Bonjour tout le monde! Alors voici notre première fanfiction jamais publié! C'est avec grand honneur que nous la partageons, en espérant que vous soyez indulgent avec nous et que vous l'apprécierez è_é ! Cette fanfiction sera écrite par deux auteurs :

Uliny (Auteur du POV de Makoto) - Salut ! Pour ma part j'ai vraiment pas l'habitude d'écrire des fanfictions, j'espère que ça se verra pas... Cette histoire est née de notre amour pour Free! et d'un scénario qu'on a imaginé lors d'une soirée d'ennui il y a des années. On a dû vaincre notre procrastination pour enfin mettre au point ce projet et ça a vraiment pas été facile alors j'espère que vous apprécierez nos deux styles d'écriture combinés dans cette histoire !

Elexinie (Auteur du POV de Sousuke) - Free! à toujours été un anime spécial pour moi. C'est ce genre d'anime qui, sans être mon préféré, m'a marqué par sa légèreté et sa façon de montrer l'importance de l'amitié. C'est donc avec grand plaisir que j'écris cette fanfiction sur cet anime qui m'a donné le sourire dans des moments difficiles, mais qui m'a aussi fait pleurer. J'espère du fond du coeur pouvoir être à la hauteur pour, moi aussi, être capable de vous faire vivre des émotions !


Aux environs de six heure du matin, l'air froid matinal d'un début de printemps s'abattait sur la grande ville de Tokyo alors que le soleil n'était même pas encore levé. Les écrans géants illuminaient les rues déjà remplies des habitants suivant leur train quotidien. Les étudiants et les travailleurs se tassaient dans les métros, ne se doutant pas que leur vie était sur le point d'être chamboulée. Une lumière rouge illumina soudain le ciel et un véhicule volant ayant l'air tout droit sorti d'un roman de science-fiction fit son apparition au dessus des nuages. Alors que tous les habitants étaient médusés par la vue spectaculaire du véhicule, des explosions retentirent aux quatres coins de la métropole.

Alors que l'aube pointait seulement le bout de son nez et que le soleil illuminait à peine le ciel, Makoto était assis là, seul. Ses jambes pendaient dans le vide que laissait le manque d'eau dans cette piscine qu'il connaissait bien. La voir ainsi desséchée ne faisait que lui rappeler que ce chapitre de sa vie était maintenant terminé. Le club de natation, tous les souvenirs créés avec ses amis... La seule chose qu'il pouvait désormais faire était chérir ces souvenirs tout en continuant sa route vers la maturité. Par frustration, il renforça sa poigne sur ce simple bout de papier enroulé sur lui même, attaché par un joli ruban rouge, puis, comme pour faire sortir de son cœur tous ses sentiments négatifs, il poussa un long soupir.

Il déambula dans les couloirs, admirant une dernière fois les couloirs banaux de son ancien lycée. Il s'arrêta devant la grille ouverte, le froid hérissant ses poils et, afin de faire ses derniers adieux il se retourna pour faire face au bâtiment. Ses pensées envers sa vie de lycéen furent cependant interrompues par une anomalie. Au dessus du bâtiment imposant, de grands spots lumineux attirèrent son attention. Ils défilaient lentement dans le ciel tandis que l'esprit Makoto essayait de trouver une explication plausible à leur existence.

« S-sûrement des avions ! Se dit Makoto, tentant de balayer cet événement effrayant. »

Il n'y croyait cependant qu'à moitié, les lumières étant disposées de façon trop régulières, trop précises. Tout en se dirigeant chez lui, il sortit son téléphone portable de sa poche, pour s'apercevoir que celui-ci affichait une dizaine d'appels en absence de la part de Nagisa, lui aussi un ancien membre de l'équipe de natation du lycée Iwatobi. Un grand nombre de messages avait également été posté dans la conversation groupée que les deux jeunes hommes partageaient avec un autre ancien membre du nom de Rei.

« LES GARS ALUMEZ LA TV ASAP o_O » Le style d'écriture de Nagisa était facilement reconnaissable. En dessous de ce message était posté tout un tas d'autres textos paniqués auxquels aucun des deux autres membres du groupe n'avaient encore répondu. Le monologue confus laissait comprendre une obscure histoire d'extraterrestre.

« VS VS ETES FAIT KIDNAPE PAR LES ALIEN OU QUOI REPONDEZ A MES APELS »

Makoto composa le numéro de Nagisa tout en pressant le pas. Celui-ci décrocha en moins d'une demi-seconde.

« MAKOTOOOO ! » La voix du jeune homme perça à travers le haut-parleur du téléphone, si bien que Makoto dut écarter l'appareil de son oreille de quelques centimètres.

« Calmes-toi, Nagisa ! Est-ce que tu peux m'expliquer ce qui se passe clairement ? »

« Regarde juste la télévision Makoto ! »

« Je peux pas là, je suis pas chez moi, je m'y dirige maintenant. »

« Eh bieeeen... Des aliens ! Des aliens nous on envahit Makoto ! » On pouvait percevoir à travers la voix tremblante du jeune homme que celui-ci retenait ses larmes.

« … » Makoto garda le silence par incrédulité mais il ne put empêcher les évènements de plus tôt de repasser dans son esprit.

« …Tu me crois pas c'est ça ?! Je savais que tu l'avalerais jamais si c'était moi qui te le disais, c'est pour ça que je voulais que tu vois les infos par toi même ! »

« Non, non je te crois ! Bon, écoute je passe chez moi vite fait et on se réunit au café du centre commercial pour en parler, d'accord ? Est-ce que tu peux faire passer le message à Rei aussi ? »

« Tu penses vraiment que c'est une bonne idée de sortir ?... Peut-être que les aliens sont juste là dehors, en train de kidnapper des gens avec leurs soucoupes ! Et puis j'arrive pas à le contacter moi, Rei ! »

« T'inquiètes pas, je suis dehors et je vois aucun extraterrestres. En ce qui concerne Rei, passe chez lui, il a tendance à jamais allumer son portable. »

« Bon d'accord... Je te fais confiance mais si je me fais kidnapper par ta faute, je leur parlerai de toi pour qu'ils viennent te chercher aussi, compris ?! » Sur cette menace, Makoto coupa l'appel, exactement au moment où il arrivait chez lui. Devant la porte de sa maison se tenait un homme louche, en tenue kaki. En le voyant, le jeune homme s'arrêta soudain, ses yeux écarquillés lui donnant un air terrorisé.

« E-EST-CE QUE NAGISA VOUS A DÉJÀ PARLÉ DE MOI ?! » L'atmosphère se gela en un instant. L'individu était visiblement aussi confus que Makoto lui même. Le jeune homme mit un instant à reconnaître la tenue qui constituait en vérité l'uniforme de l'armée japonaise, la tension des évènements récents ayant embrouillé ses capacités de déduction.

« Oh hum... Excusez-moi. Je peux vous aider ? » Les joues rougies par l'embarras, Makoto se grattait l'arrière de la tête en essayant de paraître le plus aimable possible.

« Je comprends que tu sois paniqué, avec tout ce bordel qui arrive si rapidement… » La voix de l'homme était profonde et empreinte d'expérience. Elle convenait parfaitement à l'image qu'on pouvait se faire d'un soldat. Le militaire jeta un oeil au calepin qu'il tenait entre les mains, ses yeux remontant de temps à autre pour dévisager Makoto qui essayait de calmer son coeur qui battait à cent à l'heure.

« Makoto Tachibana, c'est ça ?... »

« Oui Monsieur ! Dit le jeune homme, dont tous les muscles s'étaient tendus à l'entente de son nom. » La carrure de l'ancien nageur n'avait rien à envier à celle du soldat mais ce dernier dégageait une aura impressionnante qui intimidait Makoto.

« Très bien, voilà pour toi… » Le soldat lui tendit une enveloppe qu'il avait préalablement sortie d'une petite sacoche attachée à sa taille. Makoto la saisit sans la regarder, son regard toujours verrouillé sur le visage du soldat. Celui-ci lui adressa un sourire qui ne s'accordait pas avec son visage bourru avant de tourner les talons.

« On compte sur toi, hein ! Ha ! » Makoto crut déceler une pointe d'ironie dans la voix du soldat qui lui faisait au revoir d'un signe de la main, toujours le dos tourné. La curiosité l'aurait normalement poussé à ouvrir immédiatement cette enveloppe mais se rappelant du rendez-vous qu'il s'était fixé avec Nagisa et Rei, il se hâta plutôt d'ouvrir la porte d'entrée qu'il referma soigneusement derrière lui avant d'allumer la télévision. Tout en prêtant attention à la chaîne de télévision, il posa son diplôme sur la table basse mais garda l'enveloppe blanche à la main. L'écran laissait apparaître l'homme bien habillé habituel qui présentait les informations. Une banderole rouge sur laquelle était inscrite "Flash Spécial" en gros caractères couvrait la partie supérieure de l'écran.

« Un dôme inexplicable s'est formé autour de Tokyo ce matin après que plusieurs explosions aient apparement effrayé la population de Tokyo. L'armée essaie actuellement de percer ce champ de force. Nous avons très peu d'informations sur ce qui se passe en ville mais nous demandons à tous les citoyens de garder leur calme. Un avis d'enrôlement circule dans toutes les régions du Japon mais ce n'est qu'une mesure de sécurité. Vous ne serez probablement pas envoyé au combat si vous êtes enrôlé, nous vous demandons encore une fois de garder votre calme. » Le flash spécial reprit ensuite depuis le début, tournant en boucle.

Makoto gela sur place. Des sueurs froides parcoururent son dos alors que la réalité, qu'il prenait tant de mal à renier, le frappait en plein visage. Cette réalité implacable s'abattait face à lui avec la force d'un immense rocher. Il réécouta une deuxième fois le flash comme pour s'assurer qu'il ne rêvait pas, puis, éteignit la télévision. Une vague d'inquiétude emplit son être. Une inquiétude envers ses amis qui l'attendaient au café, envers sa famille, envers Haru.

Il n'y avait pas trop pensé avant que tout se confirme mais Haru devenait soudainement le centre de ses préoccupations. Le jeune homme qui lui aussi faisait partie du club de Natation du lycée d'Iwatobi était parti s'inscrire à l'armée sans avoir donné d'informations sur le pourquoi de cette décision à Makoto. Aux dernières nouvelles, Haru était actuellement à Tokyo pour suivre son entraînement. Était-il en sécurité ? Quel était la situation à l'intérieur de ce dôme ?

Makoto sursauta presque à la sensation de son téléphone portable qui vibrait dans sa poche. Il se doutait que c'était probablement un message de Nagisa qui s'inquiétait pour lui. Il sortit de chez lui en courant, vérifiant son téléphone sur la route qui le séparait du centre commercial. Des gouttes s'étaient mises à tomber du ciel, donnant une ambiance encore plus morose à cette journée qui s'annonçait particulièrement mauvaise. Les rues d'Iwatobi étaient plus vide qu'à l'habituel. Quelques personnes, ignorant probablement l'actualité, se rendait tranquillement au travail mais il était presque sûr de marcher sur les routes, tellement la circulation était disparate.

Le jeune homme arriva près du centre commercial devant lequel l'attendait Nagisa et Rei. Ce dernier semblait visiblement mal à l'aise en essayant de contenir Nagisa qui était sur le point de craquer sous la peur qui pesait sur lui.

« Vous n'êtes pas rentrés à l'intérieur ? leur demanda Makoto en frissonnant. » Les cheveux du jeune homme commençaient à devenir humides dû au soudain changement météorologique.

« Non. Ils ont apparemment fermé le bâtiment. Si ce que Nagisa m'a raconté est vrai, tout le pays doit être en état d'urgence... Lui répondit le jeune homme à lunettes en tournant son regard vers Nagisa. » Ce dernier remuait, les larmes aux yeux.

« J'espère au moins que tout ça est vrai, même si ça me semble peu probable. C'est sûrement une fausse alerte, quelque chose d'aussi surréel me paraît totalement impossible. Continua Rei en réajustant les lunettes sur son nez. »

« Non Rei, c'est RÉEL j'ai vu la télévision, ils ont même filmé des images du dôme !» Le regard du jeune homme blond se posa sur l'enveloppe que tenait Makoto. Dans l'empressement, ce dernier en avait oublié jusqu'à son existence. "Toi aussi t'en as reçu une, Makoto ?! » Nagisa sortit un papier chiffonné de sa poche qu'il ouvrit devant les deux autres membres du groupe.

« Ça nous demande d'aller nous présenter à l'armée... Qu'est-ce qu'on va faire les gars ? J'ai pas envie d'aller à l'armée moi ! » Sous le regard des deux autres individus, Makoto ouvrit son enveloppe pour s'assurer qu'il s'agissait bien du même message que celui qui était adressé à Nagisa. En voyant cette convocation, le coeur de Makoto se serra sous la peur. Il avait envie de fuir loin de tout mais la panique de Nagisa le poussait à garder son calme. Il força un sourire pour que ses amis se sentent rassurés par sa présence.

« Le flash spécial nous a prévenu que c'était une simple mesure de sécurité non ? Même si on est forcé d'entrer dans l'armée, on ne sera sûrement pas envoyé au combat, Nagisa. »

« T'es sûr ?... Quand même, vous pensez pas que la meilleure chose à faire ce serait de fuir ? On peut déserter loin, à la campagne et y vivre tranquillement ! Je suis sûr que plein de gens vont faire ça ! »

« C'est supposé être notre devoir de citoyen... Dit Rei. » Le ton de sa voix laissait penser que malgré ses mots, lui non plus n'avait aucune envie de répondre présent à cette convocation.

« Je ne peux pas juste me cacher. Annonça spontanément Makoto en regardant dans le vide. Quand je pense à tous ces gens effrayés à Tokyo, quand je pense à Haru... Je ne peux pas juste faire comme si je ne voyais pas tout ce qu'il se passe ! Oui, je suis terrifié mais... Il y a des gens encore plus terrifiés que moi actuellement ! »

Les mots de Makoto résonnèrent dans l'âme de ses deux amis. Un moment de silence passa, laissant le temps à la pluie de jouer sa mélodie dans un calme absolu. Les trois hommes commençaient à être trempés mais ils ne semblaient pas en être dérangés. Ils étaient tous les trois dans une réflexion intense, pensant à ce qu'ils avaient maintenant l'intention de faire. Après une dizaine de secondes, Makoto se décida à reprendre la parole.

« Par contre, j'ai aucune intention de vous forcer à prendre la même décision... Je comprendrai complètement si- »

« Je viendrai avec toi ! Annonça résolument Nagisa. » Makoto écarquilla les yeux. Même Rei semblait surpris face à cette soudaine détermination dont faisait preuve Nagisa. "Je veux pas te laisser risquer ta vie tout seul ! Si tu veux partir alors je viens avec toi ! Et puis moi aussi je m'inquiète pour Haru ! »

« Nagisa… » Makoto ne souhaitait pas que ses amis se mettent en danger mais une vague de confiance l'envahit face à la perspective de ne pas devoir affronter cette épreuve seul. Makoto et Nagisa tournèrent la tête vers Rei, attendant impatiemment d'entendre sa décision.

« Je suppose que j'aurais l'air d'un lâche si je vous laissais tomber maintenant... Et puis de toute façon, il est illégal de fuir un avis d'enrôlement. Dit Rei en lâchant un soupir. »

« Rei...! » Makoto et Nagisa prononcèrent son nom à l'unisson avant de tout deux le prendre dans leur bras. La pluie s'était maintenant arrêtée et le trio s'était décidé sur l'attitude qu'ils opteraient face à cet évènement qui venait de soudainement changer leur vie. Ils étaient tous les trois effrayés mais ils se rassuraient par leur présence mutuelle.

Quelques jours plus tard, les trois jeunes hommes étaient à nouveau réunis. Une foule faisait face aux trains qui étaient censés répartir les nouvelles recrues dans plusieurs bases militaires situées aux quatres coin du pays. Un numéro avait été désigné à chacun et les recrues étaient appelées une à une afin de rendre l'embarquement gérable. Rei fut appelé d'abord. Ensuite Nagisa. Makoto attendait avec anxiété d'entendre son numéro prononcé à travers le mégaphone du militaire gérant la foule.

« 154 ! » Ça y était... Enfin, il était appelé. Makoto regarda derrière lui afin de faire ses adieux à sa famille, venue à l'embarquement avec lui, mais il ne put les trouver. Le jeune homme ne s'était pas rendu compte que les mouvements de foule l'avaient séparé des personnes qui l'accompagnaient. Il regardait désespérément autour de lui, espérant les apercevoir mais tout le monde s'impatientait et Makoto fut forcé de monter dans le train sans être capable de prononcer des adieux aux personnes qui comptaient pour lui.

On lui indiqua un compartiment qui était encore vide et il se laissa tomber dans le siège qui lui était désigné. Le jeune homme regardait à travers la vitre. Il pensait à ce qui l'attendait. Allait-il être obligé de combattre malgré ce qu'annonçait la télévision ? La menace était-elle réelle ? Toutes ces questions sans réponses étaient comme du petit bois qui alimentait le feu de son anxiété. Soudain Haru refit apparition dans son esprit, comme souvent. Makoto avait essayé de le contacter à de nombreuses reprises ces derniers jours, sans succès. Le train démarra, commençant à lentement faire défiler le paysage à travers la vitre.

Malgré le futur rempli d'inconnues qui se présentait devant lui, Makoto pensait aux jours passés avec Nagisa, Rei et Haru et il nourrissait l'espoir de pouvoir un jour retourner à cette vie tranquille qu'il avait mené jusqu'à aujourd'hui.


Uliny - Voilà, c'est tout pour le premier chapitre ! Bon, c'est vrai qu'il y a pas eu beaucoup d'action dans ce premier chapitre, comme le laissait suggérer le nombre de point d'exclamation dans le synopsis, mais ça viendra. Le chapitre suivant ce passera exactement au même moment que celui-ci mais du point de vue du terrible chef de guerre Sousuke ! La terreur règne !