Chapitre 1 : Un effondrement de sentiments
Bonjour à tous ! Je suis de retour pour une nouvelle fanfic'. Elle sera plus courte que ma dernière mais j'espère qu'elle sera accueillie avec autant d'enthousiasme que la précédente. Le sujet est également plus léger mais je ferais tout pour qu'elle soit à la hauteur de vos attentes. Bonne lecture pour ce premier chapitre.
-NYPD, arrêtez-vous !
-Jamais !
-Ne bougez plus !
-Allez-vous faire foutre !
-STOP !
Des bruits de tir volaient en éclat dans le hangar désaffecté. Des bruits de pas, de course raisonnaient comme dans un mauvais film. Soudain un silence pesant, étrange prit possession des lieux. Un air orageux, remplit d'arcs électriques s'empara de l'espace confiné. Les cœurs battaient, les respirations se faisaient rapides et la tension était à son apogée.
Castle repéra le suspect. Il était en train de guetter sa proie qui n'était autre que Beckett. Castle le vit pointer son arme vers sa muse son esprit n'avait à ce moment-là plus qu'un objectif la sauver.
Beckett ne l'avait pas vu mais lui si. Elle était postée derrière un pilier en ciment afin de se protéger mais au moment où elle se dévoila, le suspect prit son arme et ajusta son tir en direction de la détective. Elle sentait la tension montait et ses pulsations cardiaques augmentaient. Elle savait que la situation était délicate pour elle mais aussi pour les personnes qui l'entouraient. Elle devait faire preuve de sang-froid et d'une grande force d'esprit. Au moment, où elle décida de faire face au suspect, elle se sentit propulser par une force encore inconnue sur le sol.
Un coup de feu retentit.
Castle, sans réfléchir davantage, se jeta sur sa partenaire et la plaqua au sol évitant de justesse la balle qui termina sa course dans le pilier derrière lequel elle se cachait. Une seconde de plus, la détective se retrouvait une balle en pleine tête. A la seule pensée de savoir, que sa muse aurait pu mourir à quelques mètres de lui, Castle sentit une angoisse lui nouer la gorge.
Le temps de cette diversion, Esposito avait eu le temps de neutraliser le suspect une balle en plein cœur aucune hésitation n'avait embuée l'esprit de cet ancien sniper des forces spéciales.
Castle était allongé sur Beckett qui n'avait pas réellement comprit ce qui venait de se passer. La seule chose qu'elle avait remarquée, fut l'infime distance qui séparait son corps et celui de l'écrivain. Elle comprit qu'encore une fois, il l'avait sauvé, qu'il avait été là, qu'il avait joué à la perfection son rôle de partenaire, qu'il l'avait protégé au péril de sa vie, qu'il avait tout simplement était présent. L'adrénaline retomba d'un coup et elle se perdit dans le regard bleu océan de son partenaire. Elle pouvait sentir les battements de son cœur contre son propre corps ainsi que la chaleur rassurante qu'il dégageait. La pression retombant, ses sens et son esprit étaient déconnectés de sa raison légendaire.
Il la fixait droit dans les yeux, sans un mouvement, perdu dans le vert éblouissant de ses yeux. Sentant une gêne s'installait entre eux et surtout sa folle envie de l'embrassait, elle brisa le silence par quelques mots qu'elle trouva futile mais appropriée à la situation.
-Merci.
Il lui répondit par un mot, dont seul eux connaissaient le sens profond et le vrai poids de ce dernier.
-Always.
Ils se sourirent une dernière fois, et Castle se leva et tendit la main à Beckett afin de l'aider à se relever. Sans même réfléchir ou se soucier de quoi ce soit, elle accepta sa main. La pression qu'il mit à travers ce geste ne la laissa pas de marbre. Sa grande main, rassurante, chaude et douce englobait l'ensemble de sa petite main.
Tous les deux regagnèrent la Crown Victoria de la jeune détective afin de se rendre au 12th. Un silence s'était installé dans l'habitacle de la voiture. Nos deux partenaires pensaient, réfléchissaient, revivaient la situation qui venait de se produire et dont ils étaient les protagonistes principaux.
Castle était vraiment soulagé de la savoir en vie. Il ne pouvait s'empêcher d'être fier, d'avoir sauvé sa muse, sa partenaire, son amie, sa meilleure amie enfin sa … il ne savait pas ce qu'ils étaient réellement l'un pour l'autre même si lui savait qu'elle était bien plus qu'une amie elle était sa destinée mais il ne pouvait pas être aveugle. Beckett ne ressentait pas la même chose, du moins elle ne l'avouait pas. Car il sentait bien, que son mur se fissurait de jour en jour et qu'il en était une des principales causes.
Il se doutait qu'elle ne parlerait pas du moment qu'il venait de vivre même s'il souhaitait éclaircir certain point. Ce rapprochement corporel avait été bien plus que le rapprochement de deux corps deux êtres emplis d'émotions s'étaient par la même occasion rapprochés. Il avait vu dans ses yeux verts, une lueur qu'il reconnut immédiatement celle du désir, de l'envie, celle de l'amour.
Ce choc lui avait ouvert les yeux, elle savait désormais que Castle jouerait un grand rôle dans son futur. Même si elle s'en était rendu compte depuis quelques mois, ce dernier évènement lui confirmé son choix et pansé ses craintes. Il lui avait sauvé la vie. Elle l'aimait et elle en était maintenant certaine.
Elle espérait que Castle soit sur la même longueur d'onde mais elle ne se faisait pas trop de soucis. Son regard, quand il l'avait plaqué au sol prouvait bien plus que des mots, ses sentiments. En repensant au plaquage, elle éprouva un manque dans sa main : celle de son partenaire.
Elle attendrait ce soir pour lui parler.
C'est ainsi que nos deux partenaires regagnèrent le bureau du precint, perdus dans leurs pensées et bercés par un mélange de sentiments nouveaux.
Tous les deux évitèrent soigneusement le sujet tant délicat à aborder entre un homme et une femme : les sentiments qu'ils ressentaient l'un envers l'autre.
Castle ne souhaitait pas la brusquer et surtout il appréhendait de prendre une veste monumentale si Beckett ne partageait pas les mêmes sentiments. Au plus profond de son être, il priait pour qu'ils finissent ensemble mais la carapace de Kate était tellement robuste qu'il craignait ne pouvoir la mettre à nue. C'est pourquoi, il préférait rester dans une amitié destructrice que plutôt de ne plus jamais la revoir.
Beckett, quant à elle, voulait se dévoiler entre quatre yeux et non en la présence de ses collègues. Même s'ils étaient comme une deuxième famille pour elle, elle n'était pas prête à officialiser son amour pour Rick devant le 12th.
La paperasse avait pris le devant dans leur discussion cherchant comment formuler le rapport, quels mots utiliser et comment décrire la légitime défense à invoquer pour justifier le tir d'Esposito, fatal au suspect. Tous les sujets autres que celui tant convoité étaient abordés.
Le rapport était terminé et posé sur le bureau du capitaine. Le 12th était vide, Beckett avait renvoyé Esposito et Ryan chez eux afin qu'ils se reposent. La journée avait été rude et elle savait qu'ils devaient se ressourcer auprès des personnes qu'ils aimaient. Lanie pour Esposito et Jenny pour Ryan.
De son côté, elle n'avait pas besoin de rentrer chez elle pour être entourée de la personne qu'elle appréciait le plus : Rick. Elle se surprit elle-même à l'utilisation de son prénom mais cela résonnait plutôt bien. Elle le regardait, il jouait avec ses doigts et il était épuisé. Il n'avait pas remarqué qu'elle avait terminé. Elle détailla une dernière fois, son visage enfantin mais si protecteur et se jeta dans le grand bain de l'inconnu : ses émotions.
-Rick … j'aimerais que l'on parle de ce qu'il s'est passé dans le hangar dit-elle d'une voix douce et posée.
Castle détourna son regard vers sa muse et la fixa dans les yeux. Il était surpris, elle l'avait appelé par son prénom et de surcroît, elle désirait parler de l'évènement de l'après-midi. Dans aucune des théories les plus rocambolesques qu'il avait pu créer, il s'était imaginé que Beckett parlerait de ça.
Face au silence que lui imposait l'écrivain, elle ne savait pas comment réagir.
-Ce n'est pas grave, si vous ne voulez pas, on peut aller prendre un verre se justifia-t-elle en rangeant ses affaires dans son sac quelque peu déçue par la réaction ou plutôt par la non-réaction de son partenaire.
Il lui saisit le bras et la scruta encore une fois.
-Non, excusez-moi, j'étais juste surpris … balbutia-t-il.
Au même moment, il retira sa main du bras de Beckett pour se repositionner sur sa chaise. Il était en admiration devant elle et prêt à boire les paroles de sa muse.
Sentant un manque de contact avec son écrivain, elle lui saisit la main qui était sur son genou et le caressa délicatement. Cette simple caresse, lui donna encore plus l'envie et le courage de lui avouer ses ressentis.
L'écrivain était quelque peu stupéfié par ces gestes inédits venant de sa partenaire. Cette sensation de sa muse sur son corps l'électrisait mais lui faisait ressentir un bonheur et un bien-être proche du paradis.
Ils regardèrent leurs mains nouvellement unies sur le genou de Castle pour se retrouver yeux dans les yeux.
-Vous savez, le mur dont je vous ai parlé …
-Oui.
-Je pense qu'il est en train de tomber et je crois que je vais bientôt être prête à avoir le type de … relation que je souhaite … évoluer avec la personne que j'aime … apprécier des moments avec cette personne … Vous comprenez ?
-Je crois comprendre … et j'espère être présent le jour où ce mur tombera dit-il en peignant un sourire sur son visage meurtri de fatigue.
-Moi aussi Rick, je ne souhaiterais rien de plus au monde que vous soyez auprès de moi quand mes sentiments seront mis à jour lui dit-elle en saisissant sa main entre les siennes.
Le silence faisait maintenant place entre ces deux amoureux.
Castle savait qu'aujourd'hui un « nous » entre Kate et lui était enfin possible. Elle s'était ouverte, elle s'était mise à nue, elle lui avait avoué ses sentiments. Il reconnaissait que cela avait dû être dur pour elle mais elle avait réussi à surmonter ses craintes et ses interrogations.
Elle était sure que ses révélations avaient ravi Castle. Il l'attendait maintenant depuis 4 ans sans même qu'elle lui ait donné ne serait-ce qu'une once d'espoir. Et il lui offrait, ce soir, un regard rempli de tendresse, d'affectation et d'amour. Elle n'arrivait toujours pas à comprendre, comment un homme et surtout Rick pouvait être si amoureux et si épris d'elle.
Ils se regardèrent encore un moment avant que Castle fasse éclater la bulle dans laquelle ils se trouvaient.
-A demain détective dit-il avec un sourire illuminant son visage déposant un léger baiser sur sa joue.
-A demain Rick répondit-elle en récupérant sa main après l'avoir laissée glisser plus que nécessaire sur le genou de l'écrivain.
Il s'adossa le long de la paroi de l'ascenseur repensant à son acte et à la sensation de sa joue sur ses lèvres. Elle était douce, elle sentait irrésistiblement bon la cerise et pour l'achever elle ne l'avait pas repoussé. Bien au contraire, elle l'avait congratulé d'une caresse qui lui procurait encore un long et agréable frisson à travers son corps. Si lui avait réagi, il avait remarqué que la teinte de ses yeux s'était quelque peu obscurcie : signe qu'elle n'était pas insensible non plus. Comme un adolescent ayant embrassé pour la première fois sa petite-amie, l'écrivain ne pouvait se défaire du sourire béat qu'arborait son visage.
Elle l'observait quitter le precint adossé dans l'ascenseur. Il avait osé s'approcher, la toucher, l'embrasser. Elle-même en mourrait d'envie mais elle n'aurait jamais pu s'arrêter à un simple baiser. Son désir envers son écrivain grandissait de minutes en minutes et elle se doutait qu'elle n'arriverait pas à refouler indéfiniment ses pulsions. Elle savait que lui aussi aurait pu aller plus loin elle avait entendu sa respiration s'accélérer et ses yeux se dilataient. Mais par respect pour elle, il s'était arrêté à ce premier contact. Pour une fois, elle maudissait Rick d'être un si galant homme et elle se maudissait elle-même de ne pas avoir était assez entreprenante.
Encore chamboulée par cet acte, elle n'arrivait pas à se défaire de la sensation des lèvres tendres, douces et chaudes de son écrivain sur sa joue. Elle se sentait perdre pied aucun homme ne l'avait tellement excité par un petit baiser sur la joue. Elle se demandait comment elle réagirait quand ils iraient plus loin si un simple baiser sur la joue l'a mettait dans un tel état.
Sur cette dernière pensée, elle sourit et prit direction de son appartement.
Et voilà, le premier chapitre est terminé. J'espère sincèrement qu'il vous a plus et j'ose espérer que mon style d'écriture s'est amélioré. J'attends vos réactions, qu'elles soient positives ou négatives. En attendant, je vous souhaite plein de bonnes choses et je vous donne rendez-vous bientôt pour le nouveau chapitre.
