Arabian Love
Masyaf, Syrie – 1194.
La cité syrienne abritait depuis de nombreux siècles déjà l'Ordre des Assassins.
Tueurs implacables et sans pitié, ils étaient entraînés dès le plus jeune âge pour, au final, devenir Maître Assassin.
Mais seuls les plus doués acquéraient ce statut tant convoité.
Alors, comme le voulait la tradition, leur annulaire gauche était coupé, laissant place à une dague cachée qui, par une simple flexion du bras, était dévoilée au grand jour.
Waleena n'était pas un Assassin.
Et pour cause, elle était une femme.
Mais dès la plus tendre enfance, elle les avait côtoyés, les soignant aux côtés de son mentor.
Aujourd'hui, elle était la seule guérisseuse de Masyaf à s'occuper des Assassins malades ou blessés.
De quoi l'occuper toute la journée, c'était certain.
Oo•oO
La mission au temple Salomon s'était soldée par un échec cuisant.
Non seulement Robert de Sablé n'avait pas été tué mais en plus, de nombreux Assassins avaient été blessés.
Mais un seul était mort.
Kadar, le si jeune Kadar, si fier d'arborer l'uniforme de Maître Assassin.
Son frère, Malik, avait été amputé d'un bras, relégué au rang de Rafiq, informateur aux services des Assassins.
La cause ?
L'arrogance d'un autre Assassin, Altaïr Ibn-La'Ahad.
Il s'était crut trop puissant et désormais, il était déchu de son rang, obligé, comme chaque novice, d'effectuer les neufs assassinats pour reconquérir son titre.
Élevé aux côtés des deux frères, il n'était désormais plus rien aux yeux de l'aîné.
Ils avaient été plus qu'amis, aujourd'hui, ils n'étaient plus que deux étrangers.
Mais Waleena comptait bien y remédier.
Car la plaisanterie avait assez duré !
« Malik ! »
L'intéressé releva la tête de la carte qu'il dessinait pour rencontrer le regard noisette de Waleena.
Il arqua un sourcil mais la salua tout de même :
« As-salām ʻaláykum, Waleena. »
« Wa-ʻaláykum as-salām. »
« Que puis-je faire pour toi, Waleena ? »
« Il faut que je te parle. »
« Maintenant ? »
« Oui, maintenant. »
Il soupira, sachant par expérience qu'elle ne renoncerait pas à son idée.
« Très bien, je t'écoute. »
« Il faut que tu ailles parler à Altaïr. »
Hello ! Merci de lire cette petite histoire sur Malik. Car oui, même lui mérite d'être heureux, même s'il est grognon ^^
Désolée pour les paroles en arabes, elles sortent tout droit de Wikipedia -'
En espérant vous plaire...
Salut !
