J'étais persuadé que j'allais enfin finir mon expérience de manière positif,plus qu'une goutte de sulfate de cuivre et- Toc Toc Toc! Nom de- J'en avais fait versé deux,faisant explosé le liquide,qui fit envahir le labo d'une fumée nauséabonde dans un gros Boom,j'entendis qu'on entrait,en me faisant sortir d'un coup,je toussais,j'hurlais:
-Diantre! Puis je avoir la paix!? Dans cette foutu maison?! J'ai raté mon expérience par votre faute! Il faut tout que je recommence! »
C'était le Maître,il semblait gêné,il trembla,regardant le sol. J'ai soupiré avant de dire :
-Puis je connaître la raison de ce dérangement,cher confrère ursidé ?...
-Je...Voulais vous poser une question,mais...Mais ce n'est pas le moment,apparemment...
-Rentrez...
-Mais- !
-Rentrez,vous dis je ! Je n'ai pas toute ma journée pour répondre a vos questions ! Surtout que je suis censé avoir lâcher l'affaire,Maître ! »
Il rentra derrière moi,j'ouvris une des fenêtres,pour aérer. Puis,je me suis tourné,le Panda était déjà posé sur la chaise « dédier » a mes invités. Je me suis posé a la chaise de mon bureau :
-Donc ?...
-J'ai un gros problème...Mathieu m'a dit de t'en parler...
-Bien,soit. Continuez !
-J'ai...Eue des problèmes avec...C'est un sujet...Un peu gênant... »
Il semblait bredouiller de plus en plus,rougissant a vu d'œil,j'ai dit doucement :
-Je ne suis pas très sentiment,je me fiche de ce qui est socialement mal vu,vous pouvez me le dire sans passer par les civilités !
-Alors je vais essayer... »
Il prit sa respiration,avant de s'éventer avec sa main,visiblement gêné,il essayait d'empêcher la peur de l'envahir :
-J'ai-J'ai eu plusieurs fois pendant le dernier tournage des problèmes...Avec des pulsions...Très...Bref... C'était gênant. Et Mathieu m'a dit que tu pourrais sans doute faire quelque chose pour moi,Prof... »
Il semblait vraiment gêné,j'ai soupiré,avant de dire doucement :
-Si c'est ce que je crois,je ne pourrais pas faire grand-chose...A part vous aider a trouver un ursidé doté du chromosome X !
-Vous ?...Vous pensez savoir ce que j'ai,Professeur ?! »
Il se leva,il semblait vraiment soulagé,j'ai fait signe au jeune homme qu'il se rassoit,avant de l'ausculter,il semblait stressé,il me laissa faire,abaissant son kigurumi,doucement,il semblait mal a l'aise,j'ai écouté son cœur,et pris sa tension,il l'avait un peu plus forte que d'habitude,pendant les visites médicales,je lui ai pris un peu de sang pour voir. L'examinant,je senti le Panda s'approcher,avant de m'enlacer,je me suis crispé :
-Maître,si vous pouviez me lâcher !
-Je -...ça recommence...Prof... Je...Je ... »
Il me força a me coller contre lui,avant de rougir,passant son nez et sa bouche dans mon cou,je me suis crispé d'avantage,je frissonnais,je ne voulais pas qu'il me touche ! J'ai attrapé une aiguille et je l'ai piqué avec du somnifère,il tomba inerte au sol... Je n'en revenais pas...J'avais toujours gardé cette fiole dans ma blouse pour le Patron,mais certainement pas pour le Panda !? Je l'ai posé sur mon lit,avant de regarder le sang,oui,c'était ça : Il avait des « chaleurs » il était en « rûte »,c'est pour ça qu'il réagissait ainsi. Comment le soigner ?... Il n'y avait pas dix milles façons. Soit l'enfermer dans une cage pendant une semaine,soit lui trouver quelqu'un pour lui permettre de lâcher sa descendance et sa testostérone beaucoup trop présente. L'endorphine ne pourrait que lui faire du bien,de toute évidence. Il se réveilla au bout d'une heure,semblant encore fatigué,il se leva,et me regarda en rougissant,j'ai dit :
-Pas besoin de vous excusez,Maître. Je sais ce qui vous tracasse. Vous êtes simplement en rûte !
-C'est ?...Grave ?...
-Non,c'est normal,pour un Panda. Ça arrivera tout les 4 mois, environ une semaine. C'est un mécanisme biologique de reproduction animal. Bien,il faudra vous enfermer dans votre chambre,ou vous trouver quelqu'un,cher camarade ! »
Il semblait inquiet,il se leva,il m'approcha,avant de dire :
-Donc...Il n'y a rien a faire,vous ne pouvez pas faire en sorte que je n'en ai pas ?...
-Oui,je pourrais,néanmoins... Votre organisme en pâtirait des effets secondaires graves. Mieux vaux vous résignez. A moins que vous ne vouliez mourir rapidement. »
Il soupira,avant de sourire,et de demander :
-Je peux te donner les clés de la chambre ?...J'ai peur de la donner a Mathieu ou aux autres... Pour les repas et tout,ce serait mieux que ça soit toi. Non ?...
-Je suppose. »
Je me suis alors mis d'accord avec le Maître,avant de l'enfermer dans sa chambre. Heureusement,elle était déjà insonorisé a cause de sa musique. Cela risquait d'être dur a gérer en plus de mes expériences. J'ai soupiré,refaisant un somnifère a administrer au cas ou,dans ma blouse. Avant d'allez manger avec les autres,tous au courant,et visiblement inquiet pour l'ursidé,sauf le Patron,qui rigolait,surement en se demandant comment il pourrait subtiliser ma clé pour ouvrir cette porte. Je me suis levé en premier de table,prenant un Plateau pour le Maître.
J'y réfléchissais...Pourquoi Mathieu l'avait nommé Maître ?... Nos noms étaient si proche,et pourtant nous étions l'opposé l'un de l'autre ?... Mais en y repensant,nous avions a peu près le même rôle par rapport a Mahtieu,nous étions assez neutre pour aider a régler les problèmes de la maison a nous deux. Je l'avais vite accepté pour cette raison,il m'aidait a canaliser les 3 tornades de la maison. J'avançais vers la porte,je rentrais avec délicatesse,il était sur son lit,endormi,il semblait tellement...Mignon,comme ça...Mignon ?... Non mais que disais-je ! Bien sur,qu'il l'est,les Pandas sont connus pour leurs apparences douces et réconfortantes,tout comme les ours. Même si ses deux prédateurs étaient dangereux a cause de leurs cuticules longs,pointus et de leurs forces physiques très grande. Je l'ai réveillé pour qu'il mange,secouant un peu son épaule,il me regarda,il devint rouge,balbutiant des mots incompréhensible. J'ai dis,en posant le plateau sur la table,dos a lui :
-Voila votre repas,confrère. Mangez tend que c'est chaud ! Et- »
Je n'eus pas le temps de finir,je me suis retrouvé sur le lit,sous lui,il me regardait avec des yeux étranges,il semblait en crise,mais il tenait mes bras,je ne pouvais pas atteindre le sérum. Il commença a me retourner dos a lui,et me mordre le cou,en grognant,je voulais qu'il me lâche,mes mains étaient libre,mais il prit le sérum,et me l'enfonça dans le cou,léchant la plaie laissé,ma vue se troubla,le luttait,mais il était trop tard : Je sombrais dans le tréfonds de mon inconscient.