Molly Hooper et l'aventure d'être la colocataire de Sherlock Holmes

Hello!

C'est la première fanfiction que je poste, c'est une traduction de "Molly Hooper and the adventure of being Sherlock Holmes flatmate" de la très talentueuse KendraPendragon, qui m'a gracieusement laissé traduire sa fanfic depuis l'anglais :D
J'ai pas de Bêta, alors désolée d'avance pour toutes les fautes qu'il pourrait y avoir

Alors voilà, en espérant que ca vous plaise! Enjoy


Chapitre 1

C'était un jour calme à la morgue. Molly détestait les jours calmes. Cela ne voulait dire qu'une seule chose paperasse.

Dieu qu'elle haïssait la paperasse. Bien sur, elle savait que c'était une chose nécessaire à faire mais ne l'aimait pas pour autant. Elle aurait préféré se noyer sous une pile de cadavres que de remplir des dossiers toute la journée.

Oh, ce n'était pas une belle chose à penser. Bien sur elle ne voulait pas dire qu'elle voulait que des gens meurent pour qu'elle n'ait pas à exécuter cette tâche ingrate. Elle le ferait sa vie entière si cela lui permetterait de sauver des vies, c'était juste qu'elle…

« Molly, tu diverges », la pathologiste se sermonna avec une voix profonde et laissa sortir un petit rire. Elle adorait imiter la voix de Sherlock. Au fil des ans elle était devenue plutôt bonne. Pas sa voix basse et profonde, mais sa façon hautaine de parler…

Oh non, ne pense pas encore à lui ou tu fera tout faux comme les quatre dernières fois !

Penser à Sherlock n'était utile que lorsqu'elle procédait à une autopsie. C'était fou, mais elle aimait l'imaginer debout à côté d'elle, regardant par dessus son épaule. D'une manière étrange, cela l'aidait à se concentrer sur sa tâche. Elle cherchait alors les plus petits détails, tout ce qui pouvait la renseigner sur l'histoire de la personne. C'était une sort de bataille imaginaire contre lui et parfois son "détective imaginaire " la guidait pour trouver des indices.

« Peut-être suis-je vraiment en train de devenir folle à cause de lui », Molly marmonna-t-elle alors qu'elle mettait le dossier de Mme. Hammersmith derrière celui de M. Gordon.

C'était ce que Mary disait toujours quand elles parlaient de lui. Ce qui arrivait souvent ces derniers temps car John voulait emménager avec Mary et… Sherlock ne rendait pas cela facile. Mary et lui se regardaient toujours en chien de faïence. Mary ne pouvait pas pardonner qu'il avait fait vivre l'enfer à John en mettant en scène sa propre mort. Et lui ne pouvait pas lui pardonner qu'elle l'avait frappé la première fois qu'ils s'étaient rencontrés. Oh, comme Molly avait voulu voir le regard de Sherlock à ce moment précis.

« Encore une fois, pas sympa, Molly », elle commenta ses propres pensées.

Pour être honnête, Sherlock n'était plus le gros connard qu'il avait été. En tout cas pas avec elle. Molly devinait que c'était sa façon à lui de dire merci. Cela lui importait peu. Même s'il avait été un encore plus con qu'avant, elle l'aurait quand même voulu de nouveau dans sa vie. Mais s'il essayait d'être amical avec elle, elle ne le lui avouerait pas.

Alors que Molly était perdue dans ses pensées et occupée à remplir des papiers, les portes de son petit bureau s'ouvrirent et John entra. Elle se tourna et lui sourit, attendant que Sherlock entre à son tour, mais John ferma la porte derrière lui.

« Tout seul ce soir ? » blagua Molly. Elle devina que Sherlock occupait déjà le laboratoire.

« En fait, oui. »

Mmh, c'est bizarre.

« Quel est le problème ? »

John avait l'air…nerveux ? Il arpentait l'espace restreint de la pièce.

« Est-ce que quelque chose est arrivé à Sherlock ? »

« Non, non, il va bien…enfin aussi bien qu'il peut aller sous ces circonstances. »

Ah, alors c'est ça le problème.

Molly soupira et arrêta d'écrire (elle n'était pas vraiment triste à ce propos).

« Qu'est-ce qu'il a fait ? A-t-il insulté Mary ? Est-ce qu'elle l'a encore frappé ? »

John ricana et regarda Molly.

« Non. Mary ne met pas un pied dans l'appartement. Je ne veux pas qu'une troisième guerre mondiale éclate. »

Molly sourit et s'assit à son bureau, faisant signe à John de prendre place à son tour.

« Alors qu'est-ce que c'est ? »

John s'éclaircit la gorge et posa les mains sur la table, seulement pour les mettre sur ses genoux quelques secondes plus tard.

« Je pense que je ne peux pas déménager », dit finalement John.

« Oh, allez ! Sherlock s'en remettra à un moment ou à un autre. Il boude juste. Il pense que tu l'aimes moins que lui. »

John rit. Il avait appris à aimer son étrange sens de l'humour.

« Oui peut-être. Mais Mme. Hudson est aussi inquiète. Nous pensons les deux que laisser Sherlock vivre seul n'est pas une bonne idée. »

« Elle sera la pour lui tenir compagnie les rares fois ou il aura besoin de parler, et elle fera attention à ce qu'il ne meurent pas de faim. Et tu seras là aussi. Vous travaillez ensemble. Ca va être différent mais il passera par dessus. »

« Mme. Hudson ne rajeunit pas et… elle pense à déménager en Australie. Elle a une nièce là-bas. Sa famille l'a invitée à venir vivre avec eux. »

« Quoi ? »

« Ouais. »

Ils se regardèrent. Molly mordit sa lèvre inférieure. Elle savait à quel point Sherlock aimait Mme. Hudson.

« Oh mon dieu, les conséquences sont à craindre… peut-on la dissuader ? Non, bien sur que non. C'est sa vie après tout. Elle a pris soin de lui pendant assez longtemps. »

« C'est exactement ce que j'ai pensé. Elle pense à rester juste pour lui, mais je ne pense pas que c'est juste pour elle. »

Molly laissa échapper un soupir et posa sa tête dans sa main.

« Ce sont vraiment beaucoup de changements pour Sherlock Holmes. Te perdre et Mme. Hudson… il sera insupportable… et seul. »

« C'est ce que j'essaye d'éviter…et c'est pourquoi je suis ici. »

Molly leva le regard.

« Qu'est-ce que tu veux dire ? »

John inspira longuement et se pencha en avant.

« Molly je sais que je t'en demande beaucoup, même trop. Mais tu t'inquiètes pour lui autant que moi. Même peut-être plus… est-ce que tu… pourrais considérer… »

« Oh non. Non, non, non, non, non ! »

Molly secoua la tête vigoureusement et s'éloigna du bureau jusqu'à ce que sa chaise rebondisse dans le meuble de derrière.

« Tu ne veux pas dire… Moi, emménager avec Sherlock ? Tu dois avoir perdu l'esprit !

Molly se leva brusquement. John fit pareil et arrêta Molly avant qu'elle puisse sortir de la pièce.

« S'il te plait, écoute moi d'abord. Vivre avec Sherlock n'est pas si dur. Il t'ignorera la plupart du temps de toute manière. »

« Merci » commenta-t-elle sèchement.

« Tu vois ce que je veux dire, quand il est dans son palais mental. De toutes les personnes que je connais, tu es celle qui le connaît depuis le plus longtemps. Tu connais tous ses défauts et tu les gères très bien. Tu peux faire cela. »

« Je gère bien parce que Sherlock essaye d'être gentil quand il est là. Ca ne veut pas dire qu'il sera pareil dans son appartement. »

« Peut-être pas. Mais les choses sont différentes entre vous. Même moi je peux le voir. Vous êtes plus proches que vous l'étiez avant… la chute. »

John avait encore des problèmes à en parler. Perdre Sherlock était l'une des choses les plus dures au travers desquelles il avait du passer.

« Nous ne sommes pas assez proches pour vivre ensemble, John. Ca serait … ca serait trop dur. Toujours être autour de lui, sans échappatoire… Il me brisera, John. »

Ils se regardèrent pendant un instant, puis John lâcha les épaules de Molly. Elle pouvait littéralement voir son espoir mourir.

« C'est ce que Mary avait dit. »

« Elle sait à propos de ton plan ridicule ? »

« Ouais. Elle m'a dit de ne pas te le proposer. Elle est plutôt intelligente. »

Molly rit.

« Oui. Tu es un homme chanceux. »

Il lui sourit.

« Je suis désolé Molly. D'une certaine manière, j'ai cru que c'était une bonne idée. »

« C'est bon. Je suis aussi désolée. Mais Sherlock surmontera ça. Nous étions là quand il avait besoin de nous, et nous serons toujours là. »

John sourit tristement et se retourna pour partir.

« Pas tous. Nous avons douté de lui…Même moi pendant une seconde. Mais toi jamais, pas vrai ? »

Le cœur de Molly battit plus vite. Il n'avait jamais rien dit à propos de son rôle dans la chute. Il n'en avait même jamais parlé avec elle, même pas à propos du fait qu'elle lui avait menti pendant presque trois ans.

« Non, effectivement. »

Sa voix tremblait et elle sentait des larmes couler de ses yeux. C'était dur aussi pour elle d'en parler.

John tenant la porte entrebâillée lui fit un signe de tête en guise d'au revoir. Puis il partit et Molly se laissa aller dans sa chaise. Elle soupira encore et reposa sa tête sur le dossier de sa chaise.

Oh mon dieu, et elle pensait que la chose la plus pénible dans sa journée aurait été la paperasse…


Tadaaa!
Merci d'avoir lu tout ça, et j'espère que ca vous a plu :D

merci pour le reviews ;) que je traduirais à l'auteur

Prochain chapitre bientôt!