Salut à vous tous ceux qui lisent ce petit message, cela fait un moment que j'avais écrite cette fanfiction trois/quatre ans… (Et que je n'ai jamais fini d'écrire), j'ai fait pas mal de modification de ma manière d'écrire à l'époque (qui était assez simpliste), avec plus de description sur l'environnement, le décor…et je n'ai pas la moindre idée si cela intéresse le moindre lectorat de le lire. C'est assez différent de ce que j'écris, il y a plus d'action, que de sentiments amoureux. Mais à vous de voir si je publie ou non une suite.


#Prologue : Une vie en enfer#

Il y a 15 heures dans le manoir des Fujino :

« Shizuru-sama ! Vous ne pouvez pas y aller. »

« Reito, combien de fois dois-je te le rappeler ? J'ai 18 ans. Je suis majeur et vaccinée, et j'ai le droit de faire ce que je veux. Comme de boire, de voter, de faire la fête, et c'es incroyable : même de respirer. Tu n'es pas mon père, mon frère ou je ne sais qui. Mais en tout cas, je peux dire que tu es pire qu'un geôlier de prison. » Pesta une jeune et magnifique châtain au regard vin, qui vérifia le contenu de son sac à main. Elle allait sortir de sa majestueuse et ancienne demeure, mais se recula brusquement par la présence imposante de cet homme qui défia continuellement ses envies, et l'en empêcha continuellement, et sans honte. Reito Kanzaki était chargé de la protection de Shizuru depuis sa naissance, son père avait eu la même tâche, et c'était le rôle de leur famille de veiller à la sécurité de cette famille.

« Vous n'aurez que 18 ans à minuit, et cela ne vous permez pas de vous désengager de votre actuelle position. Puis vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez, vous êtes une Fujino. Vos défunts parents m'ont confiés la tâche de vous protéger du danger, que vous le vouliez ou non. » Commenta sans démordre le brun alors que son interlocutrice roula des yeux. Combien de fois avait-elle entendu ce même refrain qu'elle connaissait pas avance ? C'était simplement fatiguant... 'Mais vous êtes la seule héritière et cela incombe des responsabilités', 'si un danger arrivait', 'le monde est hostile', et bla,bla,bla. Et ce monde, elle n'avait remarqué que les couleurs à travers les fenêtres de sa cage dorée. S'en était trop pour le supporter, surtout qu'elle devenait finalement majeur. Elle avait espéré un changement à sa condition de captive. Shizuru allait exploser si elle était encore plus longtemps confinée comme un espèce de bijou hors de prix dans une vitrine de verre, de manière qu'on puisse l'apercevoir de loin. Ce n'était pas ainsi qu'elle voyait son futur. Contrairement à celui qu'on lui proposé, ses rêves étaient remplis de voyage, de découverte, de rire et joie. Et pas ce qu'elle endurait en ce moment...

« Oui du danger et non de vivre, je veux juste me promener à l'extérieur et faire les magasins avec mes amies, et non en voiture. Déjà que j'ai très peu d'amis, ce n'est pas prêt de s'arranger en bien si je fais à chaque fois faux-bond… »

« Je peux vous accompagner avec mes hommes, ainsi il n'y aura plus aucun problème sur votre sécurité. » Proposa Kanzaki alors que son interlocutrice ne semblait pas très réceptive à cette offre empoisonnée, elle se mit même à grimacer de désapprobation. C'était comme donner à un prisonnier un bracelet électronique ainsi qu'une chaîne et un boulet de trente kilos.

« Non je peux pas être accompagnée par une douzaine de Men in black comme si j'étais une célébrité ou un homme politique. Ne pensez-vous qu'en m'accompagnant partout de la sorte, vous ne me mettez pas en danger ? Cela me met simplement en valeur. Je pourrais me fondre dans la masse. Mais non, il faut que tout le monde sache que je suis différente des autres. »

« Et vous l'êtes différente. Vous savez très bien que c'est pour vous protéger toutes ses précautions, soit nous venons avec vous, soit vous restez ici. Il n'y a pas d'intermédiaire, et ce n'est pas la peine de faire votre tête de chien battu, cela ne fonctionnera pas sur moi, et vous le savez pertinemment. » La châtain se mit à faire la moue boudeuse pour amadouer son féroce et protecteur Doberman mais en vain, il ne semblait même pas fléchir à sa déchéance, quand elle y repensa il ne l'avait jamais fait. C'était simplement honteux de faire un chantage pareil. Personne n'allait la prendre au sérieux à l'avenir si on dictait toutes ses décisions. Elle n'était plus un bébé dont on suivait les moindres mouvements...

« Mais... »

« Il y a pas de mais, c'est à vous de décidez oujou-sama. » La dite serra des poings, et poussa violemment son tortionnaire qui ne bouge pas d'un poil. Elle détestait qu'on la nomme oujou-sama. Elle n'en était pas une ! Ça lui donnait simplement de l'urticaire ainsi que la nausée que d'entendre. Qu'est-ce qu'elle avait fait pour mériter un tel sort ?

« Ara, vous parlez ça un choix, et qu'allez-vous faire en ce qui concerne ma vie personnelle, est-ce que vous allez faire un interrogatoire à tout mes amis comme vous l'avez déjà fait ? Et par la suite mettre des caméras dans ma chambre, ou dans la salle de bain si vous pensez que je puisse être en danger ? »

« Non nous en arriverons pas à de telle mesure, sauf en cas de force majeure...Shizuru-sama ! »

« Allez-vous faire voir, vous sale pervers dérangé, ainsi cette vie horrible que je n'ai jamais demandé ! »

Ladite s'en alla en claquant violemment la porte. Elle se dirigea vers la maison principale, à l'étage supérieur dans sa chambre, et s'installa en s'affalant sur son lit. Frustrée, elle regarda le talisman violet qu'elle portait à son cou. C'était le mémento que lui avait offert ses parents pour lui porter chance, et la protéger. Elle l'avait toujours auprès elle et ne s'en était séparée jamais. Aujourd'hui elle se sentit déprimée, sa famille lui manquait terriblement…mais cette perte, elle s'en était accommodée avec le temps.

Ce qui l'ennuyait le plus, c'était qu'elle était toujours seule, et cette réalité lui faisait continuellement mal. Allait-elle finir seule et vieille fille avec ses gardes du corps ? Ne pouvait-elle pas voir le monde extérieur, mais juste quelques petites heures ? Était-ce trop demander ? Mais surtout elle voulait connaître le frison de tomber amoureuse de quelqu'un. Qu'est-ce que cela faisait d'aimer quelqu'un ? Elle n'en avait pas la moindre idée…

Lasse, la jeune prisonnière se tourna de l'autre côté du lit, et crut apercevoir une ombre bouger à l'extérieur.

Intriguée, la protagoniste dirigea immédiatement vers sa fenêtre comme attirée, elle avait cru voir une silhouette disparaître en un instant de l'horizon. C'était certainement le fruit de son imagination, ou qui sait, peut être même un oiseau. Elle ne se préoccupa de ce petit détail insignifiant, et ferma d'un mouvement les rideaux.