David Tennant et Catherine Tate ne m'appartiennent pas !
Seuls mes OC le font !
Bonne lecture !
Chapitre 1
Journée d'une mère célibataire
"Je t'aime jusqu'aux étoiles.". -Simon Ford
Le réveil sonna à sept heures moins dix. J'ai difficilement ouvert les yeux pour l'éteindre. Je me suis mis sur le dos, regardant le plafond en soupirant. Le soleil n'était pas encore levé, ce qui me semblait logique puisque l'hiver commençait à arriver et il faisait de plus en plus sombre. Nous étions en fin de septembre. Je me suis longuement étirée avant de mettre mes lunettes qui étaient posées sur ma table de chevet avant de sortir du lit pour aller dans la cuisine. Elle n'était pas très grande, mais pas petite non plus. Je vivais dans un appartement assez confortable à Londres. Le loyer n'était pas très cher et ce n'était pas loin de mon travail. J'étais serveuse dans un restaurant assez fréquenté. Le salaire n'était pas trop mal et j'avais souvent des pourboires, ce qui m'aidait beaucoup pour finir les fins de mois. J'ai sorti ma tasse de thé habituelle avant de la remplir de café et de me la mettre à la bouche.
Dans mon peignoir et mes pantoufles habituelles, je suis allée à la fenêtre pour l'ouvrir légèrement, laissant le froid m'embrasser comme un vieil ami. Nous étions dans les derniers étages du bâtiment et j'avais une imprenable vue sur Londres et un peu de sa Tamise. J'étais fière d'être née dans cette ville, je l'aimais beaucoup. J'ai levé ma tête pour observer le ciel dénudé de nuage et parsemé d'étoile. J'ai doucement souri en contemplant ses derniè faisais ça, tous les jours. Je me levais, prenais mon café avant d'ouvrir la fenêtre et de regarder les étoiles. Depuis que j'étais petite, j'ai été passionnée par elles. Je les regardais avec une telle admiration, avec le temps, rien n'a changé. Au bout de dix minutes, j'ai refermé la fenêtre, frissonnant un peu avant d'aller dans ma chambre pour prendre mes vêtements et d'aller dans ma salle de bain. J'avais une baignoire, et non une douche.
C'était plus pratique pour faire des bains, et en hiver c'était parfait. J'ai doucement posé mes habits prévus pour la journée sur la corbeille de linge sale avant de me déshabiller pour rentrer dans la baignoire. J'avais décidé de me laver les cheveux ce matin, je ne les avais pas lavés hier et ils commençaient à devenir gras. J'ai soigneusement frottés mes longs cheveux roux avant d'appliquer mon gel douche. Après quinze minutes, je suis sortie et je me suis enroulée autour d'une serviette que j'avais pensée à mettre sur le radiateur, pour qu'elle soit bien chaude, avant d'effacer la buée qui s'était propagée sur le grand était de forme rectangulaire et assez grand en longueur pour que je puisse voir tout mon torse jusqu'à mon bassin. J'ai séché mes cheveux avant de les brossés, malgré le fait qu'ils avaient déjà commencé à bouclés. J'avais de la chance, ils faisaient de très belles boucles, et malgré leur forme, ils m'arrivaient en haut des fesses. Ma sœur, Catherine, me disait tout le temps que je ne devais absolument les couper. Elle m'avait dit que la beauté d'une femme, en plus de son visage c'était ses cheveux.
J'avais ri quand elle avait dit ça. J'ai enfilé mes sous-vêtements tout comme les habits. J'avais opté pour une slim bleu foncé, un tee-shirt à manche longue noire, pas trop décolleté avec un cardigan en laine rouge foncé et des petites bottes marron foncées. Je m'habillais vraiment simplement, je ne cherchais pas à être toujours à la mode, de plus mon salaire ne me le permettait pas. Si j'arrivais à bien vivre indépendamment depuis pas mal de temps, c'était parce que je faisais très attention à mes dépenses et je n'achetais que le nécessaire, sauf pour les exceptions, comme les anniversaires ou Noë me suis brossée les dents avant de regarder l'heure. Sept heures quinze. Je commençais mon service à huit heures et demie. Je me suis légèrement maquillée, une petite touche de mascara, faisant légèrement ressortir mes yeux bleus, et un petit coup de gloss. Je me suis regardé dans le miroir encore une fois avant d'aller dans la cuisine pour préparer le petit déjeuné. Une fois cela fait, à sept heures quarante, je suis allé dans la chambre située juste à côté de la mienne avant d'ouvrir la porte.
Dans le lit qui était au milieu de la pièce, entouré de deux tables de chevet recouvertes de crayon et de dessin, dormait ma fierté. Mon fils de six ans, Simon. J'ai doucement posé ma tête contre l'encadrement de la porte, en le regardant et en souriant. Il avait l'air si en paix en dormant comme ça. Il avait une coupe au bol un peu décoiffée, des cheveux bruns, qu'il tenait de son père, et mes yeux. Je suis entré dans la chambre avant de m'asseoir sur le lit à côtés de chambre était de taille moyenne. Les murs étaient peints d'un bleu océan, peut-être même un tout petit peu plus clair. Il y avait pas mal de dessins accrochés à ses derniers, ainsi que des photos. Il avait suffisamment de jouets, la plupart rangé dans un coffre à côté de son lit. Il avait des guirlandes de lumière en forme de TARDIS, et oui, il aimait Doctor Who !, qui pendait au dessus de son lit. Il appréciait beaucoup cette série, comme moi d'ailleurs.
Mes yeux sont tombés sur la photo encadrée sur sa table de chevet. C'était une photo de lui, ma sœur Catherine, notre mère et moi quand nous étions allés au parc une fois. Il appréciait beaucoup ma sœur, et le fait qu'elle jouait Donna Noble dans Doctor Who l'avait rendu fan d'elle, malgré le fait que la quatrième saison ne faisait que commencer. Cela ne m'aurait même pas étonné s'il lui demandait un autographe. J'ai souri avant de commencer à lui caresser doucement la tête, comme je lui faisais tous les matins.C'était un enfant très calme, comparé à son père. Il était très doué à l'école et il n'avait jamais de problème. Il semblait assez précoce, d'après sa maîtresse. Il remua doucement sous mes caresses avant d'ouvrir paresseusement les yeux. Il me fit un petit sourire endormi qui me fait rire.
« Allez mon chéri, il est temps de se lever. ». Il se redressa doucement. « Je t'ai fait ton petit-déjeuner et je t'ai préparé tes habits.
« Merci maman. ». Il me fit un petit bisou sur la joue avant d'aller dans la cuisine. J'ai rapidement fait son lit, l'entendant allumer la télévision avant d'aller le rejoindre.
« Tu as bien dormi ? ». Il hocha la tête sans pour autant détaché les yeux de l'écran. « Dès que tu as fini tu vas t'habiller d'accord ? »
« Oui. »
J'ai hoché la tête avant d'aller faire une machine à lavée. En passant, j'ai barré le jour d'hier sur le calendrier qui se trouvait à l'entrée de l'appartement, comme j'avais l'habitude de faire depuis que j'étais toute petite avant de prendre le linge sale et de le mettre dans la bassine que je tenais contre mes hanches. J'ai remarqué, en mettant la machine en route, que nous n'avions presque plus de lessive et donc, qu'après le travail, je devais aller en acheter. Je prenais les gros pacs et cela nous durait un plus d'un pouvait dire que Simon faisait attention à ses habits et je ne les lui changeais pas tous les jours, bien qu'il ne les gardait pas une semaine non plus. J'ai soupiré avant de regarder l'heure, sept heures quarante. Je suis sorti de la petite buanderie que j'avais, avant de retourner dans le salon où Simon avait pratiquement fini de mangé. Une fois cela fait, j'ai mis son bol de céréale, maintenant vide, dans l'évier avant de faire la vaisselle pendait qu'il s'habillait. J'ai éteint la télévision alors qu'il sortait de sa chambre et préparé son déjeuner pour l'école. A midi, il ne rentrait pas ici, parce que je travaillais aussi entre midi et deux, mais cela dépendait des jours. Après cela, je lui ai brossé ses cheveux, malgré le fait qu'il restait un peu rebelle avant de lui mettre mon manteau et le mien.
« Sac ? ». J'ai demandé tout en mettant mon écharpe, regardant mon reflet dans le miroir de l'entrée.
« Okay. »
« Gants ? »
« Okay. »
« Echarpe ? »
« Okay. »
« Déjeuner ? ». Il leva la boite métallique Doctor Who, triomphalement. Il était très fier de cette boite.
« Okay ! ». J'ai souri.
« Alors nous pouvons y aller. »
J'ai pris mon téléphone et mes clés avant de fermer la porte derrière moi. Comme à son habitude, Simon appuya sur le bouton de l'ascenseur, il aimait beaucoup le faire, bien qu'à l'époque, j'aimais le faire aussi, avant de m'attraper la main. Il était très câlin comme garçon, il avait souvent besoin de me faire un bisou ou des câlins, il n'aimait pas trop quand je n'étais pas là. J'étais sa seule figure parentale, cela pouvait s'expliquer. Il leva la tête vers moi avant de me sourire, et je fis de même. Nous attendîmes quelques secondes avant de rentrer dans la cage. Il appuya encore une fois sur le bouton du rez-de-chaussée. Notre voisine du dessous entra à son tour dans l'assesseur quand on passa par son étage. C'était une vielle femme, elle devait avoir la cinquantaine, mais elle était très gentille, totalement adorable. Elle me gardait parfois Simon quand je finissais plus tard et que je ne pouvais pas aller le chercher, ou quand j'avais des empêchements.
Elle faisait aussi d'excellent cookie et Simon l'appréciait beaucoup. Elle n'était pas très grande, elle était un peu ronde, elle avait des yeux verts qui s'étaient ternis avec le temps et ses cheveux argentés étaient toujours noué dans un chignon lâche avec quelques mèches qui encadraient son doux visage. Elle n'avait pas l'air sévère, bien au contraire. Quand j'étais arrivé ici il y a six ans, elle m'avait beaucoup était avec Simon, quand il était malade elle m'avait donné des remèdes de grand-mère qui avait fait miracle. On l'avait déjà invité à passé Noël chez nous, elle était très proche de notre famille. Cela m'arrivait de faire les courses pour elle quand j'allais faire les miennes. Elle s'appelait Marjorie, mais on l'appelait tous « Mama. ».
« Bonjour Mama ! ». Sourit-il en embrassant la vielle femme.
« Bonjour mon petit ! ». Fit-elle d'une voix doucereuse en lui rendant son étreinte. « Comment vas-tu ? »
« Bien et toi ? »
« Très bien. ». Sourit-elle, avant de lever la tête vers moi. Elle m'embrassa sur la joue, comme à son habitude. « Et toi ma petite, tu vas bien ? »
« Bien sûr. ». J'ai souris. « Je vais aller faire les courses en rentrant, vous avez besoin de quelque chose ? ». Elle secoua sa tête.
« Non, c'est bon. »
J'ai hoché la tête. Nous avons parlé jusqu'à ce que l'on se sépare au parking. Elle allait sûrement à la boulangerie, comme tous les matins. Nous sommes montés dans la voiture, lui derrière, puisque seuls les enfants de plus de dix ans pouvaient être assis à côté du conducteur, et moi devant. J'ai mis ma ceinture comme j'ai regardé le reflet de mon fils à travers le rétroviseur.
« Ceinture ? ». Il tira dessus avant de me lever son pouce vers le haut.
« Okay ! »
« Allons-y ! ». Il se mit à rire à l'expression du dixième docteur.
J'ai tourné la clé, mettant le contact à la voiture, avant de sortir du parking. Il faisait froid, pour une fin de septembre, quand on respirait, un trait de fumée sortait de notre bouche. J'avais bien fait de lui faire prendre ses gants, je ne voulais pas qu'il tombe malade. Je suis rentrée dans le trafique et suis arrivée en moins d'un quart d'heure à l'école de mon fils. Il se détacha avant de passé sa tête à travers le siège du conducteur et du passager et de me faire un bisou sur la joue.
« A ce soir maman. ». Il sortit de la voiture.
« A ce soir mon ange ! ». J'ai ouvert la vitre de ma voiture alors qu'il grimpait sur le trottoir. « Je t'aime mon cœur ! ». Lui dis-je.
« Je t'aime aussi maman ! ». J'ai attendu de le voir rentrer dans l'école avant de me mettre en route vers mon travail.
Il n'y avait encore personne quand je suis arrivée à part Pascal, le responsable. Un mec totalement adorable. J'ai enfilée mon tablier de serveuse avant de mettre à chauffer les machines à cafés pour plus tard, et de nettoyer les petites taches restantes sur le comptoir ou sur les tables de la terrasse et celle de l'intérieur. La porte de derrière s'ouvrit et j'eus compris que c'était Charlotte, une de mes amies proches qui arrivait aussi. Elle était une très belle femme, et elle le savait. Elle avait des cheveux mi-longs bouclés et blond, et des yeux marron très clairs. Elle avait un visage fin et beaucoup plus coloré que le mien, et son corps avait fait rêver bien des hommes... Je pouvais la qualifier de meilleure amie, bien que ma vraie meilleure amie, c'était ma sœur. La blonde vint me rejoindre avant de m'étreindre.
« Salut Amelia ! ». Sourit-elle. « Tu vas bien ? »
« Oui et toi ? »
« Ca va, comme d'habitude. ». Elle attacha correctement son tablier et noua ses cheveux dans une queue de chevale haute. « Et ton petit monstre ? »
« Ce n'est pas un petit monstre, c'est mon petit ange. ». Rétorquai-je en la frappant doucement avec le torchon que j'avais. « Il va très bien. »
« Tu sais, je t'admire. ». Elle m'avoua alors qu'elle faisait la mise en place des couverts. J'ai froncé les sourcils.
« Pourquoi ? »
« Et bien... tu as vingt-six ans, tu vis toute seule et responsablement, tu as un enfant à charge et tu une mère formidable. ». Elle sourit. « Je ne pense pas pouvoir faire le quart de ce que toi tu fais. J'ai ri.
« Il me rend la vie plus facile que l'on peut le croire. ». Dis-je en mettant les verres. « J'arrive à tenir le coup parce qu'il est là. »
« Et tu ne demandes jamais d'argent à ta famille ? ». Elle demanda. Elle se mordit la lèvre inferieure. « Désolée, je sais que ça ne me regarde pas. ». J'ai secoué la tête en souriant.
« Ne t'inquiètes pas, ce n'est rien. Et non, je ne leur demande pas. Je n'en n'ai pas besoin, je m'en sors très bien toute seule. »
« En parlant de ça, j'ai une piste pour toi. »
« Une piste ? »
« J'ai rencontré un mec, samedi quand j'ai en boite. Il s'appelle Tom, beau gosse, la trentaine et il est architecte. Je pense qu'il est pour toi. ». J'ai gémi.
« Mais pourquoi est-ce que tu tiens tellement à me mettre avec un mec ? »
« Parce que tu en as besoin ! Attends, ça fait combien de temps que tu n'as pas couché. ». J'ai rougi.
« Charlotte ! »
« Combien ? »
« ... »
« J'ai pas entendu. ». J'ai soupiré.
« Depuis que j'ai eu Simon ! ». Elle ouvrit grand les yeux.
« Ouah... six ans. Tu n'as pas eu de rapport sexuel depuis six ans ? »
« Oui, et je m'en sors bien. »
« Mais... tu n'es pas en manque ? »
« Je ne suis pas comme toi tu sais. ». J'ai plaisanté en mettant les assiettes. Elle me tira sa langue.
« Il faut vraiment que tu vois Tom, il est parfait pour toi. ». J'ai roulé les yeux aux ciels. Ce n'était pas le première fois qu'elle m'avait dit cela.
« Est-ce qu'il es au courant pour ma situation ? ». Elle fronça les sourcils.
« Ta situation ? »
« Je suis une mère-célibataire Charlotte, peu d'homme accepte ça. »
« Et bien... ». Elle se gratta sa nuque d'un air penaud. « J'ai peut-être oublié de le mentionner. »
« Charlotte, je ne fais pas confiance aux garçons, tu le sais mieux que quiquonque. »
« Ils ne sont pas tous comme Greg tu sais. ». Je n'ai rien dit, et elle soupira. « Et qu'est-ce que tu compte faire alors ? »
« Attendre le bon. »
« Genre ? »
« Aucune idée. ». Avouai-je, la faisant rire. Je ris à mon tour.
« J'espère que vous allez travailler aujourd'hui. ». Dit sèchement une voix féminine, nous faisant arrêter de rire.
J'ai levé les yeux aux ciels avant de soupirer fortement. Je détestais cette fille, de tout mon être. Mackenzie. Elle était une pute. Littéralement. Elle couchait avec tout ce qui bouge. Elle avait un beau physique et elle le jouait à son avantage. Elle était assez grande déjà, un mètre soixante-dix, comparé à moi, un mètre soixante six. Elle avait des cheveux frisés de couleur jais, des yeux verts pétants et une peau de couleur d' elle avait bien été gâtée par la nature. Et cela faisait quelques années que l'on devait se la taper. Elle était vraiment insupportable. Elle avait même couché avec le petit ami de Charlotte une fois. D'où le fait qu'elle l'a haïssait vraiment. Plus que moi je pense. De mon côté elle m'avait déjà critiquée sur le faite que j'étais une mère célibataire.
« Nous travaillons. ». Rétorqua sèchement Charlotte. « Comparé à certaines. ». La brune fronça les sourcils.
« J'espère que tu ne parles pas de moi. »
« Qui moi ? ». Elle feignit l'innocence. « Jamais. ». J'ai ri, attirant son regard vert sur moi.
« Pourquoi est-ce que tu rigoles ? ». J'ai arrêté, fronçant les sourcils à mon tour. « Tu trouves ça amusant ? »
« Oui. ». Répondis-je béament.
« Je me demande ce que tu fous là d'ailleurs, tu devrais t'occuper de ton gosse qui n'a même pas de père. »
« Hey ! ». S'interposa Charlotte. « Tu... ». Je ne l'ai pas laissée finir.
« Tu peux parler de moi autant que tu veux. ». Répondis-je froidement, faisant changer complètement son visage, lui faisant perdre son assurance. « Mais ne parles jamais de mon fils. ». J'étais catégorique. « Ou sinon tu auras affaire à moi. ». Je suis allée sur la terrasse de devant, prendre l'air. Avant de sortir, Charlotte se retourna vers Mackenzie.
« Et tu auras à faire à moi aussi. Et crois moi, ce qu'elle t'aura fait ce ne sera qu'un jeu d'enfant comparé à ce que je te préparerai. ». Elle se contenta d'hausser les sourcils avant de partir en se déhanchant sur ses talons aiguilles. La blonde me rejoignit. « Ca va ? »
« Ouais, t'inquiètes, ce n'est rien. ». J'ai inspiré longuement. « Allez viens, une longue journée de travail. ». Elle se contenta d'hocher la tête.
La journée avait été bien remplie, j'avais gagné plus de vingt livres de pourboire, j'étais assez fière de moi. Je n'étais pas de fermeture aujourd'hui, heureusement. Je m'étais arrangé avec Pascal pour avoir des horaires qui me permettrait d'aller chercher et d'emmener mon fils à l'école. Compréhensif, il me les avait donnés. Dans les vestiaires je me suis longuement étiré avant d'enlever mon tablier et de mettre mon manteau et mon écharpe. J'ai regardé l'heure sur mon téléphone, cinq heures moins dix. J'ai souri en voyant mon fond d'écran, c'était Simon qui faisait de la balançoire, avant de le remettre dans la poche et de sortir du bâtiment. Le changement de température, se faisant sentir, m'a fait frissonner. Je suis rentrée dans ma voiture, y mettant le chauffage avant de me mettre en route vers l'école. Arrivant lorsque ça venait de sonner, je suis sortie de mon véhicule pour attendre devant le portail. Je n'attendis que quelques minutes avant de voir Simon courir vers moi, tout souriant. Il saut dans mes bras en riant.
« Hey mon grand ! ». Souris-je, l'embrassant sur le front et le reposant par terre. « Ca c'est bien passé aujourd'hui ? »
« Oui ! »
« Et qu'est-ce que tu as fait ? »
Il commença alors à me raconter sa journée sur le chemin du retour. Une fois à la maison. Il enleva ses chaussures pour rentrer ses pieds dans ses pantoufles et d'aller allumer la télévision. Il prit le DVD de la saison 3 de Doctor Who avant de le mettre dans le lecteur et d'aller s'asseoir sur le canapé. J'ai haussé un sourcil à son comportement avant de sourire. Il aimait vraiment cette émission.J'ai posé mon sac et mes clés de voitures sur le comptoir de l'entrer avant de me débarrasser de mon manteau ainsi que de mon écharpe. Je suis allée dans la cuisine, me préparant un café, et un chocolat chaud pour mon fils avant d'aller étendre le linge sur mon balcon, bien qu'il ne soit pas aussi grand que cela. En rentrant, j'ai rapidement regardé l'écran de télévision, pour me rendre compte qu'il regardait Human Nature.(N/A : Famille de Sang en VF). C'était son épisode préféré de la saison 3, tout comme le mien. Enfin il y avait lui et The Family of Blood.(N/A : Smith, la montre et le docteur en VF), c'était les deux qui m'avaient le plus touchés parmi les autres. Voir le docteur aussi humain était une chose exceptionnelle, la prestation de David Tennant m'avait fait pleurer. Littéralement.
« Tu n'as pas de devoir mon ange ? ». Il secoua la tête. « Tu viens prendre ton chocolat chaud ? ». Sans quitter les yeux de l'écran, il se leva et s'assit à sa place habituelle, regardant toujours la télé. J'ai ri. « Tu sais, elle ne va pas s'envoler la télévision, et en plus tu as déjà vu cet épisode pleins de fois. »
« Mais je l'aime beaucoup. ». J'ai souri doucement.
« Moi aussi. »
Il était huit heures trente et nous avions fini de manger. J'avais douché Simon et il commençait à somnoler sur le canapé si bien que j'ai dû aller le coucher. Je l'ai glissé dans ses draps avant d'allumer les lampes TARDIS qui agissaient comme une veilleuse, bien qu'il n'ait pas vraiment peur du noir. Somnolant, il attrapa le tournevis sonique, qui se trouvait sur sa table de chevet, identique à celui du dixième Docteur avant de le serrer contre sa poitrine. C'était un cadeau de Catherine, elle l'avait trouvé dans un magasin quand elle faisait ses courses, et elle l'avait donc acheté. C'était comme son doudou maintenant. Il l'avait pratiquement tout le temps avec lui. J'ai souri en le voyant ainsi. Je l'ai embrassé sur le front, lissant délicatement ses cheveux avant de me lever du lit et de sortir. Mais à l'embrasure de la porte, alors que j'allai éteindre la lumière, je l'entendis.
« Maman ? ». Il demanda doucement.
« Oui mon cœur ? »
« Je t'aime. »
« Moi aussi. »
« Je t'aime jusqu'aux étoiles. ». J'ai souri.
« Je t'aime bien plus encore. ». Je l'ai vu sourire à son tour, c'était une chose que l'on se disait tous les soirs. Comme un petit rituel.
Puis j'ai éteins la lumière.
Me massant la nuque, j'ai soupiré longuement en rangeant les quelques affaires qui traînaient par terre. Je me suis servi un petit verre de vin rouge avant de m'asseoir sur le canapé. Tous les jours c'était un rituelle, une petite routine à laquelle je m'étais bien habituée et qui me plaisait beaucoup. Après avoir fini mon verre, je l'ai rincé ainsi que la vaisselle avant d'aller dans ma chambre et de me changer en pyjama. Je me suis trainée sur le lit avant de m'enrouler confortablement dans les draps et de déposer mes lunettes sur ma table de chevet. Somnolente, j'éteignis la lumière, avant de m'endormir aussitôt après.
A/N : Bonjour ou bonsoir, cher(e) lecteur/trice, je te remercie d'avoir lu ce chapitre. Pas encore de David dans les environs, vous allez devoir attendre encore un peu. Je viens tout juste de vous présenter Amelia, et j'aimerais beaucoup savoir ce que vous pensez d'elle et de son fils.
Une review fait toujours plaisir ! (Je m'attends à des commentaires constructifs, qu'importe les avis.)
A bientôt !
Tiny
