Un petite fic pour consoler ma Kaho-chan de ses efforts pour ses examens ! C'est elle-même qui a choisi le pairing de cette partie, et j'ai eu tellement d'inspiration que j'ai déjà commencé à écrire la deuxième partie et que 2 autres encore sont prévues ! :)
Bien sûr, rien n'est à moi, sauf l'histoire et la blondasse ;) Bonne lecture !
Le problème de Dean
Sam et Dean s'étaient encore disputés et le plus jeune des deux frères avait décidé de faire une pause, partant de son côté. Cela faisait plus de trois heures non stop que Dean conduisait l'Impala, son bébé comme il aimait l'appeler. Et cela faisait presque deux jours qu'il n'avait eu aucune nouvelle de Sam. Il avait pourtant tenté de le joindre plusieurs fois, mais il tombait toujours sur sa messagerie.
Il n'aimait pas savoir son frère seul. Après tout, il avait promis à leur père de toujours veiller sur lui et de le protéger. Surtout que plus il y pensait, plus il trouvait leur dispute ridicule. A vrai dire, il ne se souvenait même plus de la cause de celle-ci. C'était dire à quel point la situation était stupide.
Il s'arrêta devant un motel et pris son téléphone pour composer le numéro de son petit frère. Messagerie, encore. Il remis rageusement le téléphone dans sa poche et sorti de la voiture pour prendre une chambre.
En ouvrant la porte, il ne put s'empêcher de faire une grimace. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas dormi dans une chambre avec un seul lit. La nuit dernière, il l'avait passée dans sa voiture. Les ronflements de Sam lui manqueraient presque. Voilà bien une chose à ne jamais révéler à son frère.
Il s'installa dans le lit et commença à zapper les chaînes de télévision. C'était assez désolant de voir autant de programmes inintéressants. Ce n'était donc pas de sa faute si la seule chaîne qui méritait qu'on la regarde était Casa Erotica. Et puis cela faisait un petit bout de temps qu'il n'avait rien fait avec une femme et il n'était pas d'humeur à se chercher une énième conquête d'un soir.
Ce fut donc tout naturellement qu'il sursauta, la main dans le sac, ou plutôt dans le pantalon en l'occurrence, lorsque Castiel apparut devant lui, entre le lit et la télé, bloquant sa vision du film.
— Putain Cas, tu m'as foutu les miquettes ! Combien de fois faudra-t-il te dire de prévenir quand t'arrives, en passant par la porte par exemple !
— Je suis désolé Dean, je n'avais pas l'intention de t'effrayer.
L'ange regarda son ami humain éteindre la télé, coupant ainsi les gémissements de l'actrice porno ainsi que les phrases salaces de l'homme qui était avec elle, et remettre de l'ordre dans ses vêtements, plus particulièrement son jean qu'il reboutonna précipitamment.
— Tu devrais plutôt le retirer. Porter des vêtements trop serrés pourrait te causer des problèmes de circulation.
Dean se mit à rire malgré lui à ces paroles.
— Cas, tu te rends compte que tu es en train de me conseiller de me foutre à moitié à poil devant toi alors que j'ai la gaule ?
— Quel est le problème ? demanda l'ange visiblement intrigué.
— Le problème c'est qu'on ne fait pas ça entre hommes, Castiel ! Bon, et si tu me disais pourquoi t'es là ? demanda-t-il en se levant du lit et en tentant de calmer ses envies par une bière.
— J'ai besoin de ton aide. Plusieurs protégés d'anges gardiens sont morts dans des accidents assez étranges.
Ils passèrent les heures suivantes à récolter des informations et à tenter de savoir où pourrait bien avoir lieu la prochaine attaque. La précédente s'étant déroulé dans une ville voisine, ils décidèrent de rester dans le coin. Castiel devait trouver s'il y avait un protégé dans les environs et Dean… Dean ne pouvait qu'attendre et se préparer.
Il passa donc la soirée dans un bar à siroter quelques verres, en attendant des nouvelles de l'ange. Au bout d'une heure, une femme, blonde aux yeux bleu clair, presque gris, vint l'aborder en s'installant à sa table, face à lui.
— C'est rare de voir un mec aussi sexy, seul dans un bar.
— Je pourrais vous retourner le compliment…
— Claudia. Et vous ?
— Dean, répondit-il avec son éternel sourire séducteur.
— Dean. Joli prénom. Et si nous allions dans un endroit plus calme ?
— On peut dire que vous ne perdez pas de temps !
— La vie est trop courte pour ça, vous ne croyez pas ?
— On est d'accord.
Sur ces paroles, ils se levèrent et sortirent du bar. Finalement, Dean n'aurait pas besoin d'un porno pour soulager sa tension. Ils convinrent d'aller chez Claudia. C'était une maison modeste avec un étage.
A peine eurent-ils passé le seuil de la porte que la blonde claqua cette dernière en plaquant Dean dessus pour l'embrasser. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, sa veste et son t-shirt se retrouvèrent par terre et des mains habillent commençaient déjà à ouvrir son pantalon. Il attrapa ces mains et en profita pour renverser la situation, bloquant la jeune femme entre la porte et son corps.
— On se calme. On a toute la nuit pour en profiter, inutile de se presser.
— Je te l'ai dit, la vie est courte.
Un détail étrange attira son regard sur la porte d'entrée, derrière Claudia.
— C'est quoi ces symboles ?
— Allons, ne me dis pas que tu ne les reconnais pas, Dean Winchester.
Bien sûr qu'il les reconnaissait : c'étaient les symboles empêchant les anges de pénétrer quelque part. Mais pourquoi cette femme avait dessiné des symboles contre les anges sur sa porte d'entrée ? La seule explication qui lui vint était que c'était elle la créature que Castiel et lui cherchaient et qui tuait les protégés des anges gardiens. Il voulu prendre le pistolet qu'il gardait toujours sur lui, mais sa main se referma sur du vide.
— C'est ça que tu cherches ? le nargua Claudia en pointant son arme sur lui. Maintenant tu vas gentiment monter à l'étage.
— Et je peux savoir comment tu as su qui j'étais ? demanda-t-il en commençant à monter les escaliers.
— Je ne le savais pas. C'est en voyant la marque sur ton épaule que j'ai compris. A droite, et ouvre la première porte à gauche.
Il s'exécuta en réfléchissant à comment il pourrait bien se sortir de ce mauvais pas. Sammy lui avait bien dit qu'un jour il finirait par avoir des problèmes à sauter sur tout ce qui bouge. Il entra dans une chambre décorée sobrement et qu'il trouva assez impersonnelle. Claudia le poussa vers le lit en appuyant le canon de l'arme dans le creux de ses reins.
— Allonge-toi.
A nouveau, il s'exécuta. Il n'avait pas vraiment envie de finir avec un trou dans le bas du dos. Il avait bien assez de cicatrices comme ça. Une fois installé, Claudia se mit à califourchon sur lui et commença à lui attacher les poignets aux montants du lit.
— Au risque de te décevoir, je ne suis pas très friand de ce genre de jeu sexuel.
— Quel dommage. Et c'est encore plus dommage de devoir te tuer sans même profiter de ce beau corps.
— Je ne comprends pas. Si tu veux me tuer, pourquoi m'attacher à ce lit au lieu d'appuyer simplement sur la détente ? Pas que je m'en plaigne, hein. Mais ça m'intéresse.
— Parce qu'une mort par balle attire trop l'attention. Je préfère maquiller ça en mort accidentelle.
Tout en disant ça, la blonde descendit et sorti une seringue du tiroir de la commode avant de revenir sur lui.
— Avant que tu m'injectes ton truc, je peux au moins savoir ce que c'est ?
— Du viagra concentré, mon joli. Demain matin quand j'appellerai les fics, tu seras mort d'une overdose à cause de ton désir à me faire plaisir. Ceci est ta première dose, il y en a quatre autres qui t'attendent.
— Oh, je t'assure, j'ai pas besoin de ça pour faire plaisir à une femme.
Mais l'aiguille était déjà plantée dans son bras et le produit entrait lentement dans ses veines. Quelle poisse. Il allait bientôt se retrouver avec une trique d'enfer qu'il ne pourrait même pas soulager. Et à en croire les caresses que Claudia était en train de lui prodiguer, elle n'avait pas l'intention de laisser le produit agir seul.
Alors que cela faisait plusieurs minutes qu'il avait l'impression d'être torturé tant la compression dans son bas-ventre était forte, il entendit le bruit caractéristique d'un ange apparaissant dans la pièce. La blonde se redressa et se tourna vers Castiel.
— Comment est-ce possible ? s'écria-t-elle.
— Pendant que t'étais occupée à m'allumer, j'ai effacé discrètement un morceau de ton gribouillis, puis j'ai fait l'imbécile qui ne comprenait pas ce qui se passe. Eh oui, je sais réfléchir avec autre chose que ma queue parfois.
Elle voulu le frapper, mais elle n'eut pas le temps d'esquisser un geste que l'ange l'avait déjà poignardée, la faisant mourir dans un cri de rage et de douleur mêlées avant qu'elle ne s'effondre inerte sur Dean.
— Tu pourrais peut-être me détacher maintenant, suggéra ce dernier en voyant que son ami ailé ne bougeait pas.
Une fois libre, Castiel le ramena au motel à coup de téléportation. Dean avait du mal à marcher tant son entre-jambe le faisait souffrir, tendue à un point qu'il n'aurait jamais cru possible. Et dire que Claudia ne lui avait donné qu'une seule dose. Qu'est-ce que ça aurait été avec les quatre suivantes ? Il imagina que ses bijoux de famille auraient explosé avant même de recevoir la cinquième dose, mais il finit par se dire qu'il n'avait pas vraiment envie de savoir en fait.
Il s'assit au bord du lit, heureux que son jean soit toujours ouvert. Il n'était pas sûr qu'il aurait pu le refermer en fait. Bien, il ne lui restait donc plus qu'à se branler jusqu'à ce que son érection se calme enfin. Le problème étant que Castiel était toujours là.
— Euh Cas… Je te remercie d'être venu à mon aide et tout, mais là j'ai un... Problème de taille… Quelque chose d'assez intime à régler vois-tu.
— Oui, je vois, répondit-il en fixant la bosse proéminente de son protéger.
— Seul Cas. J'ai besoin d'être seul pour régler ça !
— Je ne peux pas te laisser seul dans ton état, Dean. Tu as été drogué.
— Castiel, je t'ai déjà expliqué, y a des choses qu'on ne fait pas entre hommes. Et s'astiquer le manche en fait partie !
— Je veux t'aider à aller mieux, répondit l'ange en s'approchant du lit.
— M'aider ? Mais tu… Ah !
Les protestations de Dean se perdirent dans le néant pour se transformer en gémissements lorsqu'une main se posa sur son membre douloureux. Il ne savait pas depuis quand son jean et son boxer avaient déserté la partie, mais il s'en moquait. Il se sentait mieux, moins comprimé et c'était tout ce qui importait en cet instant. Surtout que cette main qui montait et descendait dans un rythme tantôt lent, tantôt rapide était divinement agréable. A tel point qu'il ne put s'empêcher de fermer les yeux, savourant davantage encore cette douce torture.
Un petit coin de son esprit voulu lui rappeler que cette main appartenait à Castiel et qu'elle n'était pas censée faire ça, que c'était sa propre main qui devrait le faire. Mais, Dieu, que c'était bon. C'était toujours meilleur avec quelqu'un d'autre, c'était bien connu. Il repoussa donc cette petite voix dans sa tête qui tentait de le ramener à la raison et l'enferma à double tour dans un placard. Et tant pis s'il le regrettait après.
C'est à ce moment qu'il senti quelque chose d'humide et chaud parcourir sa verge de bas en haut, puis de haut en bas, continuant ce petit manège quelques secondes avant de se refermer totalement dessus. C'était si bon qu'il ne put retenir un long râle de satisfaction de sortir de ses lèvres.
Sa respiration devenait saccadée et ça ne s'arrangea pas lorsqu'il eut l'idée d'ouvrir les yeux pour les poser sur un Castiel à genoux entre ses jambes, en train d'aspirer son sexe entre ses lèvres, l'air très concentré sur sa tâche. Il ne put s'empêcher de plonger ses mains dans les cheveux noirs, appréciant au passage leur douceur.
— Oh putain, Cas… J'vais pas pouvoir me retenir longtemps…
Dean pensait que cette phrase ferait comprendre à l'ange qu'il devait cesser sa fellation, mais cela produisit l'effet inverse. Castiel se mit à faire des va-et-vients plus rapides et profonds, lui arrachant un nouveau gémissement de plaisir. Il ne lui fallu que quelques secondes de plus pour qu'il se libère enfin dans un râle profond, alors que l'ange reculait sa tête et finissait son oeuvre avec sa main.
Le chasseur rouvrit les yeux qu'il avait fermé sous l'intensité du plaisir ressenti et ses yeux verts s'accrochèrent à deux lagons bleus. Alors que le possesseur de ces derniers essuyait son visage maculé de sperme d'un revers de manche, Dean s'en voulu de s'être laissé aller et de ne pas avoir su repousser son ami. La petite voix de sa raison avait finalement réussi à sortir de son placard.
— Je suis désolé pour… ça, dit-il en détournant le regard.
— Dean, regarde-moi.
Une main chaude le posa sur sa joue et l'invita à tourner de nouveau la tête. Il se retrouva alors avec une érection qui n'était pas la sienne sous les yeux. Il fit monter son regard le long du corps nu de son ange qui s'était relevé et l'interrogea du regard.
— Tu trouves que j'ai l'air d'avoir fait quelque chose qui m'ait déplu ? Penses-tu que je serais dans le même état d'excitation que toi si je n'avais pas aimé te sucer ? Maintenant, si tu ne veux pas aller plus loin, je ne te forcerai pas et m'en irai, on pourra faire comme s'il ne s'était rien passé, tu as ma parole.
Entendre Castiel parler ainsi était un peu étrange - jamais il n'aurait cru un jour parler fellation avec lui en fait -, mais il devait reconnaître qu'il n'avait pas envie de voir l'ange partir. C'est que pour un puceau il était sacrément doué ! Et puis, le viagra agissait encore, rendant son membre de nouveau dur et douloureux malgré son récent orgasme.
Il renferma alors la petite voix de sa raison en ajoutant quelques chaînes et cadenas, et se leva, retirant son t-shirt avant de prendre le visage de son futur amant en coupe avec ses mains et de l'embrasser. Car oui, s'ils continuaient, Dean n'avait pas l'intention de rester passif comme il l'avait été ces dernières minutes. Il n'avait jamais spécialement été attiré par les hommes, préférant largement les femmes, mais il n'était pas non plus contre l'idée d'une nouvelle expérience.
Le baiser qu'ils échangeaient se faisait de plus en plus pressant et avide. Mais ils durent y mettre fin après quelques minutes par manque de souffle, restant néanmoins front contre front, les yeux toujours clos.
— Cas… Tu es sûr que c'est ce que tu veux ?
Comme pour lui prouver qu'il en avait vraiment envie, l'ange le poussa à s'allonger sur le lit et vint se coucher sur lui. Il commença par lui embrasser le front, puis la tempe, descendit le long de la joue pour finir sur ses lèvres avant de parcourir sa mâchoire. La tête enfouie dans son cou, il suçota la peau, laissant derrière lui une légère marque rosée.
Pendant que Castiel continuait sa descente, suçotant, léchant et embrassant chaque parcelle de peau qui tombait sous sa bouche, Dean lui caressa le dos, créant des dessins complexes et invisibles sur sa peau et le faisant frissonner. Puis il caressa ses cheveux noirs alors que la tête sur laquelle ils étaient se glissait à nouveau entre les cuisses du chasseur. Ce dernier cru qu'il allait avoir droit à une seconde fellation, mais la langue coquine se contenta de quelques coups et continua de descendre, s'amusant un peu avec ses testicules.
L'ange remonta finalement et l'embrassa avant de s'asseoir sur ses reins, les faisant gémir de concert lorsque leurs érections se touchèrent. Puis il pris l'une des mains de Dean et porta son index et son majeur à sa bouche, les suçant comme il l'avait fait plus tôt avec son sexe. Il avait les yeux fermés et on aurait pu croire qu'il était là en train de déguster le meilleur met jamais consommé. Le chasseur, quant à lui, entama un va-et-vient de sa main libre sur leur queues provoquant de délicieuses décharges de plaisir dans leur corps.
Au bout de quelques minutes, Castiel lâcha les doigts luisants de sa salive et se pencha à l'oreille de son amant.
— Dean… J'ai envie de te sentir en moi, chuchota-t-il en guidant la main qu'il tenait toujours vers ses fesses.
D'habitude Castiel avait la voix grave, mais là c'était d'un rauque affreusement sensuel. Qui aurait cru qu'une voix d'homme puisse être aussi excitante ? Certainement pas Dean Winchester. Et pour répondre à cette demande tentatrice, il glissa ses doigts humides entre les fesses de l'ange. Il commença alors à le titiller, s'amusant de le voir réclamer plus.
Puis, n'y tenant plus, l'être céleste pris un préservatif dans le tiroir de la table de chevet qu'il déroula sur le sexe de son protéger avant de s'empaler dessus. Dean se serait bien demandé comment Castiel avait su qu'ils étaient là, mais son cerveau était trop concentré sur autre chose pour ça.
— Oh putain, Cas ! ne put s'empêcher de crier Dean sous la vague de surprise et de plaisir qui le submergea, se demandant presque comment il avait fait pour ne pas jouir sur le coup.
Ils commencèrent alors ensemble une danse sensuelle, se touchant et s'embrassant à en perdre haleine. Et lorsque l'orgasme les rattrapa, Dean cru voir une lumière entourer l'ange. Il se redressa et le prit dans ses bras, enfouissant sa tête dans son cou pour y déposer ses lèvres.
Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, à bout de souffle, avant de s'allonger sur le dos, l'un à côté de l'autre, tentant de reprendre une respiration normale
— Cas… Bon sang, Cas… Pour un puceau t'es beaucoup trop doué. Où est-ce que t'as appris ça ? D'un livreur de pizza encore ?
— Non, de soldats.
— T'as regardé un porno gay avec des militaires ? demanda-t-il en tournant la tête vers lui, surpris.
— Oui. C'était très instructif.
— J'ai vu ça, en effet.
Un silence s'installa entre eux, devenant de plus en plus gênant. La raison première était sans doute leur nudité. Ou peut-être était-ce à cause de ce qu'ils venaient de faire. Quoiqu'il en soit, Dean se décida finalement à se lever.
— Heu… Je… Enfin… Je vais aller prendre une douche, bafouilla-t-il, chose qui ne lui ressemblait pas du tout.
Il ne savait pas comment agir maintenant. Il venait de coucher avec un ange. Pas que ce soit réellement une nouveauté, puisqu'il l'avait déjà fait avec Anna. Mais là, il s'agissait d'un ange dans un corps d'homme. Et plus encore, de l'ange qui l'avait sauvé de la perdition. Et ce même ange venait de le sauver, encore. Il avait l'impression que son ardoise ne cessait de s'allonger au fil des mois.
— Dean, commença ledit ange, coupant court à ses réflexions. Est-ce que tu regrettes ce qui vient de se passer entre nous ?
— Non. répondit-il sans hésitation.
Et c'était vrai. Au fond il n'avait aucun regret. Mais ça n'enlevait rien au bizarre de la situation. Après tout, Dean Winchester n'était pas vraiment réputé pour être un modèle de stabilité amoureuse.
— Non, je ne regrette pas, Castiel…
— Mais ? Insista le serviteur de Dieu, voyant que son protégé ne continuait pas.
— Mais… Je ne suis pas du genre sentimental. Et je ne sais pas ce que tu attends de moi maintenant.
— Je n'attends rien de plus qu'avant, Dean. Simplement que tu me gardes une place dans ta vie comme c'est le cas depuis que je t'ai sorti de l'Enfer. Je serai toujours là quand tu en auras besoin, tu le sais. Et désormais, y compris pour… Comment vous dites ? Les galipettes ?
— Ouais, c'est ça, répondit-il en riant.
— Tu sais que je ne suis pas humain et je ne ressens pas l'amour comme vous le ressentez. Je n'attends pas de grande déclaration. J'aimerais juste que cette première fois entre nous ne soit pas aussi la dernière. C'était agréable, et j'aimerais recommencer un jour, avec toi.
— Dis donc, le sexe te rend bavard, répondit le chasseur ne sachant trop quoi répondre réellement.
Il n'avait pas refusé de recommencé, mais il n'avait pas accepté non plus.
C'est ce moment que choisit son téléphone pour sonner. Il se fit vaguement la réflexion que la situation aurait été très gênante s'il avait sonné quelques minutes plus tôt, avant de voir le nom qui s'affichait à l'écran.
— Sam ? Mais bon sang, où es-tu ? Je sais qu'on s'est engueulés, et je t'avouerais que je ne sais même plus pourquoi, mais tu pourrais quand même me donner des nouvelles !
— Je suis désolé…
— Sam ? Est-ce que ça va ? s'inquiéta Dean face au manque de réaction de son frère : en temps normal, il lui aurait rappelé leur dispute en hurlant après lui avant de finalement lui raccrocher au nez.
— Je… Je suis dans un motel du Minnesota. J'ai besoin d'aide, Dean. J'ai… j'ai besoin de toi.
— Sammy, qu'est-ce qui se passe ?
— Je t'envoie l'adresse par sms, éluda-t-il en raccrochant.
Quelques secondes plus tard, il recevait effectivement un message avec une adresse.
— Sam a des problèmes ? demanda l'ange.
Dean sursauta en découvrant un Castiel déjà frais et habillé comme à son habitude, à quelques centimètres seulement de lui.
— Bon sang, Cas… Ne t'approche pas autant des gens quand ils ne s'y attendent pas, on en a déjà parlé. Et… Les gens normaux prennent une douche après… Après… Enfin, tu sais.
— Après avoir baisé, tu veux dire ?
Dean se demandait s'il devrait davantage être horrifié ou amusé du nouveau champ lexical de son ange. Il décida finalement qu'il préférait ne pas l'entendre parler ainsi.
— Castiel, fais-moi plaisir, arrête de regarder des pornos…
— Mais…
— Y a pas de "mais". Si tu veux savoir un truc dans ce domaine… T'auras qu'à me demander.
Castiel eut un petit sourire bienheureux à cette réponse, mais le chasseur ne le vit pas, déjà enfermé dans la salle bain pour prendre sa douche.
Voilà, j'espère que ça vous aura plus, surtout à toi ma Kaho-chan ! n_n La deuxième partie est déjà presque finie et est normalement prévue pour le 18 juin, pour l'annonce des résultat de Kaho-chan... Si elle a raté ses examens, y aura pas de suite par contre, alors croisez bien les doigts :p
