Note de la traductrice : Bonjour tout le monde. Comme je l'ai dis plus tôt, ceci est la TRADUCTION d'une fanfiction de KuraiArcoiris. L'histoire est un UA (Univers Alternatif) je ne vous en dis pas plus mais même si cette fic n'est pas encore très avancé (7 chapitres) je la trouve vraiment bien alors j'ai voulu vous la faire découvrir.

Pour les titres, je préfère les titres anglais (je trouve qu'ils ont plus de charme) mais je mettrai une traduction pour que vous les compreniez si vous avez des difficultés en anglais.

Il y a un moment ou Tsuna est appelé Dame-Tuna. Ce n'est pas une erreur, tuna veut dire thon en anglais et le thon est apparemment associé à Tsuna (il a l'image d'un poisson, sans doute un thon, sur la porte de sa chambre si je me souviens bien) alors comme c'est impossible à retranscrire correctement en français « Dame-Thon » on ne voit plus le rapprochement avec Tsuna alors que pour Tuna on retire simplement le S, je laisse Dame-Tuna.


More Than No Good - Plus que Mauvais

Chapitre 1: The Twins / Les Jumeaux


Lorsqu'il aperçut son futur étudiant et le frère du garçon, Reborn put voir pourquoi le neuvième avait choisi le plus jeune des deux jumeaux. Sawada Tamaki avait un charisme et une force que son frère aîné n'avait pas. Reborn poussa un petit grognement à la pensée d'avoir à s'occuper et former un cas aussi désespéré. Tsuna était en échec sur tous les sujets, tandis que Tamaki gardait ses notes passables. Et Tamaki pouvait se faire pardonner ses notes par ses excellentes habiletés au football. Le plus vieux des jumeaux, cependant, n'avait aucune aptitude athlétique quelle qu'elle soit et ne pouvait même pas sauter plus de trois niveau au saut de cheval. Tamaki était toujours entouré d'amis, un vrai ciel attirait les personnes. Tout le monde appelait l'autre jumeau Dame-Tsuna et il n'y avait rien de plus à faire avec le faible brun. Bien sûr, si Reborn y avait été obligé, il aurait probablement pu avec beaucoup d'efforts tirer quelque chose du désespérant Tsuna, mais heureusement son travail consistait à former le jumeau qui avait vraiment du potentiel. Bien que, corrigea mentalement Reborn, le plus vieux des jumeaux pourrait avoir un certain potentiel. Après tout, ils possédaient tous deux le sang de Vongola Primo. Non pas que cela ait une quelconque importance de toute façon. Reborn avait ses ordres et quoi qu'il arrive, il s'y tiendrait.


"Hein? Qu'est-ce qu'un bébé fait dans notre maison?", demanda Tamaki.

"Peut-être qu'il est perdu.", suggéra Tsuna.

"Tu sais certainement quelle tête on a dans ces cas là, n'est-ce pas, Dame-Tsuna?"

Tamaki se mit à rire de sa plaisanterie pendant que Tsuna offrit à son plus jeune jumeau un faible sourire. Nana s'avança et sourit à Reborn.

"Où est ta mère, mon petit?", demanda t-elle gentiment. Toute personne n'ayant jamais visité la maison d'Iemitsu comprendrait que ses babillements au sujet de sa femme étaient loin d'être exagérés. Elle était l'une des plus douces personnes vivantes. Et comme il savait qu'il n'y avait rien d'autre qu'une douce inquiétude dans sa question, Reborn ne se formalisa pas.

"Je suis Reborn, le tuteur à domicile."

"Le tuteur à domicile!", dit Tamaki peut avant d'éclater de rire. "Wow, Dame-Tsuna, ce tuteur est parfait pour toi!"

"J-je ne pe-pense pas qu-qu'on devrait se moquer de lui, Tamaki-san", répondit Tsuna alors que son frère riait à gorge déployée. Le plus petit des bruns (comment pourraient-ils de vrais jumeaux si l'un d'eux paraissait beaucoup plus petit?) donna un petit coup d'œil inquiet en direction de Reborn. Soit les années d'intimidation dont il avait été victime avaient renforcé les instincts du faible pour le danger soit brun pathétique était inquiet à propos des sentiments de Reborn. Probablement la dernière solution, auquel cas, ce n'était absolument pas la peine. Reborn s'occupait de toute insulte à son encontre personnellement.

"Donc, tu es Sawada Tamaki ?", dit Reborn, ses yeux scintillant dangereusement.

"Hai, hai. Mais celui sur lequel tu devrais te concentrer c'est Dame-Tsuna, il a besoin de toute l'aide qu'il peut obtenir, même de la part d'un bébé!"

Utilisant un centième de sa force, Reborn porta un coup de pied dans le ventre du morveux rieur. Le rire offensant cessa immédiatement, et son élève s'évanouit sous la douleur. Le gamin n'était pas aussi fort que Reborn l'avait d'abord pensé.

"Où est sa chambre?", demanda Reborn, dirigeant la question vers Nana.

"Um, monte les escaliers. La première porte sur la gauche", répondit-elle, peu affecté par le fait qu'un bébé ait assommé son plus jeune fils. En fait, Reborn pouvait presque voir du soulagement et de l'approbation dans son regard, mais les émotions quittèrent ses yeux trop rapidement. "Tsu-kun, aide Reborn à transporter Tamaki dans les escaliers."

"O-ok", dit, ou plutôt couina Tsuna. Ses grands yeux craintifs étaient collés sur Reborn. Il ramassa prudemment son jumeau et, avec beaucoup de difficulté, traîna le morveux inconscient dans les escaliers. D'une manière ou d'une autre, le faible porta son jumeau tout le chemin de l'escalier jusque dans la chambre du gamin, malgré avoir trébuché quatre fois sur les marches. Le faible était complètement essoufflé. Cependant, il n'avait toujours pas dévié les yeux de sur Reborn.

"T-tu as besoin de qu-quelque chose d'autre, R-Reborn-san?"

"Non", dit-il. Le gringalet le laissait perplexe. La brun était assit là en s'agitant à côté de son frère inconscient. Les yeux bruns faible rayonnaient de peur, mais il n'avait toujours pas quitté la pièce. Attendez. Il n'était pas assis à côté de son frère, mais plutôt le frêle garçon se tenait légèrement devant lui. Alors le faible était resté dans la pièce comme protection de son frère face à Reborn. Intéressant. Pour l'instant Reborn laisserait le faible rester. Tous deux devaient avoir connaissance leur patrimoine de toute façon.

"U-ugh, qu'est-ce qui m'a frapper?", marmonna Tamaki, reprenant lentement conscience. Ses yeux à demi ouverts atterrirent sur Reborn. Le tueur à gages réalisa vaguement que les yeux bruns de Tamaki étaient moins clairs que ceux du faible. Grognant, le marmot se leva et s'élança vers Reborn.

"Je ne vais pas te pardonner juste parce que tu es un bébé!", hurla le morveux.

"Non, attends!", s'écria le faible, mais trop tard. Reborn avait déjà attrapé le gosse par la cravate et le projeta au sol à deux reprises pour mettre l'accent et qu'il comprenne bien.

"Je n'ai pas d'ouverture. Mon véritable domaine de travail est l'assassinat", déclara Reborn. "Mon vrai job est de te former à être un boss de la mafia. Mais ça va être dur avec un morveux aussi gâté."

"Hein? Boss de la mafia!", hurla le faible.

"Qui est le morveux gâté, bébé?", exigea Tamaki dans un gémissement de douleur. "Et pourquoi tu écoutes ce bambin, Dame-Tuna? C'est évident qu'il est tombé trop souvent sur la tête."

Reborn sortit l'un de ses pistolets et frappa Tamaki sur la tête avec.

"Tu veux que je te frappe à nouveau plusieurs fois?", demanda gentiment Reborn.

"Ugh! Sort ce bébé psychotique de ma chambre, Dame-Tsuna!"

"M-mais i-il a un fl-flingue!"

"C'est évidemment un faux. Fait-le sortir, Dame-Tsuna, ou tu veux que je dise à Kensuke l'endroit où tu te caches pour déjeuner?"

"Ce n'est pas un faux", dit Reborn, coupant court à la dispute. Il pointa son arme vers la tête de Tamaki. "Veux-tu que je te tire dessus pour le prouver?"

"Je manquerai à trop de gens si je n'étais plus là", déclara Tamaki avec confiance. Le morveux se hâta de se cacher derrière son frère. "Quoi que tu peux tirer sur Dame-Tsuna. Lui il ne manquera à personne à part Okaa-san, mais je serais bien suffisant pour la réconforter. Elle a seulement besoin que moi après tout."

Le faible ne dit rien pour répondre à ce commentaire, toutefois Reborn eu une bonne vue de l'expression assombrie qui passa sur le visage du plus vieux des jumeau.

"Hm, peut-être plus tard", dit-il en replaçant son arme contre son épaule. "J'ai été assigné par Vongola 9ème du nom pour venir au Japon et entrainer Tamaki à être un boss de la mafia. Le 9ème patron vieillit et planifie de passer le titre de boss à la 10e génération."

"I-il n'y a pe-personne d'autre, quelqu'un d'autre d-dans le m-mafia p-plus qualifié p-our être p-patron?", demanda le faible. Les tremblements avaient disparus pour devenir une simple agitation, et il n'avait fait aucun geste cesser de protéger son jumeau.

"Arrêtes de jouer avec lui!", cria le morveux.

"Si, mais le plus qualifié, Enrico, a été abattu dans une querelle", répondit Reborn en tirant une photo de l'exécution de l'homme. Le mieux était de commencer à les désensibiliser dès maintenant. "Le jeune numéro 2 a été noyé." La seconde photo fit tourner le visage du plus faible de pale à vert. Tamaki ne broncha même pas. "L'enfant favori, Frederico, a été réduit en charpie."

"Arrêtes de les montrer!", cria le faible, tournant complètement le dos aux images.

"Tu es une mauviette, Dame-Tsuna", dit le morveux. "Alors quoi, maintenant je suis censé être le seul héritier restant valide? Bien essayé gamin, mais je n'ai aucun lien avec la mafia."

Reborn sourit moqueusement. Il sortit l'arbre généalogique des Vongola. "Le 1er boss Vongola a pris sa retraite au Japon. Vous êtes ses arrière-arrière-arrière-petits-enfants, et donc de la lignée de sang du Vongola et les candidats légitimes au poste de boss."

"C'est assez élaboré pour un nourrisson", concéda le morveux, louchant sur le papier avec intérêt mais sans chercher à s'approcher plus près. "Mais je ne te crois pas. Si tu disais la vérité, alors moi et Dame-Tsuna serions tous deux des candidats au poste de patron. Et franchement, il n'y a pas moyen que Dame-Tsuna soit l'héritier de quelque chose comme ça. C'est bien trop une mauviette. "

"Et tu es un morveux bien trop gâté", déclara Reborn, luttant contre l'envie de frapper à nouveau le marmot. Il ne devrait pas trop endommager son élève, sinon il ne lui resterait plus rien à former.

"Qu'est-ce que tu dis!", grogna Tamaki, faisant presque un pas en direction de Reborn. Il pensa bien vite à se raviser.

"R-Reborn-san, T-Tamaki-san a rai-raison. J-je ne peut pas être un b-boss de la mafia."

"Et tu ne le seras pas", répliqua Reborn, rendant le sens de ses mots très clair. Aucun de ses étudiants ne saurait jamais mourir sous sa garde, et Tsuna n'avait pas été choisi. "Je suis ici pour former le morveux gâté, pas toi."

"Je te l'ai déjà dit, gamin", rétorqua Tamaki, ses dents grinçant sous la colère. "Je ne suis pas un morveux gâté, et je ne veux pas être appelé comme ça par un bébé!"

"V-vas-tu blesser Tamaki-san, Reborn-san?", demanda le faible, et Reborn se rendit compte que le brun agité ne l'avait pas quitté du regard.

"Pas plus que nécessaire", déclara honnêtement Reborn. D'une manière ou d'une autre, il doutait que le brun puisse croire à un mensonge.

"B-bien", dit le faible en se déplaçant.

"Hé! Où penses-tu aller?", demanda Tamaki. "Reviens ici!"

"J-je p-pense que Reborn-san v-veut te p-parler seul à s-seul, Tamaki-san", dit le faible. Il lui fit un petit sourire timide et lança un regard silencieux par-dessus l'épaule de son jumeau avant de quitter la chambre. "Ca va aller, Tamaki-san."

Reborn manqua de cligner des yeux sous la surprise. Un calme absolu semblait avoir remplir la pièce avant que le plus vieux des jumeaux n'ait disparu au bout du couloir, laissant le plus jeune lui crier après en lui ordonnant de revenir. Laissant le moment s'écouler, Reborn reporta son attention complète sur son élève. Il était temps d'enseigner au morveux un peu de respect.


"Oh, Tsu-kun, Tamaki s'est réveillé de sa sieste soudaine?", demanda Nana.

"S-sieste? U-um, o-oui?", répondit faiblement Tsuna. Seule sa mère penserait qu'un bébé assommant son jumeau serait en réalité une simple "sieste soudaine" du dit jumeau. Tsuna tenta de retourner le sourire qu'elle lui envoyait alors qu'elle retournait à sa cuisine, mais le cœur n'y était pas. Vraiment, être écarté pour un poste de boss de la mafia ne devrait pas le déranger. Tsuna ne voulait pas être impliqué dans la mafia de toute façon, mais… mais… Tsuna soupira.

"Tsu-kun, viens ici. J'ai besoin de l'aide de mon meilleur assistant", déclara Nana. Le sourire de Tsuna devient plus vrai lorsqu'il partit pour à aider sa mère.


Toute jalousie que Tsuna aurait pu ressentir mourut rapidement la première fois que son frère jumeau se mit à courir en ne portant rien d'autre qu'une paire de caleçon. Tsuna avait tenté de son mieux de ne pas faire la moindre allusion à cette scène, mais Tamaki s'était malgré tout senti offensé et avait comme d'habitude envoyé Mochida-sempai enseigner à Tsuna une leçon d'humilité et lui rappeler sa place. Comme toujours, toute l'école semblait pardonner à Tamaki sa violation de la bienséance, mais se moquait sans cesse de Tsuna quand il était retrouvé pendu à la clôture toit de l'école, uniquement vêtu de ses calçons. Et ainsi, comme toujours, Tsuna se contenta de hausser les épaules face à leurs railleries et se dirigea plus tôt vers la maison. Ou du moins il essaya.

"Où vas-tu, jeune homme?"

"R-Reborn-san", dit Tsuna en sursautant. Le nourrisson tueur à gages ou tuteur ou le tout ce qu'il pouvait être était soudainement apparu de nulle part dans un costume de vieillard. "Q-qu'est-ce que t-tu f-fais ici?"

"J'observe mon élève", déclara Reborn. Ses yeux noirs allant et venant sur la forme de Tsuna. "Où allais-tu?"

"A la maison", répondit Tsuna en essayant de contourner le bambin étrange.

"Les heures de cours ne sont pas encore terminées. Les bons garçons et les gentilles filles doivent rester à l'école."

"N-ne devrais-t-tu pas être a l'é-école alors?"

"Je suis un hitman de la mafia. Je n'ai pas besoin d'aller à l'école."

Ne sachant pas comment répondre à une telle affirmation (surtout quand une partie de lui savait que c'était vrai) Tsuna ne répondit rien et tenta à nouveau de contourner l'enfant. Reborn n'avait pas bougé mais Tsuna n'arrivait pas à le dépasser.

"Un boss de la mafia ne peut être entravé par un membre de la famille inutile", déclara Reborn. Il pointa un revolver en direction de la tête de Tsuna. Après avoir vu les effets des balles contenues dans le barillet, Tsuna stoppa sagement tout mouvement. Si Reborn tirait, le meilleur des cas impliquait la mort de Tsuna. "Retourne à l'école ou je te tire dessus."

"N-ne- tire p-pas, s-s'il te plaît, R-Reborn-san", supplia frénétiquement Tsuna, "m-mais j-je ne peux pas r-retourner à l'é-école. E-et ç-ça ne ch-changerait r-rien si je le f-fais qu-quand même."

"Pourquoi pas?"

"Huh?" Tsuna était surpris par la question. Personne ne lui avait jamais demandé pourquoi avant. Ils lui demandaient simplement de retourner à l'école et de faire plus efforts pour apprendre quelque chose. "U-um, J-je… J-je ne c-comprends r-rien du t-tout."

"Alors trouve-toi un tuteur," répondit catégoriquement Reborn. "Tu ne comprendras jamais rien si tu n'essayes pas avec ta Dernière Volonté."

Les deux derniers mots figèrent Tsuna sur place. Il avait surpris l'explication complète à propos des balles qui avaient été tirées sur son frère. Il comprit la menace ancrée dans ces mots. Il y avait des choses dont il n'était tout simplement pas une bonne idée de faire deux fois dans une même journée, et se retrouver vêtu seulement de sous-vêtements était l'une d'elles.

"HIEEEE! Je vais l-le f-faire R-Reborn! N-ne tire pas!", cria Tsuna, demi-courant, demi-trébuchant loin du le tuteur démoniaque. Il était vraiment heureux que le bambin ne soit pas son tuteur.


Agité, Tsuna regarda le tableau noir, espérant contre tout espoir que les chiffres griffonnés dessus allaient enfin avoir un sens alors qu'il n'aurait pas eut à faire ça si Reborn ne le lui avait pas demandé (lire ordonné). Nan. Il n'y avait toujours aucun sens dans ces gribouillis. Avec un soupir, il se leva et se dirigea vers la seule personne qu'il pensait peut-être (et c'était un grand PEUT-ETRE) lui enseigner.

"Que fais-tu ici?"

"U-um… J-j'ai… J-j'aurais be-besoin…"

"Crache le morceau, Sawada. J'ai mieux à faire."

"S'il vous plaît soit mon tuteur!", dit-il avec une grande hâte. La jeune fille le regarda fixement.

"Tu veux que je sois ton tuteur?"

"S-s'il te plaît, K-Kurokawa-san. J-je pourrais m-mourir autrement."

"Mourir? N'exagère pas", rétorqua Kurokawa, "Et pourquoi devrais-je utiliser mon précieux temps libre pour te donner des leçons?"

"H-huh? E-et bien…J-je te p-payerai?"

"Hm, bien. Ce n'est pas comme j'avais quelque chose de mieux à faire depuis ton frère a fait un pas vers ma meilleure amie. Cette tache ne laisse pas Kyoko sortir de son champ de vision ces derniers temps."

"U-um, d-désolé…"

"Pourquoi tu t'excuses? Ce n'est pas ta faute. Asseye-toi. Le mieux est d'en finir avec ça maintenant. Les séances de tutorat seront d'une heure après l'école, et tu devras faire tous les devoirs que je te donnerai, pas ceux des profs. Ce Nezo ne sait même pas ce qu'il fait la moitié du temps de toute façon. Sort un block-note et nous allons voir à quel point exactement tu es mauvais. "

Tsuna obéi, s'assit sur le bureau à côté du sien et tira un carnet de notes de son sac. Avec un peu de chance, ça lui évitera d'avoir Reborn sur le dos pendant un moment. Le brun était convaincu que ces leçons ne feraient pas de différence. Non pas que quiconque ait déjà essayé de l'aider avant.


Lorsque le morveux finit par s'effondrer dans son lit et qu'il s'endormit, Reborn fit éclater sa bulle dans un bruit sec et ouvrit les yeux. Aujourd'hui, le morveux était parvenu à rompre le dernier nerf du tueur à gages. Il avait refusé de défendre sa petite amie des avances du capitaine de kendo, utilisant comme excuse que le capitaine voulait seulement plaisanter. À première vue, on aurait pu le penser, le capitaine et l'enfant gâté étaient amis, mais Reborn savait que le morveux craignait le capitaine et accédait aux requêtes de l'aîné sans résistance. Reborn avait été obligé d'utiliser la balle de Dernière Volonté sans être certain du résultat. Le morveux avait défait le capitaine, mais pas parce qu'il regrettait d'avoir laissé le garçon plus âgé toucher la jeune Sasagawa, mais parce qu'il regrettait d'avoir laissé l'autre garçon lui donner des ordres. Reborn n'aimait pas les lâches, mais il aimait lâches orgueilleux et hypocrites encore moins. Dieu punissait Reborn pour tous ses méfaits en lui donnant cet étudiant. Peu importe, Reborn chasserait la lâcheté du morveux. Mais d'abord, le tueur à gages devait se divertir un peu.

Reborn sauta de son hamac et se dirigea vers la chambre voisine. Heureusement pour son élève, Reborn connaissait ses limites. Si le nourrisson tueur à gages en venait à se divertir avec cet élève, celui-ci cesserait à jamais de respirer. La tentation serait trop forte. A la place, Reborn se contenterait du frère de son élève. À l'heure actuelle, le brun pathétique était le moins agaçant des deux.

Alors qu'il ouvrait la porte, Reborn fut surpris de trouver la lumière encore allumée. Le morveux était allé se coucher à une heure impie car il avait voulu profiter de sa nouvelle position sur le capitaine de kendo et faire la fête partout où il pouvait avec l'entière contribution monétaire du capitaine. Oui, pensa Reborn avec une main tenant l'une de ses nombreuses armes à feu, le morveux aurait besoin d'une formation plus sévère. On ne motivait pas les subordonnés avec uniquement la peur. Revenant au garçon face à lui, Reborn sourit moqueusement en notant que le faible s'était endormi sur son bureau, des papiers éparpillés dans tous les sens. Avec un "léger" coup de pied, le garçon se réveilla.

"Tamaki, les monstres ne vivent pas sous les lits la nuit. Je dois terminer ça ou Kurokawa Reborn va me manger", marmonna-t-il à demi éveillé en direction du lit, là où se trouvait Reborn. Gardant le nom de famille en tête, Reborn fit de petits cercles avec son révolver dans la direction du brun. Les yeux bruns clignèrent en en se concentrant dans la direction du canon jusqu'à ce qu'un éclat de reconnaissance ne les éclaire. Le faible se rejeta immédiatement en arrière pour se redresser, le plus loin possible de son lit mais perdit l'équilibre et tomba, se cogna la tête dans le processus. "HIIE! Qu-qu'est-ce que t-tu f-fais i-ici, Reborn?"

"Je pourrais te poser la même question."

"Comment! C'est ma chambre!", cria le faible dans une panique confuse. Reborn préféra lui montrer qu'il l'ignorait complètement en préférant jeter un coup d'œil sur les copies. Le travail était d'un niveau à peine supérieur à celui de l'école élémentaire, mais si Reborn ne se trompait pas, il était malgré tout d'un niveau un peu élevé que celui actuel du faible. Apparemment, le faible avait un assez bon œil, du moins quand il s'agissait de se choisir un tuteur. Celui-ci semblait avoir de l'expérience ou tout du moins du bon sens.

"Je vois que tu as trouvé un tuteur", finit par dire Reborn. "Je suis heureux que tu ne finisses pas par accabler pas la familigia."

"H-huh? F-familigia? C-ça ne v-veux pas d-dire mafia?", demanda Tsuna. "J-je pensais que je n-n'aurais r-rien à v-voir avec la mafia."

"Tu ne seras pas le patron", expliqua Reborn, "mais étant le frère du patron tu feras toujours partie de la familigia par extension."

"M-mais j-je n-ne veux pas faire p-partie de la m-mafia."

"Tu n'as pas le choix", déclara Reborn. Léon rampa sur sa main et se changea en pistolet. "Maintenant, retourne à ton travail. Tes réponses 1, 3, 7-12, 16, 19, 21-26, 32, 34-37, 41, 45, 48-52, et 56 sont fausses. Corrige-les."

"E-eh! M-mais c-comment peux-tu d-dire ça s-si vite?"

"Parce que je suis le tueur à gages numéro de la mafia."

Le faible sursauta, croyant manifestement Reborn et se dépêcha de corriger les questions. Reborn sourit. Il allait sans aucun doute modifier légèrement ses projets pour garder un œil sur celui-là.


"Tu as définitivement fait mieux que je ne le pensais", dit Hana en parcourant les réponses. "Tu n'as fait que 7 erreurs."

"V-Vraiment?", demanda Sawada, la surprise clairement visible sur son visage. Le garçon n'avait absolument aucune croyance en lui-même. Malheureusement, si elle devait devenir sa tutrice, elle devra aussi travailler sur ce point. "J-j'imagine q-que j-je dois remercier R-Reborn a-alors…"

"Reborn? Qui est-ce?", demanda Hana, en sortant les nouvelles feuilles de questions. Elles étaient un peu plus difficiles, et elle devra les passer en revue avec lui avant son départ, mais elles devraient être faisables.

"Le t-tuteur de T-Tamaki-san."

"Tuteur? Si ton frère a déjà un tuteur, pourquoi ce Reborn ne vous enseignerait pas à tous les deux?"

"U-um… C-c'est un tuteur s-spécial qui est là s-seulement pour T-Tamaki-san."

"Vraiment", dit-elle, essayant de sonner aussi désintéressée que possible. Alors le morveux était autant gâté à la maison qu'il l'était à l'école. "Quoi qu'il en soit, ne te repose pas sur tes lauriers. Ces problèmes étaient trois niveaux inférieurs au notre. Voici les nouvelles fiches pour les maths, l'histoire, le japonais, et les sciences. L'anglais est un sujet pour lequel on prendra toute la session de demain pour attaquer, alors tu devras me rendre ces feuilles après-demain. Compris, Sawada? "

"H-hai", dit-il avec raideur en prenant les papiers. Il les regarda avec crainte, se rendant compte de toute évidence qu'il y en avait deux fois plus qu'avant.

"Avant de commencer ceux-là, nous avons besoin de voir exactement où tu t'es trompé avec les derniers."

"O-ok", répondit Sawada, se penchant pour relire les questions avec elle. Alors qu'ils avançaient dans les questions, Hana étudia le garçon qu'elle avait pensé être un simple singe comme le reste des garçons de leur classe. Maintenant, elle commençait à réaliser que le garçon n'était pas aussi loser qu'elle l'avait pensé. Son stupide frère ainsi que leurs camarades de classe et même les enseignants avaient écrasé le garçon et tenté de le convaincre qu'il devait abandonner et cesser d'essayer d'être autre chose que "Dame", mais il n'était pas aussi sans espoir, faible ou stupide qu'ils aimaient croire qu'il était. Ici, elle lui donnait la moindre chance de lui prouver le contraire, et il était assis à côté d'elle, fixant ses yeux effrayés et un peu dépassés sur la feuille de questions. Son attention ne déviait pas de ses explications, pas une seule fois. Donc, même s'il était trop rapide à abandonner lorsqu'elle lui demandait de réfléchir à la réponse, elle persistait à le regarder et à attendre avec de plus en plus de certitude le moment où les facteurs auraient leur déclique et qu'il verrait la façon dont le problème devait être résolu. Ce nouveau "job" allait être plus intéressant qu''elle ne l'avait pensé.