Ne vous attendez pas à grand chose. Juste: I see Fire, Ed Sheeran...et voilà, un prétexte pour que ce fandom s'affiche dans l'en-tête de mon profile. :p Il est possible que j'écrive quelque chose de solide plus tard, si Bard continue d'être un grognard adorablement mefiant et Thranduil un onion, et Tauriel son imbecile immature préférée et le collier de Girion un prétexte toujours aussi reluisant... Ce qui fait beaucoup de si.


Il est levé, le feu, le Feu de la Montagne!
...

Ils étaient là,
Perdus au milieu d'une foule aussi aigrie, tous négociant leur survie à une mer de verdure sans visage, infinie

Et ce soir, ils se sentent
comme une poignée de cendre cachée derrière une mer verte, quelque part, vers le sommet du monde ;
comme un cahier de terre, parfois friable, parfois assombri, terni par le temps et l'oubli.
Quand ceux qui le peuvent, chantent
les légendes d'un passé trop bleu aux accents étrangers—des mots ;
Ceux qui pleurent cachés, encore, ressentent au fond de leur ventre chaque similarité.

Ils se demandent...
Si ce soir sera leur dernière nuit autour des pierres incandescentes qui vacillent et reprennent :
comme un vestige qui perdure, comme
quelques gerbes couchées dans d'un champs, qui ont oublié d'être tristes.

Le silence n'a jamais paru plus écrasant maintenant que la terreur d'un doute cuisant à été réveillée.

Ils attendent.

Une seconde seulement, une second terrible où se figent tous les sangs.

Le jour va peut-être sombrer, toutes les mains sont figées, ils ont oublié de respirer.
Il y a une ombre sur le lac et une fois de plus, rien, rien, n'est plus incertain.
Ceux qui se souviennent sont devenus muets, les enfants ont cessé de pleurer :
ce qu'ils ont ramené, ce qu'ils ont recréé, tout ce qu'ils ont réappris,

Aujourd'hui,
S'apprête à brûler.

Une ombre massive, dans le ciel, glisse
Silencieusement.

Tout en bas dans la ville, il n'y a plus de temps ; seulement l'ombre immense
Des ailes rouges,
Leur vent.

Partout,
Encore,
Maintenant,
Du feu sur le lac.