Bonjour !

Après réflexion, et surtout après avoir relu mes chapitres, j'ai vraiment eu envie de poster ce prologue que je garde dans mon ordi depuis au moins un an. Je vous promets que je me consacrerai en premier lieu à Nobless. Cela me semble de toute façon indiscutable.

Pour la présentation, c'est beaucoup moins compliqué en terme d'histoire que Nobless - ça va me reposer - et son originalité est la création de la Familerie. Donc c'est largement inspirée des Animaux Fantastiques. Je pense avoir commencé à écrire après avoir vu le film... Non je n'expliquerai pas maintenant ce que veut dire Familerie haha. au chapitre suivant ;)

Quoi d'autre ? Cela me permet également d'insister sur des personnages parfois mis de côté. Je pense notamment à Hagrid... et Victor Krum si je me souviens bien. Voilà voilà...

... Je sais jamais quoi mettre...

Donc voici le prologue, qui est TRÈS proche de celui du canon. Du coup c'est pas vraiment mon style, mais je trouve ça intéressant... Ah et il fait très cliché, par rapport à d'autres fics merveilleuses, vous allez vite savoir de quoi je parle... Mais je vous promet que dès le chapitre suivant je dévie complètement. Enfin, le prologue est très court, donc j'espère vous donner au moins le chapitre 1 dans pas très longtemps...

Sur ce, bonne lecture !

Merci beaucoup !


Prologue


Privet Drive était un quartier normal, avec des maisons d'une banalité ennuyeuse, aux habitants si ordinaires qu'ils en étaient fades. L'architecte qui avait eu la charge de ce nouveau quartier ne s'était pas cassé la tête, si bien que toutes les habitations étaient semblables. Seuls les jardins parfaitement entretenus permettaient à un inconnu de se repérer. En un mot, Privet Drive était normal, et sans aucun intérêt, sauf pour ceux qui cherchaient à tout prix la normalité.

Pourtant, le 31 octobre 1981, à minuit, Privet Drive se trouva lié à une affaire des plus singulières…

Tout d'abord, un homme très vieux, à en juger la couleur argentée de ses cheveux et de sa barbe, apparut à l'angle de la rue, si soudainement qu'il semblait avoir jailli du sol. Il était vêtu d'une longue robe, d'une cape violette qui balayait le sol, et chaussé de bottes à hauts talons munies de boucles. Ses yeux bleus et brillants étincelaient derrière des lunettes en demi-lune et son nez crochu donnait l'impression d'avoir été cassé au moins deux fois. Cet homme s'appelait Albus Dumbledore.

Il n'avait pas l'air de se rendre compte qu'il venait d'arriver dans une rue où tout en lui, depuis son nom jusqu'à ses bottes, ne pouvait être qu'indésirable.

Ensuite, il y avait un chat, qui avait passé toute la journée assis sur un muret, en face du 4, Privet Drive, sans jamais bouger de sa place. A l'arrivée de Dumbledore, le chat miaula, puis sauta de son perchoir. Lorsqu'il atterrit, ce n'était plus un chat, mais une femme d'allure sévère, qui portait également une cape d'un vert émeraude. Ses cheveux étaient tirés en chignon et elle avait l'air particulièrement agacée. Cette femme était le Professeur McGonagall.

Ensemble, ils commencèrent à parler, au sujet d'étoiles filantes, de fêtes, et d'un certain Dedalus Diggle. Ils s'interrompirent seulement lorsqu'un grondement sourd brisa le calme environnant. Le bruit augmenta en intensité jusqu'à ce qu'ils aperçoivent une énorme moto tomber du ciel et atterrir devant eux, sur la chaussée.

Si la moto était énorme, elle n'était rien comparée à l'homme qui était dessus. Il était à peu près deux fois plus grand que la moyenne et au moins cinq fois plus large. Il était tellement grand que ce n'était pas normal. On aurait dit un sauvage, avec ses longs cheveux noirs en broussaille, et sa barbe qui cachait presque entièrement son visage. Pourtant, quiconque aurait regardé attentivement son visage aurait vu de la gentillesse dans son regard.

– Professeurs Dumbledore et McGonagall, les salua ce qui semblait être un géant, alors qu'il descendait de sa moto, tout en tenant un tas de couverture dans ses immenses bras.

– Hagrid, répondit poliment Albus, vous n'avez pas eu de problèmes ?

– Non, Monsieur. Le petit bonhomme s'est endormi quand nous survolions Bristol.

Dumbledore et le professeur McGonagall se penchèrent sur le tas de couvertures. A l'intérieur, à peine visible, un bébé dormait profondément. Sous une touffe de cheveux d'un noir de jais, ils distinguèrent sur son front une étrange coupure en forme d'éclair.

– Vous êtes sûr que… ? Souffla le professeur McGonagal.

– Oui, répondit Dumbledore. Son frère Charlie, montre une plus grande puissance et il a une cicatrice en forme d'étoile. Celle-ci - il montra le front du bébé - a dut être causée par un débris du plafond.

– Mais...tout de même, le laisser à des moldus ! s'exclama avec une colère contenue la femme. Ne peut-il pas rester avec eux ?

– Je crains que le statut de Sauveur de Charlie ne cause un déchirement dans leur relation...Et puis, James et Lily doivent s'occuper de…

– Et abandonner Harry !? Balbutia avec indignation McGongall. Leur relation ne sera pas déchirée, elle n'existera plus !

– C'est pour le meilleur...Fit avec une grande confiance Dumbledore, et néanmoins une certaine tristesse dans le regard. Derrière lui, Hagrid poussa un long hurlement de chien blessé.

– Chut ! Siffla le McGonagall. Vous allez réveiller les Moldus !

– Dé...désolé, sanglota Hagrid en sortant de sa poche un mouchoir de la taille d'une nappe dans lequel il enfouit son visage, c'est juste que...le pauvre bonhomme...vivre avec des moldus…

Dumbledore laissa échapper un petit soupir, avant de faire quelques pas, le bébé dans les bras, pour le poser sur le pas de la porte du 4, Privet Drive. Il posa une lettre sur la couverture, et recula pour se retrouver à côté de ses deux compagnons.

– C'est mieux pour tout le monde, Hagrid. Et nous reviendrons lorsqu'il aura onze ans. Je vous le promets, assura le vieil homme avant de disparaître de la même façon qu'il était apparu. Un instant plus tard, McGonagall le suivit.

Ne resta que Hagrid qui regardait toujours le bébé avec tristesse. Il leva les yeux vers la maison, imagina la prochaine décennie du jeune Harry au 4 Privet Drive. Il ne connaissait pas personnellement ses habitants, mais avait déjà entendu Lily parler de sa sœur, et ce qu'elle en disait n'était pas très glorieux. Une idée germa dans l'esprit jugé si souvent simplet du géant.

S'il permettait à l'enfant de vivre une enfance heureuse, sans pour autant déranger son frère et ses parents, personne ne lui en voudrait… n'est-ce pas ?

La pensée devint certitude, et il traversa rapidement la pelouse, pour reprendre dans ses bras le bébé. Un dernier regard derrière lui, pour vérifier que personne ne le voyait, et il partit sur sa moto, comme il était venu.

Le voyage dura longtemps, et ce ne fut qu'une dizaine d'heures plus tard que Hagrid et sa jeune charge arrivèrent à destination : Saint Pétersbourg. Ils ne s'attardèrent pas longtemps dans la ville moldu endormie, et dès que Hagrid trouva une place avec une fontaine nommée Babayaga, une harpie célèbre dans les contes russes, ils traversèrent la surface de l'eau pour se trouver dans la partie sorcière. Contrairement à Londres, les russes avaient créé une véritable cité entièrement magique, indétectable pour les moldus, ce qui leur conférait une sécurité que les Britanniques enviaient lorsqu'ils en avaient connaissance.

Le géant parcourut le quartier résidentiel dans lequel ils étaient apparus, jusqu'à trouver l'Allée marchande. De là, il ne lui fallut qu'une dizaine de minutes pour trouver un bâtiment gigantesque qui se trouvait en coin de rue. Ses murs étaient en pierre blanche, avec de longues colonnes, et s'élevaient sur trois étages qui se finissaient en dôme doré. Au-dessus de la porte à double battant, aux dimensions extravagantes, un écriteau noir et doré indiquait : Familerie Doranovski. Le tout ressemblait au siège de la banque de Gringotts à Londres, en moins penché et avec une importante influence russe dans l'architecture.

Hagrid monta les trois marches qui le séparaient de la lourde porte et appuya sur une sonnette, où était écrit à côté : Doranovski - Privé. Au-dessus de la sonnette qu'avait utilisée Hagrid, se trouvait sa jumelle qui comportait la légende suivante : Doranovski - Familerie. Il fallut une dizaine de minutes pour qu'enfin la porte s'ouvre sur un homme en robe de chambre mauve, encore à moitié endormi.

– A-t-on idée de réveiller…commença-t-il en russe d'une voix bourrue avant de s'arrêter net. Oh, Hagrid ! Qu'est-ce que tu fais là, vieille branche ?

Le géant demanda à entrer rapidement, en jetant des coups d'œil assez méfiants par-dessus son épaule. Le gérant de la familerie ouvrit grand la porte et se mit de côté pour le laisser passer, non sans avoir regardé avec curiosité le bébé qu'il serrait dans ses bras.

Celui qui s'appelait Doranovski montra la première porte à gauche qui conduisait au bureau du gérant, comme l'indiquait la pancarte dorée sur le bois. Hagrid s'assit dans un fauteuil et parut enfin se détendre. Il accepta le thé que lui proposa le russe et commença ce pourquoi il était venu :

– Leonid...Est-ce que tu as vu les actualités ? Demanda-t-il après un moment de réflexion.

– Oui, L'Irlande a gagné contre…

– Non, le coupa assez brusquement le garde-chasse à son ami qui était un grand fan de Quidditch. Hier, Tu-sais-qui a été tué.

– Tu-sais-qui ? Je ne connais p...Ah ! Se reprit le russe après avoir cherché dans sa mémoire, mais c'est formidable, Rubeus !

Ledit Rubeus acquiesça avec vigueur et commença son récit. Le Seigneur des Ténèbres était allé tuer les Potter, et ça avait failli finir en boucherie. Il avait stupéfixié James et assommé Lily avec une facilité déconcertante. Quand il s'était retrouvé dans la chambre des enfants, Charlie et Harry, il avait visé Charlie, et là...Au lieu de tuer le bébé, le sort s'était retourné contre lui, le tuant, et détruisant au passage le toit de la maison. Charlie avait hérité d'une cicatrice en forme d'étoile, tandis qu'un débris entaillait le front de son frère, lui causant cette drôle de coupure en forme d'éclair.

– Certes, certes...c'est bien...mais je ne vois toujours pas la raison pour me réveiller...Bailla Leonid avec désinvolture. Étant russe, il ne connaissait pas beaucoup le mage noir anglais, et, bien qu'il partage la joie de son ami, il pensait qu'il n'y avait pas de quoi en faire un chaudron.

– Charlie est le nouveau héros anglais…

– C'est lui ? S'interrogea le russe en montrant l'enfant dans les bras du géant.

– Non, c'est son frère, Harry, répondit Rubeus en baissant ses yeux doux vers le bébé.

– Et qu'est-ce que tu fais avec le frère du nouveau héros anglais ? S'enquit le gérant de la Familerie, qui redemanda un thé à son elfe de maison, Malensky.

– Dumbledore a jugé bon de le séparer de sa famille...soupira Hagrid, en sentant la culpabilité nouer son ventre. Il avait la désagréable impression de trahir son directeur. Pourtant, il ne faisait qu'aider un bébé…

– Et pourquoi ?

Rubeus soupira.

Tout simplement parce qu'à présent, le Survivant devait avoir droit à toute l'attention de ses parents et qu'Harry ne rentrait pas dans l'équation. Et il serait difficile de le faire comprendre à un enfant, sans qu'il ne ressente de la jalousie à l'égard de celui qui le privait de l'amour et de l'intérêt de ses proches. Dumbledore avait donc décidé d'éloigner Harry jusqu'à ce qu'il ait l'âge d'entrer à Poudlard. Là, Harry comprendrait, et pourrait rejoindre sa famille. Et avant cela, il resterait chez les Dursley, des moldus allergiques à la magie.

– Merde ! Jura le russe, retrouvant sa langue natale. Et tu vas le placer chez eux ?

– Non...Je sais que je ne devrais pas faire ça mais...écoute, je veux qu'il soit heureux, moi ! Alors, si tu pouvais…

Il s'arrêta un instant, pendant que Leonid fronçait les sourcils.

– Je peux quoi, vieille branche ?

– Et bien...Tu vois… se fit évasif le géant.

– Non je ne vois pas, répliqua le russe en reposant sa tasse de thé sur le bureau.

– J'aimerai, j'aimerai…

– Oui ? s'impatienta le russe en roulant des yeux.

– Quetuladoptes...lâcha très rapidement le géant, en finissant son thé.

– Hein ? Parle moins vite ! S'exclama son ami qui bougonna : Je parle anglais mais tout de même…

– J'aimerais que tu l'adoptes...Répéta plus lentement Hagrid en observant sa réaction avec attention.

Le visage du sorcier se figea, avant de blanchir, puis rougit profondément. Il ouvrit plusieurs fois la bouche sans qu'aucun son n'en sorte. Il finit par se lever brusquement, tout en marmonnant en russe. Enfin, il se tourna vers son ami, le regard plus que sérieux :

– Enfin, Rubeus ! C'est une Familerie, pas une garderie, ici ! S'écria-t-il, alors qu'il recommençait à parcourir son bureau avec nervosité.

– Mais…

– Je ne peux pas...Le coupa son ami. Qu'est-ce que je dirai à Ana ? Elle me tuera...Non, non, je ne peux pas...Trouve quelqu'un...mais pas moi….

– Tu es le seul en qui j'ai confiance, assena Hagrid en le regardant dans les yeux. Tu ne lui cacheras pas la vérité sur sa famille, mais en même temps, comme tu es russe, tu auras du recul...Et Dumbledore ne pensera jamais à toi s'il y a des recherches et…

– Quoi !? S'étrangla le gérant. Mais tu me demandes de kidnapper un enfant !

– Mais non...Tenta de le calmer le géant, alors que les cris du gérant commençaient à réveiller le petit dans ses bras. Il l'a laissé sur le pas de la porte, c'est comme s'il l'avait abandonné…

– Mais qu'est-ce que je dirai à Ana ? On a déjà un enfant, nous ! Et on a déjà du mal à s'en occuper...Finit-il par reconnaître, avec un brin de tristesse. Sa femme n'était pas souvent à la maison, quant à lui, il s'occupait du magasin, ce qui lui prenait beaucoup de temps.

– S'il te plaît...Le supplia Hagrid, les yeux larmoyants. Je veux qu'il ait une enfance heureuse...Pas avec ses Dursley machins...S'il te plaît…

Le russe garda le silence, comprenant le dilemme de son ami, qui avait lui-même eu une enfance assez triste, avec sa mère partie, et son père mort lorsqu'il avait 13 ans. Il était révolté par le destin de ce petit gars d'être abandonné par ses parents pour atterrir dans une famille de moldus, qui en plus détestaient la magie. Oui, le russe pouvait prédire à ce gosse qu'il aurait une enfance difficile…

Il s'approcha du petit qui s'éveillait doucement, observa sa coupure en forme d'éclair, ses couvertures venants de la maison Potter, son visage tout mignon... Il ressemblait à son fils, pensa-t-il, quoique...tous les enfants se ressemblaient à cet âge-là… Il se concentra sur ses traits fins, et finit par admettre que l'enfant promettait d'être beau plus tard. Ses pensées s'arrêtèrent lorsque Harry ouvrit les yeux pour lui montrer ses magnifiques iris émeraudes. Le russe jura devant la pureté de ses yeux, et se surprit à sourire au petit ange qui gazouilla en retour.

– Ana va me tuer… Marmonna-t-il pour rassembler le courage de refuser la demande de son ami.

– Non, je m'arrangerai avec elle...S'il te plaît, Leonid, pour lui…

Et Leonid accepta. Il était 3h37 du matin.

Contrairement à ce qu'il croyait sa femme ne le tua pas, et parut même heureuse de trouver un frère à leur fils. Un mois après son arrivée à la Familerie, Harry fut rebaptisé légalement, après un rituel d'adoption, Luka Ivan Doranovski.


Voili voulou !

Je ne sais toujours pas quoi mettre haha. J'espère que l'idée vous intéresse, même si évidemment, c'est tellement court que vous ne pouvez pas vraiment avoir une image de ce qu'est la Familerie déjà, et la fic en général.

Néanmoins, si l'idée pique votre curiosité, n'hésitez pas à laisser un commentaire encourageant pour avoir la suite ! :) On se retrouve bientôt j'espère ! (Peut-être sur Nobless)

Dernière chose : Comme vous avez pu le voir, le résumé est pourri. C'est pire que tout, les résumés, je ne sais vraiment pas quoi mettre. Donc si une âme charitable pouvait m'en proposer un autre...

Bisous !