Coeur est pris qui croyait prendre.

Une nouvelle fiction de moi. Je sais, vous allez me tuer, parce qu'au lieu d'updater mes autres fics je fais "mumuse" avec une nouvelle. Mais ce n'est pas vrai. Les autres avancent, même si ce n'est pas très rapide. Et puis je suis en terminale, après tout. Et de toutes façons je n'aurais pas pu continuer sans avoir écrit celle là, elle m'obsédait jours et nuits. C'est très court, mais j'espère que vous aimerez quand même.

Vous pouvez bien sûr m'envoyer des reviews, j'adoreeeeee !

Cette fiction est en trois parties.

-"Aimer n'est pas jouer, Sirius."

-"Alors l'amour n'est pas fait pour moi! Elles ne sont que des jeux pour moi, des amusements ! Comment peux tu croire qu'aimer laisse vivre ? J'aime être libre comme le vent, Remus, personne ne m'enfermera dans un coeur trop petit pour moi !"

Comment avait-il pû douter durant toutes ces années ? Comment avait-il pû espérer, rêver ? Il allait enfin faire ce dont il n'avait pas eu le courage ce soir de mai où il avait embrassé pour la première fois...

Partie I : Une ombre au tableau.

"Cette fois, c'est de trop. Je ne suis pas fait pour ce monde. Ou ce monde n'est pas fait pour moi." Un pont, un soir. Londres. Et une ombre qui fuit son destin.

C'était un beau soir d'été, comme l'on peut en trouver en Angleterre. Le temps était doux, le ciel était clair, hormis un ou deux nuages isolés, et le soleil commençait à décliner à l'horizon. Les rues étaient vides. Pourtant il n'était pas tard, et Londres était souvent bondée à cette heure de la journée. Mais ce quartier n'était pas très prisé, car des choses étranges s'y passaient. On racontait même qu'il était le théâtre de malédictions. Mais en réalité, comme toute chose étrange admet une raison rationelle, ce quartier était bizarre car habité par des sorciers. Des sorciers qui passaient leurs journées à travailler dans des boutiques Moldues ou au Chemin de Traverse, et qui ne rentraient qu'après la tombée de la nuit. Ce quartier était donc vide durant tout le jour. Et c'est dans ce quartier que cette histoire se passe. Laissez moi vous raconter...

Une ombre se faufilait silencieusement entre les maisons. L'homme semblait vouloir ne pas être remarqué, mais sa démarche hésitante laissait penser qu'il n'était pas bien conscient de ce qu'il était en train de faire. Il connaissait cet endroit par coeur, mais semblait perdu. Tout en lui était troublé. Cet homme, s'était Remus Lupin.Il s'avançait avec chagrin mais certitude de l'endroit qu'il avait choisi pour être celui de sa propre mort. C'était là qu'il s'était rendu compte, quatre ans auparavant, qu'il était amoureux. Et c'était là qu'il cesserait d'être amoureux. Qu'il cesserait d'être, tout simplement. Cette fois avait été de trop pour lui, qui avait pourtant supporté nombre de choses au fil des ans. Evidemment, il savait depuis le début qu'être amoureux du garçon le plus prisé de tout Poudlard n'était pas chose facile. Mais après tout, il n'avait pas choisi. Son souffle était court, et les larmes coulaient sur ses joues. Jamais personne n'avait vu Remus Lupin pleurer. Tout le monde l'avait toujours vu comme celui-qui-sait-cacher-ses-sentiments. Mais jamais personne non plus n'avait voulu tenter de le voir autrement que comme il paraissait. Même pas lui. Même pas Sirius.

Remus savait que ce qu'il faisait était lâche. Fuir son destin n'était pas forcèment la meilleure solution. Elle n'était absolument pas la meilleure solution. Mais voir Sirius au bras de cette fille, cela avait été trop. Bien sûr, depuis qu'il avait emménagé avec Sirius dans ce petit appartement sur le Chemin de Traverse, il en avait vu passer, des filles. Elles étaient toutes belles, grandes, sympathiques... Mais celle ci était différente. Pour la première fois, Sirius semblait aimer. Il lui en avait parlé, un jour, lui avait raconté combien elle était belle. Jamais auparavant il n'avait semblé voir les filles comme autres choses que des jeux. D'ailleurs, il lui avait dit, un jour. "Elles ne sont que des jeux pour moi, des amusements !". Cette phrase avait hanté ses rêves, lui avait fait miroiter toutes sortes de possibilités. Mais ce soir-là Sirius avait semblé changer d'avis. Et cela plus que tout avait fait perdre à Remus ses illlusions. Sirius n'avait jamais été et ne serait jamais gay. Et, plus que tout cela, Sirius ne l'aimerait, lui, Remus Lupin, le loup-garou, jamais.

Peut-être avait-il eu tort de ne pas lui révéler ses sentiments. Peut-être aurait-il dû faire autre chose que rester neutre, qu'essayer de cacher ce qu'il ressentait pour lui. Il s'était parfois demandé comment Sirius aurait réagi s'il lui avait avoué son amour. Chaque fois, selon l'humeur du loup, la réaction avait été différente. Mais Remus savait au fond de lui que rien ne servait de rêver. Son amitié avec James, Sirius et Peter comptait plus que tout, et il ne voulait pas briser tout cela pour une simple amourette de jeunesse. Même si quelquechose au fond de lui lui disait que ce n'était pas une simple amourette. Ce quelquechose qui le poussait aujourd'hui à mettre fin à ses jours.

Je vous avais prévenus que c'était court. Le deuxième chapitre est pareil. Le troisième sera plus long.

J'attends les reviews de ceux qui auront aimé.

Lokness