Bien le bonjour !
Disclamer :
Yandere Simulator (LoveSick) appartient à YandereDev, développeur à la voix douce.
La couverture choisie appartient, quant à elle, à Koumi, un artiste talentueux. Je vous invite d'ailleurs à vous abonner à son DeviantArt étant donné que la description des personnages de ce recueil est inspirée de ses dessins.
J'inaugure ce recueil par Kizano Sunobu ! Je trouve sa voix plus que bandante, pas vous ? :3
Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser des reviews si vous souhaitez que je parle d'un personnage avant un autre !
Le cas de Kizano Sunobu
Kizano Sunobu était orgueilleux, mégalomane et imbu de lui-même. Personne ne s'étonnait du fait qu'il soit le Président du club de Théâtre, réputé pour être très élitiste, voir même sectaire – pas autant que le club Occulte, certes, mais eux, n'avaient pas pour chef un tyran.
Les élèves de Saikou Academy avaient appris à considérer Kizano comme étant un élément du décor. Cela n'avait pas été simple au tout début, car il était particulièrement difficile à ignorer. Il était grand de taille, large d'épaules et sa démarche féline était accentuée par l'uniforme scolaire qui lui allait parfaitement. Cependant, ce qui le mettait en valeur et attirer le regard, n'était pas le brassard rouge que tous les Présidents de clubs portaient, mais, plutôt, sa cape de velours rouges qui le suivait où il allait et qui lui donnait cet air princier qui allait, de paire, avec la couleur violette royale de sa longue chevelure qu'il tenait en une queue-de-cheval où ornait, dans celle-ci, une rose, emblème de son club.
Kizano n'appréciait guère le fait qu'on ne l'admire plus autant qu'avant. Il ne pouvait pas se contenter des membres de son club, surtout pas depuis que Kokona Haruka avait continué de s'attacher les cheveux en queue-de-cheval, après qu'il l'ait fait lui-même. Bien heureusement, il l'avait subtilement menacé de faire tomber un projecteur sur elle, quand elle serait sur scène lors de la prochaine représentation de son club, qui ne tarderait pas à arriver. La jeune fille avait donc opté pour des curly pointy-tail, ce qui à sa grande incompréhension, avait fait succomber un de ses hommes de main du club, Riku.
Ces derniers étaient d'ailleurs en pleine supervision des préparations adéquates pour la représentation qui aurait lieu au gymnase du lycée. Kizano était parti s'entretenir avec Kocho Suyona, le directeur de Saikou Academy, un peu plus tôt dans la journée et l'avait convaincu de mobiliser tous les élèves de l'établissement pour l'aider à préparer le gymnase. Il n'allait certainement pas se salir les doigts et encore moins sa chère cape que le proviseur avait, lui aussi, arrêté de regarder avec sévérité, comme c'était le cas il y a quelques mois.
Cette indifférence de la part de ses professeurs et des autres élèves l'irritait bien plus qu'il ne voulait l'admettre. Bien heureusement, son entretien avec le directeur avait réussi à lui attirer les foudres de tous les élèves, comme il pouvait le constater en déambulant de sa démarche féline dans les couloirs du lycée. Il n'était jamais plus au centre de l'attention que quand on le haïssait. Il s'en alla au rez-de-chaussée retrouver son Q.G général. Il avait congédié tous les membres pour qu'il puisse se ressourcer en paix. Quelle ne fût donc sa surprise lorsqu'il trouva, sur son fauteuil de Roi, assise une élève à la chevelure de jais et au regard aussi vide que les méandres de la cervelle de Kokona.
« Que fais-tu ici, assise sur mon siège ? ».
La jeune fille le regarda sans grande réaction. Elle se redressa légèrement et répondit, après avoir baillé, à sa question :
« Mon professeur principal m'a demandé d'intégrer un club sous peu, sinon je risquais d'avoir des problèmes. J'ai choisi ce club parce que, apparemment, il manque d'effectifs ».
Kizano sourit intérieurement. Il était d'humeur joueuse aujourd'hui et l'agacement qu'il ressentait depuis des jours le poussa à vouloir s'amuser avec cette jeune fille.
« I only share the stage with the best. You need to try a little harder, darling ».
(Je ne partage la scène qu'avec les meilleurs. Tu devrais essayer de faire un peu plus d'efforts, darling).*
La jeune fille arqua les sourcils entendant ces paroles incompréhensibles. Le ton plus qu'arrogant et la voix grave et bien confiante de cet homme qui lui faisait face, avec sa cape rouge et son air amusé, l'ebahirent, elle qui ne s'étonnait plus de grand chose.
« Mais de quoi parles-tu ? Essayer quoi ?! Dit-elle, presque ahurie ».
Kizano pouvait se féliciter d'avoir déstabilisé cette fille sans manières. Elle ne s'était même pas présentée à lui. Il savait qu'elle le connaissait, puisque tout le monde, le connaissait, lui, du fait de son prestige.
« Essayer de jouer un peu mieux les indifférentes. Je sais que c'est dur de rester stoïque face à moi. Il s'avança vers son fauteuil et se pencha vers elle, mais il va falloir que tu le fasses si tu veux rester dans ce club, darling ».
La jeune fille baissa les épaules. Elle se sentait assez oppressée par cette proximité subite de ce garçon qui avait pourtant le même âge qu'elle. Cependant, intérieurement, elle était plutôt amusée par ce petit jeu que son Président venait de lancer. Détournant le regard, elle se leva subitement et essaya de passer sous le bras qui encadrait, désormais, le fauteuil bien singulier, mais extrêmement douillé, sur lequel elle s'était assise un peu plus tôt. Cependant, alors qu'elle cambrait le dos pour passer, le faux-prince bougea et la prit dans ses bras.
« Où t'enfuis-tu donc, fillette ?
- Je ne m'appelle pas fillette et encore moins darling ... Et nous avons le même âge en plus ! Lança-t-elle, un peu énervée de s'être faîte prendre par son propre piège ».
La tenant toujours dans ses bras, Kizano se déplaça d'un petit pas pour se retrouver assis sur son fauteuil de Roi autoproclamé. Pendant quelques secondes, cette intruse se retrouva assise sur ses genoux, mais il la posa parterre si facilement tant elle était légère. Il regretta son geste et aurait bien voulu qu'elle reste un peu plus longtemps sur lui. Il croisa ses pieds pour se redonner contenance, et, avec un sourire arrogant sur son beau visage et ses yeux violets, eux aussi, fixés sur ce bout de femme, il lui ordonna :
« Présente donc toi à ton Roi comme il le faut et celui-ci consentira, éventuellement, à t'appeler par ton nom, fillette ».
Le visage rouge d'embarras de la jeune file laissa place à une moue exaspérée, mais tout de même amusée. Elle se redressa, reprit contenance et dit, de sa voix monocorde, voulant bien jouer le jeu :
« Je me nomme Ayano Aishi, majesté ».
Ayano lut sur le visage de son tortionnaire temporaire qu'elle n'allait pas s'en tirer si facilement. Il lui dit, d'un ton léger, qu'elle se devait de faire la révérence à son Roi. Elle essaya, tant bien que mal, mais elle-même savait que ce n'était qu'une parodie de révérence. Elle essaya à plusieurs reprises, mais s'arrêta soudainement, lorsqu'elle se rendit compte qu'elle prenait cela beaucoup trop au sérieux pour une simple taquinerie d'une homme qui parlait de lui à la troisième personne. Elle leva sa tête vers le bien célèbre Kizano Sunobu qui soupirait, ennuyé par le comportement de la jeune fille. Il se leva, enleva de la poussière imaginaire sur son épaule droite où ne se reposait pas sa cape, feignant l'indifférence avec énormément de talent.
Il se posa derrière Ayano qui n'eut pas le temps de se retourner pour lui faire face. Doucement, il fit pencher, d'une légère pression, le dos de la jeune fille. Il posa sa main non-gantée sur la peau nue de ses jambes pour faire flancher légèrement ses pieds. D'un pas, il se retrouva devant elle, la maintenant dans un équilibre précaire. De ses doigts, il effleura les joues, le menton puis le cou d'Ayano pour incliner sa tête en un angle parfait. La jeune fille qui avait les yeux baissés les releva pour se retrouver nez à nez à une partie bien particulière du corps bien dessiné du jeune homme. Celui-ci se rassit sur son fauteuil et attendit :
« Je… Je me nomme A-Ayano Aishi, majes-majesté ».
Kizano afficha un sourire satisfait. La jeune fille qui se nommait Ayano Aishi rougissait à vue d'œil et le regardait, les yeux écarquillés, un peu déstabilisée. Continuant à jouer le Roi, il dit, d'une voix qu'il voulut joueur, mais qui sonnait, à son grand étonnement, attendrie :
« Viens donc sur le fauteuil de ton Roi, Ayano ».
La jeune qui était, maintenant, aussi rouge que Kizano fit quelques pas hésitants avant de se retrouver face à ce garçon qui l'avait fait sortir de sa zone de confort dans laquelle elle se complaisait avec sa solitude. Kizano, soudainement moins confiant que d'habitude, se contenta, d'abord, de faire un baise-main à Ayano. La jeune fille laissa échapper un petit cri de surprise qui redonna confiance à Kizano qui tira d'un coup la main d'Ayano. L'intruse se retrouva dans une position des plus gênantes. Son genou appuyait un peu trop sur l'entre-jambe de son Roi, tandis que sa poitrine était aplatie sur le torse agréable et bien dur de Kizano. Les mains effleurant légèrement les côtes de la jeune fille, Kizuno ne réussit pas à faire abstraction de l'appui de la jeune fille sur son organe de plaisir, mais il ne put, tout de même pas, lâcher ses yeux gris qui le fixaient intensément.
D'un commun accord, les lèvres du Roi vinrent retrouver celles de la jeune manante qui avait eu le courage de s'asseoir sur son trône qui, dorénavant, ne se priverait pas de le partager avec Ayano, en particulier si chaque moment passé avec elle pouvait être aussi agréable, attendrissant, ne concentrant les pensées de la jeune fille que sur l'objet de son désir nouveau et emplissait la pièce de gémissements et cris aussi doux et éreintés que ceux de cette journée au club de Théâtre.
*Réplique d'origine de Kizano Shinobu, en anglais, dans la vidéoYandere Male Rival Introduction Video, postée sur la chaîne youtube de Yanderedev.
