Disclaimer : Les personnages ainsi que l'univers de God Child appartiennent à Yuki Kaori.

Titre : Se rendre indispensable...

Pairing : Cain/Riff

Rating : PG

Défi : Repasser avec un ancien fer à repasser fort récalcitrant tout en restant IC, réponse au défi de remeciel

Nombre de mots : 374


Se rendre indispensable...

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Quand je repense au jour où j'ai failli te perdre à cause de ce maudit venin de tarentule, je ne peux empêcher mes pensées de confluer vers Alexis, et de contempler l'étendue de sa haine envers moi. Son aversion profonde envers ma personne doit atteindre des sommets pour qu'il fasse tout ce qui est en son pouvoir afin d'avoir la chance d'apercevoir une fois de plus mon visage déformé par le désespoir. Et même après toutes ces années, j'ai encore du mal à comprendre clairement ses motifs.

Quoiqu'il en soit, j'ai cru que cette maudite malédiction allait à nouveau refaire surface, étant indéniablement destiné à perdre un à un les gens que j'aime... oui je t'aime Riff, et ce, depuis l'instant où tu es resté de ton plein gré à mes côtés alors que je n'étais qu'un garçon fragile et brisé, depuis que tu as imprimé une once d'espoir dans mon âme tourmentée à l'aide d'une simple caresse.

Je me vois encore enfoncer durement mes ongles dans la chair tendre de ma main en entendant le médecin affirmer que l'issue pourrait t'être fatale.

Tu n'avais pas le droit de me laisser ainsi, je le savais, tu avais promis de ne jamais m'abandonner et pourtant je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir peur. D'avoir peur pour toi... d'avoir peur pour moi, même si ce dernier sentiment passait à l'arrière plan.

Encore aujourd'hui, je n'ose imaginer ce que je serais devenu s'il t'était arrivé le pire. Je ne peux pas me résoudre à te perdre, même si à ton réveil, j'ai fait croire que c'était surtout de par la parfaite réalisation de tes différentes tâches propres à ton statut de majordome que tu te rendais indispensable à mes yeux.

Qui allait bien pouvoir repasser la redingote que j'aimais tant à l'aide de ce vieux fer à repasser, qui marchait occasionnellement, mais que tu refusais de jeter ? Qui allait lacer mes chaussures ? Qui ferait couler l'eau de mon bain à la température qui soulageait mon dos sans pour autant raviver la douleur ? Qui serait cet intendant parfait et indispensable à cette maisonnée ?

Pour ce qui était de la véritable raison, tu n'étais pas encore prêt à l'entendre, et je n'étais pas encore prêt à l'admettre.

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The end

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