Bonjour !
Je débarque ici avec ma toute première fanfiction, je vous demanderai un peu d'indulgence, je n'en maîtrise pas pleinement les codes.
Il s'agit donc d'une FF à partir de l'oeuvre de Stephenie Meyer dont les personnages et l'histoire lui appartiennent intégralement : twilight. Elle est axée sur les Quilleutes et un (des) personnage(s) alternatif(s) que j'ai imaginé.
L'histoire pourrait se situer après le départ des Cullen dans le 2. Ma dernière lecture des livres remonte à loin, il est possible que certains passages ne soient pas tout à fait cohérents ou identiques, c'est aussi volontaire.
A savoir par exemple que : tous les principaux personnages loups ont déjà muté, seul Sam et Emily sont imprégnés au début, Paul ne s'imprègne pas de la soeur de Jacob (Paul/OC) et sans doute pleins d'autres détails.
FF en cours, je ne sais pas où ça va me mener.
INTRO
Il était bien trop tôt pour prendre un petit déjeuner, bien trop tôt même pour être déjà habillée.
La femme à ma droite me proposa du pain pour compléter mon café. Noir. Sans sucre. Et si mal dosé que je distinguais sans mal les motifs à fleurs ringards au fond de la tasse. Elle me souriait d'un rictus insupportable, entre la pitié et la tristesse. Mon visage, quant à lui, ne devait refléter que le lourd fardeau de la résiliation.
Mon estomac se retourna violemment, toutes ces odeurs dès le réveil me flanquèrent la gerbe.
-"Non, merci. Pas le matin." dis-je en comprenant qu'elle ne me lâcherait pas si facilement.
Je commençais à m'irriter sérieusement et à regretter ce temps bénis où je pouvais encore esquiver le petit-déjeuner sans avoir de compte à rendre.
-"Nous partons dans une heure, je te laisse terminer de préparer tes affaires." m'indiqua-t-elle de sa voix nasillarde.
S'il n'y avait que son air béa qui me gonflait, mais s'en venait avec toute une collection de détails la rendant des plus antipathique. Ses cheveux tirés en arrière en un chignon coincé, ses traits crispés comme si ELLE en avait trop vu, comme si ELLE avait trop souffert. Une posture droite et rigide, presque malaisante, comme si ELLE n'en pouvait plus de toutes ces merdes, comme si le poids de la vie lui figeait la colonne vertébrale. Et surtout un regard faussement compatissant, Comme si ELLE s'imaginait avoir un rôle à tenir, Comme si ELLE se trouvait investie de la divine mission d'accompagner des âmes en peine vers un avenir meilleur.
Comme si JE pouvais en avoir quelque chose à foutre de son syndrome du sauveur !
Vivement qu'elle me lâche.
