L'héritage
Prologue
Avis aux lecteurs, cette fic sera composée de deux parties elles- mêmes composées de plusieurs parties. La première partie se déroulera lors de la 7ème année à Poudlard des héros de cette fic. La deuxième se déroulera elle quelques mois après la sortie de Poudlard de nos héros, pendant leurs études supérieures. Ceci étant dit, bonne lecture et pensez aux reviews s'il vous plait, j'aime avoir l'avis de mes lecteurs sur ce que j'écris.
Première partie: Le choix en héritage
Chapitre un
-Jamais je ne deviendrais un mangemort père ! Car moi j'ai ma fierté et je ne veux pas devenir l'esclave de Voldemort ! Draco Malefoy eut un sourire ironique devant la réaction de son père au nom du dark lord. Vous vous ventez de notre sang pur mais vous tremblez au nom d'un de ceux que vous appelez « sang-de-bourbe », où sont donc votre mépris et votre haine de ses gens là ? Le blond criait maintenant.
-Ne prononce pas le nom du Seigneur des Ténèbres petit avorton ! Tu n'en es pas digne, répondit Lucius.
-Faux ! Je ne le crains pas c'est tout, c'est une bonne raison pour ne pas le servir, n'est-ce pas ?
-Je ne te livrerais pas à lui car tu es mon fils et que j'espère que tu changeras d'avis mais tu vas partir, et ce pour ne revenir que lorsque tu voudras servir le Seigneur des Ténèbres.
Draco sourit, fit apparaître ses bagages d'un geste de sa baguette et les réduisit pour les faire tenir dans sa poche d'un autre geste.
-Dans ce cas adieu père, au revoir mère.
Sur ce Draco transplana avec ses bagages pour le Chaudron Baveur en attendant que la dernière semaine des grandes vacances passe et de retourner à Poudlard pour sa septième et dernière année.
Cette dernière semaine de vacance fut très calme comparée aux précédentes qu'il avait passé au manoir, certes il ne vivait pas dans le grand luxe comme là-bas, mais il était au calme et pouvais faire ce qu'il voulait, son père n'était plus là pour le forcer à assister aux tortures qu'il infligeait à ses divers prisonniers. Alors son temps il le passa à lire pour son plaisir, pour sa curiosité ou pour se remettre dans le bain des études. La seule ombre au tableau était justement la rentrée, car il savait très bien que, dés le lendemain de son départ, ses camarades de Serpentard étaient au courant de sa trahison, les premiers jours à l'école ne seraient pas faciles et ensuite ça se calmerait, du moins l'espèrait-il. Mais il faudrait quand même qu'il voie Dumbledore pour lui demander à avoir une chambre personnelle, Voldemort voudrait le faire éliminer pour avoir refuser de se joindre à lui, alors hors de question qu'il partage encore sa chambre avec des mangemorts en puissance comme avant.
Mais Draco avait beau appréhender le jour de la rentrée, il n'en arriva que plus vite, vous savez bien, c'est toujours comme ça. Plus on attend un jour et plus le temps semble long, par opposition, plus on redoute un jour et plus le temps semble court, trop court. A croire que Chronos prend un malin plaisir à nous contredire et à nous voir nous débattre contre lui en vain. Ce jour là Draco se leva tôt, le Poudlard Express partait à 9h30 pile, comme ça il pouvait prendre son temps pour se prépare et se détendre en vue des évènements qui allaient suivre.
Et il ne fut pas déçu ! Quand il arriva sur le quais 9 ¾ avec ses bagages il vit en plus des Gryffondors, des Serdaigles et des Poufsouffles les Serpentard qui lui lançaient des regards méprisants. Puis, alors qu'il allait monter dans le train pour se trouver un compartiment vide il vit Blaise Zabini et Pansy Parkinson qui se dirigeaient vers lui.
« Premier acte » se dit Draco en s'arrêtant devant la porte du train, il n'allait pas non plus aller vers eux pour leur faciliter la tâche.
Quand ils furent devant lui Pansy ouvrit le bal :
-Ne compte même plus sur notre mariage Malefoy, un traître ne me mérite pas.
-Parce que tu croyais vraiment que je me serrais marié avec toi ? Lâcha le blond cinglant. Plutôt mourir !
-Fais attention à ce que tu dis et à qui tu le dis Malefoy, intervint Blaise. Tu ne peux plus tout te permettre comme avant, Papa n'est plus là pour te protéger.
-Comme c'est mignon ! Cracha Draco. Le petit Blaisounet protège sa future femme. C'est bien ça son petit surnom, hein Pansy ? Tu m'as bien vite remplacé, mais entre toi et moi, tu aurais pu trouver mieux. Et pour ta gouverne Blaise, dit le blond en s'approchant du brun, ton cher maître ne me fait pas peur, contrairement à toi. Et je n'ai besoin de la protection de personne. Alors tu transmettras tout mos mépris à ce cher Voldy.
Sur ces mots Draco contourna le couple et monta dans le train, s'installa dans un compartiment vide et se mit à lire. Comme il s'y attendait personne ne vint s'installer avec lui, il ne s'en plaignit pas.
Harry, Ron et Hermione avaient assistés à la scène de plus loin, et quand ils passèrent devant le compartiment de Draco Harry s'arrêta et observa un peu le blond. Il lisait un livre de potion, et ne vit pas que le brun était là, quelque chose avait changé en lui, se dit Harry. Mais quoi, il ne parvenait pas à le voir et ne put chercher plus loin car Ron te Hermione lui faisaient signe, ils avaient trouvés un compartiment. Quand il les eut rejoint et qu'ils furent installés Ron prit la parole :
-Vous en pensez quoi vous ?
-On savait qu'il s'était opposé à son père, dit Hermione. Mais c'est vrai que j'avais du mal à y croire.
-Hmm, moi aussi je doutais, dit Harry, mais on vient de voir que c'est vrai.
-C'est peut-être une ruse, hasarda Ron.
-Non, dit Harry, je l'ai observé quand vous cherchiez un compartiment. Il lisait un livre de potion, il a vraiment changé, je l'ai sentit.
-Hmm, marmonna le rouquin. C'est sur que c'est un sacré changement pour Malefoy junior de lire un livre de potion !
Hermione ne put s'empêcher de sourire mais dit :
-Arrête Ron, moi aussi je l'ai sentit en le regardant pendant sa dispute avec Blaise et Pansy, il est différent, il est plus…
-Vrai, finit Harry.
-Oui ! C'est ça, s'exclama la jeune femme. Et puis Pansy est si mauvaise actrice qu'on aurait tout de suite remarqué que leur dispute était du chiqué, alors que là elle avait vraiment l'air dégoûtée par Draco…
-Ouais, ben moi je reste sceptique, reprit Ron, parce que je n'ai pas vu ou sentit se changement chez lui, et je demande des preuves.
Hermione leva les yeux au ciel, pour un sorcier Ron était vraiment trop terre à terre ! Harry lui sourit et dit :
-tu verras Ron, tu verras.
Le reste du voyage fut gai et agité pour le trio gryffondorien entre les parties d'échec, les récits de vacances de leurs camarades et les nombreuses fugues de Trévor le crapaud de Neville.
Pour Draco le voyage fut plutôt calme et solitaire, mais il s'en moquait, la solitude il en avait l'habitude.
Quand le train arriva à la gare de Prés-au-Lard tout le monde fut surpris de voir McGonagall qui attendait sur le quai. Le directeur se dirigea vers le trio gryffondorien pour le saluer puis alla chercher Draco avec qui elle monta seule dans une calèche.
-Alors Draco, dit McGonagall, comment s'est passé le voyage ?
-Seul, répondit le blond, mais ce n'est pas comme si je ne m'y attendais pas.
La sorcière sourit.
-Je suis fière de toi, ces mots firent sursauter le jeune homme, tu as su faire un choix difficile avec courage.
-Merci madame.
-Je sais que tu as changé, je le sens et je ne suis pas le seul, tu ne restera seul longtemps, crois moi. Mais je sais aussi qu'il dangereux de s'opposer à Voldemort, et je ne pense pas me tromper en me disant que tu aimerais bien avoir une chambre particulière ?
-Non, vous ne vous trompez pas madame, répondit Draco.
-Bien, alors ta nouvelle chambre se trouve en dehors de l'aile Serpentard, derrière le tableau de la fée Viviane, prés de la salle des trophées. Tu verras avec elle pour le mot de passe.
-Merci beaucoup madame.
-Ne me remercie pas Draco, c'est normal pour moi de protéger ceux qui s'opposent à Voldemort, tout comme Dumbledore l'aurait fait…
La calèche s'arrêta quelques instants après ces mots de la directrice et ils en descendirent tout les deux, chacun se dirigeant vers une direction différente de celle de l'autre.
McGonagall rejoignit la table des professeurs dans la grande salle et Draco rejoignit celle des Serpentards dans l'ignorance totale. Il s'installa à part des autres, assista à la cérémonie de la répartition, dîna puis se dirigea vers sa nouvelle chambre.
Arrivé devant le tableau de la fée Viviane il dit :
-Bonjour, enfin bonsoir.
-Bonsoir Mr Malefoy, avez-vous décidé de votre mot de passe ?
-J'avais pensé à Narcissa, le prénom…
-De votre mère oui, je sais, mais c'est bien trop prévisible, trouvez autre chose.
«Depuis quand les tableaux décident-ils de notre mot de passe ? » se demanda Draco.
-C'est pour votre sécurité Mr Malefoy, la directrice m'a prévenue de la situation.
Alors Draco se mit à réfléchir, mais ne trouva rien et la fée intervint à nouveau en lui intimant de s'approcher d'elle.
-Et si nous disions Altàriel, chuchota-t-elle, je trouve que cela vous va bien, et personne ne pourra le deviner puisqu'il vient de moi.
Draco acquiesça puis entra dans sa nouvelle chambre et n'entendit pas la fée qui dit derrière lui avec un sourire mystérieux :
-Un vrai prénom d'ange…
La chambre était spacieuse et confortable, les murs étaient couverts de papier peint beige, la moquette épaisse était bordeaux, à gauche de la porte d'entrée il y avait un lit de bois de pin assez large pour que trois personne puissent y dormir à l'aise, une table de nuit du même bois était installée à la droite du lit. Adroite de la porte, contre le mur se trouvait une armoire immense, en face du lit il y avait un grand bureau, ces deux meubles étaient tout deux du même bois foncé aux reflets rouges. En face de l'armoire il y avait un canapé beige et une table basse en bois teinté bordeaux, au centre de la pièce il y avait une table ronde et quatre chaises. En face de la porte d'entrée une autre porte donnait sur une salle de bain et des toilettes dans des tons vert d'eau. La salle de bain elle-même contenait une baignoire d'une taille plus que raisonnable, une cabine de douche, un lavabo et une armoire de toilette. A droite de la porte de la salle de bain, il y avait une grande fenêtre qui inondait la pièce de la lumière du jour.
Draco sourit, il allait se plaire ici.
