Disclaimer : Je ne fais qu'emprunter Severus et Hermione, le décor de Poudlard, et tout le monde sait qu'ils appartiennent à JK Rowling. De même, les titres des chapitres viennent tous de chansons qui ne m'appartiennent pas. Bien entendu, je ne touche aucun centime pour cette histoire, et je n'écris que pour le plaisir.
« LA SEULE QUI LUI AIT APPRIS L'ESPOIR. »
BEFORE THE WORLD WAS MADE
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Severus n'était pas content.
Il avait dû abandonner le silence et la tranquillité de ses quartiers, et il se retrouvait désormais avec un ramassis de gamins incapables de se taire, une bande de cornichons !
« Silence…, réclama-t-il d'une voix doucereuse. Ouvrez vos livres page 394, et lisez.
_ Monsieur…, entendit-il une voix l'appeler.
Il se retourna.
Granger, le bras levé, le doigt planté en l'air.
Ah ça non, Severus n'était pas content.
Granger, satanée Granger !
_ J'ai déjà lu ce chapitre, monsieur, dit-elle d'une voix calme, douce et posée.
_ Mais est-il une seule chose que vous n'ayez pas déjà lu, miss Granger ?, railla-t-il.
_ Eh bien oui, monsieur. Il y a beaucoup de livres que je n'ai pas encore lus et qui m'intéresseraient certainement beaucoup, lui répondit-elle doucement.
Severus la regarda.
Elle avait un air naïf et candide… Pur… Comme si elle ignorait tout du mal qui rongeait le monde.
Et pourtant …
Le fil de ses pensées fut interrompu par des ricanements au fond de la salle.
_ Silence…, répéta-t-il de sa voix dangereusement douce. Le prochain qui ose ne serait-ce qu'ouvrir la bouche aura l'immense plaisir, je n'en doute pas, de se retrouver en retenue deux soirs.
Il balaya la salle du regard et fut assez satisfait de voir une vingtaine de têtes subitement absorbées par les livres.
_ Vos livres page 394. Miss Granger, vous n'avez qu'à relire le chapitre, je suis sûre que cela ne vous avada-kedavrisera pas », ironisa-t-il.
Elle baissa encore un peu plus la tête, honteuse.
Alors que tous avaient les yeux rivés sur leurs livres, il la fixa.
La gamine n'avait pas lâché son objectif et lui avait tenu tête… Elle lui avait répondu.
Ce qui d'habitude lui aurait valu dix points de moins.
Mais cet air…
Et puis, il ne pouvait nier que la gamine idiote n'était finalement pas si idiote qu'il l'avait pensé.
Et s'il écoutait cette petite voix intérieure, il devait également avouer qu'elle n'était plus non plus une gamine…
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Prochaine étape : « Aux timides Anonymes » ...