For your Eyes
Disclaimer : Ces personnages sont à Tite Kubo (ils ont refusé de changer mon nom)
Pairing: Ikkaku x Yumichika, avec un Hisagi/Yumichika
Rating: K+
Note : C'est un shonen-ai sur mon couple préféré qui existe même pas dans la vraie vie (ouiiiin), mais j'espère que vous apprécierais tout les mots de ce texte.
Arigato
***
Il se rappelait. Il se rappelait de leur rencontre, de ses yeux mauves, de sa prestance.
Coup de foudre.
Il n'osait pas l'avouer, c'était sûr.
Il ne pouvait faire que le regarder, imaginé dans sa tête son corps, ses lèvres sur les siennes, la douceur de ses cheveux
Ikkaku Madarame aimait Yumichika.
C'était un fait, un fait irréprochable.
À chaque combat, il s'efforçait de ne pas y penser, mais souriait en passant à la joie qu'il aurait en tuant son adversaire, et revoir encore une fois le visage, le sourire, le corps de son meilleur ami.
Même si dans chaque cellule de son corps, il n'était plus un ami. Il rêvait du moment où ses lèvres toucheraient une parcelle de son être, sa peau blanche. Il rêvait de ses sourires. Il rêvait d'un moment sobre dans ses bras, à ne plus compter le temps.
Car à chaque fois qu'il pouvait, qu'il osait le toucher, s'était par l'excuse de l'alcool. Et il ne restait de ses instants qu'une séquelle floue.
Chaque jour était un supplice, mais aussi une récompense céleste, d'avoir son parfum à côté de lui.
Il l'aimait.
C'est un fait, un fait irréprochable.
Mais il était loin de se douter…
Yumichika aimait Ikkaku.
Depuis longtemps, des années écoulées en silence, à faire violence de ses pulsions pour ne pas, même pas, lui prendre la main, toucher son épaule, souffler dans son cou un baiser.
Yumichika aimait Ikkaku de tout son être, et à chaque combat, il priait à s'en fendre l'âme de pouvoir encore observer sa poitrine se soulever, rempli d'air et de vie.
Un pacte, un sceau, l'empêche. Une peur de se faire rejeter. Une peur de perdre son bonheur de l'avoir près de lui, le bonheur de peut-être, la possibilité de l'embrasser quand il est saoul.
Simplement garder les images qui se discontionnent de leur vie au Rugonkai, où il veillait toutes les nuits pour regarder son meilleur ami dormir.
Yumichika Ayasegawa aimait d'une façon impensable Ikkaku Madarame.
Sans même avoir penser, que c'était réciproque.
Les voilà dans leurs quartiers, à rester silencieux, acteurs faisant semblants d'ignorer son voisin. Une main, un geste, vers l'autre, un véritable défi.
Yumichika s'y aventura. Un mouvement discret. Le vent entre les arbres. À répéter en criant dans sa tête « Je t'aime ».
Il avait brisé la barrière de 2 cm.
Espéré, continuer à jouer la comédie.
Même si c'était loin d'une comédie.
Impasse, la voix du capitaine résonna dans tous les quartiers et les fit regretter, encore une fois, leur manque de courage pourtant si anodin.
- Yumichika, ya un gars qui veut te voir !
Le concerné se retourna brusquement et dévisagea son capitaine.
- Qui ça, taicho ?
- Un Hisagi jcrois. Bah de toute facon je m'en fiche. Il dit que ct'imorpant.
- D'accord.
- Attends je viens avec toi, lâcha Ikkaku, avec une mauvaise impression sur le cœur.
- Ça va aller. Ça doit être pour un rapport.
Yumichika, le cœur chamboulé, quitta son ami, avec lui aussi, une impression dans le ventre qui était loin d'en être une bonne.
Hisagi l'attendait devant la porte, seul et un air absent peint sur le visage.
- Shuhei, que me vaut t'a visite.
- Yumichika… Je voulais… Ben je voulais juste te dire que… En faite, depuis notre combat ben… Je n'arrête pas de penser à toi et je sais que ça va te paraître bizzare venant d'un homme mais…
Yumichika devais rêver. Hisagi allait lui déclarer sa flemme!
- Ben je voulais te demander si… Ce soir, tu fais quelque chose ?
- Non ! Je serai ravi de passer une soirée avec toi. Je n'ai pas été très gentil avec toi, alors je serai content de réparer mon erreur,
Coup de tête. Il fallait qu'il attrape cette chance, pour d'obscures raisons, mais il fallait.
Hisagi était aussi rouge qu'une tomate et ses mains étaient devenues moites.
- Bon ben, on se retrouve au resto à 7 heures, ça te va ?
- Bien sûr. J'aurai le temps de me faire tout beau !
Ikkaku, qui les observait de loin, faillit tomber de son murai en entendant ce que Yumichika avait accepté.
À quel jeu son ami allait jouer ?
