Salut tout le monde ! :D

Je suis fière de vous présenter ma première fanfic sur le manga Yu Gi Oh ! Yeah ! \o/

L'histoire se passe plusieurs années après la fin du manga.

Kaiba, Joey, Yugi et tous les autres ont désormais 22 ans. Ce sont des adultes parfaitement responsables... Ou pas. x)

Sinon Tous les personnages appartiennent à Kazuki Takahashi, à part Noah.

J'en profite aussi pour dire un petit merci à Ookamishiro qui m'a donné envie d'écrire sur Yu Gi Oh. :3

J'espère que ce chapitre 1 vous plaira.

Enjoy !


Gagner sa confiance

Chapitre 1 : La discrimination à l'embauche c'est mal !


Un vent glacial traversa la pièce, balayant sur son passage les piles de feuilles qui recouvraient le bureau du jeune PDG de la Kaiba Corporation. Seto Kaiba releva les yeux de son ordinateur et regarda d'un air las les feuilles tomber lentement sur le sol.

Le jeune homme jeta sa tête en arrière et soupira longuement. Depuis combien de temps travaillait-il sur son ordinateur ? Longtemps sans aucun doute. A vrai dire il passait ses journées à ça, à travailler. D'ailleurs, ce mot se trouvait justement à la première place de sa liste de vocabulaire, juste avant « Victoire » et «Wheeler est un minable ». -Oui, le dernier fait quatre mots ? Et alors ? Sachez que le grand Seto Kaiba fait ce qu'il veut !-

Bref. Cela faisait quatre ans qu'il avait quitté le lycée, son diplôme en poche et depuis il s'était investi pleinement dans son entreprise, s'oubliant parfois au profit de son propre travail. Mais après avoir racheté la société de Maximilien Pegasus, Illusions Industrielles, sa charge de labeur avait grandement augmentée. Devant faire face aux multiples accusations et coups bas de la famille Pegasus qui tentait inlassablement de récupérer l'entreprise.

Il se leva de son beau siège en cuir noir et se dirigea vers la grande bais vitré entrouverte, qui s'étendait sur la totalité du mur, face à son bureau. Elle donnait sur un balcon aux allures de jardin, où au centre poussait un magnifique cerisier. Il posa sa main sur l'encadrement de la porte et passa sa tête à l'extérieur. Le jeune PDG sentit l'air froid passer entre ses cheveux bruns tout en lui caressant le visage. Cela lui fit un bien fou ! Mais il referma prestement la porte coulissante en s'apercevant qu'une fois de plus le vent emportait ses dossiers méticuleusement rangés. Il grogna dans sa barbe, puis se contenta d'appeler sa secrétaire pour qu'elle vienne ramasser toutes les feuilles qui jonchaient à présent le sol. -Comment ? De l'esclavagisme ? Oui et il n'en a pas honte !-

Une jeune femme vêtue d'un petit tailleur noir et d'une chemise blanche, coiffée d'un chignon entra dans le bureau après avoir frappé. Elle écarquilla les yeux en voyant l'amas de papier dispersé sur le parquet, tandis que son patron se rassit dans son confortable fauteuil. La jeune femme se mit à la tâche tout en maudissant tout bas son supérieur.

- Vous avez dit quelque chose mademoiselle Tasaragi ? demanda Kaiba sans décrocher son regard d'un nouveau dossier.

- Non, rien du tout monsieur Kaiba, lui répondit-elle en grinçant des dents.

La secrétaire continua sa besogne en silence, sachant pertinemment que si elle protestait, il la renverrait ou l'ignorerait tout bonnement. Quant à lui, Kaiba vérifiait à présent la liste des personnes que son DRH en chef avait récemment recrutées. Pas qu'il ne lui faisait pas confiance, au contraire. Mais le jeune homme ne pouvait s'empêcher de tout contrôler, de tout vérifier de ce qu'il se passait dans son entreprise. Son regard passa de nom en nom sans qu'il ne relève rien d'anormal. Jusqu'à ce qu'il arrive au dernier nom de la liste : Noah Hauphman Pegasus. En lisant le dernier nom de cette personne, le PDG sauta de son siège en claquant ses mains sur son bureau, faisant sursauter sa pauvre secrétaire. Il quitta la pièce à grandes enjambées, claquant la porte derrière lui. Il traversa les couloirs de sa boîte, furieux, sous les yeux étonnés de ses employés. Puis au bout de quelques minutes, il ouvrit la porte d'un bureau à la volée, plaqua avec brutalité une main sur le plan de travail, tandis que l'autre montra la feuille à l'origine de sa colère, à près d'un centimètre du nez du pauvre homme qui se tenait assis là.

- Qu'est-ce que c'est que ça ?! questionna Seto sans retenue.

- La… la feuille des derniers recrutements, répondit l'homme après avoir dégluti.

- Je sais bien que c'est la feuille des derniers recrutements ! se fâcha-t-il. Ce que je veux savoir c'est pourquoi il y a une personne qui porte le nom de Pegasus dans mon entreprise ?!

- Monsieur Kaiba, je… J'ai pensé que cette fois-ci nous pouvions faire abstraction du nom. Cette jeune femme possède un très bon CV. Je pense que cela serait une erreur de passer à côté d'une occasion pareille et de ne pas exploiter un potentiel comme celui-ci.

Le DRH sortit le fameux CV d'un classeur et le tendit à son directeur. Kaiba, sidéré par ses propos lui arracha la feuille des mains et commença à examiner le document en détail.

Noah Hauphman Pegasus, 21 ans, née à New York…

Il sauta quelques lignes pour en arriver à ce qui faisait d'elle « une occasion à ne pas manquer ». Des diplômes divers, de maintenance industrielle, d'informatique décisionnelle, toujours accompagnés d'excellentes mentions et une maîtrise de plusieurs langues étrangères. Le contenu impressionna le jeune homme. Elle possédait une telle quantité d'aptitudes ! Surprenant, pour une femme aussi jeune. Kaiba ne pouvait nier qu'elle était sans aucun doute une personne brillante, mais le problème était le même, il ne pouvait laisser un « ennemi » infiltrer son entreprise.

- Pour quel poste l'avez-vous engagé ? demanda-t-il d'une voix stricte.

- Pour remplacer Soji Nagashi, au département ingénierie et maintenance des équipements.

- Nagashi ? demanda-t-il à nouveau, perplexe.

-Vous ne vous en souvenez plus ? Vous l'avez renvoyé il y a trois jours.

- Mmh sans doute… finit-il par dire sans y accorder une réelle importance.

Le brun posa un dernier regard sur le CV de la jeune femme puis le jeta sans respect sur le bureau du DRH.

- Bien. Dans les plus brefs délais je veux que vous l'appeliez et que vous lui disiez que malheureusement nous avons trouvé quelqu'un d'autres pour ce poste. Est-ce clair ? dit-il en sortant de la pièce.

- Cela est impossible monsieur le directeur, osa dire l'employé.

Kaiba se stoppa net dans l'encadrement de la porte. Il se retourna lentement, dévoilant un regard apocalyptique, accompagné de sourcils froncés à l'extrême et d'un sourire plus que crispé. Jamais, au grand jamais il n'avait aimé qu'on le contredise et que l'on discute ses ordres. Si ses yeux avaient eu les rayons laser de Superman, son employé aurait été carbonisé depuis longtemps ! Aussi ce dernier ravala difficilement sa salive et se ratatina dans son siège, essayant de se faire le plus petit possible.

- Pardon ?!

- Ce… Ce n'est pas possible. E… Elle a pris son poste au… Aujourd'hui… bégaya-t-il.

- Comment ?! s'écria Seto. Le numéro de son bureau ! Vite !

- C'est le numéro sept, au treizième étage…

Kaiba n'attendit pas une seconde de plus et il s'élança avec vélocité en direction du bureau de la nouvelle employée, suivi de près par son DRH. Il ne pouvait laisser cela se faire ! Elle était sans doute déjà entrain de copier des documents importants pour les renvoyer à sa famille et il avait bien l'intention de la prendre la main dans le sac. Après les quelques folles minutes de course, ils arrivèrent devant le bureau numéro sept. Le jeune directeur ouvrit alors la porte avec fracas, prêt à la surprendre. Cependant, il se stoppa brutalement dans son élan et écarquilla les yeux.

En pénétrant dans la pièce, Kaiba découvrit non pas une personne s'apprêtant à voler tous les fichiers importants de la société, comme il se l'était imaginé, mais une jeune femme avachi sur son siège, les pieds posés sur son bureau avec une vielle Gameboy dans les mains. Elle se redressa en vitesse sur son siège, surprise de voir quelqu'un arriver aussi soudainement dans son bureau. Le jeune homme, complètement sidéré la dévisagea de haut en bas.

Elle était de taille moyenne, sa tête arrivait à peu près au torse du directeur. Elle possédait un visage fin, des yeux bleu clair où brillait une lueur de malice. Ses cheveux étaient d'une couleur châtain clair auxquels s'ajoutés de beaux reflets roux. Deux longues mèches descendant jusqu'aux épaules lui encadraient la figure et à l'arrière, des cheveux courts remontaient en piques. Elle portait un débardeur blanc avec par-dessus une chemise à motifs écossais rouge et noir, et un jean clair accompagné de bottes marrons qui lui montaient en-dessous du genou.

Un petit sourire gêné s'afficha sur son visage alors que Kaiba retrouvait enfin la parole.

- Qu'est-ce que cela signifie ?! s'exclama-t-il.

- Et bien j'ai fini mon travail alors je me suis dit que je pouvais prendre un peu de bon temps…

- Je parle de votre nom ! ...Et oui ça aussi, depuis quand on joue à la Gameboy ici !

- Mon nom pose un problème ? dit-elle ne comprenant pas où voulait en venir son supérieur.

- Noah Hauphman… Pegasus ! Vous n'allez pas me dire que c'est un pur hasard ! Pendant que votre famille essaie désespérément de me faire tomber, vous vous retrouvez là. Comme c'est bizarre ! Quel est votre objectif ? Espionnage industriel ou tout simplement découvrir mon point faible ?! Que répondez-vous à ça ?! s'emporta-t-il de colère.

- Heu… C'est un pur hasard.

Les yeux bleus du jeune homme vibraient encore de fureur et l'insolence dont cette femme faisait preuve n'arrangeait pas les choses. La dénommée Noah se redressa un peu plus, essayant de montrer une certaine assurance.

- Pegasus était le nom de ma mère. Si mes parents avaient su qu'il serait sujet à discrimination, ils ne me l'auraient pas donné. Et sachez que je pourrais porter plainte pour ça ! dit-elle en posant un regard déterminé sur le jeune PDG.

- Un procès ? demanda-t-il en haussant des sourcils. Des procès on m'en fait tous les jours et jusqu'à maintenant je n'en ai perdus aucun. Alors je vous déconseille de jouer sur ce terrain là.

Un lourd silence s'installa dans la pièce, Kaiba et Noah s'affrontèrent du regard. Aucun des deux ne se décida à battre en retraite, alors ce fut finalement le DRH, qui se tenait derrière son directeur depuis le début, qui brisa le silence.

- Qu'est-ce que ceci ? demanda-t-il en pointant du doigt une pile de feuille sur le bureau de la jeune femme.

- Ce sont les deux derniers dossiers que mon prédécesseur avait laissé inachevé, répondit-elle en détournant ses yeux de ceux de Kaiba. Je les ai terminés.

Elle tendit les documents à l'employé, qui les examina avec attention pendant plusieurs minutes.

- C'est… C'est tout simplement parfait, dit-il en levant les yeux vers Kaiba.

Celui-ci arracha sans gène les feuilles des mains de son DRH et les examina à son tour. Cela faisait des semaines qu'il attendait ces dossiers et il les avait enfin en mains. Soji Nagashi était tout bonnement un incapable. C'est pour ça qu'il l'avait renvoyé. –Et oui, ça y est il se souvient de lui !- Alors peut-être que cette femme avait réellement les compétences pour le remplacer… Non ! Il ne pouvait songer à cette solution, à pactiser avec « l'ennemi » ! –Plus borné que lui, tu meurs !-

- J'ai terminé ces deux dossiers en attentes mais il y a encore beaucoup de point à reprendre dans le travail de monsieur Nagashi. Voyez comme je prends déjà à cœur mon nouveau boulot, alors je pense que cela serait une erreur de me renvoyer à cause de mon deuxième nom de famille, déclara-t-elle en esquissant un sourire.

- Je le pense aussi, renchérit le DRH.

Seto ne répondit pas. Il avait toujours les yeux posés sur les dossiers, l'esprit ailleurs. Le PDG entra dans une telle réflexion, que l'on aurait presque pu voir la fumée sortir de ses oreilles.

- Et si cela peut vous aider à vous décider, j'entretiens très peu, voir aucun lien avec ma famille maternelle, assura-t-elle.

Le jeune homme se mit alors à marmonner des paroles incompréhensibles dans sa barbe et releva les yeux vers Noah.

- Je veux voir le reste des travaux de Nagashi, bouclés, dans mon bureau demain ! ordonna-t-il presque à contre cœur.

Il partit en un coup de vent, emportant les documents avec lui et en claquant la porte. Noah et le DRH s'échangèrent un regard surpris.

- Je crois que ça veut dire que vous restez, confirma l'employé.

- Oui. J'ai cru un instant qu'il allait me sauter à la gorge.

- Moi de même…

La jeune femme soupira longuement et passa une main dans ses cheveux. Puis elle ressortit sa Gameboy complètement rétro et reposa ses belles chaussures sur son petit bureau, profitant de l'absence de son supérieur.

- Au fait, dites-moi, pourquoi êtes-vous toujours là alors que vous avez fini votre travail ?

- Je suis censée finir à 18h, alors si je parts plus tôt je serais moins payé. Pas folle la guêpe ! dit-elle en souriant.

- Je sens que ça ne va pas être une partie de plaisir tout les jours entre elle et monsieur Kaiba… fit le DRH pour lui-même, en sortant à son tour du bureau.

~oOo~

Le jeune PDG regarda sa montre. Il était déjà 20 h passé et pourtant c'était la première fois depuis deux mois qu'il finissait son travail aussi tôt. Plusieurs fois il avait fait la promesse à son frère de rentrer tôt pour s'amuser avec lui et jamais il n'avait réussi à tenir ses engagements. Aujourd'hui, il allait enfin pouvoir faire plaisir à sa seule et unique famille. Il esquissa un sourire en imaginant à la réaction de son cadet.

Kaiba descendit les innombrables étages de sa tour, ne se séparant jamais de sa grosse mallette en aluminium. Il traversa le parking souterrain d'un pas rapide, faisant voler derrière lui le bas de sa longue veste bleu marine, et sortit d'une de ses poches un trousseau de clé. Il s'approcha d'une belle voiture cabriolet noire, qui s'illumina lorsqu'il appuya sur l'interrupteur de sa clé. L'intérieur était luxueux et d'une propreté sans égal. Les sièges étaient en cuir, les vitres teintées et les accoudoirs aux portes étaient en bois vernis. C'était une splendide voiture mais qui restait tout de même sobre, correspondant parfaitement à son image. Il monta à bord et fit ronronner le moteur avant de quitter le sous-sol.

Il passa devant l'entrée de son entreprise, comme à son habitude, pour s'assurer qu'il n'y avait rien d'anormal. Il restait encore quelques lumières d'allumées. Sans doute des employés qui devaient finir leur travail. Mais quelque chose lui sauta aux yeux. Là, juste devant l'entrée du siège de la KaibaCorp, une jeune femme était assise sur le trottoir, les coudes sur ses genoux, ses mains tenant ses joues. Il reconnut aussitôt sa nouvelle employée. Que faisait-elle là, assise comme une mendiante. Kaiba s'arrêta pile devant elle, ne pouvant laisser se détériorer l'image de marque de sa société. La vitre teintée de noire descendit doucement, dévoilant le visage impassible de jeune directeur. La jeune femme releva les yeux, visiblement surprise.

- Qu'est-ce que vous faites encore là ? demanda-t-il, peu aimable.

- Quelqu'un devait venir me chercher mais apparemment il n'est pas venu. Ça fait 2h que je l'attends là… lui répondit-elle en soupirant.

- Ne restez pas là ! Je n'ai aucune envie de lire demain dans les journaux que la KaibaCorp emploie des clochards !

- Bah vous êtes gentil, vous ! s'exclama-t-elle, effarée.

Kaiba la regarda de haut en bas. Elle faisait peine à voir assise par terre. Le brun se mit à réfléchir quelques instants. Dès la nuit tombée, les rues de Domino devenaient peu fréquentables et dangereuses. Alors s'il lui arrivait malheur, retrouver quelqu'un pour la remplacer l'énerverait grandement. Après tout, elle avait prouvé quelques heures plus tôt qu'elle était faite pour son poste...

- Vous habitez loin d'ici ? l'interrogea-t-il dans un rare élan de générosité.

- …Je ne vous dirai pas où j'habite ! dit-elle en se reculant légèrement de la voiture.

- Et pourquoi ça ? demanda-t-il, ne comprenant pas.

- Qui me dit que vous ne viendrez pas me harceler après ?

En entendant la réponse de la jeune femme, Kaiba se sentit presque insulté. C'était bien la première fois qu'on lui sortait un truc pareil !

- Tant pis pour vous dans ce cas… finit-il par dire en remontant sa fenêtre.

- Hé non attendez ! s'écria Noah en bondissant sur ses pieds et en posant ses mains sur la vitre de la voiture. Vous ne connaissez pas le mot humour ?

Le PDG ne répondit pas et il se contenta de lui faire un signe de tête pour qu'elle monte dans sa voiture.

- Faut croire que non… murmura-t-elle en haussa brièvement les sourcils.

La nouvelle employée monta dans la magnifique voiture de son patron et il démarra sans plus attendre. Bien que la jeune Noah n'habitait pas si loin que ça, le voyage lui parut extrêmement long. Un silence pesant s'était installé entre eux et aucun n'avait ouvert la bouche. Puis le véhicule s'arrêta devant un grand immeuble plutôt chic et Noah descendit.

- Merci, lui dit-elle en se penchant pour essayer de trouver le regard du brun, mais sans succès. Vous venez aussi me chercher demain matin ? demanda-t-elle alors en souriant.

Kaiba tourna aussitôt la tête et lui lança un regard strict. Noah sourit de plus belle, contente d'avoir réussi à le faire réagir.

- Ne soyez pas en retard Hauphman ! dit-il d'une voix cinglante.

- Oui patron, lui répondit la jeune femme, en faisait un salut militaire.

Kaiba soupira et se demanda s'il allait supporter encore longtemps l'insolence de cette femme qu'il verrait à présent presque tous les jours. Elle referma la porte et il s'en alla en vitesse, retrouver son frère qui l'attendait dans son immense palace.

Noah regarda la voiture disparaître dans la nuit puis elle rentra dans son grand appartement, récemment rénové. Elle souffla un bon coup. Sa première journée à la Kaiba Corporation était faite et cela n'avait pas été une mince affaire ! Elle s'avança dans son salon et s'étala de tout son long sur son canapé. Elle s'apprêtait à s'endormir de fatigue lorsque son portable sonna et la fit brusquement revenir à la réalité.

- Oui ? dit-elle en décrochant.

- Alors, tout marche comme prévu ? demanda la voix grave de son interlocuteur.

- Oui, j'ai pu intégrer la Kaiba Corporation.

- Tu sais ce qu'il te reste à faire maintenant ?

- Je sais, soupira-t-elle d'agacement. Je dois gagner sa confiance. Mais ce mec est tellement antipathique et associable !

- Je suis sûr que tu réussiras. Je ne peux avoir confiance qu'en toi.

Le mystérieux interlocuteur raccrocha sans ajouter un mot de plus. Noah posa son portable sur sa table basse et se mit sur le dos, posant le dos de sa main sur son front.

- Je sens que ça ne sera pas facile tous les jours… murmura-t-elle, les yeux perdus dans le vague.


Alors ? Est-ce que ça vous a plu ?

Donnez-moi votre avis, ça fait toujours plaisir. ^^

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Qui est le mystérieux interlocuteur ?

Noah parviendra-t-elle à gagner la confiance de Kaiba ?

Et lui, réussira-t-il à la supporter ?

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To be continued !