Titre: Tu m'appartiens
Genre:
Romance (si on peut appeler ça comme ça), un peu de torture psychologique peut-être...
Rating:
T pour beaucoup de sous-entendus mais rien d'explicite.
Personnages:
Vanitas et Terra, ainsi qu'une mention peu flatteuse pour Aqua et Ventus (mais moi je les adore, c'est juste Vanitas qui fait son... lui-même).

Note: Alors... un texte étrange ici, ce n'est pas peu dire. On peut dire que c'est un lemon... mais comme ce n'est pas explicite, ça reste à voir. Sinon je vous laisse le loisir d'imaginer le contexte que vous voulez, vous comprendrez rapidement pourquoi. Et puis c'est Vanitas le narrateur, en passant.

Bonne lecture!


«Terra, ne fais pas l'idiot. J'ai remarqué comment tu regardes Ventus. Tu auras beau le nier, ça ne sert à rien. Il faudrait être débile ou s'appeler Aqua – ce qui revient au même – pour ne pas voir cette lueur dans tes yeux. Tu le dévores du regard dès que tu en as l'occasion. Tu vois, ta véhémence pour le nier n'est qu'une preuve de plus.

«Mais tu sais, Terra, je suis une part de Ven. Sa meilleure partie, même. Tu le sais, non? À ta façon de me regarder, je sais bien que tu le sais. Tu peux me dire que je ne lui ressemble pas autant de fois que tu le voudras, tes yeux ne me trompent pas.

«Ne t'inquiète pas, je vais te traiter mieux que Ventus aurait pu le faire. Ce bon à rien n'aurait aucune idée de la façon idéale pour te déguster. Il ne comprendrait pas comment te prendre.

«Parce que tu crois vraiment que tu es dans une position pour me demander quoi que ce soit? Je sais bien que tu aimes ce que je te fais. Vraiment? Alors pourquoi est-ce que ton corps suit mon mouvement? Tu n'es pas honnête avec toi-même, mon petit Terra.

«Ai-je vraiment besoin d'une raison? Tu avais l'air de me supplier de te prendre, je ne fais qu'accéder à tes demandes.

«Tu abandonnes déjà? Voilà, j'avais raison. Laisse tomber ce petit morveux, il n'en vaut pas la peine. Je suis beaucoup plus habile que lui.

«Je ne dis que la stricte vérité. Ton petit Ven est un couard, faible et impotent.

«Ne me fais pas cette tête. Tu sais que j'ai raison, tu ne l'acceptes simplement pas.

«Détends-toi. Laisse-toi aller. Sinon tu auras encore plus mal. Je veux que tu apprécie pleinement ce que je te fais.

«Voilà! C'est mieux, non? Oublie tout, souviens-toi seulement de ce que je te fais, moi et personne d'autre. Ne pense qu'à moi, Terra.

«Tu m'appartiens. Ne pense pas pouvoir me fuir. Je sais que tu ne sais que fuir, Terra, mais avec moi, tu n'y arriveras pas. Tu pourras courir dans le plus lointain des mondes, je te retrouverai toujours.

«Tu n'as pas à te soucier de ce genre de détails. Je te l'ai dit, arrête de réfléchir. Il n'y a que moi qui en vaille la peine.

«Terra, écoute-moi bien. Je te laisse pour l'instant, mais je reviendrai te retrouver. À ce moment-là, tout comme cette fois, tu ne pourras pas me fuir. Tu peux même retrouver ton Ven et lui déclarer ton amour si tu le veux, tu verras rapidement qu'il ne te satisfera pas. À ce moment-là, tu ne voudras plus qu'une chose : moi.

«Tu ne me crois pas? Nous verrons bien qui avait raison quand tu me reviendras.

«Assez parler. Je te retrouverai quoi qu'il advienne, ne l'oublie pas. Dans le pire des cas, je me ferai une joie de te le rappeler.»