Bonjour, bonjour. Bon alors ceci est ma première fic alors... Bah j'espère vraiment que vous apprécierez et excuserez les petits écarts possibles en raison de mes débuts forts récents. Dans tous les cas, n'hésitez pas à me donner vos avis, quels qu'ils soient (positifs ou non). En espérant sincèrement que ça vous plaise,

Lu' ©

Journal d'une sorcière

Prologue

« Cléo, réveille-toi ! »

Encore toute endormie, je me lève et me dirige d'un pas lent vers la salle de bain. Après un rapide coup d'œil dans le miroir, il en ressort que mes cheveux châtain mi-longs sont en désordre et mes yeux bleus sont fatigués. Ma silhouette maigre, soit exemptée de toutes formes pouvant être jugées comme intéressantes par un garçon bourré d'hormones, est habillée d'un pyjama lavande trop court. Résultat de cette analyse, affligeant. Mais je m'y habitue…

Je descends dans la cuisine. Mon père et mes cinq frères et sœurs mangent en silence leur petit-déjeuner. Il faut croire qu'eux aussi ont été réveillé par la douce voix de ma mère si j'en juge de par leurs têtes. Ma mère, Datura Purple, est une sorcière de sang pur très énergique et très stressée, alors autant dire que les matins de rentrée ne sont pas des plus agréables chez nous.

Je me sers un verre de jus de citrouille et regarde d'un œil morne ma mère s'agiter dans toute la maison, en nous traitant de tous les noms de mollusques (« J'ai engendré des limaces ou quoi ? ») pendant que nous essayons de finir notre petit déjeuner de manière pas trop lente (le mot rapide étant banni de notre vocabulaire si tôt le matin…) afin que ma chère mère évite de mourir prématurément pour cause d'un stress intense, comme il se manque de peu d'arriver à chaque rentrée scolaire.

Après deux heures de cris stridents en provenance de ma génitrice, nous arrivons enfin à la gare de King Cross. Là encore, ma charmante mère réussit à pester contre nous durant le, pourtant minime, trajet qui nous sépare de la voiture familial (mon père est un né moldu…) au quai. C'est avec une douceur maternelle qu'elle réussit à mettre trois menaces à la minute en nous énonçant ce qui nous arrivera si on rate le train. Inutile de préciser la bonne ambiance…

Aussi, dès que nous sommes sur la voie 9¾, je me dépêche de monter dans le train et d'échapper ainsi à cette furie. Je trouve rapidement un compartiment vide, et essaye de monter cette ****** de valise dans le filet à bagage.

« Salut ! »

Je sursaute et ma valise me tombe dessus. J'entends un rire cristallin et essaye péniblement de me relever. Une grande blonde aux allures de mannequin me regarde d'un air narquois. Eden. Une des amies avec qui je partage le dortoir.

« Merci de ton aide… dis-je d'un ton agacé. »

La blonde rejette ses cheveux en arrière à la manière l'Oréal (la fameuse marque de produits de beauté moldue…) et me toise d'un regard amusé.

« Je montais ma valise, me répond-elle avec un petit sourire. »

Et voilà, c'est toujours comme ça avec Eden. Pourtant pas rancunière (ou du moins, si, mais j'ai appris avec le temps qu'avec Eden ça n'a aucun effet sinon de l'amuser d'avantage), nous nous mettons ensuite à papoter. Puis soudain, la porte s'ouvre et une frimousse aux joues roses et aux cheveux bruns et bouclés apparaît dans l'encadrement de la porte.

Alexie. C'est ma meilleure amie, et ce, depuis la première année. Je lui saute au cou, vraiment heureuse de la revoir quand un cri retentit derrière nous. Je m'écarte d'Alex et voit une grande brune au carré plongeant foncer en courant vers nous. Je souris en reconnaissant Gwen (enfin Gwenaëlle mais elle préfère Gwen alors… Pourquoi pas ? Puis c'est plus court comme ça.). Ses yeux marron comparables à la couleur et au pétillement du Coca me fixe pour mieux me sauter au cou à son tour. Nous retournons ensuite dans le compartiment où Gwen enlace à son tour une Eden, à la base réticente mais au fond, nous le savons, très heureuse aussi, ainsi qu'Alexie.

Le train démarre et ma mère, qui m'a enfin dénichée et semble (merci Merlin) calmée maintenant que nous sommes tous montés, me fait des signes par la fenêtre. Mon petit frère Achille, le dernier de la famille, court après le train pour me voir le plus longtemps possible. Je lui envoie des bisous avec la main. Puis le train prend un tournant et la gare disparaît.

A peine rassise, Gwen me regarde d'un air qui ne me dit rien qui vaille et pose l'inévitable question.

« Isaac s'est trouvé une copine ? »

Ah oui, j'avais oublié de préciser que Gwenaëlle fantasme a mort sur mon frère aîné.

« Je t'ai déjà dit que mon frère reste le plus clair de son temps à étudier, alors les filles… Puis tu sais combien nous sommes porches, je soupire.

- Génial ! Il est libre alors… s'exclame Gwen. »

Puis elle se tourne vers Eden pour élaborer des plans de séduction. Je pousse un soupir résigné. C'est vrai que mon frère Isaac n'est pas moche, il est grand, musclé, les cheveux bruns bouclés, les yeux bleus profond, bref, tout le portrait de mon père. Mais bon, ça se voit qu'elle ne le connaît pas assez. Il est tout sauf agréable (en tout cas avec moi) et dépourvu de tout humour. Aussi bien nous nous entendions bien quand nous étions petits, autant maintenant… Il y a eu un genre de cassure lors de sa rentrée à Poudlard et depuis je garde une certaine rancœur et n'arrive pas à l'associer à des qualités.

Bref… Je me mets à parler avec Alexie et elle me raconte ses vacances en France avec sa famille puis me refait la liste de tous les joueurs de Quidditch qu'elle trouve mignons. Oui, ma meilleure amie est timide mais ça ne l'empêche pas d'avoir établi une « règle » selon laquelle, après d'importantes recherches selon Eden lors de l'établissement de la règle, l'année dernière, la plupart des joueurs de Quidditch sont magnifiques même si le sport n'est pas ce qu'il y a de mieux (ce à quoi je proteste fortement !).

Bref, le voyage se passait tranquillement jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur …

Olivier Dubois. C'est un gryffondor qui est en cinquième année comme nous, et le capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Son passe-temps favori : me faire chier (surtout depuis qu'il a vu que ça marchait hyper bien !). Le problème est que je peux pas m'empêcher de réagir (plus ou moins violemment, ça dépend de mon humeur) à ses propos. Alors à peine a-t-il ouvert la bouche que je lui ai lancé un « Casse-toi, Dubois ! » d'une voix acide. Et là, une tête boutonneuse apparaît derrière lui. Marclévi, un de ses imbéciles d'amis, se met à ricaner bêtement.

« Ben alors, Chloé, t'as pas bien dormi pour être aimable comme ça … Ah non, j'avais oublié, c'est un talent naturel chez toi, la gentillesse! »

Ah, le bouffon, je hais quand on écorche mon prénom et il le sait très bien !

- Euh ... Cléo, tu devrais te calmer, tu es toute rouge et si ça continue l'écume qui menace de sortir de ta bouche va nous inonder, me souffle Alexie, incroyablement peu compatissante quand il s'agit de Dubois (je ne sais pourquoi mes amies le supporte et le trouve même marrant… Arg !)

- Bon, eh bien je vais vous laisser, vu que je ne me sens pas très désiré. Dommage, si on excepte le monstre là-bas, j'aurais aimé être en compagnie de jolies demoiselles… »

Marclévi rit d'un air niais.

Je me jette sur eux, mais ils ont déjà fermé la porte et je me la prends en pleine tête.

Après avoir crié les pires gros mots que je connaisse dans sa direction, je me retourne vers les trois autres qui gloussent comme des poules et leur jette un regard assassin.

Et voilà, il faut toujours que ce crétin vienne me faire chier, même le premier jour de la rentrée…

Je passe le reste du voyage à bouder dans mon coin tandis que Eden, Gwen et Alex parlent de mecs. J'entends même ces ingrates minauder d'une voix fausse combien elles sont heureuses du compliment de ce cher Olivier. Beurk.