Life in the Ivy.
Synopsis : Bella Swan commence sa première année dans l'université d'Harvard. Elle rencontre l'homme le plus attirant du monde et elle le déteste, par contre elle adore ses deux nouvelles colocataires complètement folles et, au passage, elle s'attire les foudres de la fille la plus populaire du campus. La question étant : « Pourra-t-elle survivre ici plus d'une seule journée ? ».
Remarque : Je commence la traduction en français de « Life in the Ivy » de la formidable Scarlettstones. La version anglaise lui appartient, la version française est à moi et les personnages (avec l'histoire originale de « Twilight ») appartiennent évidemment à S. Meyer. Merci de respecter leur travail, et le mien aussi, dans la mesure du possible.
Chapitre Un :
L'université d'Harvard. Que peuvent bien faire les gens dans un lieu pareil ? Ce n'est pas un endroit rempli d'intellos associables. Au début de l'année, on peut voir les nouveaux remplir les dortoirs à nouveau vacants. C'est le groupe dont je fais partie, pour l'instant.
Être une première année est difficile. Tu partages ton dortoir avec des personnes qui font des choses inexplicables. Mais si jamais votre dortoir n'est pas plein de ces gens là, vous pouvez vous considérer comme chanceux, parce que quand vous êtes au lycée, vous n'êtes chanceux qu'une seule et unique fois. Si jamais quelqu'un par ici est chanceux pour toujours, qu'il me confie quelques secrets pour être chanceuse tout le temps.
Pour mon premier jour, j'avais apporté seulement cinq sacs d'affaires avec moi. J'ai fixé le tableau blanc où étaient inscrits quatre noms.
Mon nom de famille arrivait en premier, vite suivi d'un Brandon puis d'un Hale. Le dernier nom était Dénali. Que celui qui a ajouté mon nom au début de la liste soit maudit !
Renée avait collé des étiquettes sur mes valises, soit disant parce que « Tout le monde se prend la tête avec des 'C'est à qui ?' le premier jour. ». Mon sac le plus petit était celui de mes affaires « personnelles », ce qui comprenait mon ordinateur portable et mon iPhone. J'avais un autre sac de la même taille que celui des affaires « personnelles », c'était celui des affaires « intimes ».
Je vous raconte tout cela parce que quelque chose de vraiment embarrassant m'est arrivé, et que ça impliquait le contenu du sac des affaires « intimes ».
« Eh, laisse moi t'aider avec ça, » a dit une voix douce comme du velours au-dessus de mon épaule.
« Non, non, c'est bon je l'ai… » ai-je commencé, mais avant de pouvoir continuer, mon sac d'affaires « intimes » est tombé et son contenu s'est étalé sur le sol. Si vous faisiez tomber vos vêtements le premier jour du « reste de votre vie », vous mourriez sans doute de honte, mais moi, j'étais trop distraite avec mes valises.
J'ai levé la tête instinctivement pour demander de l'aide. J'ai plongé un instant dans des yeux verts et rien n'eut plus d'importance, mais leur expression semblait vouloir dire « divertis moi, ou je me divertirai à tes dépens. » Ses lèvres se plièrent pour former un sourire tordu. Il se fichait complètement de moi.
« Oh -hum- Quoi ? » ai-je demandé, mon semblant de phrase résonnant comme une question. Je me suis agenouillée, en ramassant mes sous-vêtements et mes soutiens-gorge et en les remettant dans le sac.
« J'aurais bien offert mon aide, mais généralement j'invite une fille à dîner, ou au moins je lui paye un verre avant de lui tenir ses… sous-vêtements, » a dit le beau gars tombeur-de-valises, en souriant avec un air satisfait.
« Désolé, mais j'ai un petit ami, » ai-je répliqué.
« Qu'est-ce qui te fais croire que je t'invite ? »
Uh-oh. Mauvaise réponse. « C'est ce que tu semblais vouloir dire, » ai-je vite dit, en ouvrant la porte. Qu'est-ce qui m'avait fait penser ça ? Je me suis giflée mentalement, et j'ai essayé de ne pas me laisser distraire par ce sourire… ou ces cheveux couleur de bronze… ou par la manière dont ses avant-bras se tendaient sous les manches de son polo… ou… – Zut ! Reste concentrée !
Je me suis redressée, rencontrant ses yeux. Il m'a regardée. Un silence inconfortable s'est installé.
« Je suis flatté, » a-t-il dit, « mais tu n'es pas mon genre. Je me demande quand même comment il se sentirait s'il savait qu'un autre mec a vu tes culottes le jour de la rentrée! »
La répartie parfaite était sur le bout de ma langue – mais je ne savais pas pourquoi, je ne m'en souvenais pas quand ce type se tenait debout si près de moi. J'ai réfléchi longtemps. Je ne pouvais même pas me souvenir du nom de mon petit ami. Il s'appelait… hum… il s'appelait…
"Hey, I've just met you, but here's my number, so call me may-*" j'ai éteins ma foutue sonnerie, et j'ai déverrouillé mon téléphone quand j'ai vu que c'était mon petit ami (dont je me souvenais enfin du nom) depuis deux ans, Jacob Black, qui m'avait envoyé un message. C'était à propos de quelque chose comme quoi il s'était fait confisquer son téléphone et d'autres trucs que je n'arrivais pas à lire proprement avec ce gars devant moi.
« C'était lui ? » La voix de ce type était tellement charmante et lisse comme du velours que j'ai failli dire que non, ce n'était pas lui. Et comme s'il avait lu mes foutues pensées, il a continué, « ton soi-disant petit ami ? »
« Non, » ai-je dit sèchement. « Je veux dire, oui c'est mon petit ami, et non ce n'est pas mon soi-disant petit ami. ». Okay, c'était un peu confus. Je ne pouvais même plus me comprendre moi-même, alors j'ai abandonné. « Je devrais aller déballer mes affaires dans ma chambre, » ai-je dit en montrant ma valise du doigt. « Bon mon dortoir est ici, C 24, alors si tu veux bien…» J'ai été interrompue quand une fille a ouvert grand la porte.
Et ma mâchoire est tombée une seconde fois.
La fille – une blonde, de grands yeux bleus et sans aucun défaut - était indéniablement merveilleuse. Elle a agité ses grands doigts, et je l'ai saluée à moitié avant de réaliser que c'était pour le magnifique - enlevez ça - et méchant garçon à côté de moi. « Oh, salut ! » a-t-elle dit après avoir posé une question dans un français parfait. Son anglais avait un accent mi-français mi-anglais. Elle paraissait snob –ahem, je voulais dire sophistiquée. Elle était mince et grande, et portait une robe à fleurs. Bref, on aurait dit le clone d'une célébrité.
« Hey, je m'appelle Bella, » ai-je dit.
« Et moi, je m'appelle Rosalie Lilian Hale. Tu peux m'appeler Rosalie, Rosie ou Rose si c'est plus simple, » répliqua-t-elle. Ses yeux ont scintillé comme si elle recevait sa première trousse de maquillage à Noël. « Oh ! Tu es Isabella Marie, non ? » s'exclama-t-elle en embrassant mes joues. « Salut colocataire ! Je vois que tu as déjà rencontré Edward. C'est un joli connard, n'est il pas ? »
« Appelle moi comme ça encore une fois et je te pousse dans les égouts.» l'a menacée Edward.
« Ooh, j'ai tellement peur ! A l'aide ! Sauvez moi ! » railla Rosalie en pressant tragiquement sa main contre son front. Elle pouvait sérieusement postuler pour les cours de théâtre. Quel talent !
Je sélectionnais les chansons de mon iPod mental qui iraient le mieux avec mon humeur du moment. J'ai rassemblé mes affaires et j'ai vite poussé la porte en tirant ma valise derrière moi.
« Il y a quelqu'un ? » Pas de réponse. J'ai haussé les épaules et j'ai posé ma valise par terre. J'ai ouvert mon sac d'objets « intimes » et j'ai pris un sous-vêtement en coton. « Note à soi-même : acheter des sous-vêtements plus sexy, » ai-je soupiré.
« Quelqu'un a dit 'acheter' ? Oh mon Dieu j'ai besoin d'aller faire du shopping aussi ! Genre sérieusement ! Mes habits sont tous démodés ! Je me sens abandonnée ! » a dit une fille en bondissant hors d'une pièce. Elle était la personne la plus gracieuse que je n'ai jamais vue. Tout dans cette fille semblait gracieux. Son corps petit et court semblait gracieux. Elle avait coupé ses cheveux noirs courts et en épis. Ses yeux étaient marron foncé. Son sourire brillant avait le pouvoir d'attirer l'attention de n'importe qui. Elle ressemblait à un lutin. Ses yeux luisirent de colère lorsqu'ils virent mon style minable.
Uh-oh.
*: "Call me maybe", de Carly Rae Jepsen. « Salut, on vient de se rencontrer, mais voici mon numéro, tu peux m'appeler… »
Alors ? Qu'en avez-vous pensé ? J'espère n'avoir pas fais trop de fautes, si quelqu'un veut bien être ma bêta je suis preneuse. Je pense que je publierai un chapitre par mois, pour me laisser du temps. Laissez un commentaire si vous avez le temps, ou l'inspiration… Bisou !
Eva.
