Auteur : Artemis

Titre ffnet : Fluctuations (pr faire cours)

E-mail : : Hp, ma première fois

Couple : Quelle question… HPxDM powaaaaaaaaaaaaaaa pour le reste, à determiner… faut voir… (a 2-3 idées à caser )

Genre : Euh… scénar' qui ne tourne pas à ce que je pensais u.u pour l'instant on dirait du angst et sérieux (pdt environ 5 pitits chapitres ) ms je VEUX finir sur humor et romance (enfin, pas trop neuneu non plus… enfin j'espère … )

Disclaimer : Sont pas n'a moua

Ron : Et z'en sont très contents

Artemis : T.T

Note : Je me torture depuis 2h pr la mise en page. La mienne est importante. Ca me lourde (a cran). Tant pis (craque)


En ce monde, il n'y a de constant que le changement…

Bouddha.


Partie 1 : 1er Manoir
Chapitre 1 : Jocaste

Cela fait deux jours(1) que je suis de retour au manoir.

Quel soulagement.

Il est vrai que ce n'est peut-être pas l'endroit le plus chaleureux au monde mais il me semble pourtant ressentir chaque départ en vacances, chaque retour chez moi, comme un bonheur. Un bonheur particulier, ni doux, ni tendre.

Un bonheur tranquille, d'intimité.

Un manoir énorme.

Pas ou peu de contrainte.

De l'intimité. Beaucoup d'intimité. DES TONNES d'intimités !

Pas de dortoir, une chambre.

Pas de fan club, des elfes de maison.

Pas de profs à la pelté, deux parents se faisant remarquer par leurs absences.

Paix, tranquillité, calme.

Et voilà comment un héritier Malfoy peut se retrouver dans un endroit, plutôt incongru en vu de sa personne, j'en conviens : les toilettes.

Car, et oui, un Malfoy va AUSSI au toilettes, bien qu'il ne le montre pas particulièrement…

Evidemment, je ne passe pas ma vie la d'dans non-plus mais il s'avère qu'en effet, là où d'autres y lisent leur bibliothèque personnelle (tiens, je vois bien Granger faire ça… L'histoire de Poudlard édition de luxe p2698 … ah non, c'ui là elle doit le connaître par cœur…) moi je me contente de rester assis et… je pense.

Le monde sorcier, la Une de la gazette, les derniers potins de Poudlard, les « guerres de pouvoirs » de nous-autres Serpentards, mon comportement… ou celui que j'adopterai, les évènements que je prévois… que j'espère.

Tout.

Ici, cette petite pièce ; ici, je suis seul avec moi-même.

Les seuls toilettes du manoir que j'ai jamais utilisés, petits, au rez-de-chaussée au bout d'un couloir peu fréquenté de manière générale.

Ma pièce.

Ici, tout s'arrête, tout se limite à moi. J'y suis seul avec moi-même, le terrible Draco Malfoy. Ici, personne ne me dérange, personne ne me trouve, d'ailleurs ici, au manoir Malfoy, personne ne me cherche.

Ici, même le temps s'arrête.

En dehors il s'écoule.

Ici, il s'arrête.

Un bruit coupe mes pensées. Merde, qui a réactivé le temps !

Quelque peu contrarié, je me résigne. Me levant de mon trône (provisoire, en attente de celui en or massif) j'étends ma main vers la poignée, m'apprêtant à affronter le monde.

Il est tard, et je m'étonne de la persistance de légers bruits sourds. Un déplacement pseudo-discret. Note à moi-même, piquer la gueulante de fils-à-papa-pourri-gâté-à-l'oreille-sensible(2) du siècle demain matin au premier elfe que je croise. Y'a pas idée de faire du bruit à cette heure… d'ailleurs qu'elle heure peut-il bien être ?

Traversant les couloirs quasi-abandonnés du manoir je finis par déboucher sur le salon. Une porte qui se confond avec un des murs de la pièce, comme tant d'autres ici.

La vieille pendule du manoir m'indique qu'il est plus de 2h du matin(3). 2h53 pour être exact.

Le temps ne s'arrête qu'à l'intérieur de mes toilettes.

Le temps ne s'arrête pas à l'extérieur de mes toilettes.

Dépité par cette constatation, je décide humblement de regagner ma chambre.


J'entends un bruit qui perce mon sommeil. L'œil mi-clos, mi-ouvert (question de point de vue je suppose) je regarde mon réveil. Plus de 4h du mat'. Cooooool.

Le dortoir est étrangement silencieux. Je suis le seul à être resté pendant ces vacances à Poudlard.

La pluie frappe doucement les carreaux. Le bruit sec se répète plusieurs fois. Des coups secs à la fenêtre. Le temps que mon cerveau analyse la situation et que mon corps se décide à sortir des tendres couvertures chaudes, me voilà debout, devant la fenêtre de notre dortoir, qui en l'occurrence ce soir se verrait plutôt réduit à être mon dortoir.

Tiens Hedwidge est à la fenêtre… Tiens… HEDWIDGE ?

J'ouvre sans attendre la fenêtre, qui ne manque pas de grincer fortement au passage, et alors qu'Hedwidge fonce se réchauffer à l'intérieur, j'en profite pour prendre une petite douche rafraîchissante. Charmant. J'adore la pluie.

Tout ça pour un caprice d'Hedwidge. Je me tourne vers elle et lui déclare, ironique « Alors, les autres hiboux ont été méchants avec toi ? T'as fait un cauchemar toute seule dans ta volière ? » Hedwidge me fait comprendre sa désapprobation et je ris légèrement.

Je me demande tout de même… bah, elle a toujours été un peu capricieuse, et puis, je ne peux pas non plus lui en vouloir de tenter de squatter un peu le château, surtout qu' ici il fait plus chaud (de moins dans les quartiers habitués de Gryffondor) qu'il ne doit faire dans la volière.

Je rêve ou elle squatte mon lit ?

Je rêve ou elle est trempée ?

HEDWIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIDGE !


Un bruit de verre qui se brise.

Un cri que je crois percevoir.

Mais qu'est-c'qui se passe ce soir ?

Plus rien.

J'ai peut-être rêvé. Je n'sais pas. J'm'en fous en fait je crois.

Encore dans les limbes du sommeil, je me rendors presque instantanément.

Demain, ne persistera pas plus de traces de tout ceci que le vague sentiment que laisse un songe derrière lui. Un souvenir qui s'enfuit si tôt qu'on tente de le rattraper… si tant est qu'on essaye… si tant est qu'il nous en reste un morceau auquel se raccrocher… demain j'aurais sûrement tout oublier… peu importe dans le fond.

L'abîme du sommeil est profond. L'abîme du sommeil est accueillant.

L'abîme du sommeil est reposant.


Hedwidge ne veut pas dormir. Je suis maudit.

Je la menace d'en faire un oreiller.

Plus un bruit.

Satisfait, je me retourne dans mon lit, me recouvrant un peu plus de mes lourdes couvertures.


Je me réveille au petit matin.

Je m'étire lentement.

Je… j'ai un moment de vide.

Ne pas réfléchir, laisser faire son corps.

Je me lève par automatisme et passe sous la douche. Ah oui, la douche.

J'arrive, toujours en mode zombi, dans ma chambre. Je m'habille en vitesse.

Retour dans la salle de bains. On se coiffe, se lave le visage… ça va, monseigneur Malfoy émerge.

Je descends les escaliers du manoir.

Petit déjeuner.

8h29 à la pendule du salon. Je suis à l'heure.

Mon père aussi est à table.

Je m'apprête à m'asseoir, pour partager ma pitance matinale en famille.

Il y a un problème.

Un horrible pressentiment me prend. Non, c'est ridicule. Je fronce quelque peu les sourcils avant de balayer ces idées folles et floues de mon esprit.

Asseyons-nous, il serait bête d'être en retard.

8h30, début du petit déjeuner.

Mon père prend son couteau, signe du début.

Etrange.

Je le regarde, interrogatif.

Aucune réponse. Regard froid qui intime le silence.

Silence. Son maître mot.

Une idée m'obsède alors que je mange.

Regarder l'horloge. Elle, ne mentira pas.


A suivreuuuuuuuh !

( Oui, je laisse pleins de questions en suspend, c normal, toutes vos questions trouveront réponses en temps voulu enfin toutes celles auxquelles je pense Oo... je suis curieuse de voir vos premiers commentaires et surtout... si quelqu'un "devine" le "problème" j'ai laissé 2-3 indices, vous comprendrez peut-être mieux avec le 2nd chap. rires)


(1) L'est parti le lundi. Mardi –Mercredi. Donc on est mercredi.

(2) Word : Ré endors

Artemis : Oo atta… tu… bon, outrepassons l'incongruité de la situation (ohhh, je parle bien ), et explique moi pourquoi tout à l'heure tu m'as REPRIS sur « réendors » (oui, arrete de me le souligner, je sais bien qu'tu l'aime pas se pov' mot) pour me signaler de mettre « rendors » et que là, comme ça, TU ME SORS RE ENDORS ?

Word : Ré endors.

Artemis : retenue par Harry JE VAIS LE TUERRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

Word : Red, Roe, Ret, Rue, Rye, Endorse, Enders, Endures, Vendors, Endows.

Draco : Pourquoi se reprend-t-il lui-même en anglais ?

Hermione : …Les grand mystères de Word…

(3) Finalement, plutôt jeudi matin (cf note 1)