Bonjour !
Voici ma première fanfic. Etant une grande fan du Fantôme de l'Opéra d'Andrew Lloyd Webber, j'ai commencé à écrire ce qui pour moi aurait dû se passer après l'incendie et en quelques semaines j'avais fini par écrire une fanfic complète!
Je sais que les fics françaises sont peu nombreuses mais j'attends vos avis et vos commentaires avec impatience...
Disclaimer: Tous les personnages et l'intrigue initiale du Fantôme de l'Opéra appartiennent Gaston Leroux. La comédie musicale ainisi que les paroles des chansons -anglaises et françaises- sont l'entière propriété d'Andrew Lloyd Webber. Le film de 2004 "The Phantom of the Opera" appartient Joel Schumacher et Andrew Lloyd Webber.
Personnages principaux: Gerard Butler as Fantôme de l'Opéra et Erik ;Emmy Rossum as Christine Daaé; Patrick Wilson as Raoul de Chagny L'intrigue: Elle a pour unique inspiration le film de 2004 et principalement ce qui se passe entre 1871 et 1919. Elle comprend au total 32 chapitres ainsi qu'un épilogue. L'histoire commence en 1871: Le Fantôme de l'Opéra a enlevé Christine Daaé , jeune cantatrice dont il est amoureux, dans les sous-sols de l'opéra après avoir incendié ce dernier. Le vicomte de Chagny, fiancé de Christine se lance à leur poursuite.
Entre temps, Meg Giry et des habitants de l'Opéra partent, eux aussi, sur les traces du Fantôme...

Chapitre 1: Au secours de Christine

Meg Giry avait suivi les autres habitants de l'opéra et quelques policiers à la poursuite de celui qui avait ruiné leur vie, en incendiant volontairement leur univers. Pourtant, contrairement ses amis, elle ne s' était aventurée dans le repaire du Fantôme pas par vengeance mais par curiosité . Qui était cette créature qui semblait vouer une obsession passionnelle pour Christine au point de mettre l'opéra feu et sang ? Quel lien sa mère, Mme Giry, la chorégraphe du corps de ballet, avait-elle avec le Fantôme ?
Certes, Meg connaissait peu de choses de la vie et du monde hormis son travail de ballerine et l'aide qu'elle apportait à sa mère pour le bon fonctionnement de l'opéra, mais elle était loin d' être naïve ou dupe. Depuis que sa mère avait recueilli Christine Daaé , après la mort de son père, des choses étranges s' étaient passées: Mme Giry s'absentait souvent par ce qui semblait être des sortes de passages secrets mais lorsque Meg s'y approchait et examinait avec attention les murs ne bougeaient pas.
Christine était une enfant solitaire et très attristée par la mort de son père mais elle parlait souvent seule dans son lit, fredonnait des airs inconnus et semblait avoir des amis invisibles.
Meg avait très souvent essayé de parler avec sa mère pour connaître les raisons de ses allers-retours inexpliqués ainsi que des comportements étranges que Christine adoptait.
Mais Mme Giry n' était pas femme se laisser confier; aussi éludait-elle les questions de sa fille ou coupait court ses interrogations en lui répondant sèchement qu'elle n'avait pas le temps, qu'elle supervisait les journées des filles du corps de ballet, que Christine était seulement traumatisée par la mort de son père et que si Meg Giry voulait un temps soit peu appartenir un jour à ce monde de costumes et de musique, elle ferait mieux de travailler ses positions la barre et ses entrechats plutôt que son cerveau.
Aussi, au fur-et-à-mesure du temps, Meg avait appris à se taire, préférant observer furtivement tous ces mystères, convaincue qu'un jour elle trouverait une réponse à tout cela.
Et ce jour était arrivé , à présent, se dit-elle, s'extirpant de ses songes tandis qu'elle était descendue si profondément sous l'opéra en flammes qu'elle pensait être arrivée aux Enfers. Après d'innombrables marches, la troupe arriva devant un labyrinthe de pierre baigné d'eau. Tout le monde s'arrêta net: il n'y avait aucune embarcation pour traverser et personne ne savait nager. Alors que certains, apeurés, voulaient déjà remonter et trouver une sortie avant de mourir calcinés, Meg leur intima de se taire et de continuer. Seule femme parmi les poursuivants de la bête qui avait enlevé Christine, elle s'immergea courageusement dans l'eau et à son grand soulagement, elle s'aperçut qu'elle ne lui arrivait qu' à la taille.
" Voyez, il n'y a aucun danger. Suivez-moi et restons groupés dans ce dédale. Il faut retrouver Christine et non pas perdre encore quelqu'un. Venez, dit-elle d'une voix ferme et autoritaire qui rappelait à tous qu'elle était bien la fille de Mme Giry."
Ils commencèrent à la suivre. Apparemment sa témérité finit par payer car les hommes se tinrent coits et se laissèrent guider dans ces méandres souterrains. Leurs torches ne leur servaient pas beaucoup dans cet endroit: dans les pierres, des chandeliers étaient incrustés et leur lumière se reflétait dans l'eau à l'infini. Meg avançait à pas rapide malgré la force qu'exerçait l'eau contre son corps. Elle tait décidée à trouver le refuge du Fantôme coûte que coûte. Mais, dans ce labirynthe, comment le trouver ? Au bout de nombreuses minutes à marcher dans une eau qui se faisait de plus en plus froide et de demi-tours après avoir abouti dans de nombreux culs-de-sacs, Meg commençait à perdre confiance en elle et craignait que ses amis en fassent autant, regrettant de s'être laissés entraînés par elle dans ce lieu maudit.
Quand soudain, elle aperçut une magnifique fresque sculptée dans un mur, un visage, une représentation divine dont la large bouche laissait passer des filets d'eau. Cette découverte lui fit reprendre son aplomb et elle indiqua à ses camarades qu'ils étaient sur la bonne voie. Au fur-et- à-mesure de leur avancées, les sculptures se multipliaient et la lumière s'intensifiait. Meg espérait arriver à temps pour sauver Christine. Un bruit de verre brisé retentit brusquement au loin. Tous se figèrent sur place. Meg se pétrifia. Elle allait reprendre contenance lorsque le bruit se fit entendre à nouveau et continua se répéter avec de plus en plus de force.
" Je crois que nous sommes arrivés, dit-elle avec une voix qu'elle voulait la moins tremblante possible. Avançons prudemment ensemble sans s'écarter les uns des autres. Ne prenons pas le Fantôme par surprise. Qui sait ce qu'il pourrait faire à Christine ? Restons vigilents et agissons avec calme."
Le groupe reprit sa marche dans un silence complet. Chacun concentré et anxieux l'idée de ce qu'ils découvriraient quelques mètres plus loin. Lorsqu'ils accédèrent à une bifurcation, le fracas avait cessé et sur leur gauche s' étendait l'antre du Fantôme...
Les hommes accélérèrent le pas autant qu'ils le pouvaient. Les policiers et ses amis dépassèrent Meg, sans suivre les conseils qu'elle leur avait donné auparavant. Elle n'en tint pas compte subjuguée par la singularité du lieu. En place des couloirs étroits qu'ils avaient parcouru depuis le début, ils avaient accédé à un large canal qui se terminait en une sorte de lac bordé par des rives en pierres taillées. A l'entrée de l'antre, une lourde grille était levée et maintenue en place de chaque côté par deux colosses de pierre, scupltés avec une telle finesse qu'ils semblaient dotés de vie. La rive était tellement illuminée par des centaines de bougies et de chandelles que la lumière semblait irréelle, émanant de partout et de nulle part en même temps.
Meg fut la première à monter sur la rive. Il y avait tant de choses dignes d'intérêt qu'elle en oublia la raison de sa venue en ce lieu. Après avoir grimpé quelques marches, elle arriva devant un orgue magnifiquement ouvragé dont les tuyaux étincelants montaient jusqu'au plafond. Sur le pupitre, des partitions s' étalaient, certaines inachevées, d'autres emplies d'annotations. L'orgue était vraiment le point-clé de cet endroit. Il surplombait tout l'espace. Meg continua son exploration. Une miniature représentation fidèle de l'opéra et de sa scène étaient fabriquées en bois. Meg y reconnut le lustre qui ,en taille réelle, était la cause de l'incendie. Elle fut stupéfaite lorsqu'elle aperçut sur scène des figurines peintes et habillées pour le spectacle de "Don Juan". Le décor était le même qu'en vrai et les personnages les représentaient. Elle se reconnut dans l'un d'eux ainsi que Christine. Christine...
Meg fut ramenée la réalité lorsque l'un de ses acolytes cria:
"Mais il n'y a personne ici !"
C' était vrai, l'endroit était désert. Il n'y avait aucune trace de Christine ou du Fantôme.
"Il faut faire demi-tour et trouver une issue. Le Fantôme a dû emmener Christine ailleurs, dit Meg".
Tous acqiescèrent et commencèrent à rebrousser chemin, lorsque l'un d'entre eux s' écria: "Pourquoi partir si vite ? Regardez ce qu'il y a comme richesse ici. On ne peut pas repartir les mains vides."
Il avait l'idée de piller ce sanctuaire malgré la présence des policiers et l'idée révulsa Meg.
"Tu veux voler des tentures de velours et quelques chandeliers en or alors qu'une de nos amies est peut- être en danger de mort? s'insurgea-t-elle."
L'idée de s'emparer de quelques objets précieux avait éffleuré l'esprit de tous les hommes. Après tout l'opéra se consumait, ils n'avaient nulle part où aller et étaient sans le sou. Il était logique de prendre au monstre responsable de leur malheur une partie de ses biens en guise de dédommagement. L'homme allait répliquer lorsqu'il fut interrompu par le cri de stupeur d'un jeune garçon. Ce dernier avait trouvé un mécanisme contre la paroi de pierre qu longeait la rive et par mégarde l'avait activé . A la place des pierres se trouvait une pièce couverte de miroirs et le plafond était si haut qu'il était impossible de deviner où il prenait fin.
"Je crois que c'est par là que le Fantôme est parti, dit le garçon."
Meg s'approcha de cette pièce circulaire sans sortie apparente.
"- Oui, je crois que c'est une sorte de monte-charge. Il y a un autre mécanisme à l'intérieur. Si on l'active, on devrait pouvoir remonter jusqu'à la surface. Il est fort possible de se retrouver dans le Hall de l'opéra. C'est de là qu'il s'est enfui après son apparition au Bal de Nouvel-An. Une fois dans le Hall, vous pourrez ressortir sains et saufs de l'opéra.
- Tu ne nous accompagnes pas ? lui demanda le garçon.
- Non, partez. Je vais voir s'il n'y a pas une autre sortie ailleurs. Si je n'en trouve pas, je prendrai le monte-charge."
L'homme cupide leva les yeux au ciel en grommelant.
"- Je ne compte pas récupérer le moindre butin, crois-moi, lui intima-t-elle. Je ne suis pas de cette trempe-là . Mais je veux m'assurer que le Fantôme n'est pas passé par une autre issue. Je vais finir de fouiller cette antre.
- Et si le Fantôme te trouve. Qui te protègera ?

- Il n'y a personne ici. Il a certainement voulu rejoindre l'extérieur, or l'opéra est cerné par la maraîchaussée. Il n'a aucune chance. Même si je le croise, je ne crois pas qu'il me tuerait. Après tout, il n'a encore tué aucune femme. Je serai prudente mais Christine est mon amie. Le temps lui est peut- être compté . Je dois m'assurer qu'il n'y a pas d'autres passages menant autre part. Vous en avez assez fait. Les policiers seront plus utiles dehors qu'ici et vos femmes doivent être mortes d'inquiétude de ne pas vous voir revenir. Remontez les rejoindre. Si vous rencontrez ma mère, dites-lui que j'arrive."
Les hommes, après un moment d'hésitation, obéirent Meg. Son déguisement d'homme, en pantalon et cuissardes, ainsi que son aplomb et sa détermination depuis le départ de leurs recherches eurent raison de toutes leurs protestations. Ils s'engouffrèrent tous dans le monte-charge, accompagnés des policiers, laissant Meg seule dans le repaire du Fantôme...

J'espère que ce premier chapitre d'introduction vous a plu. Je me fais l'effort d'être la plus fidèle au film possible. J'attends avec impatience vos premiers commentaires...