Prologue
Il y a fort longtemps, dans une contrée reculée de Transylvanie appelée Valachie, dans la chaine des Carpates, vivait un couple princier dans un château aux abords d'un large précipice. Le pays était bordé par une forêt luxuriante et de larges cols enneigés. Il faisait bon d'y vivre: le prince, quoique très réservé, se révélait être un hôte parfait et un ami fidèle, la princesse était non seulement d'une beauté sans égale mais aussi d'une infinie douceur et le château, bien que grand et un peut froid, était le lieu de fêtes somptueuses où ménestrels et société mondaine se retrouvaient le temps d'une soirée. Le prince, de son vrai nom Vlad Tepes, contait alors a un auditoire ravi les exploits légendaires de ses glorieux ancêtres. Elizabetha, sa femme, restait pendue à ses lèvres, buvant chacune de ses paroles et frissonnait en imaginant maintes batailles contre des ennemis tous plus terrifiants les uns que les autres.
La famille du prince Vlad III faisait partie d'une obscure société secrète aux allures guerrières: l'Ordre Sacré du Dragon, également appelé Dracul en roumain. Vlad était un chevalier émérite combattant au nom de dieu pour la sureté de son pays et son peuple. Mais les dieux, aussi sages soient ils, sont parfois capable de caprices et leur bénédiction, bien qu'elle semble assurée, peut se briser du jour au lendemain.
En effet, en cet année 1462, les Turcs ottomans prirent la cité Constantinople et commencèrent a étendre leur empire sur les terres d'Europe. Ils s'étendirent jusqu'en Espagne et en France où ils furent arrêter a Poitier. Ils parvinrent jusqu'en Transylvanie où le prince Vlad III les combattis sans relâche. Ils tranchait, empalait, massacrait, brûlait et torturait ses ennemis et fût nommé la ''Terreur des Turcs''(nda: je voulait un nom qui colle avec son image mais je ne sais pas s'il est utiliser dans le livre) par ses hommes qui l'acclamèrent comme le plus glorieux des héros mythique.
Pendant ce temps, en émirat Turc envoya une lettre fichée sur une flèche au château du prince où Elizabetha attendait avec impatience et angoisse le retour de son époux. Elle ouvrit la lettre avec des gestes fébriles, la déplia et lut son contenu.
« En l'an de grâce 1462 péri la terreur roumaine sur le champs de bataille de Varda. Après de nombreux et sanglants combats, Le chevalier au dragon tomba sous les coups répétés du Prince Salim*. Nôtre Grand et Vénéré Calife somme a la Valachie de se rendre et compter avec lui pour la conquête de ce monde corrompu par les chrétiens. Toute résistance sera punie et toute collaboration récompensée. »
Elizabetha n'eut jamais le courage de lire la lettre en entier. Son corps, parcourut de spasme de plus en plus violents, ne répondait plus a son contrôle et son cerveau répétait sans cesse la même information: « Le chevalier au dragon tomba sous les coups répétés du Prince Salim ». Son prince…son tendre époux…mort! Les larmes, contenues jusque là, franchirent enfin la barrière de ses yeux et coulèrent a flot le long de ses joues. Dieu avait appeler son fidèle guerrier avant l'heure…que lui restait il maintenant? La vie valait elle la peine d'être vécue si la personne qui compte le plus a nos yeux nous quitte là où on ne peut la suivre? Et même si elle en valait la peine, avait elle le droit de survivre a cet homme qui était mort en tentant de la protégée contre la menace Turque?
Le cœur en sang, la jeune femme pleura de longues minutes, a genoux face a une idole de Dieu. Jamais douleur fût plus vive qu'en cet instant. Lorsqu'elle se fût quelque peut calmée, Elizabetha se leva et, s'approchant du balcon, elle adressa sa dernière prière au ciel et conjura son époux de l'y attendre sagement qu'elle le rejoigne. Puis, fermant les yeux, les larmes coulant toujours, elle franchit les derniers mètre qui la séparèrent du ravin et bascula dans le vide avant de s'écraser dans la rivière en furie qui coulait en bas. Et la mort l'accueillit comme sa jeune sœur, lui ouvrant ses bras avec douceur.
Pendant ce temps, Vlad, meut par une impression étrange, enfourcha sa monture et fila vers le château. Lorsqu'il arriva en vu de l'imposante bâtisse, une force surnaturelle le poussa a accélérer d'avantage. Il gravit ensuite d'imposant escaliers et poussa la lourde porte en bois sombre. Son sang se figea et ses genoux se dérobèrent sous son poids: le corps sans vie de sa douce moitié reposait là, sous une croix, un mince filet de sang coulant au coin de sa bouche. Une lettre reposait sur sa poitrine et le prince s'en empara en tremblant. Une fois sa lecture achevée, il sentit une rage sans nom monter peut a peut en lui et commença a maudire ce ciel qui l'avait trahit. Ce ne fût que lorsque l'un des prêtres lui annonça que les sacrements du dernier sommeil seraient refusés a sa femme puisqu'elle avait mit fin a ses jours que la colère qui bouillait telle de la lave en fusion éclata avec une violence sans précédents. Hurlant sa haine contre tous les hommes de foi, reniant Dieu au profit des forces obscures, il s'empara de son épée et la planta au cœur d'une croix. A ce moment, du sang se mit a couler de partout et Vlad, s'emparant d'une coupe qu'il avait remplit du liquide carmin, la porta à ses lèvres et bût son contenu d'une traite. Après quoi, il trancha la tête des trois prêtres avec sa propre épée et, sa folie meurtrière calmée, contempla les dégâts avec un sourire satisfait: Dracula venait de naître et son œuvre commençait enfin.
