Salut à tous et à toutes, me voici sur un nouveau projet ! Opération mafia, flingues et tout :) oui j'aime bien cette ambiance ! :p

Disclaimer : Le manga dans sa globalité ne m'appartient pas, je fais juste un UA sans prétention ! ;)

j'espère que cette nouvelle fic va vous plaire !


Chapitre 1 : un nouveau venu dans l'empire

De son bureau, un jeune d'une vingtaine d'années environ, aux yeux bicolores perçants et aux cheveux de couleur vive, observait un plan de l'énorme ville. Sur la carte, se trouvaient des pions comme sur un échiquier. Il y en avait des rouges vifs - assortis à sa couleur - sur la majorité du plateau, mais quelques un de différents couleurs encore. Ils étaient surtout aux extrémités de la ville, mais ça ne lui plaisait tout de même pas. Il voulait tout.

Il saisit avec satisfaction un de ses pions et envoya valdinguer le blanc qui se trouvait là auparavant. Son oeil jaune brillait d'une satisfaction cruelle, en accord avec le sourire effrayant sur son visage. Il avait encore acquis du terrain. Tout était tellement facile… Il ne connaissait pas la défaite alors que son organisation s'était montée peu de temps auparavant. Un an à peine et il avait les trois quarts de la ville. Presque un jeu d'enfant !

Il regarda le mur sur son côté gauche, se saisit de l'arme posée sur son bureau à l'écart. Et, sans regarder, il tira. Bam. La cartouche rebondit en émettant un petit son caractéristique de métal sur le parquet de bois réel. Une odeur de poudre se répandit tandis qu'il daigna jeter un coup d'oeil. Les têtes des derniers meneurs de gangs étaient affichées et il venait de tirer en plein dans le mille dans la photo de celui qu'il venait d'éliminer. Un de moins.

Sur la quinzaine qu'il y avait à l'origine, seules trois n'étaient pas trouées. Et ce n'était pas tout. Il avait non seulement pris de l'importance en taille, mais également politiquement. Il venait apparemment de se mettre un diplomate dans la poche… Rien de telle que la pression pour faire céder un de ces pantins si fragiles. Il ricana.

Il redressa la tête vers les quatre hommes en face de lui. Chacun menait sa vie plus ou moins silencieusement, en essayant de ne pas déranger le chef. Tous savaient que dans ces moments, il fallait le laisser triompher sans se faire remarquer. Même s'ils avaient participé à cette victoire !

Un jeune aux cheveux violet mangeait des chips au caviar - en maugréant flegmatiquement que finalement les basiques étaient meilleures. Un autre, vert, regardait l'horoscope de la journée dans un magazine, en remettant de son doigt bandé ses lunettes. Le jaune râlait qu'il s'ennuyait, avachi sur le grand divan en essayant de capter l'attention du précédent. Tandis que le dernier, bleu marine tentait de dormir et demandait au jaune de la fermer.

Quant au cinquième, il était devant son bureau. C'était lui qui venait de lui annoncer les bonnes nouvelles. Son manque de présence le rendait très efficace et utile pour un espion. Il semblait innocent et pourtant il était redoutable. Il savait très bien quand il devait passer à l'action. Et dans ces moments-là, tuer ne le dérangeait aucunement.

Car oui, tous pouvaient avoir l'air sympathique ou même innocent de prime abord, mais ils étaient en réalité redoutable. Sous son contrôle, ils géraient une mafia qui étendait de plus en plus ses ailes rouges. Ils pouvaient faire les avachis et perdus dans leurs pensées… il suffisait d'un ordre de sa part pour que tous sortent leur arme cachée à leur taille. Que leurs yeux scintillent de cette lueur meurtrière et assoiffée de sang. Ils abattraient alors sans même sourciller, comptant presque qui en avait le plus abattus.

Chacun d'eux avait sa spécialité et Akashi avait fait en sorte de la mettre en valeur. Tout cela, il l'avait monté de rien. Mais désormais il se faisait connaître, prenant dans son étau diplomates, politiques et justice. Il sourit encore plus.

Tout ses bras armés possédaient également un tatouage semblable, complémentaire à des endroits différents. Des croissants de lune avec au centre une des cinq branches d'étoile vide. Et le tatouage complet, c'était lui qui l'avait au niveau du coeur. C'était ainsi qu'ils s'étaient fait connaître : les gars au tatouage. On les avait alors appelés la génération des miracles. Mais nul encore vivant n'avait vu le sien en dehors du cercle. Il le gardait pour ses ennemis qui en valaient le coup. Et celui qui en avait valu le coup - uniquement un - , avait vu ce tatouage puis avait fini avec une balle dans la tête.

Le détail que son cinquième membre qui était toujours devant lui revint à sa pensée. Il replongea ses yeux électriques sur l'ombre en face de lui. S'il n'avait pas bougé, cela signifiait qu'il n'avait toujours pas fini… Il fronça les sourcils : ce n'était pas bon quand son espion attendait que ses sourires disparaissent. Une mauvaise nouvelle venait certainement…

— Je t'écoute, souffla-t-il tandis que ses yeux se plissaient.

— Une nouvelle brigade de police vient de se former pas très loin. Elle s'appelle Seirin, et n'est pas du tout sous notre contrôle. Aucun politique allié ne peut influer dessus, on ne sait même pas d'où l'ordre sort !

Le rouge vif serra les mâchoires et s'assit dans son grand siège de bureau. Les quatre autres arrêtèrent leurs activités, se redressant. Quand leur chef se mettait comme ça, ce n'était pas bon pour leurs ennemis. Ils allaient avoir du boulot. La tête pensante se tourna, leur montrant son dossier de siège en cuir beige, regardant la ville depuis sa grande tour de verre.

Une brigade de police pas sous son contrôle. Le problème n'était pas là, il le savait… mais plutôt d' venait l'ordre de faire ça. Il pensait avoir eu tout le monde sous son contrôle au niveau de la police ! Il croisa ses doigts puis se retourna. Il se saisit du téléphone sur un coin du large meuble en bois massif.

Il attendit la tonalité puis la réponse et donna des ordres. Il fallait démanteler au plus vite ce nouveau petit grain de sable. La personne de l'autre côté bégaya… il voulait bien essayer mais ça n'allait pas être facile : l'ordre venait d'au-dessus de leur ville… Les recrues ne venaient pas forcément de cette ville… Celui qu'il avait en ligne cherchait en même temps et l'informa qu'un des membres venait des Etats-Unis…

Akashi le remercia platement, et réfléchit… des States ? Qu'est-ce que ça signifiait ? S'intéressait-on tant que ça à eux ? Il sourit puis réfléchit. Son regard retomba sur l'espion toujours devant lui. Son sourire cruel s'élargit tandis qu'une idée venait de germer dans son esprit. Il rappela aussitôt la même personne et lui demanda de pirater le serveur. Rajouter un membre à l'équipe, c'était compliqué ?

L'employé comprit et rajouta le nom que son supérieur venait de lui donner. Ce dernier se tourna vers l'ombre.

— Dis-moi, ça te plairait de devenir policier pour une nouvelle brigade ? Rapporte-nous toutes les informations que tu peux, surtout l'américain. Pour les autres, ils passeront bientôt sous mon contrôle. S'ils n'en valent pas le coup, un accident malheureux est si vite arrivé !

Le jeune homme au visage inexpressif s'inclina. Oui bien-sûr il le ferait. Comme d'habitude. S'infiltrer était sa spécialité après tout. Les autres râlèrent : et eux ? Le regard bicolore foudroyant se posa sur eux. Parce qu'ils avaient peut-être terminés leur mission ? Il lui semblait pourtant que des pions d'une couleur autre que la sienne restait sur sa carte. Et c'était horrible des couleurs différentes !

Les quatre se turent alors, se regardant. L'éclair rouge vif qui pétillait dans la prunelle de leur chef leur disait de ne pas la ramener. Ils se levèrent alors et quittèrent la grande pièce, suivis de l'ombre.

Akashi quant à lui devait encore réfléchir à la menace qui lui arrivait dessus. Un ordre d'au-dessus de leur contrôle ? Il sourit sadiquement, il avait encore tellement à faire. Une ville ne lui suffirait jamais ! Il avait appris à gagner, encore et encore. Le pouvoir était la vie. Et il l'avait eu, grâce à son Emperor Eye qui lui permettait de mettre quiconque sous son contrôle. Bien-sûr, il ne l'utilisait pas constamment, seulement en dernier recours. Et personne ne pouvait y résister.

Si cette équipe lui posait trop de soucis. Il l'utiliserait. Rien ne se mettrait en travers de sa route.


~X~


Un avion atterrit sur la piste, la voix du pilote annonça alors les conditions météorologiques. Un beau temps, vingt-cinq degrés… Un homme aux cheveux écarlates regardait par le petit hublot tandis que l'avion avançait lentement vers sa place. Durant ces quelques heures de trajet en partant de New York, il n'avait eu qu'une envie : arriver. Non mais sérieux, c'était quoi ces sièges collés les uns aux autres ?! Où est-ce qu'il mettait ses jambes lui ?

Il était en effet grand, dans les un mètre quatre-vingt-dix. Et les sièges étaient quasiment collés les uns aux autres. Il n'appréciait pas trop d'avoir les genoux au niveau du menton.

Ah et puis ces gosses à côté de lui… est-ce qu'il pouvait les étrangler ou les envoyer à l'autre bout de l'avion comme un vulgaire ballon de basket ? Non parce que les deux niards, d'environ cinq et sept ans n'arrêtaient pas de lui casser les… pieds depuis le début du trajet. Au début, tout était calme, ils étaient un peu excités de voler pour la première fois… Bon il pouvait comprendre !

Mais après… est-ce qu'ils avaient été obligé de se coller à lui pour regarder par la fenêtre ? Il avait encore pris sur lui, la « première fois »… tout ça tout ça, même s'ils lui criaient dans les oreilles. Et quand cet épisode s'était passé, qu'ils planaient au-dessus des nuages, ils l'avaient alors détaillé des pieds à la tête.

— Maman, t'as vu il est grand le monsieur ! Tu crois qu'il passe sous les portes sans se baisser ? Ou est-ce qu'il se cogne à chaque fois ? (les deux bambins rirent tandis que le sourcils de Kagami tiqua).

— Maman, il a les cheveux rouges, c'est normal ? Tu crois que c'est une coloration ? Il veut se donner un genre ou quoi ?

— Non, regarde il a les gros sourcils de la même couleur ? Tu crois qu'on peut faire des couleurs des sourcils ? Diiiitttessss monsieur, vous avez un problème génétique ? Vous êtes trisomique des cheveux ?

Le jeune homme avait soufflé et pris sur lui pour ne pas les envoyer chier en leur répondant une gaminerie. Ne pas rentrer dans leur jeu… ne pas rentrer dans leur jeu ! Il s'était alors saisi de ses écouteurs tandis que la mère leur avait imposé de se calmer et de se taire, de laisser le monsieur. Elle s'était platement excusée. Les jeunes n'étaient vraiment plus éduqués, pensa l'écarlate.

La mère avait essayé alors de lui faire la conversation, mais elle avait vite compris que ça ne servait à rien : le pied du rouge battait en cadence avec la musique qu'il devait avoir mis dans ses oreilles.

L'avion s'arrêta et la porte s'ouvrit. Le rouge attendit que la majorité des passagers s'en aillent : ça ne servait à rien d'être à demi debout, la tête enfoncée dans le plafond plus bas de l'avion. Et puis, la foule, non merci pour lui : ses réflexes et ses sens étaient bien trop réveillés pour ça.

Dix minutes plus tard, il se leva, se saisit de son bagage à mains et sortit, détendant ses jambes. Il salua la jolie hôtesse et posa enfin les pieds sur le couloir mis en place. Il marcha plus ou moins rapidement, détendant ses grandes jambes douloureuses. Il fit également craquer sa nuque.

Il s'appelait Kagami Taiga et était originaire du Japon, mais avait vécu quasiment toute sa vie aux Etats-Unis. Il avait été promu peu de temps auparavant policier, premier de sa promo, et il avait décidé de quitter le pays pour retourner au pays du soleil naissant. Il voulait découvrir d'autres horizons. En tout cas, c'était la raison officielle.

La vérité, c'était qu'il était remonté et qu'il voulait gravir les échelons le plus rapidement possible. Mais son père était trop influent dans son pays : il ne saurait donc pas si ce serait grâce à son paternel ou ses propres capacités. Il voulait faire ses preuves tout seul. Et c'était donc le pays qu'il lui fallait : il connaissait déjà au minimum la langue par sa mèrei.

Il se rappelait de la tête peu convaincue et même dubitative de son père quant il lui avait dit qu'il partait et dans quelle ville il allait. Il lui avait fait part d'une rumeur fondée comme quoi une grande mafia nommée Teiko y opérait. Elle corrompait tout et n'hésitait pas à tuer. Le sourire du jeune s'était alors étendu. Encore mieux. Cette ville lui plaisait décidément encore plus ! Il allait bien monter en grade en démontant cette soit-disant mafia si elle existait !

Il avait alors postulé et avait été pris la semaine suivante. Il ne savait toujours pas si c'était grâce à son père ou par le fait qu'il ait fait premier dans une des meilleures université de police. Il avait alors préparé ses affaires, pris son billet et fait ses adieux au pays, ainsi qu'à son frère de coeur. Et maintenant il était au Japon.

Il devait avoir quelqu'un qui l'attendait pour l'emmener au poste où il prendrait ses fonctions… du moins il l'espérait. Non mais c'était obligé : on accueillait quand-même un minimum un nouveau membre, non ? Il s'avança dans la foule ambiante - tout en râlant - et commença à chercher quelqu'un qui portait une pancarte comportant son nom. Son regard sonda tout ceux qui se trouvaient là, évitant les personnes qui le dérangeaient. Sa grande taille l'aidait particulièrement dans ces moments, mais là…

Il leva les yeux au ciel et se dit que ses futurs collègues devaient être en retard. Bon autant se mettre sur le côté en attendant, peut-être que ça les ferait venir. A quoi ressemblaient-ils ? Combien étaient-ils ? C'était assez étrange mais il n'avait reçu aucune information de ce genre… Il pensait pourtant qu'il aurait pu apprendre auparavant les noms, pour faire bonne impression !

Perdu dans ses pensées, il ne se rendit pas compte de la personne à côté de lui. Cette dernière lui toucha l'épaule et il sursauta. L'homme était de taille moyenne, aux cheveux bruns, classique, une casquette sur la tête. Il lui tendit la main, poliment.

— Vous êtes bien monsieur Kagami ? Je suis votre chauffeur, suivez-moi je vous prie.

Il voulut prendre la valise de l'écarlate mais celui-ci secoua la tête. Elle était trop lourde pour une autre personne que lui. En effet, non seulement il était grand, mais également musclé. Il suivit donc son chauffeur, se demandant pourquoi il n'avait pas fait comme les autres : écrire son nom sur une pancarte en la brandissant à qui mieux-mieux !

Il monta dans la voiture, tandis que son chauffeur mettait sa valise dans le coffre. Il démarra alors, et jeta un coup d'oeil à son passager. Il s'excusait de lui avoir fait peur, mais on lui avait donné une photo du rouge en lui disant de le prendre en étant discret… Le client haussa un de ses épais sourcils. Discret ? Cela l'intriguait…

— Actuellement vous avez dû entendre la mafia ? Ben je crois que vous êtes quelqu'un d'important, fin je n'ai pas été mis au courant, juste payé pour vous prendre et vous oublier. La mafia terrifie tout le monde ici. Avant, c'était des petits gangs sans trop d'importance… donc on ne s'en souciait pas trop. Je veux dire en dehors de certains quartiers, on avait la police et chacun vivait sa vie sans s'en soucier… Maintenant, ç'a changé : une mafia s'est développée en un an à partir de rien, et les flics ne savent plus où donner de la tête… M'enfin ! Je veux pas vous effrayer, hein, apparemment les autorités nous ont dit que ça allait s'arranger !

Taïga hocha la tête. Alors c'était ça… Est-ce que la brigade de police qu'il allait intégrer avait tant d'importance pour qu'ils décident de le cacher ? Il aurait sans doute bientôt la réponse…

Au bout d'une vingtaine de minutes, son chauffeur lui apprit qu'ils étaient arrivés. Il étaient devant un petit commissariat qui ne semblait pas en imposer terriblement. Il fronça le nez, est-ce que c'était vraiment là qu'il pourrait rapidement monter en grade ? Il masqua son expression dubitative, s'empara de sa valise en remerciant le chauffeur puis s'y dirigea.

Il ouvrit la porte, sans remarquer le petit être derrière lui. Ce dernier le remercia comme il avait gardé la porte ouverte sans s'en apercevoir. Il fit alors un bond, manquant d'envoyer la dite porte au jeune dont il n'avait pas remarqué la présence. Mais il sortait d'où, lui ?!

Il n'eut pas le temps de se le demander plus longtemps comme des flics apparaissaient en tirant des cotillons sur eux. Le grand écarlate prit un espèce de fil sur l'épaule, et l'enleva en détaillant ceux qui étaient arrivés. Une fille, assez petite aux cheveux bruns, un grand brun assez massif et souriant, deux aux cheveux noirs dont un avec des lunettes et des médailles accrochées sur son uniforme, sans doute leur capitaine. Il y en avait également un silencieux aux cheveux noirs qui les salua de la main, un brun à la tête de chat. Et deux jeunes qui semblaient eux aussi de jeunes recrues.

La jeune femme se présenta :

— Salut, bienvenue, vous êtes les derniers ! Je m'appelle Riko, je suis la vice capitaine et le capitaine est Hyuga (comme l'avait pensé Kagami). Donc ce commissariat n'est pas très vieux, mais nous allons tout faire pour qu'il devienne réputé ! Je vous laisse faire les présentations !

Chacun se présenta, d'abord les aînés qui étaient là depuis un peu plus longtemps, puis les nouvelles recrues, vint le tour de Kagami. Ce dernier brandit un large sourire.

— Yo, je m'appelle Kagami Taïga, je viens des Etats-Unis, et je suis bien déterminé à monter en grade !

Le capitaine tiqua, et un pied vola dans la tête de la jeune recrue qui ne comprit pas tout !

— Espèce d'abruti, on n'est pas là pour ça ! On est là pour faire régner la justice et l'ordre ! Si tu voulais monter en rang, fallait rester où t'étais ! Bref, c'est bon pour tout le monde ?

Malgré la violence du coup de pied, l'écarlate sourit : personne dans son pays n'aurait osé faire ça de peur de subir les foudres de son paternel ! L'équipe pouvait s'avérer plutôt divertissante et intéressante, au final ! Un main se leva alors, tous sursautèrent en le remarquant ! Mais comment pouvait-il faire pour être si peu présent ?

— Euh… moi je m'appelle Kuroko, enchanté !

Tous le regardèrent comme si c'était la première fois qu'ils le voyaient - enfin surtout l'écarlate. Ses cheveux étaient bleus, assortis à ses iris. Son visage était peu expressif mais semblait plutôt sympathique. Le grand lui tendit le poing en souriant. Bienvenue, désolé de ne pas t'avoir remarqué plus tôt ! Un sourire se dessina alors sur le visage du plus petit tandis qu'il lui tapa dans le poing.

Cette équipe serait prometteuse, et ils allaient faire en sorte que la ville soit meilleure.

— Bon allez, on traîne pas avec des niaiseries, je veux voir de quoi vous êtes capables, tous en salle de tir, puis en salle d'entraînement, on va faire des exercices ! Les stressa la seule fille - en était-ce vraiment une ?

Kagami ouvrit la bouche : pardon ? Ce n'était pas du tout ce à quoi il s'attendait ! Et puis d'où un petit commissariat comme ça avait une salle de tir, et une salle d'entraînement !? Les autres avaient bougé, mais lui non, encore choqué. Le regard brun foudroyant de la vice-capitaine se posa sur lui tandis qu'un sourire sadique s'affichait sur ses lèvres.

— Tu crois que parce que tu viens d'un autre pays t'en es dispensé ? Eh bien tu me feras trois fois l'entraînement ! Et pour la peine, comme on est une équipe, les autres vous le ferez deux fois ! Allez c'est parti ! Pas une protestation ou je triple !

L'équipe répondit un « oui » collectif avant de courir presque jusqu'en salle de tir ! L'écarlate secoua la tête en souriant, remis de sa surprise. Mais où donc était-il tombé ? Le capitaine se faisait marcher sur les pieds par sa vice-capitaine !


Voilà pour ce premier chapitre ! Qu'en pensez-vous ? :3 une pitite review ?
je sors le chap suivant dès que possible :)