Salut à tous ! Je préviens que ce qui suit est une petite histoire (pas plus de cinq ou six chapitre même bien moins je pense, je vais voir.) qui a germé dans mon esprit ce week-end, eh oui j'ai des périodes comme ça, mon beau père dit toujours que je suis plutôt déconnectée par nature, ça le fait rire car il en profite pour à chaque fois me faire sursauter quand je suis dans la lune, mais c'est pas grave parce que je l'adore quand même.

Donc pour revenir à la petite histoire, résumé : Edward Masen est un enfant issue d'un viol, violenté par sa mère alcoolique qui lui reproche d'avoir gâché sa vie et d'être le rejeton d'un connard. Il est alors placé par l'assistance sociale chez le Dr Cullen et sa femme. Carlisle Cullen craignant qu'il s'enferme sur lui-même et qu'il se haïsse décide de l'envoyer à la rencontre d'une mystérieuse jeune artiste…et si elle avait plus de point communs avec lui que le pensait Edward…..

Une douleur qui nous rapproche

POV Edward :

La fraîcheur commençait à agir contre mon abdomen, faisant taire un plus la douleur à mesure que j'appuyais le torchon remplit de glaçon contre mon ecchymose.

Je baissais encore le regard dessus. Elle était de taille importante, je vais encore avoir du mal à la cacher en éducation physique. Tant pis je sécherais le cours !

Je sursautais en rabattant par réflexe mon t-shirt. On frappait des coups assourdissants à la porte de l'appartement.

- police ! Madame Masen, veillez nous ouvrir !

Ma mère en train de cuver sur le canapé, grogna légèrement. Je me précipitais sur mon sac à dos à porter de main. Me relevant je fonçais sans plus chercher à comprendre et fit coulissée ma fenêtre vers le haut. Elle donnait sur l'escalier de secours de l'immeuble délabrer où nous vivions. Je m'extirpais en simple t-shirt dans le froid hivernale de Seattle.

Mais les bruits sourds de pas vers le bas me firent regarder le bas de notre immeuble alors que je commençais ma descente. Un flic arrivais dans le sens inverse, il me vu. Je me pressais de faire demi tour et de montais vers le toit.

- attends ! criait il après moi. On veut t'aider, on ne te veut aucun mal.

Mais je me fichais de ses arguments, pourquoi devais je le croire ?

Je n'atteignis jamais le toit. Une poigne forte enserra ma taille en plus de mes bras au long de mon corps. Je grimaçais de douleur avec un léger sifflement douloureux lorsqu'il toucha là où ça faisait mal.

Tout s'enchaînait sans aucun contrôle, ma tête bourdonnait. On me fit asseoir face à trois hommes dans le salon bordélique et parsemait de bouteille d'alcool vide.

Je n'avais jamais aimé l'alcool. Je n'aimais que le sucrer.

Il y avait une femme aussi, une assistante sociale qui me parlait encore et encore, mais bon dieu ne pouvait elle pas juste me foutre la paix ! M'aider ! M'aider ! Je ne leur ais rien demander moi. Un des hommes secouait prudemment ma mère, Elisabeth pour la faire émergeait de son état brumeux habituel, elle était complètement pleine.

- Edward ? Edward, tu m'écoutes ? m'appelait la femme de l'assistance sociale. Je te demandais si tu avais été victime de maltraitance, il faut que tu me le dise c'est important.

Je serrais les dents en la regardant mauvaise, elle croyait quoi ? Que j'allais tout lui dire, je sais me débrouiller tout seul merci et cassez vous !

Ma mère se redressa d'un coup comme ça, en balançant une de ses bouteilles à portée de main vers l'armoire à glace qui m'avait arrêtait dans ma fuite. Je serrais les poings en les serrant contre mon torse, je détestais quand elle était comme cela.

Elle était hystérique, elle hurlait en jetant tout ce qui passait par là.

Si les policiers partaient ça aller être ma fête.

- bon, ça suffit ! décida celui qui semblait commander, il avait même l'insigne de shérif épinglé sur le poitrail pour confirmer ma théorie. Elle ont l'embarque pour une cellule de dégrisement et le gamin, direct à l'hôpital pour un examen complet !

J'écarquillais les yeux, paniqué. Je tentais une dernière fois de m'enfuir en courant vers la porte de la cuisine en profitant de l'inattention de la jeune femme.

Mais une fois encore l'armoire à glace fit des siennes et m'attrapa sans difficulté en recommençant à écraser mon abdomen meurtrit. Dis donc il bougeait avec beaucoup d'aisance, grognais je au fond de moi, pour un gars de sa carrure.

En me voyant grimacer, il desserra sa prise mais pas assez pour me laisser partir. Sans que je ne m'y attende, il souleva un peu mon t-shirt et il vu.

Il vu les dizaines de marques récentes perdues dans les dizaines de marques moins récentes, perdues elles mêmes dans les dizaines de cicatrices qui s'accumulaient sur ma peau ces dix neuf dernières années.

Je lui lançais un regard haineux mais malgré ça, sa réaction me surpris. Il ne me regardait plus, il se contentait de fixer ma mère avec rage, en contractant sa mâchoire de manière très ostensible.

.trois ans plus tard.

-chéri, tu vas être en retard ! descend prendre ton petit déjeuner !

- j'arrives, Esmée, lui criais je en retour d'un premier étage.

Je finis de me brossais les dents dans la salle d'en individuelle de la chambre d'ami qui est en principe ma chambre quand je viens chez les Cullen le week-end et ce depuis que ma mère avait été déposséder de tout droits parentales sur ma personne et envoyait de force en désintoxication.

J'enfilais un t-shirt à la va vite et un polos simple par-dessus. La cuisine avait une forte odeur ambiante de bacon et de jus d'orange frais à la fois, Esmée chantonnait de bonne humeur, je l'embrassais sur la joue poliment. Elle avait toujours une petite moue quand je faisais cela car elle savait que c'était plus par habitude et politesse que par véritable amour filiale, mais elle ne dit rien comme toujours et dans son regard je voyais toujours cette petite flamme de patience qui me soufflait silencieusement qu'elle attendrait à jamais que je sais près à vraiment l'étreindre avec amour.

J'avais un peu honte de la blesser ainsi, elle était une femme formidable et une personne naturellement maternelle envers les autres mais je lui refusais de me donner son amour. Je n'étais pas près et peu être ne le serais je jamais.

Carlisle descendit à son tour de l'étage de la villa, sortant probablement de son bureau. Il était las à ce que je pouvais observé mais quand il aperçut sa femme derrière les fourneaux, un sourire béat prit forme sur ses lèvres reléguant ses cernes au dernier plans.

Le docteur Carlisle Cullen et sa femme, Esmée. Ils étaient ma famille d'accueille. Carlisle était le médecin en charge de mon dossier et aussi celui qui nous avait reçut aux urgences de l'hôpital lorsque le shérif Swan m'avait forcé à faire un examen médical complet pour obtenir la preuve de mes mauvais traitements.

Mais le fait que j'atterrisse chez eux n'était en faite qu'un hasard, ils étaient déjà inscrit sur la liste des familles d'accueilles de la région et même étant la plus proche de mon ancienne vie, c'est-à-dire de mon lycée et du trou minable où nous vivions ma mère et moi, il avait été décider que c'était eux qui me prendraient en charge, histoire de ne pas trop me dépayser.

Carlisle était quelqu'un de calme et réfléchit et assurément quelqu'un de très bons de même que sa femme. Tous deux charmants, pleins de bonnes attentions et très apprécier dans la communauté. M'avoir chez eux avait quelque peu entacher leur réputation mais ils avaient agis comme si cela avait été sans importance.

Moi, je les trouvais trop parfaits.

Il me salua et s'assit à côté de moi, au bout de table en chef de famille, c'était tacite même si il n'était pas dominant, il était le pilier de se foyer. Je mâchais, pensif ma tartine de beurre, la trempant de tant à autres dans mon lait chocolaté plus que de raison. Je n'aimais pas le goût âcre du café au fond de la gorge même en y mettant plein de sucre.

Ce matin j'avais ma cinquante huitième séances chez un psychologue. En trois ans, j'avais enchaîner quatre psychologues successifs sans qu'aucun ne parviennent à « m'ouvrir au monde » comme disait Carlisle. Mais il avait bon espoir que cela arrive d'un façon ou d'une autre, il était un personnage déterminé, c'était une de ses qualités qui faisaient que je l'admirais. Il ne le savait pas mais il était un modèle pour moi, un modèle qui me répétait sans cesse que je ne serais jamais aussi bien que lui.

Je me calais un peu mieux dans le canapé. Il me regardait faire face à moi, le jambes élégamment croisées, les lunettes carrés sur le bout du nez, tenant bloc note et stylos.

- ressentez vous le besoin d'ajouter autre choses, Mr Masen ?

J'haussais les épaules un peu provocatrices.

- je dois vous avouez et je crois que cela ne vous étonneras pas que nous n'avons pas du tout avancer depuis que nous travaillons ensemble.

- non, vous avez raison, cela ne me surprend pas.

- toute cette colère en vous finira par vous faire imploser, argumenta t il.

- priez alors pour ne plus être dans les parages.

- pourquoi pensez vous que votre mère vous battez ?

- mon père l'avait violé et elle m'a eut par accident, je n'aurais pas du être là, du moins dans ses projets d'avenir lorsqu'elle était adolescente.

- connaissez vous le visage de votre père ?

- oui, il est mort en prison, la lame d'un colocataire à glisser le long de sa trachée.

- pourquoi ne vous êtes vous pas défendu contre votre mère ? à dix neuf ans, votre physique vous le permettez, non ?

- elle était ma mère, elle était celle qui souffre réellement, non moi.

Il nota patiemment.

Les cinquante minutes restantes furent soporifiques. En sortant, dans les couloirs de l'hôpital je me dirigeais d'un pas décider vers le bureau de Carlisle. Cela suffisait ma coupe était pleine là ! J'en pouvais plus !

Je pris tout de même le temps de frapper à la porte. Carlisle avait beau m'énerver, si il était en rendez vous, je devrais patienter. Il m'invita à entrer un peu distraitement, je le sentais au son de sa voix.

Il releva le visage de ses papiers qu'une fois qu'il distinguait le cliquetis de la porte se refermait dans mon dos.

- Edward ! je croyais que tu rentrerais directement à la maison après ton rendez vous. Que veux tu ? tu as un problème ?

justement, commençais je soudain un peu mal à l'aise au lieu de mon hostilité précédente. Je sais que tu…que vous, Esmée et toi, voulez m'aider mais ces séances…je ne sais pas mais à chaque fois, j'ai l'impression de végéter, je ne crois pas que ce soit réellement nécessaire, je voudrais arrêter. Je te demande cela par respect pour toi mais je dois avouer que même si tu disais non, je suis majeur et je m'arrêterais de toute façon…

J'attendais qu'il réagisse, qu'il s'énerve mais il me parut plus ennuyé…pour moi, ce n'était pour lui mais pour moi qu'il s'inquiétait et cela me toucher en même temps que m'irritait.

- je voudrais que tu réfléchisse encore un peu…tempéra t il, en fait, j'aurais même un marché à te proposer.

Je fronçais les sourcils un peu septique, il me fit signe de m'asseoir face à lui, devant son bureau.

- j'acceptes que tu arrêtes le thérapie, si tu rencontre un toute dernière personne, juste une, après je te jures de te laisser faire comme tu le souhaites.

- quoi ! mais…

- juste une, insista t il, mais tu dois me promettre de faire tout ce qu'elle te dira de faire quand tu iras la voir.

- elle ?

Il opina, mais son regard sérieux et presque suppliant me persuada d'acceptait, si cela pouvait le rassurer un peu, je pouvais bien faire cela en petit signe de gratitude pour tout ce que Esmée et lui avait fait pour moi.

Il pleuvait, je fonçais en trottinant déjà bien trempé vers la porte de garage relevé entièrement. Je fis un pas à l'intérieur. Je regardais encore une fois l'adresse que m'avait donner Carlisle. C'était bien ici. Un garage ? Non, plutôt une espèce d'atelier aménagé. Cela ne ressembler pas vraiment à un cabinet de psys. Un bruit métallique me fit sursauter un peu plus au fond du hangar. Un juron. Une voix féminine, une voix douce.

- il y a quelqu'un ? appelais je.

- oui, deux minutes !

Je me dirigeais vers l'endroit d'où provenait la voix, un peu hésitant et inutilement sur mes gardes.

C'est là, que je l'aperçus la première fois. Elle était penchée sur une immense toile à même le sol, et elle peignait de ses doigts. Elle s'essuya rapidement sur un chiffon à sa portée et me fit face. Elle était sans nulle doute une des plus belle femme que j'ai jamais vu, pas une beauté artificielle qui ne fleurissait qu'à coup de maquillage, non, une beauté féminine faite de grâce, dégageant un charisme à la fois envoûtant et mystérieux. Je restais quelque seconde éblouis, un peu idiot.

- bonjour. Je peux vous aider ?

- euh, je ravalais difficilement ma salive tant ma gorge s'était asséchée tout à coup, euh oui, Carlisle…je veux dire le Dr Cullen m'a envoyer vous voir.

- oh oui, pour le portrait, je n'avais pas vu que c'était déjà l'heure, je suis tellement tête en l'air des fois, se moqua t elle gentiment d'elle-même.

- le portrait ?

- oui, le Dr Cullen m'a commandé un portrait de vous pour sa femme, je crois, un cadeau sans doute.

Il…il doit y avoir une erreur.

Elle prit un air un peu interrogatif et se glissa jusqu'à une grande table plus loin, où trônait tout un tas de papiers dans un bordel sans nom. Elle trouva son petit carnet tant rechercher et le feuilleta.

- non, il y a écrit un portrait d'Edward en taille 48 sur 68. oh, j'ai mis une notation.

Elle lu pour se décrypter, avec une petite moue devant sa difficulté, elle était adorable.

- oh, il est écrit que vous n'étiez au courant de rien. Je vois. Bon, on s'y met.

- que…comment ? enfin que dois je faire ?

- venez.

Je la suivais vers un coin plus convivial. Le garage était vraiment grand, aménager en atelier avec un petit salon, des commodités et une petite cuisine. Il avait de la sculpture un peu partout, des coffret en bois plein de craies ou autres outils de dessin, des pots de peinture, huile, acrylique, des fixatifs, ect…

Elle m'indiqua un tabouret haut en plein milieu du salon, un dossier avait été ajouter dessus sûrement pour pouvoir rester assis dessus des heures en temps que modèle. Elle, elle se mit au fond d'un canapé bien rembourré et bas, en réalité il n'avait pas de pied, installer à même le sol. Elle attrapa grand carton à dessin avec un crayon de sépia, se mettant en tailleur sa feuille sur ses genoux, elle se mit confortablement face à moi, se déplaçant parfois de quelques millimètres d'un côté ou de l'autre, certainement pour la lumière.

Elle me regardait de ses grands yeux marron sans fond et si obnubilant avec tant de passion et de concentration que je me sentis frémir sous leur intensité. Elle ne dessinait toujours pas, m'observant dans un silence religieux.

Moi aussi j'en profiter pour la dévisager. Elle devait être un peu plus jeune que moi, voir avoir mon âge, elle était si belle. Pourquoi Carlisle m'envoyait il faire un portrait avec une déesse ? Edward ! Calme tes trop pleins d'hormones !

Elle prit une profonde inspiration et reprit la parole.

- quatre heurs, je pense que cela devrait me suffire dans un premier temps, quatre heures de pose. Comme généralement je fais des séances d'une heure, cela vous reviendra à quatre séances à revenir me voir. Ou si vous le voulez, je peux en faire une de deux heures, cela vous évitera de revenir une fois sur les quatre fois demander. Mais je ne les ferais pas d'affiler pour la bonne et simple raison que je préfères laissez un peu de temps entre mes croquis comme cela j'ai des expressions différentes en fonction de jours. Vous n'êtes pas obliger de rester dans la même position. Parfois même, je vous observerais simplement sans dessiner. Après nos quatre séances, je m'accorde un moins pour faire votre portrait sur la base de mes croquis, cela car il m'arrive de recommencer des dizaines fois un même portrait, j'aime le perfectionnement.

Je ne savais quoi dire face à tout ce monologue, je me contentais d'hochais la tête, affirmant que j'étais d'accord et prêt à commencer. Mais une question me brûlait la langue.

- on reste sans rien dire toute une heure ?

Elle sourit en traçant un premier trait. Elle était mignonne avec un sourire timide.

- mes clients d'habitude sont au courant de ma manière de faire.

- Comment cela ?

- On vient pour me parler. Quand je dessine, j'écoute, je ne dis rien, je n'interromps pas, je ne pose pas de questions, je ne juges pas…alors les gens viennent souvent me voir juste pour parler et se sentir écouter.

- Comme un psy ?

- Non, sourit elle une fois de plus, je ne connais rien à la psychologie. Je n'analyse rien de se qu'on me dit, je suis juste un réceptacle.

Elle avait une voix tendre, comme une caresse, on doutait qu'elle ne puisse jamais crier, elle était si apaisante.

- je ne connais pas votre nom alors que Carlisle vous a donné le mien.

- C'est vrai, admit elle, je suis Bella.

- …donc je dois juste parler ?

- non, vous ne le faite que si vous le voulez, sinon restez silencieux moi, je ne parlerais que pour répondre à vos questions, du moins celle qui me semble digne d'une réponse.

- et je dis ce que je veux.

- du moment que vous n'êtes pas impoli.

Je la regardais effectuer ses tracés un moment. Elle n'était pas comme mes psys, elle ne me fixait pas pour me faire avouer à coup d'œil hostile et méfiant ou bien intéresser de découvrir mon secret pour s'écrier soudain : oui ! C'est moi qui l'ais dompter !

Elle se suffisait à dessiner. On ne parla pas pendant un quart d'heure, elle avait fait trois esquisse attrapant ici et là ce qu'il l'intéresser sur mon visage.

Et alors je ressentis le besoin, l'envie véritable de parler dans cette atmosphère douce et réconfortante. La pièce n'avait pas le luxe d'un cabinet mais il avait une chose en plus, il vibrait d'amour, un amour pour son prochain….