Bienvenue à toi, cher lecteur !

Ceci est une première pour moi, si je m'essaie souvent à l'OS, la fiction reste pour moi un gros challenge. Eh oui. Donc voici un prologue, j'ai essayé de poser l'histoire, le contexte et de retranscrire l'univers de la fantastique, magique, JKR. ESSAYE. Bref, j'espères reviews, commentaires et critiques, tout est bienvenu ! Afin de savoir si mon histoire à du sens, est cohérente et ce que je peux faire pour l'améliorer ! Bonne lecture !


Prologue

Dans un appartement au quatrième étage d'un petit immeuble caractéristique du Londres sorcier non loin du chemin de Traverse, une jeune-femme, connue de tous, la célèbre, l'unique la majestueuse Hermione Granger râlait contre son réveil ensorcelé qui avait décidé qu'il braillerait toute la journée, malgré les sorts de silence de la sorcière.

- « Mais bon sang ! Stupide réveil ! Tais-toi ! »

Car au-delà de l'insupportable bruit qui sortait de l'appareil, la jeune femme souhaitait avant tout ne pas réveiller sa chère voisine de palier, une acariâtre mégère, en termes civilement corrects. En effet, celle-ci menait la vie dure à la sorcière. Madame Pirks, de son nom, sang pure de son état, semblait trouver un réel plaisir à malmener Hermione. Une vraie plaie. Tout y passait. Son apparence, son métier, ses fréquentations, sa décoration intérieure (Hermione ne l'avait jamais invité à entrer mais la vieille épiait sans vergogne l'intérieur de son chez-soi dès que la jeune sorcière sortait ou entrait). Enfin, un Mardi matin à 7H tapante, la dernière chose dont avait envie Hermione était de réveiller, la mamie. « Avec un peu de chance, elle sera passée de l'autre-coté dans la nuit », pensa-t-elle, mauvaise. Et comme par enchantement, on frappa à sa porte et une voix grinçante lui parvient.

- « Petite sotte ! Vous n'êtes donc pas capable de jeter un simple sort ? »

Hermione ne prit même pas la peine de lui répondre alors qu'elle employait les moyens moldus et retirait les piles de son réveil. « La magie sur les objets électroniques moldus a vraiment des effets inattendus… » pensa-t-elle. Elle entendit sa voisine balancer un « Et ça se prétend sorcière… » auquel Hermione ne prêta pas plus d'attention.

C'était une chose étrange. Depuis la chute du Lord il y a de cela presque 6 ans, les sangs purs, pour la plupart, se faisaient discrets. La communauté sorcière semblait avoir placé une grosse étiquette « Tabou » sur le sujet du sang. On n'en parlait tout simplement pas. Mais sa voisine d'un âge certain semblait ne pas y prêter attention et continuait à insinuer que les sangs purs étaient dignes, contrairement aux nés-moldus. Si elle sortait dans la rue, cela aurait certainement choqué plusieurs personnes mais comme elle s'obstinait à rester cloitrée dans son appartement, cela n'embêtait personne. Pas même Hermione pour qui cela sonnait comme un vieux vinyle rouillé. Oui, tant que ça.

Privée de son réveil, la jeune femme leva les yeux sur l'horloge de son salon qui indiquait maintenant 7h15. Elle se dépêcha d'enfiler un pantalon loir et un pull gris. Puis elle avala un café et se dirigea devant sa cheminée. Ses dossiers sous le bras et sa cape sur les épaules, Hermione tâta ses affaires, vérifiant qu'elle n'ait rien oublié.

« - Baguette, badge, autorisation du Ministère, … »

Une fois sa petite liste vérifiée, elle se positionna dans la cheminée et prit une poignée de poudre de cheminette et dit tout haut : « Ministère de la Magie ! », puis elle disparut dans un nuage vert.

Le Ministère de la Magie, comme à son habitude, grouillait de monde. Sorciers en tous genres, hiboux, lettres, et autres envahissaient le hall. Hermione marchait d'une vive allure jusqu'aux ascenseurs et s'engouffra dans le premier venu. Elle souffla, coincée entre une sorcière qui empestait le parfum et un autre sorcier, qui soudainement passa son bras autour de ses épaules.

- « Et bien alors Hermione, on ne dit plus bonjour à son meilleur ami ? »

Elle tourna vivement la tête et son visage se fendit d'un sourire. Ronald Weasley. Suite à la bataille de Poudlard, où ils s'étaient embrassés, ils avaient un peu continué leur relation jusqu'à se rendre compte, et d'un commun accord, qu'ils n'étaient tout simplement pas faits pour être ensemble. En rompant, ils avaient même été soulagés de ne plus prétendre devoir jouer au petit couple parfait devant tout le monde. L'attention médiatique était alors très lourde sur le Trio et cette rupture avait un peu freiné les ardeurs des journalistes et de leurs plumes à papotte, toujours à l'affut de la moindre information un tant soit peu croustillante. Bien sûr, en apprenant, la séparation, Molly Weasley, maternelle ce cher rouquin avait pleuré pendant plusieurs jours jusqu'à ce que Ron ainsi qu'Hermione la convinssent qu'ainsi, en faisant chacun leur vie de leurs côtés, il y aurait deux fois plus de petits enfants à nourrir et gâter de pulls aux crochets.

- « Oh, désolée Ron, je ne t'avais pas vu ! » dit-elle.

Ils avaient donc, peu à peu, retrouvé leurs anciennes habitudes et complicité. Depuis le temps, Ronald avait fréquenté plusieurs filles. Au début, elles étaient surtout attirées par sa gloire et son avenir qui semblait tout tracé. Elles rêvaient de leur mari rouquin Auror de carrière, combattant le mal et défendant le bien. Mais elles avaient vite déchanté quand Ron avait choisi de poursuivre une carrière de gardien de Quidditch dans la même équipe que sa petite sœur, Ginny Weasley, au sein des Harpies de Holyhead.

La dernière petite amie de Ronald était pour le moins une partenaire originale et leur couple avait défrayer la chronique au début de leur relation car il ne s'agissait pas moins de Nina Lynch, poursuiveuse pour l'équipe d'Irlande. Une adversaire donc. Nina était une jeune-femme très intéressante, vive, intelligente, et amusante. Elle était un peu pince-sans-rire et ne perdait pas une occasion de charrier le rouquin, pour le plus grand plaisir de tous. Légèrement plus petite que Ron, assez fine et musclée, elle et ses beaux cheveux noirs de jais en faisait chavirer plus d'un. Hermione s'entendait très bien avec elle même si dès que la joueuse partait dans des considérations philosophiques sur le Quidditch, Hermione se contentait d'acquiescer de temps en temps. Ainsi, lorsqu'ils se retrouvaient chez les Weasley, la conversation avait tendance à dévier sur le sport sorcier. Hermione allait alors chercher du réconfort auprès d'Harry qui, bien que passionné aussi, ne débattait pas des futures tactiques de jeux et autres stratagèmes.

Harry Potter avait quant à lui suivit le chemin attendu. Après avoir obtenu ses ASPICs convenablement, il avait intégré l'école des Aurors pour suivre une formation qui n'avait duré que deux ans contre les quatre ans règlementaires. « Vous comprenez Mr. Potter, vous êtes déjà pratiquement formé et nous n'avons rien à apprendre au sorcier qui a vaincu Voldemort ! » Lui-avait-on dit avec enthousiasme. Harry qui pensait, une fois la guerre finie, retrouver un relatif anonymat au sein de la communauté sorcière, s'était relativement trompé, même si, 6 ans après, l'enthousiasme des foules et des journalistes s'était calmé. Au moins, des groupies ne l'attendaient plus en bas de chez lui. C'était déjà ça. Ni au ministère, où il travaillait, ainsi qu'Hermione. Concernant celle-ci, son choix de carrière s'était avéré d'une complexité à vous donner un mal de crâne.

En effet, après avoir réussi les examens finaux, haut la main, (est-il nécessaire de préciser ?), la jeune sorcière avait longuement hésiter, Droit Magique, Médicomagie, Auror, … Tant de possibilités ! De plus, son statut d'héroïne de guerre et d'excellente élève lui ouvrait toutes les portes. Cela embêtait affreusement la jeune femme qui ne trouvait simplement pas chaussure à son pied. Un matin, alors que Madame Pirks geignait, comme à son habitude, contre la « discrimination abominable et outrageante envers les sangs purs », Hermione eut un éclair de génie. C'était ça l'idée. Puisqu'elle ne trouvait pas de métier, elle allait simplement en créer un ! Plusieurs semaines, débats, réunions, disputes et argumentaires plus tard, la sorcière possédait son bureau au sein du Ministère : « Bureau d'Aide à la Réinsertion en Communauté Sorcière et de la Cohésion Magique », plus communément appelé BARCSCM. Rien que ça.

La nouvelle avait apporté des discutions houleuses. Certains choqués, d'autres curieux, plusieurs sorciers s'étaient précipités, ou non, aux portes de son bureau qui employait maintenant 4 agents, en plus d'Hermione. Elle n'y avait pas un rôle de chef ou de supérieur mais ses agents la considéraient comme tel, la faisant rougir.

L'entreprise avait connu des débats difficiles. En effet, la première réinsertion, celle de Blaise Zabini, était un peu controversée. A la sortie de la guerre, celui-ci avait écopé de 2 ans dans la prison d'Azkaban. Pas une peine énorme donc, mais son implication dans la guerre n'étant que limitée, Hermione trouvait que c'était un premier « client » parfait. La sortie du sorcier avait déchaîner les passions mais Hermione s'était accrochée. Le but étant la réinsertion, et pour donner le bon exemple, elle avait accueilli Zabini chez elle. A l'époque, cela avait un peu brouillé ses relations avec ses amis et notamment Harry et Ron qui jugeaient cela « irresponsables » (ils pouvaient parler, eux !). Mais force et de reconnaître que l'idée avait bien marché. Blaise Zabini était maintenant un fidèle employé d'un café sorcier sur le chemin de Traverse. Et Hermione et lui avaient gardé de très bons contacts. Ils étaient pour ainsi dire amis et se voyaient régulièrement, pour le bonheur de l'ancienne Gryffondor comme pour la santé mentale du noir pour qui Hermione avait été une véritable bouée de sauvetage à sa sortie de prison. Une sombre époque pour le sorcier.

Ainsi, après avoir quitté Ronald dans l'ascenseur après avoir appris qu'il avait des autorisations à faire signer pour une histoire de Quidditch dont Hermione avait perdu le fil, la sorcière rejoignit son bureau.

Au milieu d'un joyeux bazar de papiers, dossiers, plumes et encriers se tenait le récemment évoqué Blaise. Une chemise blanche, un pantalon noir parfaitement repassé et une cape posée sur ses larges épaules, le sorcier la regardait avec un air courroucé, les bras croisés sur la poitrine.

- « On peut savoir ce qu'il t'a pris Hermione ?! » dit-il, agacé.

- « Bonjour à toi aussi Blaise…On peut savoir ce qu'il t'amène ici par un charmant Mardi de Novembre ? » répondit la jeune femme, surprise, sur la défensive.

- « Oh, ne joue pas à ça, tu es inconsciente, tu sais ça ? On parle du courage des Gryffondor mais là c'est de la pure folie, du suicide, de … » s'embarqua-t-il.

- « Blaise ! De quoi tu parles ? » répondit-elle, en haussant la voix.

Le jeune homme se retourna vers le bureau de la sorcière et prit un papier sur le dessus d'un tas de dossiers bancal. Il se tourna vers elle en brandissant l'objet du crime.

- « Oh. Ça. » dit-elle d'une voix de souris.

Elle parcourut le papier, froissé par les heures de réflexions qu'Hermione avait passé dessus cherchant les bons mots, les bons arguments, le bon sens dans la missive qu'elle écrivait et qui portait pour titre : « A l'attention du Bureau de la Haute Sécurité du Ministère de la Magie et du Ministère de la Justice Magique, demande de libération pour réinsertion dans le cadre de l'initiative du Bureau d'Aide à la Réinsertion en Communauté Sorcière et de la Cohésion Magique du détenu N-DMF-C8367, Drago Malfoy ».


... Voilà ? J'ai peur. Aïe. En tout cas merci d'avoir lu ! A la prochaine !

- The-Sycamore