Et bien, cette fic est née il y a quelques jours, quand Mallory Quinn a lancé l'idée de répondre à la fic de Gérald sur le site de Sophie ; « Le secret d'Eleonor Baker », dans laquelle, il mit Eleonor Baker avec Albert, mais seulement, Candy est le fruit de leur amour ! Ce qui rendit Candy et Terry, frère et sœur ! Alors notre couple préféré est maudit à ne jamais être ensemble pour de bon ! Et Susanna gagne !!! Beurkkk !

C'est bien de nous avoir taquiné Gérald. Ça fait des années, mais mieux vaut tard, que jamais ! Voici notre réponse à ta fic, de la part des DSD fans (Die Susanna Die !) Bonne lecture.

Ceci est une fic de groupe, il y aura donc un auteur différent pour chaque partie.(Candylyna, Mallory Quinn, CCLady Gato et Annie Brighton)

Comme une tragédie grecque…

Par Candylyna, Gentillefille et Lady Gato

Première partie, par Candylyna

C'était une autre longue soirée au théâtre. La pièce de théâtre était finie, les acteurs s'apprêtaient à rentrer chez eux. La plupart avait des familles et avait hâte de retourner chez eux. Mais il y en avait un, qui n'était pas pressé de rentrer. Etre hors de chez lui était une bénédiction pour lui et il voulait rentrer le plus tard possible. Il aurait voulu être comme les autres, qui étaient pressés de voir leurs familles. Il pensait avoir une famille comme ça un jour, mais un seul évènement, rien qu'un seul évènement, avait changé le cours de toute sa vie et la sienne aussi ! Ils virent leurs rêves se briser en mille morceaux… Elle était venue le voir, après avoir reçu le billet aller simple qu'il lui avait envoyé avec une invitation pour la première de « Roméo et Juliette ». Elle était si jolie et si heureuse d'être avec lui. Mais lui était préoccupé par les évènements qui venaient de se passer et ne pouvait pas vraiment partager sa joie. Maintenant il le regrettait amèrement. Pourquoi ne l'avait-il pas embrassée ou serrée dans ses bras ? Il voulait tellement le faire…Mais il savait qu'il allait devoir rompre avec elle, alors pourquoi souffrir ? Mais ce n'était pas juste pour elle, elle était venue et elle attendait tellement mieux de sa part. elle pensait qu'ils allaient être ensemble pour toujours. Elle avait eu le cœur brisé en le quittant… Une larme lui vint à l'œil. Il l'essuya. Il ne se passait pas un jour sans qu'il ne pense à elle. Elle était une partie de lui, elle était son autre moitié, son âme sœur ! Vraiment ? Alors pourquoi est-ce que le destin s'était acharné à les séparer ? Ils avaient des projets comme tous les jeunes gens du monde entier, de se marier et vivre ensemble et fonder une famille. Etait-ce vraiment trop demandé ? Le prix pour avoir été sauvé par quelqu'un amoureux de lui, était de rester avec cette personne pour de bon ? Parce cette personne avait perdu sa jambe, en le sauvant… Perdu sa jambe !!! Alors il devait payer pour ça pour le reste de sa vie. Il devait l'épouser, même s'il ne l'avait jamais regardé comme une femme avant cela… Epouser une femme pour qui il n'éprouvait que de la gratitude… et bien la vie n'était pas très belle parfois !!!

Terrence Grandchester arriva tard chez lui et il trouva Susanna Marlowe entrain de l'attendre.

- Terry, salut ! Dit-elle en souriant, je t'attendais… passons à table maintenant…

- Bonsoir Susanna, tu n'as pas besoin de m'attendre pour manger, tu sais… je reviens tard parfois et je ne voudrais pas que tu meures de faim entrain de m'attendre…

- Oh, j'aime t'attendre Terry, ça ne me dérange pas. On a préparé ton plat favori aujourd'hui, du rôti….

- Merci, Susanna, dit-il sans sourire

Il enleva son manteau et, alla se laver les mains et la rejoignit dans la salle à manger. Le rôti était bon et Terry fit un ultime effort pour parler avec Susanna. C'était presque une torture pour lui. Mais il devait faire, ce qu'il avait à faire. Après le dîner, il alla s'enfermer dans son bureau pour lire un peu et elle alla dans sa chambre. Elle espérait qu'il viendrait la voir un soir dans sa chambre, mais ça n'était jamais arrivé. Il était de glace, quand il s'agissait de contact physique avec elle. Mais elle avait le temps, elle était patiente. Il était avec elle, il allait l'épouser. Il l'avait déjà demandé en mariage… et il ne sera pas de glace pour de bon. Avec le temps, il allait oublier sa petite infirmière !!! Et bien on peut rêver non ?

Une autre journée de travail se terminait pour Candy. Elle retourna dans son petit appartement. Albert avait retrouvé la mémoire et il habitait au manoir. Il voulait qu'elle aille habiter avec lui dans le luxe, mais elle avait refusé. Elle avait senti qu'Albert avait plus que des sentiments amicaux pour elle, et elle ne voulait pas lui donner de faux espoirs en allant habiter avec lui. Il pouvait mal interpréter. Mais elle allait le voir autant qu'elle le pouvait. Elle allait là-bas pour le déjeuner et elle le voyait avec Archie et Annie. Son petit cœur n'était pas prêt à penser à ça encore… Il état toujours brisé en mille morceaux et mille morceaux, ça prend du temps pour se raccommoder… Elle pleurait à chaque fois qu'elle pensait à sa vie ; combien elle était différente de ce qu'elle avait pensé. Terry… ce garçon ennuyant qu'elle avait rencontré sur le pont du bateau, du Mauritania, était devenu le plus grand amour de sa vie. Elle était si heureuse quand elle est allée à New York pour la première… Elle allait voir Terry, rester avec lui. Elle planifiait de trouver du travail à New York et vivre avec lui et l'épouser et avoir une petite famille. Une vraie famille, une famille normale avec un papa et une maman ; une chose qu'elle n'avait jamais eue en grandissant. Mais ça faisait un bout de temps, mais pour Candy, c'était comme si ça venait d'arriver. Elle préparait pour elle même et elle regardait le journal. Elle vit la page mondaine et aussi son visage … ! Le titre disait qu'il s'était fiancé à sa collègue qui lui avait sauvé la vie. Il était aussi dit dans l'article que l'amour était merveilleux, que ça avait sauvé sa vie, il était là à la bonne place, au bon moment et une jambe est un petit prix à payer pour la personne qu'on aime.

Une jambe… elle avait perdu sa jambe… et ça lui a permis d'exiger Terry en compensation. Son Terry !!!! Elle le lui avait volé !!!!

« Allons Candy, ça c'est quel genre de pensée ? Elle a besoin de Terry… tu as pris la bonne décision… Vraiment ? Alors pourquoi suis-je aussi malheureuse ? La vie n'est pas juste. Est-ce que vraiment je demandais trop ? Vivre avec Terry et faire notre vie ensemble ? Est-ce que j'étais trop égoïste ? Maintenant tu vas te marier avec elle… Je crois que je vais mourir !!!! »

Des larmes aux yeux, elle pleurait son amour perdu. Elle avait perdu son appétit. Elle alla directement dormir, mais elle était incapable de dormir…tout ce qu'elle avait en tête, c'était Terry et Susanna… et son cœur qui essayait de se raccommoder, s'était encore brisé en mille morceaux.

Le brouillard à Londres faisait presque partie du décor ; et il pleuvait presque chaque semaine. Mais c'était une belle ville, malgré la guerre atroce. Eleonor Baker, était dans sa chambre d'hôtel entrain de se changer pour le dîner. Elle venait de finir une autre représentation de « Nana » et sa troupe était entrain de l'attendre au restaurant de l'hôtel. Ils étaient supposés de retourner en Amérique cette semaine. Elle mit une robe jaune, très belle et elle laissa ses cheveux sur ses épaules, elle était fatiguée de les avoir en chignon pendant la pièce. En arrivant au restaurant, elle entendit une voix du passé.

- Ellie ? C'est bien toi ? Dit la voix

Elle se retourna pour voir d'où venait la voix et pour voir qui diable l'appelait « Ellie » ?! Elle regarda et elle vit un homme d'age mur, qui fut son amant jadis.

- Votre Grâce ? Dit-elle ironiquement

- Tu peux m'appeler Richard, Ellie…

- Et bien Votre Grâce, je ne voudrai pas que vous pensiez que je vous manque de respect et à votre fameux rang… Comment va ta femme ? La duchesse ? Vaut-elle le sacrifice ? Etait-ce vraiment un sacrifice ? Tu passais ton temps dans les lits de différentes actrices…

- Ellie, je t'en prie, nous sommes dans un endroit public…

- Oh, qu'est-ce que c'est ? Je suis une actrice ; je suis habituée à être en public, pas toi ? Je pensais que tu aimais jouer avec les actrices…

- Peut-on aller quelque part pour parler, s'il te plait ?

- Parler de quoi ? Comment tu as volé mon fils et interdit de le revoir ?

- Ellie…

- Tu as une idée combien ça m'a fait mal ? Et tout ce que tu as fait, c'est laissé ta femme le maltraiter et le rendre misérable, toute sa vie…

- Je suis désolé pour ça…

- Vraiment ? Mon fils était dans cet internat stupide au lieu d'habiter avec toi au château, parce qu'il ne supportait pas l'atmosphère

- Ellie…

Elle le regarda. Elle ferait mieux de s'asseoir avec lui et lui dire ce qu'elle avait sur le cœur.

- D'accord, allons nous asseoir, dit-elle

- Merci Ellie, dit le duc

Ils entrèrent au restaurant et Eleonor alla dire à sa troupe qu'elle mangeait avec le duc de Grandchester. On leur donna une table pour deux et Richard la regardait.

- Ellie, comment tu vas ?

- Superbement bien, comment tu peux le voir !

- Tu es toujours fâchée contre moi…

- Oh vraiment ? Je me demande ce qui a bien pu te faire penser ça ?! Ah oui, tu as volé mon bébé…

- Ellie, il est premier héritier male… je devais le prendre pour qu'il hérite de mon titre…

- Oh, si j'ai bien compris, si j'avais eu une fille, tu me l'aurais laissée ?

- Et bien…

- Oh mon Dieu ! Alors j'ai eu le malheur d'avoir eu un garçon… celles qui ont eu des filles ont eu la chance de garder leur bébé ?

- Ellie, s'il te plait…

- Je me souviens d'une autre de mes collègues avec qui tu «mangeais » aussi, son nom était Marianne Pool…pour ne parler qu'elle…

- Marianne, tu sais ce qui lui est arrivé ?

- Tu ne m'as pas invité à ta table pour me demander des nouvelles de tes anciennes maîtresses, j'espère ?

- C'est toi qui as commencé…

- Richard, parfois, tu me donnes envie de hurler !

- Ellie, calmes-toi… je suis désolé… Dis-moi comment va notre fils ?

- Je n'ai aucune idée ; je suis en tournée depuis des mois. Je retourne la semaine prochaine et je vais aller le voir. Il me manque tellement.

- Il me manque aussi… malgré ce que tu crois, je l'aime. C'est mon fils…

- Je sais que tu l'aimes, je n'ai jamais douté de ça. C'est juste que tu l'as gardé loin de moi…

- Je suis désolé pour ça, je voulais avoir mon héritier

- Sans moi, la créature disgracieuse qui lui a donné le jour ? Tu l'as donné à ta femme qui l'a maltraité… au point où il est venu me chercher pour avoir un peu de cet amour maternel

- Est-ce qu'on peut ne plus parler de ça et manger ?

- Je suis surprise que tu n'aies pas peur de dîner avec moi… que va penser ta femme ?

- Je suis libre de faire ce que je veux, si je veux avoir dîner avec une vieille amie, je le fais

- Une vieille amie ? C'est tout ce que je suis pour toi maintenant ?

- Tu es la mère de mon fils… Ellie… on peut au moins être amis ?

- Amis ? Tu es sur de ça ? J'étais assez bonne pour mettre dans ton lit tous les soirs, mais pas assez bonne pour le mariage et mon fils…

- Ellie…

- D'accord, assez avec l'amertume déjà ! Mangeons…

- Merci Ellie… je t'ai vue sur scène a propos…

- Vraiment ?

- J'étais avec ma femme… elle a boudé pendant toute la soirée quand elle se rendit compte que je l'ai amené voir une de tes pièces…

- Et bien tu peux être vraiment horrible quand tu le veux… imposer à ta femme de me regarder sur scène…, dit Eleonor en riant

- Peut être qu'elle aurait dû mieux traiter mon fils…

- Tu es vraiment terrible, tu sais ça ? Dit Eleonor en riant

Ils passèrent une belle soirée, en parlant du passé, du présent et même tu futur.