fabrique : ses lunettes et sa queue de cheval. Mais ce qui l'a vraiment marquée est la photo en page entière, une de celle prise pendant le shooting photo durant lequel elle était parés des pieds à la tête de haute couture, dans un pose de mannequin dans ce qui semble être une bibliothèque, ce qui est évidement l'oeuvre de photoshop puisque le fond était juste drap vert uni durant le shooting.

Elle a l'air différente, une femme du monde différente. Elle a l'air de pouvoir avoir le monde à ses pieds. Elle ressemble et se sent comme une beauté et un cerveau à un million de dollars. Et l'article qui accompagne les photos la fait rougir et se cacher derrière ses mains à plusieurs reprises alors qu'elle le lit et le relit.

L'article est intitulé 'Smoakin' hot, beauty and brains EA' ('Splendidement canon, une beauté et un génie assistante de direction')

Felicity Smoak n'a rien d'une assistante de direction typique. Pas de doute, elle a les qualifications pour prouver son mérite du poste. Dans une industrie basée sur la technologie et le langage technique, elle est la bouffée d'air frai qui lui avait causé d'été remarqué par l'ancien PDG de Queen Consolidated, Walter Steele, comme un atout extrêmement précieux, non seulement pour le département informatique mais au sein même de QC.

Une diplômée du prestigieux MIT qui ne cesse de produire de nombreux leader dans le monde entier, de puissant visionnaire, des personnes qui changent la donne, et même là, elle s'est démarqué. Elle a obtenu son master en tant que major de promotion, et son mémoire ainsi que ses travaux d'étudiante continuent d'être reconnus au sein de l'institut.

Son parcours pour devenir assistante de direction d'Oliver Queen, anciennement connu en tant que playboy et désormais héritier de QC, et qui en est aujourd'hui le PDG, n'a également rien de classique. Tout le monde connait l'histoire d'Oliver et sa réapparition. Il attribue une grande partie de son succès en tant que PDG à la diligence attentive de son assistante de direction.

Leur relation PDG-Assistante n'est pas non plus classique à en juger par les photos et les commérages, si on donne du credit à ceux-ci. Ils ont fréquemment été vu ensemble à un certain nombre de réceptions officielles de l'entreprise, et de façon sporadique dans un club appartenant également à Oliver Queen appelé le Verdant. Ayant passé une journée avec eux, j'ai été témoin d'à quel point ils sont en phase, mais peu importe ce qu'ils sont l'un pour l'autre, cela se traduit par un environnement de travail sain qui a mené à un succès sans précédent pour QC sous la direction du jeune M. Queen, qui admet qu'il était nettement sous-qualifié pour le poste puisqu'il n'a jamais obtenu de diplôme universitaire. Avoir Felicity Smoak comme assistante de direction a plus que compenser le manque d'instruction, pour ainsi dire, d'Oliver.

Ce qui attire réellement tout le monde vers Felicity Smoak est qu'elle n'est absolument pas consciente de son propre charme. A vingt-cinq ans, elle est l'une des plus jeunes, brillantes et influentes personnes dans le monde corporatif. Mais là où son cerveau est de loin suffisant pour lui valoir une position centrale dans n'importe quelle société, son allure fait également sa beauté. Il est très rare aujourd'hui de rencontrer cette combinaison mortelle de beauté et d'intelligence.

N'est-ce pas un soulagement pour QC que Felicity insiste en disant qu'elle est très heureuse avec la vie qu'elle mène aujourd'hui et qu'elle ne prévoit pas de quitter son entreprise bien-aimée dans un avenir proche. Avons nous précisé que la demoiselle est célibataire et sans attache ?

Nous lui avons demandé ce qu'elle voudrait trouver en son homme idéal, et elle a simplement répondu quelqu'un qui la mérite et qui continuerai de le lui prouver, une réponse énigmatique si je puis me permettre.

Veuillez m'excuser de ces mots de conclusion, mais je pense que la vie de Felicity Smoak est sur le point de changer très bientôt. Quelqu'un de si rare qu'elle ne restera pas longtemps à l'écart des projecteurs.

Oliver avait un rendez-vous professionnel pour le petit-déjeuner en dehors de QC ce jour là, elle n'a donc toujours pas la moindre idée de sa réaction à l'article. Elle a cependant commencé à recevoir des sms et des appels d'amis depuis longtemps perdus de vue, la félicitant et plaisantant à propos de l'article.

Mais c'est l'apparition excitée de deux employés du département des relations publiques qui sortent de l'ascenseur qui lui fait penser qu'il y a bien plus encore à venir.

« Melle Smoak, vous ne croirez jamais le nombre d'appels que nous avons reçu pour vous. L'article 'Projecteur' dans le Tatler a été excellent pour QC, mais il a été spécialement bon pour vous. Nous avons eu des demandes d'interview par d'autres magazines et journaux, et tout cela juste ce matin. Nous voulions juste faire passer l'info ».

« Je ne ferais plus d'interview, s'il-vous-plait », gémit Felicity.

Mrs. Jones, la directrice du département des relations publiques, et son assistante se regardèrent, « Eh bien, si cela a un impact sur QC nous aurons notre mot à dire, mais tout ce qui est personnel est de votre ressorts. Du moins pour l'instant ».

Felicity fronçant toujours les sourcils et étant toujours extrêmement distraite par ce que lui dit l'équipe des relations publiques, elle ne remarque pas l'arrivée d'Oliver. En voyant l'équipe avec Felicity, il salue d'abord Mrs Jones d'un signe de tête avant de tourner son attention vers Felicity, notant le magazine ouvert et les fleurs sur le bureau.

Mrs Jones se racle la gorge avant de déclarer qu'elles parleraient à nouveau, plus tard dans la semaine, pour un débriefing des répercussion de l'article faisant son portrait.

Une fois qu'Oliver a entendu les portes de l'ascenseur se fermer signalant qu'ils sont finalement seuls, il hausse un sourcil en une question silencieuse à Felicity.

Felicity sourit largement, « De la part du Tatler et du département des relations publiques de QC », dit elle en faisant un mouvement en direction des bouquets de fleurs. « Tu as lu l'article ? »

Le grognement d'Oliver lui signale son mécontentement à propos de quelque chose.

« Qu'est-ce qui ne va pas ? » lui demande Felicity en fronçant les sourcils.

Oliver se frotte le côté de la nuque et la regarde droit dans les yeux, « Mère et moi avons rencontré des investisseurs potentiels ce matin comme tu le sais ».

« Ouiiiiiiii, et ? Ca ne s'est pas bien passé ? L'investisseur n'était pas intéressé ? » demande innocemment Felicity.

« Je ne saurais te répondre, j'ai laissé maman conclure le rendez-vous. La seule chose dont parlaient cet homme était l'article à propos de toi, et il a insister sur le fait qu'il veut que tu sois inclue dans le prochain rendez-vous », dit-il en secouant la tête.

« Attends, quoi ? » répond Felicity un octave trop haut.

« Il a dit des conneries à propos d'avoir l'espoir de te rencontrer et de tenter sa chance et de peut-être être l'homme te méritant … » lui dit Oliver en rencontrant son regard.

« Oh… » fut tout ce que Felicity put dire.


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