God's Lover

Rating: M – oui, j'aime ça, faire des lemons, xD Mais y'aura un peu de rape

Warning: Romance entre mec, donc yaoi, don't like, don't click !

Disclaimer: Rien n'est à moi, j'ai juste chopé quelques idées et un Cloud sans défense à quelques personnes...

Note: Si Cloud est efféminé et est un petit animal blessé et sans défense, c'est parce que je l'aime comme ça :) Et si Squall est un peu plus loquace, c'est parce que selon ce que j'ai vu de Kingdom Hearts, il est moins renfermé... ou j'ai mal compris, c'est bien possible. Et je sais que Bartz n'est pas de Kingdom Hearts, mais wathever ! On s'en fou, j'aime bien l'idée qu'il soit avec les autres, parce qu'il a l'air d'une personne agréable à être avec. Bref, mon fucking blabla est fini :)

Muzz à écouter: Bad Day de Daniel Powter

C'était l'heure du déjeuner, et tous les élèves de Kingdom High School s'étaient réunis pour leur repas dans la grande cafétéria. Le son des conversations faisait penser à un raz-de marée approchant la plage. Squall Leonhart, le Ice Prince, l'un des plus populaires des dernières années mangeait tranquillement son sandwich, lorsqu'un première année s'installa à sa table sans demander la permission. Certains murmurèrent « Jackass », d'autres rirent la gueule de celui qui croyait pouvoir discuter avec ce bel Adonis glacé. Adonis, car, mystère et beauté entourait ce brun aux yeux gris tempêtes, et surtout, le mystère de la cicatrice commençant au-dessus de son nez parfait, et finissant sous l'un de ses yeux. L'autre, le première année, était plus ordinaire. Plus petit, ses cheveux moins longs, plus en pointes, et plus pâles, dans la palette des bruns.

– Hey ! Squall-senpai ! fit la voix enjouée de Bartz.

Le brun se retourna, et regarda son efféminé ami s'avancer vers lui, tout sourire.

– Yo, dit simplement le plus vieux.

– T'avais l'air vachement troublé, hier, quand je t'ai vu sortir du bal des dernières années.

Squall leva un sourcil, se demandant si ce sale gamin l'avait vu rougir devant cette si jolie fille aux cheveux blonds hérissés. Avec des yeux ! À se perdre dedans !

– Je sais pas ce que t'avais vu mais... j'aimerais savoir !

– Une fille, répondit le senpai du tac au tac.

– Une fille ? Vraiment ?! Elle devait être vachement jolie pour troubler LE Ice Prince !! Ah ah ah ! rigola Bartz.

Squall fronça les sourcils, sans trop laisser paraître sa fureur. Il n'aimait pas qu'on rît de lui. Il avait trop d'orgueil pour une telle chose. Bartz ne tarda pas à sentir les ondes glaciales émanant du célèbre Ice Prince, et se la ferma, une goutte de sueur perlant à sa tempe droite.

– Alors... elle était si belle que ça ?

– Pose pas de questions.

– Elle ressemblait à quoi ?

– À une jolie fille, mais plus belles que les autres jolies filles.

– S'teu plait ! supplia Bartz.

Squall soupira à nouveau, puis lança:

– Des cheveux blonds hérissés, des yeux bleus, qui penchent sur le turquoise, et des nattes.

– Ça me fait penser à quelqu'un... dit Bartz, sans trop se souvenir. Mais à qui...?

Une voix, une grosse voix bourrue, lança subitement:

– Hey ! Tu fais quoi, là ?

– Je... excusez-moi !

Les deux garçons se tournèrent vers les voix, et regardèrent les deux intéressés. Toutes conversations semblèrent se turent. Un blond, légèrement plus petit que la moyenne, faisait face à un grand dernière année, Seifer, sur qui le blondinet, bien empêtré dans les ennuis, semblait avoir, dans un moment inattention, renversé son repas sur l'uniforme de l'autre. Visiblement embrassé, le maladroit baissait les yeux sur le plancher.

– Ce petit gars va se faire massacrer, dit Bartz. Neh, Ice Prince ? ICE PRINCE ?!

Squall marchait déjà vers les deux autres.

Seifer attrapa le garçon, beaucoup plus petit que lui, par le cou, et le souleva de terre, comme s'il eût s'agit là d'une plume. Paniqué, le blond lutta pour ne pas manquer d'air, et s'agita. « Pauvre petit » dirent plusieurs, alors que d'autres soutenaient qu'il était bon pour un séjour à l'hôpital, à cause de la susceptibilité de Seifer.

– Je vais te massacrer, soutint Seifer, quant à lui.

Le blond hoqueta, de plus en plus paniqué alors que la poigne se resserrait sur son cou fragile. Il commençait à fatiguer...

Squall arriva derrière Seifer. Seifer lui envoya un regard méprisant, avant de demander:

– Quoi, Leonhart ?

– Pose ce première année par terre.

– Non. Il va payer pour m'avoir tâché.

– Seifer...

Les deux garçons aux cicatrices jumelles se toisèrent avec dédain, puis, après un combat de regard, Seifer déposa à contre-coeur le blond aux cheveux en pointes.

Ce dernier toussa, et manqua tomber, pour être rattrapé par Squall. Qui l'aida à se remettre debout, et demanda, malgré le silence complet:

– Ça va aller ?

L'autre semblait incapable de répondre, ses joues rougies, et ses yeux mouillés firent de la peine au Ice Prince. Il devait être timide pour deux ! Soudain, il secoua la tête. Squall leva un sourcil.

– Tu veux aller voir l'infirmière Gainsborough ?

Il secoua à nouveau la tête. Squall entendit le petit rire de Seifer, et lui lança un regard noir, qui eut pour tout effet de calmer le jeune homme.

– Allez, viens, dit Squall au blond, en lui donnant une petite tape dans le dos pour l'inciter à avancer.

Ils sortirent de la cantine, et le bruit des conversations reprit peu à peu. Les élèves en auraient pour une semaine de rumeurs, et de « Vive Ice Prince ! » à chaque fois qu'il passerait près de l'un d'eux. Squall soupira juste à y penser.

– M... m... merci... bégaya le blond, les joues rosies.

– C'est rien. Je peux savoir ton nom ?

– Strife Cloud.

Squall regarda Cloud, qui continuait à éviter de le regarder. Soudain, un professeur surgit devant eux, les arrêtant net. C'était l'un des professeur les plus connus de Kingdom High School, le célèbre prof de psychologie, Vincent Valentine. Il avait de longs cheveux noirs, souvent attachés en une queue de cheval basse, et des yeux étonnement rouges, où l'on pouvait facilement s'y perdre dans leurs flammes incandescentes. M'enfin, c'était là où toutes les filles se perdaient...

– Strife-san, Leonhart-san, que faites-vous en dehors de la cantine ? demanda le professeur de sa voix grave et basse.

Squall se rapprocha un peu du blond à ses côtés, et lui servit une explication qui marchait à tous les coups:

– Cloud-san se sent mal. J'ai cru préférable qu'il aille voir Gainsborough-san.

Le professeur Valentine leva un sourcil, puis, s'apprêta à dire quelque chose, jusqu'à ce qu'une voix tonitruante remplisse le couloir. Elle semblait en rogne, et, chose visible seulement une fois dans une vie, le professeur Valentine se fit tout petit et se tourna vers d'où venait la voix.

– Oï ! Vin-chan ! Tu m'as oublié !

– Désolé, Cid... dit-il en se frottant l'arrière de la tête.

Squall et Cloud regardèrent, hébétés, les professeur de psychologie et de gym, qui se rapprochaient l'un de l'autre. Cid Highwind, professeur de gym, était tout le contraire du chétif Vincent Valentine. Il était musclé, blond, avec les cheveux très courts, et avait des yeux bleus comme une mer calme.

Et une scène aussi visible une seule fois dans une vie, le prof de gym (NDA: mon prof de gym~ ), attrapa celui de psychologie par la taille et l'embrassa durement. Pris de panique, le chétif brun tenta de repousser le grand blond, rouge de gêne.

Squall, surpris, jeta un coup d'œil à Cloud, qui semblait vert... il lui donna une tape sur l'épaule, et le poussa doucement jusqu'à la porte de l'infirmerie, où la douce et fragile Aerith Gainsborough attendait des patients à soigner – et des cœurs brisés aussi.

Le brun aux yeux de tourmente poussa la porte, puis s'avança, le frêle Cloud toujours à ses côtés. Aerith était occupée à écouter les états d'âme d'une première année qui s'était fait estropié le coeur par Seifer la semaine passée. En voyant les deux garçons arriver, elle s'excusa, puis avança vers Squall. Malgré son jeune âge, Squall était déjà plus grand de quelques centimètres de plus que bien des garçons, et surtout des filles. À cent soixante-dix-sept centimètres, la seule personne le dépassant s'avérait être Seifer, de beaucoup, de plus.

– C'est encore Seifer, n'est-ce pas ? dit-elle tout bas.

Juste à entendre le nom, Cloud sembla devenir un peu plus pâle.

– Oui. Il voulait lui mettre toute une raclée...

– Mais le grand Ice Prince s'est interposé, dit Aerith, en souriant.

Squall ne put s'empêcher de sourire quant à la candeur de madame Gainsborough. Elle s'éclipsa dans son bureau, puis revint vers Cloud et lui, et lui demanda:

– Tu es Cloud, neh ? Je vois dans ton dossier que tu as bonne santé, que tu es en dernière année – Squall tiqua de son erreur – et que...

Ses yeux semblèrent s'agrandirent un peu. La cloche retentit, et Aerith posa une main chaleureuse sur l'épaule du blond.

– Tu vas rester ici, d'accord ?

Cloud hocha doucement la tête. Squall tourna les yeux vers ceux du blond. Ils étaient encore plus mouillés que tout à l'heure. Le blond suivit Aerith vers son bureau, et Squall sortit. Que se cache-t-il derrière ces yeux si blues ? se demanda-t-il, en poussant la porte, et en regardant par la fenêtre obstruée par un rideau. Il tendit l'oreille, pour capter la voix de madame Gainsborough, demandant, encore plus douce et délicate qu'à l'accoutumé:

– C'était l'année dernière, non ?

Puis, celle de Cloud, petite, brisée:

– Oui...

Et un sanglot étouffé.

Une fois dehors, Squall soupira.

– Que cache-t-il ? demanda-t-il tout haut.

***

Squall arriva en retard au cours de math, tenu par Quistis Trèpe, qui lui fit un clin d'œil en lui glissant un discret:

– Prochaine fois, retenue, garçon !

Aussitôt, un garçon au toupet crêpé et avec un tatouage tribal près de l'oeil droit lui envoya des signes – pas – discrets du fond, à grands renforts de bras, ignorant le visage fâché de Selphie, assise à côté de lui. Le Ice Prince prit donc place près de ses deux amis de cours, sans trop se préoccuper des regards posés sur lui, car, c'était pas tous les jours que le Ice Prince arrivait en retard !

– Alors, pourquoi t'es en retard, Leon ? demanda vivement Zell, le garçon au toupet, avide de savoir.

– Tu n'étais pas à la cantine ? demanda Selphie, agacée.

Zell lui lança un regard noir.

– Valentine-sensei m'a gardé, pour me demander de faire le devoir que j'avais pas fait...

– C'est vrai que Valentine-sensei~ est un peu à cheval sur les devoirs... mais, j'étais dans la cantine avec Tifa-chan et Linoa-chan, quand Seifer a soulevé un première année et...

Squall la coupa subitement, provoquant un étonnement chez ses amis:

– En fait, il est aussi en dernière année.

Selphie mit quelques secondes avant de continuer:

– Et Leon-kun est allé remettre Seifer à sa place, et il est même allé le porter chez l'infirmière.

Zell eut un gloussement de triomphe.

– Moi, j'ai mieux !

– Quoi ? demanda Selphie, avide de potins.

Zell eut une leur de malice dans ses yeux bleu-gris.

– Je faisais mon devoir dans la classe de psychologie, et le prof est sorti, puis, il parlait, mais j'entendais pas trop, et soudain, le professeur Highwind est arrivé, et Valentine est allé le retrouver, et paf ! Ils se sont embrassés !

Selphie avait la mâchoire pendante, alors que Squall soupirait. Cet électron libre s'énervait vraiment pour un rien...

***

À la fin du cours, Squall prit Selphie à part dans un coin, ignorant les garçons qui sifflaient, et lui demanda:

– Tu sais ce qui s'est passé, l'année dernier ? Quelque chose de gros... ç'a rapport avec Cloud Strife.

– Pourquoi tu t'y intéresse, d'un coup ?

– Pour rien.

Selphie soupira, puis, détournant les yeux, commença:

– Zack Fair, un dernière année de l'année dernière. Il sortait avec ce gars; il était dans ma classe, et il se faisait persécuté par ce gros homophobe con et bouseux de Seifer pour ça.

Squall leva un sourcil. D'accord, il y avait de quoi là pour le détester, mais à en être si terrifié ?

– Et, vers la fin de l'année, un gars et fille d'une autre école – Tifa dit que c'était les larbins de Seifer qui ont été transférés cette année – les ont surpris alors que Fair-senpai allait reconduire Cloud chez lui... et ils l'ont attaqué à coup de couteau; il n'a pas survécu.

Les yeux de Squall s'agrandirent, tant de surprise que de dégoût quant à ce crétin de Seifer. Jamais il n'aurait cru que Seifer irait à ce point-là...

– Mais il n'y avait pas de preuves, alors... Raijin et Fujin sont en totales liberté...

Ses poings se serrèrent. De dégoût, de haine.

– Pauvre petit... dit Squall entre ses dents serrées.

Selphie lui donna une tape sur l'épaule.

– Ça va, dit-elle. Il est juste perturbé. Tifa dit qu'un jour il sourira comme du vivant de Zack Fair... un jour...

Elle commença à marcher, puis s'arrêter, et lui glissa à l'oreille:

– Ne casse pas la gueule de Seifer, Ice Prince...

***

Squall s'avança vers l'infirmerie, et cogna doucement à la porte, de peur de déranger. Aerith vint lui ouvrir, et s'étonna de le voir, avant de sourire doucement.

– Tu étais inquiet pour Cloud-kun ? demanda-t-elle.

Un léger rose teinta les pommettes du brun alors qu'il hochait la tête.

– Il a fondu en larmes, répondit Aerith. Il n'était plus capable de s'arrêter. Et il a finit par s'endormir... je n'avais la coeur à le réveiller, mais il faudra bien...

Squall s'avança, alors qu'Aerith souriant, l'air de dire « Je savais que tu irais le voir » par ses yeux.

Le petit blond dormait à poings fermés, ses joues où les larmes avaient séchées semblaient un peu rougies. ses lèvres tremblaient, et il semblait perdus dans quelques rêves. Peut-être voyait-il ce Zack Fair ?

Aerith lui mit une photo sous le nez, d'un garçon aux cheveux noirs hérissés, lui tombant sur la nuque, avec une mèches rebelle sur son front, avec des yeux bleus électrique. Il souriait, et tenait Cloud par la taille. Le blond rougissait devant l'objectif. Squall se leva, n'espérant pour rien au monde déranger Cloud, et suivit Aerith dans son bureau.

Arrivé là, il ferma la porte, et s'assit sur un des fauteuils devant le bureau, alors qu'Aerith prenait place sur sa chaise, de l'autre côté du gouffre de paperasse. Elle lui remit à nouveau la photo des deux jeunes hommes, heureux comme des jeunes mariés, et commença:

– Le jeune homme aux cheveux noirs est mort l'an dernier, à cause d'une gang de rue.

– Je sais, dit Squall. Selphie m'a raconté...

– Mademoiselle Tilmitt est la meilleure amie de Tifa Lockheart, non ? demanda l'infirmière.

Squall hocha la tête.

– C'est l'amie d'enfance de Cloud. Elle connaissait très peu Zack, mais elle est venue me voir à cause de Cloud, pour me demander des conseils, à cause de la... du trépas de monsieur Fair, dit Aerith.

Squall ne comprenait pas pourquoi elle lui racontait ça. Il leva un sourcil, puis l'infirmière continua:

– Je veux simplement te dire que si tu compte te rapprocher de lui... même tes examens de fin d'année seront plus simples.

– Je... je ne compte pas me... commença Squall, le rose sur ses joues tournant lentement au rouge.

– Pourquoi es-tu ici, alors ? Trouve une raison.

Squall grogna, puis se leva.

– Je ne compte pas me rapprocher de lui, mais si Seifer l'embête à nouveau, il aura à faire à moi. Je sais ce que ça fait, de perdre une personne qu'on aime...

– Tu es orphelin, neh ?

Squall hocha à nouveau la tête, puis sortit, jetant un dernier regard au blond qui dormait, quimurmura, doucement:

– Za... Zack...


Cliché, cliché, cliché... c'est vraiment cliché... mais comme c'est cliché, ce sera simple à les faire faire bisoux bisoux sans trop de mal 8D M'enfin, j'espère que ça vous aura plu !