Prologue

Mourir pour renaître


Avant de commencer cette si belle histoire que je vais vous raconter, voici quelques précisions. Je m'appelle Lena. Je menais une vie plutôt simple, sans casier judiciaire, sans mot plus haut que l'autre, sans magie ni démon, jusqu'à mon dix septième anniversaire, ce jour là, ce fut tout simplement la fin du monde, enfin, la fin du monde, pour moi. Tout commença à la lecture de ceci, le jour où je découvrit cette lettre posée sur mon bureau :

Société DT

23, rue Herbert Vincent

24520 Rochoix sur Alember

Le 17/09/08, à 16h48

Chère mademoiselle Falshood,

J'ai l'honneur de vous annoncer que nous venons d'accepter votre sauvegarde dans nos fichier. Vos caractéristiques ayant convenus à nos critères de recherche, il a été convenu que nous procèderont à votre transfert le jour de votre décès. Le directeur Mr Falsefood ayant appuyer votre demande, les frais ne vont seront pas monnayez. Votre numéro d'identification est le 0Z345DE45Q il vous permettra d'accéder à votre compte permanent à tout moment quand vous le désirerez, Si vous voulez procéder à votre transfert avant la date de votre décès (qui sera, comme convenu le 17/09/2008) il vous suffira d'en emmètre la demande à notre service de consommateurs dont le numéro est le 07521.

Sentiments Distingués

Élisabeth Faus Haufman, secrétaire générale.

N° Id: 0Z345DE45Q

Nom: Lena Marion Falshood

Date de naissance: 17/09/1991

Death Transfert : 17/09/2008 à 23h58

Avez-vous compris un traître mot de cette lettre ? Non ? Ça tombe bien, moi non plus … Je ne suis pas une personne qui se pose beaucoup de questions, vous savez, aussi, le reste la soirée passa, aussi ennuyeuse qu'elle avait commencer, et malheureusement, quand vint l'heure de me coucher, j'avais complètement oublié l'histoire de la lettre.

Je fut réveillée par une sensation étrange, comme si j'étais vidée de l'intérieur, comme si quelque chose s'amendait à aspirer la moindre goutte de mon âme. Une douleur se fit ressentir dans mon crâne, comme une migraine, mais un mille fois plus douloureux, si bien que je me demandai comment je faisait pour ne pas crier. Étais-je finalement entrain de mourir ? D'avoir une attaque cardiaque ? À mon grand soulagement, je ne réussi pourtant pas à me remémorer des cas de maladies cardiaques dans la famille … Une nouvelle vague de douleur m'arracha à mes méditations. Je sentais que j'allai partir, que dans quelques instants, ce serai la fin. Je n'eut même pas la force de me déplaire de cette idée, la souffrance était trop forte, trop violente, trop imprévisible... Mes yeux se firent de plus en plus lourd. Dormir, dormir pour l'éternité, bien que cette idée fusse plutôt funèbre, en cette circonstance, je dû admettre qu'elle me plaisait bien. Alors c'est ce que je fis, je laissai mes yeux se fermer et je m'endormis, presque aussi rapidement que je m'était éveillée.


Volterra (alias Volty)