Bonjour!

Allez, pour tous ceux que l'hiver épuise, qui sont tristounes ou raplaplas, un petit anti-depresseur histoire de rire ou tout du moins sourire...

Bonne lecture!

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DES BERRYS ET LA MONNAIE!

Chapitre 1

Le Sunny sur Grand Line.

Ce n'était pas l'heure de manger pourtant le pont était désert, l'équipage au complet regroupé dans la cuisine avec la tête des mauvais jours. Pourquoi? Hé bien, un peu plus tôt, c'est à dire quelques minutes, Nami avait décrété une réunion d'urgence, et quand la navigatrice demande, on obéit, oui, même le capitaine qui la craint autant que les autres.

Même Zoro et Sanji, qui étaient en train de se mettre une peignée histoire de garder la forme, avaient dû stopper leur combat à peine commencé.

Donc tout le monde attendait anxieusement que la jeune femme commence, tous assis autour de la table dans un silence religieux autant qu'inhabituel, car qui disait réunion d'urgence disait problèmes et prises de becs.

« La situation est intolérable! Et il va falloir que ça change!

Tout le monde se regarda, un peu interdits, ne comprenant absolument pas où elle voulait en venir. Brooke se tortillait nerveusement sur son siège et osa poser la première question.

- Chère Nami, fais-tu allusion à une histoire de… culotte?

- De… mais non!

- Ah, c'est parfait, continue.

La jeune femme le regarda avec suspicion.

- C'est quoi cette histoire de culotte dont tu parles?

- Rien, rien du tout. Désolé de t'avoir interrompue mais à présent, je suis tout ouïe, bien que je n'ai pas d'oreilles, YOHOHO! Blague de squelette!

- Oui, c'est cela… Bon, où j'en étais? Ah oui, intolérable! Nous devons être les pirates les plus fauchés de tout cet océan!

La jeune femme s'interrompit, au bord des larmes. Pour elle, dès qu'il était question de berrys, ça lui tenait à cœur.

- Il est vrai que notre budget bouffe est faramineux, intervint le chef cuistot.

Luffy se tourna vers lui, parfaitement indigné. Nami parlait d'argent, il avait retenu manque de viande et là, il était tout à fait réceptif à la conversation.

- Sanji, tu me déçois! Quand j'étais petit, on accommodait les restes, ça m'étonne de toi de ne pas y avoir pensé.

Le cuisinier le fusilla du regard, la cigarette coincée entre ses lèvres pincées.

- Je ferais pareil s'il y avait encore des restes après que tu sois passé, imbécile!

- Ah, je me disais aussi, vu que c'est moi qui t'ai recruté, tu pouvais pas être aussi bête.

- Ferme-la avant que je t'assomme!

- D'accord… Mais on fait quoi alors?

- Ben j'en sais rien Luffy!, répondit Nami, un peu sur les nerfs.

- Bon, je suis le capitaine alors… ben, ils font quoi, les autres pirates?

C'était une bonne question! On ne pouvait pas dire que leur propre code de la piraterie fut un exemple, ne serait-ce que pour survivre. Le One Piece, c'est bien beau, encore faudrait-il éviter de crever de faim pour avoir une chance de le trouver!

- Ils pillent les villages après avoir égorgé et éventré tous leurs habitants.

Robin avait énoncé les faits comme si elle parlait de la pluie et du beau temps. Les autres la regardèrent un instant d'un air dégoûté. Zoro ne put s'empêcher de penser une fois encore que cette fille était très étrange, un peu trop même. Mais Luffy ramena la conversation sur le débat initial, chose si sensée que le sabreur se dit que c'était encore plus angoissant que les paroles de la Bizarre.

- Non, nous on peut pas faire ça. Quoi d'autre?

Usopp se leva et bomba le torse, un pied sur son siège et le bras en l'air, tel un orateur à la tribune.

- Ils cherchent des trésors, se couvrent d'or et de diamants. Je l'ai déjà fait, j'avais dû combattre toute une armée de monstres sur une ïle…

- Ah?, l'interrompit Sanji. T'avais pas une de tes maladie à la con ce jour-là, genre j'ai-la-maladie-de-l'ïle-que-je-sens-pas-du-tout?

Le canonnier haussa les épaules avant de se rasseoir sous les ricanements des autres. Nami reprit après lui avoir jeté un regard noir.

- Un trésor, ça ne se trouve pas sous la nageoire d'un monstre des mers! Et pour le moment, je n'ai aucune indication pour en chercher un.

- Je pourrais soigner des gens et faire payer la consultation?, proposa Chopper, encore émerveillé de l'aventure d'Usopp et tenant à apporter sa contribution à son équipage.

- Mais avant, il faudrait contaminer toute une ville avec un virus mortel pour que les habitants soient redevables.

- Merci Robin, la coupa Nami. Autre chose?

Elle était dépitée suite à la tirade son amie. Si elle ne pouvait plus compter sur elle, la seule qui avait un peu de bon sens d'habitude, c'était le début de la fin.

- Attaquer des navires marchands?, proposa Franky.

- On peut pas s'en prendre à des gens gentils!, rétorqua Luffy en fronçant les sourcils.

Soit, ils étaient pirates mais seulement pour l'aventure, tant qu'on ne leur cherchait pas de noises, il n'y avait pas de raison de combattre. Et les critères du capitaine ne supportaient aucun écart de conduite.

- Ben des navires de la Marine alors?

- Et on volera quoi?, reprit Zoro. Leurs uniformes? Remarque, ça te permettrait de mettre un pantalon. Ou ils ont peut-être des slips bleu et blanc, avec l'insigne de la Marine dessus. Ça t'irait bien.

Pour le cyborg, qui avait aussi quelques principes, dont celui du goût du slip, sentit le cola lui monter au nez.

- Ben si t'es si malin, t'as qu'à reprendre ton ancien job, chasseur de prime!

- Ouais, t'as raison, et quand j'irai demander qu'on me paye, je demanderai en même temps le montant de la mienne! Ou alors, je pourrais carrément devenir corsaire et aller LECHER LE CUL D'UN AMIRAL!

La conversation qui dégénérait fut promptement interrompue par un coup de poing sur le crâne chacun, dispensé allégrement par la jolie rousse, laissant aux deux excités une bosse proéminente et douloureuse mais oh combien efficace puisqu'ils étaient bien trop occupés à souffrir pour ne plus se jeter des trucs à la figure.

- Oh, fermez-la vous deux!

Sanji fronça les sourcils.

- L'idée est peut-être pas si bête. Et si on volait le butin des pirates? Il suffit de choisir les plus affreux, c'est pas ce qui manque.

Nami, ravie et les pupilles en forme de berrys se jeta au cou du cuisinier.

- Mon petit Sanji, tu es le meilleur!

- Mais c'est parce que tu m'inspiiires, ma Namiii-Chériiie!, déclama le cuistot aux anges, les yeux en cœur et le sourire extatique, profitant de l'occasion pour encercler la taille de la jolie rousse et de la serrer un peu plus contre lui.

- Bon, on a de la chance!, continua la navigatrice, reprenant en main les opérations et se dégageant de l'étreinte, au grand dam du cuisinier. On va arriver sur une île réputée pour être un repère de pirates. Même la Marine n'ose pas s'en approcher. Le temps que je réfléchisse à un plan, on y sera. Allez, rompez!

La réunion avait été un succès et tous se précipitèrent dehors dans un joyeux brouhaha. Sanji en profita pour mettre en route le déjeuner et alors qu'il se retournait, il remarqua que le sabreur n'avait pas bougé.

- Oï Marimo, encore là? Tu vas manquer ta sieste.

- C'est ça, fais le malin! Ça va? Tu te sens pas gêné de tripoter l'autre sorcière juste devant moi?

Ah, il était énervé… Sanji reprit de son ton pince-sans-rire.

- Je t'ai déjà dit de ne pas parler de ma Nami-Chérie comme ça! Mais bon, je passe pour cette fois, c'est la jalousie qui te fait parler.

- Ouais, t'as raison d'y croire! Argh, tu m'énerves, je vais prendre l'air!

Et il se leva furieusement mais le cuistot lui barra la route et se planta devant lui.

- Si tu veux, je peux t'appeler Zoro-Chéri.

- Vas-y, si tu veux être sûr de prendre mon poing dans ta belle gueule, essaie!

- Ce que tu peux être grognon. C'est chiant.

L'escrimeur serra les dents, il allait vraiment lui en foutre une!

- Parfait, maintenant, je suis chiant. Continue, te gêne pas.

- Si tu le dis… »

Il empoigna sa nuque et fondit sur ses lèvres. Et il ne fallut pas longtemps pour qu'il constate que le sabreur n'était plus fâché. Les lèvres se pressaient, se suçotaient, les langues se caressaient.

Sanji se décolla de quelques millimètres de la bouche impatiente de l'épéiste.

- Y'a pas à dire, tu embrasses drôlement bien… Zoro-Chéri.

Il sentit l'autre se tendre aussitôt comme un arc, et il s'en éloigna d'une pirouette, alerté par un clic, signe d'un sabre prêt à être dégainé.

- Viens sur le pont, je vais te faire ravaler ce que tu viens de dire!

- Pas de problème, juste le temps de baisser le feu, j'ai fait une blanquette.

- Ah? Bon alors magne-toi, histoire qu'on soit à l'heure pour bouffer. »

Sanji ricana, ralentit les flammes sous la marmite et suivit le sabreur. Après tout, ils avaient été interrompus tantôt, et avec Zoro, c'était comme avec sa cuisine, on ne laisse pas refroidir et on termine le repas… ou le combat.

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Ils avaient accosté dans un port bondé où vu le nombre de pavillons à tête de mort, il ne faisait aucun doute qu'ils étaient arrivés à destination.

Il avait été prévu que Franky garde le bateau pendant qu'ils iraient tous à la pêche aux informations. Forcément, Luffy aurait refusé tout net de s'en prendre à des pirates qu'il jugerait trop sympathiques, alors il faudrait faire le tri.

Pour cela, ils suffisait de repérer une taverne ou tout autre lieu de ce genre, ne manquant ni d'alcool ni de femmes de petites vertus et ils pourraient alors choisir leur cible en se mêlant à la populace locale.

Ils étaient tous sur le pont, attendant les deux filles encore occupées à s'apprêter.

« Ça, c'est ce que j'appelle avoir du répondant!, déclara le cyborg avec un clin d'œil.

En effet, Robin s'avançait, toute de cuir noir vêtue, la jupe très courte et un chapeau de cow-boy qui lui allait à ravir, bien qu'on le remarquait à peine à cause de son décolleté plongeant. Nami, quant à elle, ne portait que du blanc, la jupette encore plus rikiki et une petite brassière qui ne cachait que l'essentiel.

Brooke resserra son col (le moindre mouvement, et je pourrai voir leur culotte) et Sanji sentit que son nez n'allait pas tarder à saigner mais n'écoutant que son esprit chevaleresque, il se précipita, les yeux en cœurs.

- Mon dieuuu! Mes anges, vous êtes les déesses de l'amouuur incarnééé!

Puis il se reprit très vite en remarquant du coin de l'œil un sabreur… un peu tendu. Mais ce n'était pas ça qui l'inquiétait vraiment. Non, le Marimo, il savait comment le calmer, aucun souci. Par contre, là où ils se rendaient, ils ne risquaient pas de tomber sur la galanterie incarnée.

- Euh, mes chéries, vous n'allez pas… y aller… comme ça?

- Mon petit Sanji, je veux que ce soit rapide et efficace! Personne ne nous résistera, on aura des renseignements en un rien de temps. Il faut bien que ce soit utile que je sois si mignonne! »

Le raisonnement de Nami se tenait, il fallait bien l'avouer. Mais chacun réagit à sa façon.

Sanji sentit ses poings se fermer tout seul. Le premier abruti qui ose poser ses sales pattes sur une de mes beautés, je le fracasse, je le bousille, je le pulvérise à coups de pieds dans le cul!

Franky rigola, les deux bras en l'air en se déhanchant. Ce sera torride! J'espère qu'ils me raconteront.

Brooke sentit ses yeux rouler dans leurs orbites (enfin, s'il en avait, il les sentirait). C'est pour ce soir! Je vais enfin voir leur culotte!

Usopp eut un regard inquiet. Elles vont encore nous attirer des ennuis! Je sens les premiers symptômes de ma maladie-je-le-sens-pas-ce-plan-foireux-.

Zoro n'eut aucune réaction, stoïque. Ben je plains les pauvres gars qui s'approcheront d'elles!

Luffy et Chopper n'en pensaient rien, ils avaient découvert un scarabé et rien ne pouvait les divertir de cette magnifique trouvaille.

Le temps, filant, la navigatrice sonna le départ et tout le monde lui emboîta le pas. La chasse aux berrys, ça n'attend pas!

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(à suivre)