Coucou!

D'abord, je voudrais vous demander d'être indulgentes, c'est ma première fanfic.

Ensuite, je voudrais dire un ENORME MERCI à Aly pour ses encouragements, son soutient, sa lecture et ses corrections. t'es la Meilleure ^^

J'essaierais de poser un chapitre par semaine pendant toute les grandes vacances.

Bonne Lecture!

Chapitre 1 : Et Après ça

Et voilà déjà deux ans, deux ans que les Volturi avaient voulu en finir avec ma Famille. Un souvenir qui malgré un dénouement heureux me restait en travers de la gorge. Comment avaient-ils osé nous accuser de… ? RIEN ? La seule chose que cet événement m'ait appris, était que les Volturi sont prêts à tout pour obtenir plus de pouvoir, ce qui me dégoûtait. Ah, et aussi, j'ai appris la maîtrise de mon pouvoir ! Une chose dont je suis très fière.

En deux ans rien avait vraiment changé, les Quileutes étaient toujours présents. Léah était même devenue presque sympathique, surtout depuis qu'elle s'était imprégnée d'un certain Luc, un touriste qui passait à la Push pour faire des photos. Ils se sont rencontrés là et il n'est plus jamais reparti à part deux ou trois jours, le temps de déménager. Seth est toujours le même, le même petit comique et il a à peine grandit. Quand à Jacob, il est toujours passionné par Renesmée, qui a aujourd'hui l'apparence d'une fille de huit ou neuf ans. Il est toujours mon meilleur ami malgré mon «état de déchéance extrême » comme il le dit pour me faire rire ou enrager (je ne le sais pas vraiment). Ce qui a le plus changé et ce qui m'étonne le plus, eh bien, c'est le fait qu'il ait décidé de reprendre le lycée, en soit cette nouvelle n'est pas extraordinaire, il me l'avait promis, mais il a décidé de prendre les cours pas correspondance, pour ne pas s'éloigner de Renesmée. Alors les uns à la suite des autres : moi, Edward, Alice, Jasper, Emmett, Rosalie, Esmée, Carlisle et même Renesmée, nous aidons Jacob du mieux que nous pouvons. En même temps ce n'est pas compliqué quand on a fini plusieurs fois Harvard! Quand aux autres, rien de spécial ne leur était arrivé à part Sam et Emily qui s'étaient mariés et Emily qui est enceinte d'un petit garçon pour le plus grand bonheur de Sam.

Quant à nous, les Cullen, la vie avait repris son cours simplement, comme avant mais en mieux. Emmett et Rosalie avaient décidé de se marier une énième fois, et avaient fait pour leur voyage de noce, le tour de l'Amérique du Sud, ou ils avaient été rendre visite aux Amazones et à Nahuel ainsi qu'à sa tante. Mon ours de frère avait ainsi pu se lancer dans des chasses passionnantes dont mous avions eu des récits au combien passionnants! Ils étaient revenus les bras et la grosse Jeep d'Emmett remplis de cadeaux pour tout le monde. Carlisle travaillait toujours à l'hôpital de Forks pour le plaisir des habitants de notre coin de paradis paumé. Esmée et Alice avaient crée leur petite affaire de décoration et restauration de maisons, petite affaire qui prenait de l'ampleur, car moi aussi j'ai été embauchée comme leur aide (une façon plus plaisante de dire secrétaire, malgré que j'aide également à la décoration) au même titre que Rosalie. Jasper lui aussi avait été embauché pour faire les travaux (encore une aide, Alice ne voulait pas qu'il s'ennuie pendant qu'elle travaillait) avec le soutient d'Emmett. Mais cette petite entreprise familiale était très, comment dire, localisée. Alice avait décidé avec Esmée que nous ne nous déplacerions que dans l'état de Washington et que pour les chantiers les plus éloignés, elles engageraient d'autres personnes et que les déplacements lointains ne se feraient qu'en cas d'urgence extrême, ce qui n'était jamais arrivé puisqu'Esmée et Alice faisaient très attention à qui elles engageaient. Edward aussi faisait parti de l'affaire, Alice l'avait engagé comme comptable et cela arrangeait Esmée car lui seul arrivait à freiner Alice dans ces folies créatrices comme elle le dit. De plus nous donnions toujours notre avis, cela était utile d'avoir autant de personnes différentes sous la main, ainsi quand nous avions été engagés pour refaire un loft à a un célibataire endurci, les garçons avaient ainsi beaucoup aidé pour le coté masculin très affirmé, comme le souhaitait le client. Quand à Edward et moi, eh bien, j'ai peu de chose à dire. J'ai l'impression que ces années sont passées en un éclair, je l'aime encore comme au premier jour, au premier instant. La chose dont je suis fière c'est que j'ai réussi à me remémorer les instants passés avec lui alors que j'étais humaine, pas tous bien sûr mais une partie. Notre premier baiser après cette course terrifiante à l'époque, notre premier « je t'aime », le retrouver après notre retour de Volterra, sa demande en mariage, le mariage, notre première fois, quand j'ai appris que j'étais enceinte, l'accouchement (enfin avant que je ne perde connaissance). Nous vivions toujours dans le cottage avec Renesmée, nous travaillons ensemble grâce à Alice et Esmée. Tout était parfait. Je savais que ma vie de vampire allait été génial mais à ce point là, je ne le pensais pas.

L'organisation de l'entreprise qu'Alice avait prévu, nous permettait de travailler mais relativement peu ou à notre rythme. Alors les journées shopping n'étaient pas rares mais je m'y étais habituée. Le plus compliqué était de réussir à contenir Alice.

Actuellement j'étais avec Alice à Seattle, dans un magasin d'une grande marque de haute couture, celle ou les vendeuses me regarde de travers parce que je trouve un jean normal, décontracté mais pas crade, mais changent de tête quand elles voient ma paire d'escarpins Louboutin hauts perchés sur lesquels je m'étonne toujours car je ne trébuche jamais (être un vampire aide, énormément), habitude que j'ai prise avec Alice mais uniquement quand nous faisons du shopping.

« Alors, tu préfère laquelle ? La bleue, elle est trop belle et puis le bleu c'est ta couleur… »

Je regarde la robe, peu convaincue. Pour moi elle est trop courte mais je ne dirais rien à Alice, alors je regarde la noire avec ces espèces de paillettes. Je préfère celle là mais Alice n'arrête pas de parler.

« …Et puis la noire, elle est trop belle aussi et mettra la pâleur de ta peau en valeur ! »

Quand soudain je pense à quelque chose :

« Alice, pourquoi ai-je besoin d'une robe de… cocktail ?

-Bah du shopping, c'est du shopping et il faut bien que tu te ramène quelque chose…

-La moitié du coffre et la moitié de la banquette arrière sont remplis de fringues pour moi, ainsi que de chaussures et autre accessoires, me plaignis-je.

-Allez encore une robe et on rentre, s'il te plait Bella, me supplia-t-elle, avec son air de chien battu. (Je ne dois pas craquer, je ne dois pas…)

-Ok une dernière…, craquai-je finalement.

-Merci Bella, alors je vais te prendre les deux.

-Alice, non…

-S'il vous plait, je voudrais ces deux robes, fit-elle à une vendeuse.

-Oui mademoiselle, la taille vous convient ?

-Parfaitement, dit Alice gaiement

-Très bien, suivez moi jusqu'au comptoir, s'il vous plait.

Nous avançâmes jusqu'au comptoir, Alice sortit sa carte Gold pour payer. La vendeuse nous regarda d'un drôle d'air, il me faudrait Edward pour savoir ce qu'elle pensait mais à mon avis, avant de placer la carte dans le boîtier, elle dut se dire qu'on était fauchées ou alors qu'elle avait en face d'elle des traqueuses en escarpins de luxe. Mais la carte passa sans soucis et la vendeuse mit précautionneusement les deux robes dans un grand sac portant le logo de la marque et tendit le paquet à Alice en nous souriant le plus possible. Elle me regarda et me lança un sourire éblouissant.

-Je trouve vos chaussures superbes, minauda-t-elle ensuite. Je ne vois pas souvent de telles chaussures.

-Merci, fis-je froidement.

-Mais de rien mademoiselle, c'est moi qui vous remercie, j'espère vous revoir bientôt !

-Vous pouvez compter sur nous ! lança Alice

-Bonne fin de journée mesdemoiselles.

-Merci à vous aussi ! lançai-je.

Nous sortîmes de la boutique, et nous marchâmes jusqu'à la voiture pleine de notre après-midi shopping. Je regardai Alice de travers, mais elle fit semblant de ne pas me voir la regarder. Alors je tentai ma chance.

-Alice ?

-Oui ? me répondit-elle.

-Ne fais pas semblant, pourquoi as-tu pris les deux robes ? Je n'en ai même pas besoin.

- Bah je ne sais pas…

-Tu m'as déjà acheté des kilos de truc et pour Jasper et Edward aussi, répliquai-je soupçonneuse.

C'est à ce moment que je la vis détourner les yeux

-Alice, qu'est ce que tu as vu ? lui demandai-je soudain.

-Rien.

Je n'eus pas le temps de continuer mon petit interrogatoire qui avait à peine commencé, que mon portable sonna. C'était Edward et j'eus le droit au petit message habituel mais qui me faisait toujours le même effet à chaque fois. J'ouvris mon téléphone et lus le sms

Ma Bella, mon ange, tu reviens quand ? Tu me manques trop, réponds moi vite s'il te plait ! Je t'aime, ton Edward.

J'aurais pu j'aurais rougi. Alice me regarda, levant les yeux au ciel.

-Bah vas y, réponds lui, de toute façon tu vas le faire alors fonce ! me répondit-elle exaspérée.

J'attrapai donc mon portable et tapai le plus vite possible mon message. Je sais qu'Alice est toujours exaspérée de me voir aussi amoureuse alors qu'elle est pareille avec son Jasper. Je rédige alors vite fait ma réponse :

Ne t'inquiète pas mon amour ! On sort tout juste du dernier magasin, alors je pense qu'on sera à la maison d'ici vingt ou trente minutes au plus, alors sois patient ! Je t'aime aussi mon chéri, Ta Bella.

Nous rentrâmes sans accros, Edward m'attendait dans le garage et à peine sortie il m'enlaça tendrement et m'offrit un baiser magique :

-Tu m'as manqué, me souffla-t-il.

-Toi aussi, mais je devrais partir plus souvent…

-Comment ça ? demanda-t-il avec une petite moue irrésistible.

-Pour avoir un accueil pareil ! dis-je en rigolant et en l'embrassant à nouveau.

Alors que je me séparai de mon mari, j'entendis des bruits de course, une porte claquée, d'autres bruits de course et enfin la porte du garage s'ouvre, laissant apparaître notre petite puce.

-MAMAN, MAMAN ! hurla-t-elle en courant vers moi et sautant en l'air pour que je l'attrape.

Je l'enlaçai fortement et Renesmée me rendit mon câlin.

-Tu m'as manquée, maman !

-Toi aussi, mon petit ange, lui répondis-je.

Elle se tourna vers Alice et lui lança :

-Toi aussi, tu m'as manqué Tata.

-Pareil mon petit ange, dit Alice simplement

-Tu m'as ramené des fringues ? demanda la petite, innocente.

-Oui, je te montre ça tout à l'heure !

-Et moi Alice, tu as trouvé ce que je t'ai demandé ? demanda Rosalie qui venait d'arriver.

-Oui, comme pour Renesmée je te montre ça tout à l'heure ! Avant je veux voir mon Jasper !

Notre lutin partit ainsi en courant en hurlant dans toute la villa.

-JASPER ! JASPER ! Où es-tu ?

Edward, moi, Renesmée et Rosalie, toujours dans le garage, nous nous mîmes tous à rire de bon cœur.

-Et après, on dit que c'est moi qui suis accro à mon amoureux, dis-je à Edward en souriant.

-Ce n'est pas pareil, hurla alors Alice.

Nous rîmes de nouveau.

Après avoir montré, avant et après le repas, les vêtements, chaussures et autres à Renesmée et Rosalie, nous nous sommes tous retrouvés dans le salon, pour attendre que Carlisle rentre de son travail. Edward avait décidé, suite aux supplications de notre fille, de la laissée dormir dans son ancienne chambre, alors quand Jacob apprit où dormait la petite, il nous demanda si lui aussi pouvait dormir ici, avec Renesmée. À contrecœur, Edward autorisa Jake à dormir avec notre fille, mais avec la porte ouverte.

-Ah ! Edward et sa parano…, pensai-je.

Je suis montée voir s'il dormait en en effet le spectacle était si mignon que j'appelai Edward pour qu'il vienne voir. Sans parler, je lui montrai la scène et même lui eut un petit sourire niais. Notre fille était allongée sur son côté droit et Jacob, à ces cotés avait la même position mais avec le bras passé autour de sa taille pour la retenir contre lui. En tant que mère, je ne pus résister. J'ai sorti mon portable et j'ai fait une photo, le même sourire qu'Edward collé au visage.

-Ils sont si mignon, soufflai-je alors. Tu viens, on descend ?

Il acquiesça de la tête et nous descendîmes main dans la main. Emmett et Jasper faisaient une partie de foot sur la console tandis que Rosalie, Alice et Esmée discutaient fringues et maquillage. Le regard d'Edward navigua entre ses frères et moi, plusieurs fois de suite, me faisant une demande silencieuse. J'acquiesçai et tendis la main vers les deux gars, pour lui signaler mon accord. Il m'embrassa sur la joue et rejoignit ses deux adversaires.

-T'arrive juste à temps, Edward. On allait commencer une nouvelle partie, dit Em' en rigolant.

Je me dirigeai alors vers la cuisine où les autres étaient réunis à parler. Je m'installai à la table pour écouter, d'une oreille distraite, ce qu'elles disaient.

Une demi-heure plus tard, Carlisle arriva enfin. Même sans le voir je sus ce qu'il faisait. Il posa sa mallette dans la petite penderie de l'entrée avec son manteau. Il mit les clés de sa Mercedes noire dans le petit coffre qui contenait toutes les clés de toutes nos voitures. Il alla voir les garçons pour les saluer et leur dire qu'il prenait le prochain tour de jeu. Puis, il se dirigea vers la cuisine où nous nous trouvions et déposa un bisou sur notre front à toutes les trois. Pour finir, il embrassa Esmée qui lui avait sauté dans les bras. Alice détourna les yeux alors que Rose et moi regardâmes le couple s'échanger des baisers et en se demandant comment c'était passé leur journée respectives. Après ça, nous allâmes au salon retrouver les garçons. Nous jouâmes tous à une partie de foot sur la console, tout en discutant. Les couples s'étaient reformés, une fois la console éteinte, Edward était venu à côté de moi et nous nous étions enlacés, Alice et Jasper, ainsi que Rosalie et Emmett avaient fait la même chose et restaient enlacés sur les canapés. Quant à Carlisle et Esmée, ils étaient assis l'un à côté de l'autre et se tenaient la main. Ils étaient les seuls à avoir bougés, après quelques temps, Carlisle passant son bras autour des épaules d'Esmée pour que celle-ci se rapproche de lui.

Puis vers 5 heures, on parlait de tout et de rien quand soudain Alice se figea avant de revenir parmi nous comme si de rien n'était. Mais quand je me tournai vers Edward, celui-ci avait des yeux brillants comme un enfant de cinq ans.

-C'est vrai ? demanda-t-il.

-Si je l'ai vu c'est que la décision est prise.

-Mais la dernière fois…

La dernière fois, tu l'as vue c'était flou, et la bah… c'était clair comme de l'eau de roche.

-C'est vrai ? redemanda Edward.

-Mais oui, dit Alice exaspérée.

-On doit tout préparer alors ?

-Oui, ce serait mieux, tu ne crois pas ? D'autant plus que comme tu l'as vu, ils sont deux.

-Oui, oui bien sûr !

Je ne comprenais rien à la situation, à part que quelqu'un revenait avec quelqu'un d'autre. Alors Carlisle regarda Alice puis Edward et lui demanda enfin :

-Edward, je crois comprendre ce qu'il se passe mais éclaire-nous s'il te plait ? Que se passe-t-il, mon fils ?

-Elle revient.

une fin sadique, je sais mais c'est pour mieux se retrouver la semaine prochaine!

Bisous

Bleunienn