Voici un délire de notre part à IlianaKate et moi même, je tiens à préciser qu'on s'est lâches, on essais de respecter les personnages et je pense que nous somme pas trop à coté, n'allez pas chercher d'où nous vient cette idée, c'est simple de nos expériences personnelles, bien sur c'est exagéré au possible mais pour notre plus grand délire et plaisir pour vous, on espère ! Voila après cette présentation , nous vous laissons lire !
Y a-t-il un docteur dans cet hôpital ?
Prologue :
Il arrivait au 12 th à 8h pétante, sachant qu'elle aimait boire un café en arrivant, juste avant de commencer son travail. Sa muse ne l'avait pas appelé mais depuis quelque temps, il venait sans cela, juste pour être avec elle, profiter de sa présence, la regarder faire sa paperasse un air de concentration intense sur son beau visage qui la rendait encore plus belle à ses yeux. Oui Richard Castle ne venait plus pour ses livres depuis un baille, ayant de quoi écrire une centaine de tomes de Nikki Heat mais il ne le dirait pas, cela serait dévoiler à demi-mot sa vraie raison.
L'écrivain ne venait que pour sa charmante détective, celle qui ravageait son cœur chaque jour. Celle qui d'un sourire faisait de lui l'homme le plus heureux de la planète. Bien sûr, il adorait enquêter, aider à arrêter les criminels était devenu une passion, assez peu commune il en avait conscience, mais ce frisson d'intense satisfaction lorsqu'il découvrait qui est l'assassin était grisant, d'autant plus que cela était souvent en connexion parfaite avec sa partenaire. A chaque fois que cela avait lieu leurs regards se croisaient, pour se parler en parfaite symbiose. Evidemment, Kate détournait les yeux, troublée mais récemment cela se produisait de moins en moins et c'était même Castle, qui troublé, fuyait l'intensité de l'échange.
Ce dernier ne put retenir un immense sourire lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur l'étage de la criminelle, bouillonnant d'impatience de la retrouver, enfin, comme s'il ne l'avait pas vu depuis des semaines alors qu'ils s'étaient séparés la veille. Bien vite cependant, son enchantement s'estompa de son visage en voyant le bureau de Beckett vide, en arrivant à hauteur de celui-ci. Il se tourna vers Esposito et Ryan les interrogeant du regard.
« Elle a reçu un appel et a dû partir, elle nous a dit qu'elle allait revenir d'ici une bonne heure ! » Lui répondit Esposito.
En soupirant Castle voulut s'asseoir sur sa chaise mais fut stoppé dans son élan par les gars qui se postèrent de chaque côté. Il les regarda surpris. Les deux compères le dévisageaient sévèrement, comme s'il était coupable d'un crime capital, et il chercha rapidement ce qu'il avait pu faire pour s'attirer le courroux de ses deux amis, mais rien ne lui vint à l'esprit.
« Quoi ? » s'enquit-il finalement, mal-à-l'aise sous le regard implacable des deux flics.
Laurel et Hardy se regardèrent puis pointèrent un article sous les yeux de l'écrivain pour seule explication. Ce dernier lut en diagonale et constata qu'il s'agissait d'une interview de lui-même. La dernière en date.
« Ah oui j'ai été interviewé, la semaine dernière, ils m'ont demandé de parler de mon travail avec le 12th, vous croyez que Beckett a lu ? » voulut-il savoir avec intérêt, oubliant momentanément l'attitude des deux compères.
Les deux détectives se regardèrent à nouveau puis jetèrent un regard noir à leur ami. Ce dernier déglutit.
« Quoi ? » demanda-t-il de nouveau, ne voyant pas ce qui dans ce qu'il avait dit, pouvait lui valoir tant d'animosité.
« Je travaille avec une femme flic formidable. Elle est belle, forte et intelligente. C'est le meilleur lieutenant de tout New York et je suis fier de faire équipe avec elle. C'est une femme merveilleuse ! » Cita Esposito d'une voix pleine de rancune.
Castle les regarda perplexe puis son visage se figea.
« Oh mince ! » soupira-t-il en se mordillant la lèvre imitant inconsciemment une des mimiques préférées de sa muse.
La face blême, il ouvrit de grands yeux, réalisant ce qu'il avait fait sans même en avoir conscience. Cela lui avait paru si normal de parler de Kate en ces termes, qu'il n'avait pas pensé à la façon dont les gens risquaient d'interpréter sa tirade.
« Ah qu'en même il réalise sa bourde ! » souffla Ryan en échangeant un nouveau regard avec son coéquipier.
« Vous croyez que Beckett va mal le prendre ? On va encore penser qu'on sort ensemble ! Merde elle va m'étriper ! » Marmonna Castle en se passant une main sur la nuque, se demandant ce qu'il pourrait faire pour rattraper la situation avant de se faire descendre sans sommation.
L'irlandais et le latino se regardèrent dubitatifs et légèrement désespérés.
« Tu crois qui le fait exprès ? » Demanda Ryan à son collègue.
« Non il est idiot ! » Répondit Esposito.
Ils toisèrent l'écrivain de façon méprisante, de plus en plus agacés que celui-ci ne voit pas ce qui dans cet article avait pu les énervés à ce point.
« Oui, je me disais aussi… » Approuva Ryan.
Puis sans plus de préambule, ils regagnèrent leur place, laissant Castle interloqué :
« Mais quoi, qu'est ce que j'ai fais ? » s'exclama celui-ci de plus en plus déboussolé par leur attitude.
« C'est plutôt ce que tu n'as pas fait Castle ! » lancèrent-ils sans même le regarder.
Surprit, il les observa un moment se grattant la tête, puis haussant les épaules, il s'assit sur sa chaise. A peine eut-il posé son postérieur d'auteur de best-seller sur le siège que celui-ci céda sous son poids. Devant la scène du maître du macabre les quatre fers en l'air Ryan et Esposito éclatèrent de rire.
« Alors l'écrivain, faudrait faire un régime, si ta chaise te supporte plus !» se moquèrent-ils de lui en se faisant un feed the birds avec de grands sourires triomphants.
Le concerné répondit par un gémissement de douleur, tant son postérieur avait fait une rencontre brutale avec le sol.
« Quoi ? T'es pas content toi qui dit te défoncer pour ton travail avec TA MUSE, tu sais le meilleur flic de New York, la seule à faire du bon boulot ici ! La seule qui retient ton attention.» poursuivit Esposito, connaissant les tendances de leur ami à exagérer le moindre petit bobo.
« Ah bon sang les gars, je crois que je me suis cassé le Coxis ! » gémit Castle en portant une main dans le bas de son dos.
« Ah mais quel acharnement au travail Castle ! » rirent de plus bel les deux détectives, ignorant les gémissements de douleur de leur ami.
« Arrêtez, je crois vraiment que je me suis fais du mal !»
Il se releva dans un cri, se soutenant au bureau de Beckett. Il retint un second hurlement sentant un élancement au niveau de son derrière. Cette fois les rires des commères du 12th cessèrent. Ils se regardèrent, blêmes, comprenant que l'écrivain ne simulait pas sa douleur. Esposito prit le téléphone et appela une ambulance. Il échangea un regard avec Ryan, pensant tout deux à la même chose. Beckett allait les tués très lentement et dans d'atroces souffrances pour avoir abîmé son écrivain.
Kate arriva au moment où le véhicule des secours quittait précipitamment le parking, son précieux chargement à son bord. Cette dernière n'y prêta pas plus attention et pénétra dans le commissariat, impatiente d'arriver à destination. Elle prit l'ascenseur, un léger sourire sur les lèvres, sachant qu'il serait déjà là à l'attendre, un café à la main. Elle adorait ce rituel, cela signifiait plus qu'un simple « Je te paie un café ?» Non ! C'était tellement plus que cela comme un baiser du matin après une nuit d'amour, un geste tendre entre eux. Il avait été rare qu'elle lui en offre un, mais lorsqu'elle le faisait, cela voulait dire tant de choses, un réconfort, une façon de lui dire je suis là pour toi comme tu l'es pour moi.
Au fur et à mesure de son ascension vers le 4ème étage, son sourire s'élargissait et lorsqu'elle sortit de l'ascenseur c'est radieuse qu'elle se dirigea vers son bureau. Elle s'arrêta, sourcils froncés, voyant la chaise de son partenaire brisée en plusieurs morceaux. Elle regarda autour d'elle cherchant son écrivain préféré du regard mais ne le trouva pas. S'approchant de son poste, elle prit son café et constata qu'il était froid. Donc Castle était arrivé depuis un moment déjà mais où était il dans ce cas et pourquoi la chaise de son ami était elle cassée ? La jeune femme constata que Ryan et Esposito étaient absents eux aussi.
« Hey ! Karpowsky, tu ne sais pas où sont passés Castle et les gars ? » l'interpella Kate lorsqu'elle passa près d'elle.
« A l'hôpital, apparemment ton écrivain est blessé » lui répondit-elle en classant un dossier.
« Blessé ? Mais comment cela ? » Cria presque la détective qui sentit son cœur bondir dans sa poitrine.
« Bah je dirais qu'il veut changer de carrière et se reconvertir en cascadeur !» Lui répondit- elle en riant.
Beckett la regarda, surprise, fronça les sourcils, puis partit en courant vers l'ascenseur. Elle ne pouvait pas s'empêcher d'être inquiète. Comment cela il avait voulu jouer les cascadeurs ? Pourquoi sa chaise était en mille morceaux ? Et surtout était-ce grave ? Bon relativisons se dit-elle, si cela avait été grave, sa collègue lui aurait dit, non ? Et puis quoi il est tombé de sa chaise ? Ce n'était pas la première fois ! Elle sourit repensant à la fois où elle avait dévissé les vis de la chaise de son partenaire pour lui faire croire qu'il était maudit. Est-ce que les gars lui avaient refait la même blague se demanda-t-elle en fronçant les sourcils. Mais pourquoi ?
Alors que Kate se rongeait les sangs pour son écrivain, ce dernier attendait sagement dans un box allongé sur le ventre, les fesses recouvertes d'un drap. Dans cette position la douleur était plus supportable, mais il souffrait vraiment, et attendait avec impatience l'arrivée du médecin. Durant tout le trajet, les gars s'étaient confondus en excuses, et il avait presque eut pitié d'eux. Presque, parce qu'il souffrait trop pour avoir envie d'être clément avec eux. Il prenait d'ailleurs un plaisir sadique en imaginant le savon que Beckett allait leur administrer. Ils ne l'auraient pas volé songea-t-il alors qu'un mouvement réveillait la douleur dans son postérieur.
Une doctoresse entra enfin, et il soupira de soulagement. Cette dernière ne devait pas mesurer plus d'un mètre 50, des lunettes en cul de bouteilles étaient chaussées sur son nez, ce qui lui donnait un air de folle dingue. Elle avait d'énormes taches de rousseurs et des lèvres si petites que ses dents ressortaient de sa bouche. Elle était si fluette qu'un seul coup de vent aurait pu l'emporter au loin. Machinalement, Castle se frotta les yeux pour s'assurer que la douleur ne le faisait pas halluciné, mais non, elle était toujours là. Enfin, tant qu'elle était compétente et faisait disparaître la douleur, il n'en demandait pas plus.
Elle regarda Castle un long moment, ses hublots sur le bout de son tarin, le jaugeant de haut en bas, comme si elle cherchait l'inspiration. Celui-ci lui fit un sourire timide un peu troublé par ce médecin à la mine peu commune.
« Bien, ze voit que vous zêtes à terme ! » Déclara la praticienne dans un zozotement qui arracha un ricanement à Rick.
La toubib le regarda un sourcil levé d'un air sévère. Castle déglutit et tourna la tête pour ne pas regarder cette femme qui avait tout d'Ugly Betty en plus vielle. Puis soudain la remarque de la vielle femme atteignit son esprit.
« Comment cela à terme ? » s'étouffa-t-il priant pour qu'il ait mal compris ce que la praticienne venait de lui annoncer.
« Oui zeune fille, vous zêtes à 38 zemaines, il est temps de zortir votre chérubin de là ! » continua-t-elle, imperturbable.
L'écrivain regarda le médecin avec des yeux ronds. Avait il bien entendu ? Cette doctoresse le prenait pour une femme ?
« Euh, je crois qu'il y a erreur sur la personne docteur ! » protesta-t-il en jetant des regards désespérés vers la porte, priant pour que quelqu'un arrive et le sorte de ce cauchemar.
Cette dernière regarda son dossier puis releva la tête vers l'auteur de best-seller, qui l'observait l'œil hagard.
« Ah non ze zuis zûre de moi zeune fille, c'est pour auzourd'hui et z'ai fait préparer le bloc pour votre zézarienne. » asséna-t-elle en refermant le dossier dans un claquement sec qui fit sursauter Castle.
Rick ouvrit de grands yeux et la bouche avec, la peur le saisit mais où était-il tombé ? Etait-ce encore une plaisanterie des gars ? Il tenta de se lever, mais la douleur le rappela à l'ordre, et il s'effondra sur la table en grimaçant et en soufflant bruyamment.
« Ze vois que le bébé est impazient de zortir ! Nouz allons pouvoir commenzer ! » Déclara la doctoresse en s'approchant de lui avec un sourire qui terrorisa Castle.
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