Alors mesdames, voici un apéritif bien léger si l'on compare à l'histoire elle-même. Le mélange de P&P avec l'univers sombre et macabre de Buffy contre les vampires ne s'est pas fait sans heurts. Cette histoire n'est pas faites pour les âmes sensibles. Celles qui ne connaissent pas bien l'histoire de Buffy auront sans doute un peu de mal à s'y retrouver, surtout que je ne prends pas nécessairement le temps de tout expliquer. Si c'est votre cas, sachez qu'il est extrêmement facile de trouver un bon résumé de la série à plusieurs endroits sur internet. Alors voilà, côté personnages: Élisabeth est la tueuse désignée (la nouvelle), William est un Angel un peu plus tourmenté, Charlotte est Willow la magicienne et William Collins devient ici Alex Collins. Le premier chapitre est court, mais devrait vous donner une bonne idée du ton de cette histoire où plus d'un monstre va côtoyer la magie sous toutes ses formes (noire ou blanche). N'oubliez pas de me transmettre vos commentaires au fur et à mesure. J'en ai besoin pour publier. Plus j'ai de commentaires, plus vite je publie... j'ai juste besoin de ma drogue.. et vous êtes toutes mes fournisseurs... Bonne lecture! Miriamme

Première partie

-Charles, Tu tiens vraiment à aller là-bas ce soir? Soupira William après avoir jeté un œil découragé en direction de la lourde boîte de livres qu'il venait tout juste de laisser tomber sur le plancher de bois franc.

-Tu le savais autant que moi que le fait de s'installer dans un aussi petit village alimenterait les ragots. Si on reste enfermés ici ce soir, qui sait ce que les gens vont raconter de nouveau… grommela Charles en lui lançant un couteau.

-Fort bien, rétorqua William en ramassant l'arme qui était tombée sur le sol à ses pieds, vas-y avec tes deux sœurs. Pour ma part, je reste ici, annonça William en se penchant pour couper le ruban gommé qui celait la première boîte.

-Pas question. De nous deux, tu es le meilleur pour détecter les problèmes. Si tu ne viens pas, je n'aurai pas l'esprit tranquille.

-Pourquoi a-t-il fallu qu'ils s'implantent ici… s'emporta-t-il en sortant une première pile de livres de la boîte.

-Je me l'demande aussi. En tout cas, pour l'instant, tout porte à croire qu'il y ait effectivement un lien entre leur présence et le fait que la nouvelle tueuse de vampires soit née ici… conclut Charles en pointant en direction de la première bibliothèque.

-Jusqu'ici pourtant, les vampires n'ont jamais traqué les tueuses alors qu'elles étaient dans leur phase d'entraînement. Ce n'est vraiment pas normal qu'ils s'en prennent à elle maintenant. D'après moi, quelque chose ne tourne pas rond dans cette histoire…

-Oui, mais quoi? En tout cas, le fait d'aller à cette soirée et d'identifier la tueuse nous permettra au moins de ramasser de l'information, enchaîna-t-il en saisissant une pile de livres à son tour.

-Moi qui cherchais une raison de me défiler… pesta William en poussant la boîte avec son pied en direction de son ami.

Depuis leur arrivée dans le hall de la salle de bal, Élisabeth, Jane et le reste de la famille Bennet étaient occupés à suivre les conversations qui convergeaient toutes autour de l'installation soudaine d'un riche industriel dans l'une des plus belles demeures du village.

-Liz, tu as entendu? Chuchota Jane à sa cadette : celui qui vient d'emménager ne viendra pas seul ce soir.

-J'avais compris oui, Rétorqua Élisabeth d'un ton boudeur. Encore de nouvelles personnes à sonder et à surveiller déplora-t-elle en roulant des yeux. J'espère au moins qu'ils seront intéressants et qu'ils n'auront pas trop de dents… si tu vois ce que je veux dire?

-Hum, hum… acquiesça l'aînée en surveillant tous ceux qui entraient.

-Et n'oublie pas Jane, la première chose à savoir c'est si quelqu'un les a déjà vus de jour…

-Ne sois pas si pessimiste, voyons…

-Pfff…

-Ta sœur a raison Liz, il ne faut pas voir le mal partout, rétorqua monsieur Bennet qui s'était approché derrière ses deux filles aînées, sachant très bien qu'il serait bientôt temps de les présenter aux nouveaux venus.

Lorsque la foule s'écarta un peu et que les deux filles purent enfin apercevoir le visage de ceux et celles qui était précédés par une rumeur locale, elles furent immédiatement subjuguées par l'allure et la prestance des deux hommes. Élisabeth, quant à elle, fut extrêmement intriguée par le regard peu avenant que le plus grand des deux jetait autour de lui. La façon dont son œil balayait les alentours ne put que lui mettre la puce à l'oreille. «On dirait bien qu'il perçoit des détails qui échappent au commun des mortels celui-là…» observa-t-elle avant de tourner la tête en direction de son père qui, d'un haussement de sourcils, lui fit comprendre qu'il avait remarqué la même chose.

«Tu as raison Liz, seuls les vampires possèdent des sens suffisamment aiguisés pour percevoir l'invisible» lui aurait rétorqué monsieur Bennet, s'il n'avait pas aperçu l'autre homme, le rouquin s'approcher de lui la main tendue. Élisabeth rapporta automatiquement son attention sur lui, curieuse d'entendre sa voix.

-Monsieur Bingley, laissez-moi vous présenter deux de mes filles, lui offrit monsieur Bennet aussitôt que le jeune homme lui en donna l'occasion. Voici mon aînée Jane et sa sœur cadette Élisabeth.

-Enchanté mesdemoiselles, rétorqua poliment le jeune homme en serrant la main de Jane en tout premier lieu.

-Bienvenue dans notre modeste village monsieur Bingley, lui répondit Jane sans le quitter des yeux.

-Êtes-vous bien installés à Netherfield? L'interrogea Élisabeth en lui serrant la main à son tour.

-Très bien merci, même si on n'a pas encore terminé de nettoyer la maison, ni de vider mes boîtes.

-Je vais aller chercher mes trois autres filles pour vous les présenter... s'excusa monsieur Bennet en se retirant.

-Il y a bien longtemps que cette maison n'était plus habitée… Vous allez en ramasser de la poussière… le prévint Jane sachant très bien que cette remarque ferait sourire sa sœur. Après tout, Élisabeth avait réduit pas moins de quarante vampires en poussière dans cette même demeure au cours du dernier mois.

-D'après vous, monsieur Bingley, votre maison? Elle en hantée ou pas?

-Elle ne l'est pas, rétorqua froidement le grand brun au regard perçant en arrivant derrière leur petit groupe, obligeant les deux sœurs à s'écarter pour le laisser passer.

-Pardonnez-moi, laissez-moi vous présenter mon meilleur ami, William Darcy, rattrapa Charles tout souriant.

-Enchanté monsieur Darcy, se présenta Élisabeth la première, espérant pouvoir évaluer la température de son corps en lui serrant la main. Je me nomme Élisabeth Bennet, enchaîna-t-elle la main tendue vers lui.

-Et moi Jane Bennet, nous sommes sœurs, ajouta Jane en lui tendant la main à son tour.

-Heureux de faire votre connaissance… prétendit-il tout en ignorant totalement le geste deux jeunes femmes.

-Vous savez que les derniers occupants de votre maison étaient des vampires? Lâcha Jane en se tournant plutôt vers celui qui dévisageait son ami avec désapprobation.

-J'espère sincèrement qu'ils ont été éradiqués? Répondit le rouquin en jetant un œil faussement apeuré en direction des deux jeunes femmes.

-Vous serez les premiers à le savoir… Rétorqua Élisabeth surprise de constater que le sombre personnage la dévisageait avec intérêt.

-Aimeriez-vous danser mademoiselle Bennet? Demanda Charles en tendant gentiment le bras à l'aînée.

-Jane, vous pouvez m'appeler Jane. Et puis oui, je veux bien danser avec vous.

Tandis qu'elle regardait les deux autres se diriger vers la piste de danse, Élisabeth en profita pour scruter attentivement tous ceux qui étaient déjà rassemblés sur la piste de danse, négligeant volontairement son voisin de gauche.

-Vous semblez inquiète… remarqua-t-il, la prenant par surprise.

-Pardon? Feignit-elle de ne pas avoir compris.

-Quelque chose vous inquiète? Répéta-t-il en désignant la foule du menton.

-Non, je suis seulement fatiguée, excusez-moi. Je vais aller rejoindre une amie. À moins que vous n'insistiez pour que je vous tienne compagnie?

-Non, c'est très bien. Allez-y, la salua-t-il d'un ton neutre.

Quittant l'homme dont la voix et la présence l'intriguait toujours autant, Élisabeth traversa la foule afin d'aller rejoindre son amie Charlotte Lucas.

-Alors Liz, que penses-tu des nouveaux?

-Ils sont intéressants… si tu vois ce que je veux dire… Répondit Élisabeth en lorgnant en direction du couple que sa sœur formait avec Charles Bingley.

-Tu n'es donc pas inquiète pour Jane? L'interrogea Charlotte qui savait à quel point l'instinct de son amie était fiable.

-Jane sait que je suis là pour veiller sur elle et je dois dire pour l'instant que Charles Bingley me semble plutôt inoffensif.

-Que penses-tu de son ami? Et des deux sœurs de monsieur Bingley?

-Son ami ne m'inspire pas confiance… Quant aux sœurs Bingley, je ne les ai pas encore rencontrées.

-William Darcy est vraiment un très bel homme, se pâma Charlotte.

-Raison de plus pour t'en méfier, lui conseilla Élisabeth tout en cherchant le jeune homme des yeux.

-Tu crois qu'il pourrait être un….

-Chut! La coupa rapidement Élisabeth. Ne prononce pas ce mot là ici Charlotte. Dis-moi plutôt si tu as vu Lydia dernièrement?

-Je viens de la voir sortir avec un jeune homme… Lui apprit Charlotte.

-Oh, merde! Pour une fois que je n'avais pas à patrouiller, grimaça la jeune femme avant de prendre congé de son amie.

Passant subrepticement au travers de la foule, Élisabeth se dirigea lentement vers la terrasse. En arrivant devant la porte fenêtre centrale que monsieur Lucas avait laissée ouverte pour des fins d'aération, elle fut obligée de l'enjamber afin d'éviter d'être repérée par deux invités qui se dirigeaient également sur la terrasse en passant par la porte coulissante.

-William, tu devrais danser, ça fait beaucoup de bien, s'exclama joyeusement Charles Bingley, tandis qu'à l'extérieur, la jeune femme s'accroupissait pour ne pas être repérée.

-Tant mieux si tu t'amuses Charles…

-Il y a tant de belles filles ici…

-Drôle de propos pour quelqu'un qui danse toujours avec la même… commenta William un peu brusquement.

-Elle est à croquer, non?

-Je n'ai que faire des amuse-gueules… rétorqua-t-il du tac-au-tac.

-J'ai trouvé sa sœur Élisabeth vraiment appétissante aussi… Pas toi?

-Elle est plutôt ordinaire si tu veux mon avis. De toute façon, je ne suis pas d'humeur à me mettre quoi que ce soit sous la dent.

-Là, tu t'exprimes vraiment comme un suceur de sang… blagua Charles en donnant un coup d'épaule à son ami pour le déséquilibrer.

-Très drôle Charles. Allez, retourne donc vers ta cavalière, elle te distraira bien mieux que moi.

Profitant du bruit provoqué par le départ du rouquin, Élisabeth s'approcha discrètement du bord du mur, l'enjamba d'un seul mouvement, atterrit d'un mouvement souple sur le sol, se recevant prudemment en pliant les genoux afin éviter de se blesser et de faire trop de bruit. Ne sachant pas comment gérer les émotions qui la submergeaient après avoir entendu le jugement défavorable que William Darcy venait tout juste d'émettre à son égard, Élisabeth exhala un bref soupir puis se mit en mouvement sans plus attendre, pressée de commencer ses recherches.

Attirée vers la droite par des rires réprimés qui sortaient d'un bosquet, la jeune femme banda ses muscles comme son père lui avait appris et s'approcha davantage de la touffe d'arbres derrière laquelle provenaient maintenant de petits halètements qui ne laissaient aucun doute sur ce que faisaient ceux qui s'y trouvaient. Soudain, une plainte se fit entendre, suivie de près par des cris étouffés. Exécutant un saut impressionnant compte tenu de sa petite taille, Élisabeth atterrit directement entre sa sœur Lydia et un homme qui venait tout juste d'exhiber ses crocs. Soulagée par l'intervention de sa sœur, Lydia émergea du buisson et courut vers la terrasse comme si elle avait le diable aux trousses. Élisabeth engagea la bataille avec le vampire qui lui faisait face. Comme celui-ci lui rendait coups sur coups, Élisabeth ne fut bientôt plus en mesure de contrôler la direction qu'ils prenaient et ne remarquât donc pas qu'un admirateur silencieux suivait leur altercation d'un œil intéressé.

«Tiens, tiens. J'avais raison. Mon flair ne me trompe jamais. C'était bien elle la nouvelle tueuse.»

Tout à coup, du haut sur la terrasse, William constata qu'une horde de vampires arrivait vers la gauche et se préparaient également à s'en prendre à la jeune femme. Quelques minutes plus tard, le témoin silencieux de la bataille, roula des yeux puis se demanda s'il ne devait pas venir soutenir celle qui risquait à tout moment que se retrouver en difficulté, bien qu'elle combattît avec acharnement. Lorsque les vampires se regroupèrent pour former un cercle autour de la jeune femme, le jeune homme cessa de se poser la question, dévala les marches et s'en prit à tous les démons qui croisèrent son chemin et qui tentèrent de l'empêcher de se rendre jusqu'à la tueuse. Un peu plus tard, faisant front commun, ils arrivèrent à maîtriser l'ensemble de leurs ennemis munis de crocs.

-Vous êtes fou, l'insulta-t-elle d'une voix colérique en laissant tomber son dernier pieu.

-Pas plus que vous, rétorqua-t-il en tentant de reprendre son souffle.

-Vous auriez pu vous faire tuer. Moi, j'ai l'habitude de combattre, poursuivit-t-elle sans décolérer.

-Ce n'est pas l'impression que j'ai eue, la méprisa-t-il en la jaugeant silencieusement.

-Qu'est-ce que vous insinuez exactement?

-Que vous n'êtes pas assez entraînée…

-Pour qui vous prenez-vous espèce de… l'apostropha-t-elle après quelques secondes de réflexion.

-William Darcy, se re-présenta-t-il un sourire mesquin sur les lèvres.

-Je connais votre nom. Vous m'avez déjà été officiellement présenté à l'intérieur, mais ce qui m'intéresse c'est ce que vous êtes, renchérit-elle en essayant de maîtriser sa colère.

-Êtes-vous toujours aussi agressive avec les nouveaux venus?

-Seulement lorsqu'ils semblent me cacher des choses et qu'ils passent des commentaires désobligeants envers tous et chacun, «Elle est plutôt ordinaire», le cita-t-elle en imitant son ton guindé à la perfection.

-Vous nous espionniez?

-Non, je patrouillais figurez-vous donc. Alors, maintenant que les choses sont claires entre nous, dites-moi franchement ce que vous êtes venus faire dans le coin monsieur Bingley et vous?

-Franchement?

-Vous feriez mieux…. Vraiment, le menaça-t-elle.

-Très bien. Nous sommes ici pour vous aider.

-Pour m'aider? Vous perdez votre temps. Je n'ai que faire de votre aide.

-Qui est votre entraîneur?

-Mon père, le défia-t-elle. Que savez-vous à propos de la tueuse? Et ou avez-vous appris à vous battre?

-La dernière tueuse était ma cousine et j'ai été son entraîneur pendant quelque temps.

-Savez-vous comment elle est morte?

-Oui… se rembrunit-il aussitôt. Comme il semblait peu enclin à en dire plus, Élisabeth esquissa un mouvement de côté qu'il interpréta comme si elle voulait s'en aller. Vous n'allez pas retourner dans la salle de bal comme ça?

-Ce que je fais ou ne fais pas ne vous regarde pas monsieur l'inquisiteur? Conclut-elle en faisant volte-face pour retourner vers la terrasse.

La suivant des yeux, William Darcy poussa un profond soupir avant de se diriger vers l'arrière de l'Hôtel de ville où il avait déjà repéré la salle de bain. Après être passé au cabinet, il se lava les mains, les assécha, brossa son veston et secoua vigoureusement ses cheveux avant de retrouver le courage qui lui manquait pour retourner dans la salle, tenir compagnie aux deux sœurs de Charles avec l'intention de poursuivre son investigation.

Lorsqu'Élisabeth revint dans la salle à son tour quinze minutes plus tard après être allée jusque chez elle pour se changer et regarnir ses vêtements de pieux, elle était encore incertaine de l'importance qu'elle devait accorder aux propos de William Darcy et se maudissait surtout de le trouver aussi intéressant.

Sa première intention étant de sermonner sa plus jeune sœur, elle se dirigea vers son père qui lui tenait justement compagnie. Elle n'eut toutefois pas le temps de lui adresser la parole puisque Charles Bingley venait vers elle.

-Mademoiselle Bennet, mon ami m'a appris que vous avez eu un petit accident dehors? Lui apprit Charles tandis qu'il la conduisait sur la piste de danse.

-Votre ami manque autant d'éducation que de discrétion à ce que je vois.

-Vous a-t-il dit aussi que nous nous intéressons de près à la tueuse?

-Non. Tout ce que j'ai pu tirer de lui c'est qu'il avait assisté à la mort de celle qui m'a précédée…. ajouta Élisabeth de très mauvaise foi.

-C'était une charmante jeune fille. Dommage qu'elle nous ait quittés.

-Parlez m'en davantage, voulez-vous?

Tout en dansant avec Élisabeth, le jeune homme lui raconta que la tueuse précédente était également très jeune et que bien qu'elle ait été suffisamment entraînée, elle avait tout de même été assassinée.

-Le coupable est un vampire très ancien dont le principal passe-temps a toujours été de chasser les tueuses. William est l'un des seuls à connaître son identité et son visage. Précisa Charles en terminant son récit.

-Vous n'êtes donc pas un vampire vous même? Blagua Élisabeth.

-Si j'en étais un, croyez-vous réellement que je vous le dirais, sachant que je danse avec la seule et unique tueuse… Se moqua Charles tandis que leur danse prenait fin.

-Merci Charles. J'ai apprécié chaque seconde de cette danse… mais sachez bien une chose…. Comme je l'ai déjà dit à votre ami, je n'ai pas besoin de votre aide.

-C'est que…

-Je vous laisse… Le coupa-t-elle. Oh, et puis, dormez tranquille cette nuit, je vais inclure votre maison dans mon parcours dès cette nuit. Vous ne serez pas dérangés par les vampires.

La suivant des yeux tandis qu'elle traversait la salle d'un bout à l'autre, William Darcy marcha lentement jusqu'à son ami et lui glissa à l'oreille : Tu crois qu'elle sait ce qu'elle fait?

-Fichtre non, déplora discrètement Charles avant de croiser les bras.

-Je vais la suivre discrètement… pendant ce temps là, arrange-toi donc pour nous faire inviter chez les Bennet… Dès demain si c'est possible.

-Très bien, approuva-t-il en s'éloignant de son ami pour aller rejoindre Jane qui était justement retournée auprès de son père.

...À suivre...

Alors? À vous la parole?

Quelles sont vos impressions?

Miriamme