Disclaimer : tout appartient à Tolkien et P. Jackson. Rien à moi, malheureusement !
Personnages principaux : Thranduil, Legolas, Thorin, Tauriel, Oin.
Rating G. Pas de gore cette fois, c'est promis ! Un peu de sang et de bataille mais rien de plus grave que dans les films.
Histoire : les elfes ne connaissent pas la trahison. Pas au sein de leur propre peuple ! Quand l'un d'eux, aux mains de Sauron, se transformera en orque tout en gardant son apparence d'elfe, Thranduil devra lutter pour survivre.
Les orques tendirent l'oreille. Aucun d'eux ne désirait pénétrer dans la sombre salle du trône où Sauron observait son Palantir. La vie et la mort dépendait bien souvent de l'humeur de leur Seigneur quand ils pénétraient dans la pièce sombre ! Voir Sauron silencieux faire les cent pas n'était pas pour les rassurer. Les orques rebroussèrent chemin. Vils et cruels, certes. Suicidaires, certainement pas.
Sauron poursuivit sa marche inlassable. Les elfes l'inquiétaient. Elrond et Galadriel l'avaient chassé de Dol Guldur l'année précédente avec l'aide des magiciens. Ils étaient plus forts qu'il ne l'avait escompté ! Plus que tout, il craignait une alliance des elfes qui rallierait les hommes sous une seule bannière comme par le passé.
De temps à autre, il tendait un bras couvert de son gantelet noir et le posait sur le palantir. La pierre de vision le fit voyager aux confins de la Terre du Milieu. Seules les terres des Elfes échappaient à son regard, en particulier Fondcombe et la Lothlorien.
Finalement, il se retourna et sa voix gronda tandis qu'il appelait ses serviteurs.
Bon gré mal gré, les orques s'avancèrent. Comme pour tenter de calmer les ardeurs de leur terrible Maître, ils s'inclinèrent si bas que leurs nez énormes effleurèrent le sol de la tour.
« Appelez le Roi Sorcier d'Angmar ! »
Parfois, les journées allaient de mal en pis. Les orques rebroussèrent chemin précipitamment. S'il y avait bien un être qui leur inspirait autant de terreur que Sauron, c'était le premier des serviteurs de l'anneau unique ! Ils mirent de bonnes minutes avant de trouver un gobelin si stupide qu'il pénètrerait dans la taverne du Roi Sorcier.
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Le Roi Sorcier se glissa dans la salle du trône. Le cliquettement de son armure à chacun de ses pas rendait inutile toute annonce. Il rejoignit son maître et se posta à deux pas derrière lui, attendant ses ordres.
« Les elfes doivent être détruits ! »
Le Roi Sorcier resta silencieux. C'était une idée qui tournait à l'obsession de Sauron.
« Vous allez retourner à Dol Guldur ! La forteresse ne doit pas être reconquise. Maintenez les Royaumes de la Forêt Noire et la Lothlorien sous attaque constante ! Ne les laissez pas se reposer. Prenez un autre Nazgul.
— Bien, Maître.
— Les orques…seront utiles ! poursuivit Sauron. Les orques étaient des elfes, autrefois. Le Seigneur Melkor les a asservit et ils servent désormais ses desseins… »
Le Roi Sorcier approuva. L'histoire était connue. Elle était la source de la haine des orques pour les elfes : ils les aimaient autant qu'ils les haïssaient. Peut-être se souvenaient-ils un jour en avoir été ? Le spectre se l'était toujours demandé.
« Recommencez ! Prenez des elfes, brisez les, asservissez-les ! reprit Sauron d'une voix forte en se retournant vers son lieutenant. Torturez-les jusqu'à détruire leurs esprits mais ne touchez pas à leur visage ! Qu'ils gardent leurs beaux yeux et leurs oreilles pointues, leurs longs cheveux et leur grande taille ! Mais que la lumière disparaisse de leurs yeux et qu'ils marchent dans les ténèbres ! Transformez-les en orques et renvoyez-les à leurs rois ! »
Le Roi-Sorcier esquissa un sourire derrière son heaume. Il s'inclina.
Il partit le lendemain, à la tête d'une cinquantaine d'orques et d'une dizaine de boites emplies d'œufs d'Ungoliant. Tout au long de leur périple, ils ne croisèrent pas âme qui vive assez folle pour s'opposer à eux. Les hommes n'étaient pas une menace. Les nains se retranchaient dans leurs montagnes. Les elfes se terraient dans leurs forêts.
Dès leur arrivée dans la terrible forteresse, le Roi Sorcier réunit ses troupes et le reliquat survivant des dernières années. Devant lui se tenaient de jeunes orques et des plus vieux marqués de cicatrices, encadrés par des hordes d'araignées.
« Capturez des elfes ! Amenez-les-moi ! »
