Alors, voilà ma première song-fic (et fic tout court), je l'ai écrite sur un coup de tête, et elle est pas très longue (si on compte pas les paroles ) mais j'aime bien le résultat donc voilà pour vous. J'espère que ça vous plaira.

Disclaimer : One Piece n'appartient qu'à Eiichiro Oda, et Le spleen des petits à Stupeflip.

Bonne lecture !


Le Massacreur. Le Soldat Boucher.
C'est comme ça qu'on l'appelait.
Un homme sans visage.
Sans yeux. Sans sourire. Sans âme.
Que de l'acier.
Acier qui tue, acier qui tranche.
De l'acier, froid, comme le corps de ceux qu'il coupe.

Le spleen des petits à l'école, ça les rend marteau
Peu d'chance de s'en sortir s'ils en ont marre tôt
Déjà en CP ils s'écrasaient devant les costauds
Et dans ce panier d'crabes, les plus forts seront des tourteaux

Ça aurait pu être différent. Il aurait aimé être quelqu'un d'autre.

Le spleen des petits à l'école, ça les rend marteau
Peu d'chance de s'en sortir s'ils en ont marre tôt
Plus dure sera la chute, attention, passage à niveau
C'est chaud quand ils voient qu'papa sera pas au niveau

C'était pas lui, ça.
C'était un enfant !
Un enfant comme les autres enfants !
Un enfant qui aimait
Lire
Jouer
Courir
Rire
Vivre !

Les feuilles mortes sont tombées couleur ocre-orange
Absorbé par cette image le petit marche dans les peaux d'oranges
Sa cagoule gondole sous la pluie, toute trempée
Dans sa poche des billes et quelques Kiri écrasés
Il en raz l'bol, de raz l'bol, il est frigorifié
L'odeur humide des feuilles mortes qui lui chatouille le nez

Mais le monde lui, ne riait pas.
Il ne vivait pas.
Le monde était mort.
Et Killer mourait en lui.

Il est tout p'tit, pourtant le spleen a fait son entrée
Sombre après midi et dans sa tête, tout s'est embrouillé
Il sait pas si maman c'est à quatre heures ou à cinq heures et demi
Il sait pas pourquoi la dame est méchante à la garderie
Il emporte avec lui quelques bonbecs et des choco-rêves

Alors, il portait un masque.

L'écorce des arbres est trop dure pour faire couler la sève.

Comme une carapace.
Le monde était mort.
Mais Killer ne voulait pas y laisser sa peau.
Il ne perdrait pas contre lui.

Le spleen des petits à l'école, ça les rend marteau
Peu d'chance de s'en sortir s'ils en ont marre tôt
Déjà en CP ils s'écrasaient devant les costauds
Et dans ce panier d'crabes, les plus forts seront des tourteaux

Une seule alternative.
Pas de choix.
Se battre.

Ou être battu.

Le spleen des petits à l'école, ça les rend marteau
Peu d'chance de s'en sortir s'ils en ont marre tôt
Plus dure sera la chute, attention, passage à niveau
C'est chaud quand ils voient qu'papa sera pas au niveau

Il voulait battre le monde.
Il battrait le monde.
Il leur montrerait, à tous !
Ce que ça fait d'être mort, dedans !

Le ciel s'obscurcit, il croque dans un pépito
Il fait presque nuit, une lumière glauque dans le préau
Ça souffle
Alors il s'emmitoufle
Il sent même plus le sent même plus le vent qui siffle
Les poings serrés dans ses moufles,

Il morfle

Pense un peu à Goldorak, des miettes de pain au chocolat durcies dans son anorak
Il veut s'échapper
Voudrait qu'maman vienne le chercher
Il cherche l'entrée priant qu'elle l'ait pas oublié

Dans la cour, c'est crade, odeur d'orange et de pourriture
Les feuilles mortes
Glissantes
Gluantes
Sous ses chaussures

Les cris des autres l'agressent, serre les dents et snobe les costauds
Il est sept heures et demi, toujours personne dans le préau.

Mais il n'était plus seul.
Lui et les autres.
Ils leurs montreraient.

Le spleen des petits à l'école, ça les rend marteau
Peu d'chance de s'en sortir s'ils en ont marre tôt
Déjà en CP ils s'écrasaient devant les costauds
Et dans ce panier d'crabes, les plus forts seront des tourteaux

La souffrance, c'était terminé.
La souffrance, ça serait lui.

Le spleen des petits à l'école, ça les rend marteau
Peu d'chance de s'en sortir s'ils en ont marre tôt
Plus dure sera la chute, attention, passage à niveau
C'est chaud quand ils voient qu'papa sera pas au niveau

La souffrance, il avait décidé de la lui rendre.

Il a triste mine quand il déboule à la cantine
Les autres petits font des batailles avec des clémentines
Le chef de table, c'est un grand blond qui l'embête
Celui qui dans les arbres lui avait perché sa casquette
Il s'acharne sur le p'tit, qui lui a jamais rien fait
À la récré, c'est moqueries, même à la balle au prisonnier

Le monde ne verrait plus ses larmes.
Le monde ne verrait plus son visage.
Ses yeux. Son sourire. Son âme.

Que de l'acier.

C'est la tête de turc le genre qu'on course dans le parc
Avec un pull trop grand, qu'a tellement peur des clowns au cirque

Le monde ne verrait que son propre reflet.

À l'école, pour lui c'est l'humiliation
En sixième ça sera the wall et commencera la sélection

Il serre encore les dents mais tiendra pas dans cette violence

Du sang.
La peur.
Du dégôut.

L'horreur.

Son petit coeur était pur mais maintenant il crie

Vengeance.


Voilà, c'est pas très joyeux, mais j'espère que ça vous aura plu !

Si vous connaissez pas, allez écouter Stupéflip, ça peut paraître bizarre, mais quand on écoute bien c'est très revigorant.

*tousse* c'est pas très objectif parce que je suis amoureuse de leurs chansons *tousse*

Hésitez pas à laisser une ch'tite review, je ne suis encore qu'une enfant dans le domaine de la fanfiction, et je suis donc ouverte aux critiques.

À bientôt, j'espère !