Bonjour à tous! vous vous souvenez de moi, l'auteur du "destin d'Elanore". me voilà de retour avec cette nouvelle fic, qui est dans un genre différent que la première. En passant je vous invite à aller faire un petit tour du côté de l'autre fanfic ( un peu de pub, ça ne fait aps de mal) lol. Sinon j'espère que celle-ci vous plaira autant que l'autre sinon plus. Et j'espère aussi que vous me donnerez vos avis dans une petite review.


disclamer: aucun des personnages principaux ne sont ma propriété, c'est bien dommage, amsi bon on fait avec.


Une sorcière en Terre du Milieu

Chap1 : La fuite de Sarah

La nuit était tombée depuis un moment. Dehors tout était calme. Les étoiles scintillaient de mille feux dans le ciel dont aucun nuages ne venait caché la lune qui maintenant apparue éclairait de sa douce luminosité toute la ville. Le vent soufflé légèrement en cette douce soirée d'été.

Le vent soulevait les cheveux châtains de cette jeune personne accoudée au rebord d'une fenêtre.

Sarah tel était son prénom, regardait rêveusement les étoiles. Son beau visage de jeune adulte était accablé de chagrin, en cet instant il reflétait une immense tristesse, comme à chaque fois qu'elle s'isolait pour regarder les étoiles, ce qui arrivait souvent. Tous les soirs pour être honnête.

Sarah était une jeune femme de 19 ans. Elle avait les cheveux mi-longs châtains attachés en queue de cheval. Elle possédait de magnifiques yeux verts, très légèrement en amande, bordés de longs cils noirs. Elle avait le teint clair. Elle était habillée comme à son habitude en jeans délavé, et portait une chemise de soie beige d'homme. Chose étrange, elle ne portait que des chemises d'hommes, légèrement trop grandes pour sa fine silhouette. Pourtant elle n'en avait que faire de l'avis des gens face à sa façon de s'habiller, parce que c'était la seule chose qui lui rappelait son père disparu tragiquement alors qu'elle n'était âgée que de 10 ans. Car il faut bien l'avouer, les chemises qu'elle portait étaient celles de son père.

Sa mère, elle ne l'avait malheureusement jamais connue, celle-ci étant décédée en donnant la vie à Sarah.

Son père s'était remarié alors qu'elle était âgée de 2 ans, avec une femme qui avait déjà un enfant de 4 ans qui s'appelait David.

Sarah adorait son père, elle l'aimait autant qu'il était possible pour une enfant d'aimer son père. Son petit cœur d'enfant à l'époque et de jeune femme à présent débordait d'un immense amour pour ce père qui bien que décédé occupait toute la place dans son cœur.

Ensemble, ils s'inventaient un monde peuplé de différentes créatures. Tout d'abord il y avait ceux qu'ils avaient nommés Elfes pourvus d'une beauté légendaire, dont les oreilles en pointes ainsi que leur immortalité les différenciés des autres peuples. Il y avait ensuite les Hommes courageux et vaillants qui eux aussi bénéficiaient d'une beauté moins légendaire que le premier peuple. Venaient ensuite les Nains qui vivaient dans des cavernes, eux aussi vaillants et courageux. Enfin venaient ces petites personnes du non de Hobbits, drôles et farfelus qui construisaient leurs maisons dans des petites collines qui ne pensaient qu'à manger et s'amuser. IL y avait aussi les Istaris au nombre de 5 envoyés dans ce monde avec une mission. Ils leurs avaient donnés des langues différentes à chaque peuples. Celle qu'elle aimait le plus était celle qu'ils avaient inventée pour les Elfes qu'ils nommaient la langue des elfes.

Sarah avait toujours été différente des autres. Alors qu'elle avait eu 5 ans, elle avait été témoin de phénomènes inexplicables. Des objets qui bougeaient tous seuls, le temps qui changeait subitement, des objets qui apparaissaient ou disparaissaient sans explications alors qu'elle se trouvait dans la même pièce que les phénomènes.

Toute sa famille avait été témoin de ces phénomènes. Sa belle-mère ainsi que David avaient commencés à la mépriser, tandis que son père la rassurait du mieux qu'il pouvait. Il lui avait apprit que tout cela était normal. Ses pouvoirs apparaissaient. Lui aussi en avait. Il lui avait alors montré l'étendue de ses pouvoirs. Alors, il l'avait aidé à les maîtriser si bien qu'elle lui avait fait la promesse de n'en parler à personne.

Malheureusement pour elle, son père mourut tragiquement un jour la laissant seule au monde. Sa belle-mère lui avait montré son vrai visage : méchanceté, mépris, indifférence. La vie de Sarah bascula dans le cauchemar. Tous ceux qui se disaient ses amis s'étaient détournés d'elle sous l'influence perfide de sa belle-mère.

Sarah était devenue solitaire. Elle n'accordait plus sa confiance si bien qu'elle n'avait pas d'amis. Elle n'allait plus non plus à l'école, car sa belle-mère refusait de débourser le moindre sou pour elle. Sarah devait travailler pour subvenir à ses besoins mais tous les mois c'était la même chose. Sa belle-mère l'obligeait à lui donner la moitié de son salaire si Sarah voulait avoir un toit au dessus de la tête.

Sa belle-mère ne la supportait pas, elle craignait surtout que Sarah utilise ses pouvoirs. Le pire c'est qu'elle ne supportait pas que sa belle-fille puisse être plus jolie qu'elle. Elle la considérait comme un monstre.

Machinalement, tout en regardant les étoiles, Sarah effleura du bout des doigts le pendentif qu'elle portait au cou. Pendentif que son père lui avait offert le jour de ses 10 ans.

C'était un cœur brisé ou du moins l'une des deux parties qui formait un cœur, car il s'assemblait à une autre partie pour reformer le cœur. Il était fabriqué dans un matériau qui lui était inconnu mais qui néanmoins s'illuminait sous les rayons de la lune. Cela ressemblait à de l'argent mais cela n'en était pas.

-Qu'est-ce que je donnerais pour avoir une autre vie. Loin d'eux, avec des gens qui m'aimeraient ! soupira-t-elle.

Son regard se posa sur les bâtiments environnants et sur la forme au loin de la Tour Eiffel.

-Une vie loin de tout cela, ces bâtiments austères, ses hypocrites qui me servent de famille. Une vie loin de ce monde où règne la peur, le mensonge....

Elle n'eu pas le temps de pousser plus loin sa réflexion, car déjà une voix retentissait au bas des l'escalier :

-Sarah, descend immédiatement !

Sarah sortit de ses pensées et regarda sa montre : 20h30. La vie reprenait son cours. En reconnaissant la voix de sa belle-mère, la colère passa rapidement sur son visage. A regret, elle quitta sa solitude pour descendre au salon et recevoir les critiques et insultes de la part de sa belle-mère et de son demi-frère.

Elle arriva dans le salon alors que Nathalie (sa belle-mère) enlevait son manteau, et que David était toujours planté devant la télé depuis qu'il était rentré quelques heures plus tôt.

Nathalie la regarda de la tête aux pieds. Le dégoût se lit alors sur son visage alors qu'elle lui demanda :

-Que nous as-tu préparé à manger ?

-Rien.

-QUOI !?

-T'as très bien entendu. J'ai dit que je n'avais rien fait ! Si tu voulais trouver quelque chose à manger en rentrant, fallait demander à ton paresseux de fils de t'le faire, répondit Sarah en serrant les poings pour contenir sa colère.

David en s'entendant traiter de paresseux, la regarda avec méchanceté et se leva, s'approchant doucement de Sarah.

-Moi un paresseux, lui hurla-t-il aux oreilles.

Sarah recula de quelques pas légèrement terrifiée par l'attitude de David.

-Exactement, lui dit-elle en lui jetant un regard noir. Tu ne vaux rien. Y'a pas de quoi être fier de t'avoir comme fils.

Il s'avança encore et elle recula aussitôt. Elle se retrouva vite adossée au mur, face à un David qui à présent ne se trouvait plus qu'à quelques centimètres d'elle.

-Répète un peu sale monstre. C'est bien ce que tu es : Un monstre !

-Y'a pas d'quoi être fier d'avoir un fils comme toi ! Un paresseux qui fout rien d'sa journée à partir traîner et rester planté devant la télé.

Le visage de David se fit plus menaçant encore. Il s'apprêtait à sortir une remarque cinglante mais Sarah ne lui en laissa pas le temps.

-Quoi ? Ah oui c'est vrai. C'est blessant d'entendre la vérité. Quoi tu crois que j'ai peur de toi ?

-T'as intérêt à avoir peur. Tu vas le regretter.

-Mais mon pauvre atterrit. L'égalité homme/femme ça te dit quelque chose ? Si tu crois que parce que t'as deux ans de plus que moi j'vais avoir peur de toi, alors-là tu peux toujours rêver mon pauvre.

-Mais qu'est-ce qui te prends de parler comme ça à mon fils ! attaqua à son tour Nathalie.

-Je lui parle comme il me plait ok ! C'n'est pas mon frère et t'es pas ma mère pigé ! Alors si t'es pas contente c'est pareil. JE LUI PARLE COMME IL ME PLAIT, dit-elle en détachant chaque syllabes, les yeux étincelant de rage.

-Je te signale que David est ton demi-frère et que jusqu'à preuve du contraire tu vis sous notre toit ! hurla Nathalie. Alors excuse toi immédiatement.

-Plutôt creuver que m'excuser, dit-elle avec dégoût. Je m'serais bien passé d'avoir un demi-frère comme lui.

-T'es bien comme ton père. C'était un incapable. C'était toujours Sarah par ici, Sarah par là. Un fainéant, un bon à rien.

-C'est pas vrai ! hurla Sarah.

Elle tremblait des pieds à la tête. De sa vie, elle n'avait jamais ressenti une telle fureur.

-Je t'interdis de parler comme ça de mon père. Il valait mieux que vous deux réunis.

Elle eu conscience d'avoir été trop loin lorsqu'elle vit la main de David se lever. Il allait la frapper. La main de David commençait déjà à fendre l'air lorsqu'il fut interrompu dans son geste.

Sarah paniqua et fit ce qu'elle n'avait jamais sur sa famille.

Elle agita alors les mains. La main de David s'était immobilisée à quelques centimètres de sa joue. Sarah venait d'utiliser son pouvoir de sorcière. Il était figé.

-Qu'as-tu fais à mon fils. Libère le tout de suite ! ordonna Nathalie.

-Je n'obéis pas aux ordres c'est clair ! Et si tu veux pas que ça t'arrive aussi, écarte-toi de mon chemin. Je m'en vais j'en ai assez.

Sarah sortit en trombe du salon, bousculant sa belle-mère au passage, puis couru dans sa chambre. Elle prit son sac à dos et y fourra quelques jeans, quelques chemises, plus ses papiers, le peu d'argent qu'elle possédait ainsi que quelques objets auxquels elle tenait le plus. Elle pouvait entendre Nathalie dans le salon qui priait en pleurant pour que son « fils chéri » soit libéré du maléfice.

Sarah redescendit les escaliers et passa devant le salon pour atteindre la porte d'entrée.

Alors qu'elle s'apprêtait à ouvrir la porte, Nathalie l'attrapa par l'épaule et lui hurla aux oreilles :

-REVIENS ICI TOUT DE SUITE ! REVIENS IMMEDIATEMENT ET RENDS-LUI SA FORME NORMALE.

-Il a mérité ce qui lui est arrivé, dit-elle la respiration précipitée. Et ne t'approches pas de moi, ajouta-t-elle en se dégageant.

Elle ouvrit brusquement la porte et se retrouva dans la rue sombre et silencieuse.

Pendant ce temps, au cœur d'une forêt calme et silencieuse, une femme aux longs cheveux blonds et bouclés regardait dans ce qui semblait être un miroir la fuite de Sarah. Sa peine se lisait sur son visage sage, des larmes perlaient aux coins de ses paupières tellement elle était peinée par ce qu'endurait la jeune Sarah Ancalimë.

Elle avait décidait de venir en aide à cette jeune femme.

C'était une promesse qu'elle avait fait à Arthur 19 ans plus tôt, lorsque ce dernier avait perdu sa femme, morte en donnant la vie à Sarah.

Arthur avait décidé de repartir dans son monde avec la petite.

C'est alors que Galadriel car c'est ainsi qu'elle se nommait lui avait promit de veiller sur sa fille. Tout au long de ces 19 années, elle avait veillée sur Sarah à travers son miroir.

Aujourd'hui que Sarah avait besoin d'aide, Galadriel estima qu'elle était en droit de recevoir l'aide qu'elle demandait. Cette aide, elle la méritait amplement.

Laissant son miroir, elle sortit de la clairière retournant rapidement dans la salle du trône d'où elle fit mander le chef des gardiens du royaume.

Lorsque le garde apprit à Haldir que la reine le demandait de toute urgence, il accourut dans la salle du trône.

-Vous m'avez fait mander ma Dame ?

-Oui, car j'ai un service particulier à vous demander.

-Tous ce que vous voudrez ma reine. Je suis à votre service pour vous servir. J'obéirais aux ordres que vous me donnerez et ce quel qu'il soit.

-Je savais que je pouvais compter sur vous Haldir. Alors voilà. J'aimerais que vous alliez chercher quelqu'un qui a besoin de notre aide. Elle est en danger là où elle se trouve. Il nous faut intervenir sans attendre.

-Elle ? Qui est elle ?

-Une jeune femme innocente et fragile en apparence mais très forte en réalité.

-Très bien. Où se trouve-t-elle ?

-Ma reine ? Que se passe-t-il ? Dans quel royaume se trouve-t-elle ?

- Elle n'est dans aucun royaume que vous connaissez et qui puisse se trouver en Terre du Milieu. Je vous ai dit qu'il s'agissait d'un service particulier. Cette personne se trouve dans un autre monde. Plus précisément du monde d'Arthur !

Haldir mit quelques secondes avant d'enregistrer les paroles que venait de dire la Dame de Lorien.

Le nom d'Arthur venait de faire ressurgir bien des souvenirs : sa mère heureuse qui venait d'épouser ce puissant sorcier venu d'un autre monde, qui avait tout quitter pour demeurer auprès de celle qu'il aimait. Leur mère leur annonçant à lui et à ses frères que leur famille allait s'agrandir. Leur mère mourant en mettant au monde cet enfant. Arthur anéanti par la perte de sa bien aimée décidant contre l'avis de tous de repartir avec l'enfant dans son monde. Personne n'avait su de quel sexe était l'enfant. Plus personne n'ont plus n'avait alors eu de nouvelles d'Arthur. 9ans plus tôt, Galadriel leur avait annoncé une bien mauvaise nouvelle : Arthur venait de mourir tragiquement laissant un ou une enfant seul(e) au monde. De l'enfant ils n'avaient rien su. Personne ne savait ce qu'il lui était arrivé.

-Haldir ? Vous m'entendez ?

Il reprit contacte avec la réalité.

-Veuillez m'excusez ma Dame. Beaucoup de souvenirs sont remontés à la surface.

-Je vous comprends aisément. Si vous ne vous sentez pas capable de me rendre ce service, je ne vous en voudrai pas.

-Je vais vous le rendre ce service. Vous pouvez compter sur moi. Dites-moi ce que je dois faire et surtout comment puis-je m'y rendre.

-Suivez-moi, je vais tous vous expliquer.

Haldir suivit la Dame de Lorien, en écoutant attentivement ses dires.

Sarah parcourut plusieurs autres rues avant de s'arrêter hors d'haleine sur un muret. Sa fureur était toujours aussi vive, elle resta un long moment sans bouger, à écouter les battements de son cœur. Quand ceux-ci se furent calmés, elle reprit sa marche pour se rendre compte qu'elle avait faim. Elle se dirigeât alors vers le centre-ville et se rendit dans un snack afin de se restaurer.

Une bonne vingtaine de minutes s'étaient écoulées lorsque Sarah ressortit. L'air était plus froid si bien que Sarah remonta le col de son blouson. Elle déambula dans les rues.

La soirée était bien avancée lorsqu'elle se mit en quête d'un endroit où passer la nuit.

Malheureusement pour elle, la malchance était de son côté. Au détour d'une ruelle, elle tomba sur son demi-frère et quatre de ses potes appuyés négligemment sur un mur. Ils semblaient l'attendre.

Dès qu'il la vit, un sourire sadique se dessina sur ses lèvres.

-Mais regardez qui voila. Ma demi-sœur adorée. J't'ai pas trop manqué au moins ?

-Laisse moi réfléchir une minute. Non j'avoue ne pas avoir pensé une minute à toi, répliqua-t-elle ironiquement.

-Toi tu m'as manqué ma belle.

-Oh comme c'est dommage.

David l'attrapa et la plaqua contre le mur. Il posa ses mains de chaque côté de son visage. De cette façon, Sarah ne pouvait s'enfuir. Elle commença vraiment à paniquer quand elle vit un sourire sadique se dessiner sur les lèvres de son demi-frère. Elle se demandait ce qui allait se passer, mais surtout ce qu'il avait l'intention de faire. Sa peur elle ne la montra pas. Elle ne lui donnerait pas ce plaisir.

-Dégage, j'ai pas que ça à faire, lui lança-t-elle.

-C'est dommage, parce que vois-tu moi j'ai tout mon temps.

Sarah essaya de se dégager pour pouvoir s'enfuir, c'était peine perdue car David ne lui en laissa pas le temps. Il se plaqua contre elle en l'embrassant brutalement et en meurtrissant ses lèvres et en pressant sauvagement sa poitrine avec ses mains.

Des larmes de rage et de honte coulèrent lorsqu'elle entendit les copains de David rire bêtement.

Elle reprit alors ses esprits et sa colère réapparue. Sarah lui envoya un coup de genoux bien placé qui eu son effet. David recula sous la douleur mais se reprit très vite en la giflant voilement. Elle chancela sous le choc et sentit le goût amère du sang dans sa bouche. Posant ses doigts sur sa lèvre, elle vit du sang sur ses doigts quand elle les retira.

Ses yeux brillaient d'une rage trop longtemps contenue. Seule contre eux cinq, elle n'avait aucune chance elle en était consciente. A moins qu'elle n'utilise ses pouvoirs de sorcière.

Elle se concentra du mieux qu'elle le put sous le regard quelque peu ébahi des cinq garçons qui n'avaient aucune idée de ce qui allait se passer. Sarah sentit la magie se diffuser en elle, à l'intérieur de son corps. C'était une sensation de bien-être, et de sécurité à la fois. Maintenant elle était de taille à lutter contre eux. D'un imperceptible mouvement de la main, elle propulsa David et l'un de ses amis au loin. Elle profita du fait qu'ils étaient déboussolés pour partir en courant.

David se reprit très vite en grimaçant de douleur et cria à l'adresse de ses amis :

-Rattrapez-là! Ne la laissez pas s'enfuir.

Tous se mirent à lui courir après. Vu qu'ils couraient bien plus vite qu'elle, ils ne mirent pas longtemps à la rattraper. David se jeta sur elle, l'entraînant dans sa chute. Julien et Christophe deux des amis de David la relevèrent puis la plaquèrent contre le mur, en prenant soins de la maintenir chacun d'un côté pour l'empêcher d'utiliser à nouveau son pouvoir. Comme si ce simple obstacle allait la gêner ! pensa-t-elle.

David s'approcha triomphalement d'elle. Son visage était déformé par la haine et un mauvais rictus se matérialisa sur ses lèvres.

Très vite il lui mit son poing dans l'estomac. Sarah s'effondra sous le coup, le souffle coupé. Julien et Christophe la relevèrent une nouvelle fois, tandis que Brice et Nathan se contentaient de ricaner.

Cette fois c'est au visage qu'il la frappa. Sa lèvre se remit à saigner. Il la frappa encore et encore. Le visage de Sarah était maintenant méconnaissable tellement il l'avait frappé.

-Voilà ce qu'on réserve aux monstres de ton espèce, siffla-t-il. Mais toi tu vas avoir droit à un traitement de faveur, ricana-t-il encore.

Plongeant la main dans la poche de son blouson, il en ressortit un couteau à cran. En appuyant sur le cran, une longue lame en sortit. Sarah entrevit seulement la lame car elle ne pouvait pas totalement ouvrir les yeux. Un sentiment de terreur la parcourut.

Malgré les multiples douleurs qu'elle pouvait ressentir sur son corps meurtri, elle se concentra en fermant les yeux. Quelques secondes plus tard deux cris stridents se faisaient entendre de chaque côté de Sarah.

Julien et Christophe venaient de la lâcher, et se tenaient chacun une main. Ils s'étaient brûlés les mains simplement en la tenant. Sarah avait fait passer toute la rage qu'elle éprouvait en cet instant dans ses bras qui s'étaient mis à chauffer à une très forte température, si bien que les deux voyous s'étaient brûlés juste en la touchant. Comme si ce n'était pas suffisant, elle agita son bras droit, et les deux garçons se sentirent soulevés du sol puis projetés sur trois bons mètres en arrière avant de retomber lourdement sur le sol.

-Sale p! Tu vas le regretter !

Sarah ne vit pas David. Elle ne le vit qu'au dernier moment. Quand il lui planta son couteau dans l'épaule. Elle sentit le métal froid et dur pénétrer cruellement sa chair. Elle hurla de douleur alors que David prenait un malin plaisir à lui retirer le couteau en appuyant pour lui faire encore plus mal.

-Alors ça fait mal ? Attends tu vas voir que ça peut faire encore plus mal.

Disant cela, il replanta son couteau dans ses côtes. Nouveau cri de douleur de la part de Sarah, et nouveau ricanement de satisfaction de la part de David. Sarah s'effondra sur le sol mais ne se releva pas. Dans un sursaut d'énergie, elle agita son bras valide avec violence ce qui eu pour effet de les projeter brutalement contre le mur d'en face. Ils s'y écrasèrent dans un bruit sourd. Ils se relevèrent quelques minutes plus tard en grimaçant et gémissant de douleur. Certains se tenaient les côtes, d'autres se frottaient l'épaule. David s'approcha encore et lui balança son pied dans les côtes de Sarah la faisant gémir de douleur.

-Venez on s'casse! Puis se tournant vers Sarah. Toi t'a intérêt à crever. T'as pas intérêt à remettre les pieds chez moi !

Puis il s'en alla avec ses potes laissant dans la ruelle une Sarah mourante, qui commençait à baigner dans son propre sang.

A suivre...


Alors qu'en avez-vous pensé? es-ce qu'elle vaut la peine d'être continuée. Soyez sympa dites-moi ce que vous en avez pensé! car je n'ai pas trop envie de continuer quelque chose qui n'intéresse personne.