Je m'appelle Bella, (en réalité c'est Isabella mais je ne m'y suis jamais faite), j'ai 17 ans.

Je vivais avec ma mère et son ami Phil, depuis ma naissance. Ma mère, Renée, m'a expliqué

qu'ils s'étaient mariés à la va-vite qu'ils s'étaient rendu compte peu de temps après de leurs erreur.

Je ne me vois donc pas comme une enfant qui aurait pu souffrir du divorce de ses parents.

J'allais à chaques vacances scolaires chez mon père, Charlie, à Forks, une bourgarde perdue dans l'Etat de Washington.

Je me suis cependant révoltée à l'âge de mes 11 ans, je m'ennuyais ferme là-bas, mon père ne connaisait que la pêche et son métier.

J'ai appris il y a quelques jours que Phil(étant joueur de baseball de seconde ligue) devait partir dans l'ouest. Ma mère, a donc déclarée qu'elle resterait avec moi, mais je voyais bien que ça la dérangeait de rester loin de son bien aimé pour une durée indeteminée.

J'ai donc pris une décision, qui me surpis moi même : je vais partir vivre chez Charlie.

Dire que ma mère était étonnée serait un euphémisme, elle a prit ma température, fait les cents pas dans le salon, et à éclaté en sanglots, mettant toute la faute sur elle.

Je l'ai cependant rasurée, en lui disant que ça me ferait du bien de revoir mon père, ça faisait longtemps, et que le paysage de Forks me manquait ( c'était biensûre un mensonge) il fallait cependant qu'elle ne culpabilise pas, je comprends très bien le fait qu'elle veuille rester aux côtés de Phil, après tout, je suis grande maintenant j'ai 17 ans, bientôt 18 et changer d'air ne peut que me faire du bien, enfin je crois.

On m'a toujours rappelée que je n'étais qu'une piètre menteuse, mais là, je dû m'en sortir assez bien car ma mère s'y laissa prendre.

Je boucle mes valise, et vérifie que je n'ai rien oublié, je prends à la main mon petit cactus, ça me rappelera le soleil de Phoenix.

"Bella tu es prête ? Il faut y aller, nous allons être en retard sinon" me lança Phil

"J'arrive" lui repondis-je avec un petit sourire.

L'Arizona allait me manquer.

Mon adorable et excentrique de mère allaot me manquer.

Je monte en voiture, perdue dans mes pensées.

Nous sommes devant l'aéroport de Pheonix, déjà ? Ca passe hélas trop vite, bon on ne peut plus reculer... Et puis ça peut être sympas Forks

Biensûre que c'est sympas il y a de la verdure partout et un temps incroyable !

J'avais envie de tuer cette petite voix...

Mon vol vient d'être appelé, je crois que c'est le moment des adieux ... Je déteste ça, vraiment.
Je commence déjà à voir que ma mère ne peut plus retenir ses larmes, voilà elle éclate en sanglots -encore une fois- je la prend dans mes bras et tente de relativiser les choses.

Qu'est-ce que tu veux relativiser ? Tu pars à FORKS ma vieille !

NON. Je refuse d'écouter cette voix qui me déprime plus qu'autre chose..

"Maman, arrêtes ça, sinon je vais avoir du mal à retenir les miennes" lui dis-je

Cependant, ma phrase, qui se voulait réconfortante eût l'effet inverse, elle redoubla ses pleurs.

Je la pris dans mes bras, elle se calma petit à petit, c'est drôle, c'est moi qui doit me faire réconforter par ma mère, pas le contraire.

"Je promets de t'appeller le plus souvent, de t'envoyer des mails aussi, je t'aime maman"

"Je t'aime aussi ma Bella, tu vas me manquer"

"Vous allez me manquer aussi" lui dis-je en regardant alternativement Phil et ma mère, il s'était un peu mis en retrait se sentant mal à l'aise de notre éffusion à moi et ma mère.

"Prends soin de toi Bellie-Bell's" dit-il en m'ébouriffant les cheveux.

Je le pris dans mes bras et lui dis à l'oreille "Prends soin d'elle s'il te plaît" .

"Je n'y manquerais pas, t'en fais pas" me répondit-il, ce qui eût pour effet de me faire destresser. Je pouvais partir en toute tranquilité à présent.

J'ai toujours été la plus mature avec ma mère, elle est toujours restée cette adolescente qui refuse de grandir, moi je suis plus posée, plus srticte, plus "coincée" me dit parfois ma mère... Sans doute, mais il en faut bien une plus terre à terre des deux non ?

Un dernier câlin à ma mère, et je tournais les talons, je luttais pour ne pas me retourner, ça allait me faire plus de mal que de bien, autant s'abstenir.

Adieu L'Arizona, et bonjour Forks !