Titre : Logique

Auteur : I Can Talk

Genre : Euh…réflexion universelle philosophique ?

Disclaimer : L'univers et les personnages de Deadman Wonderland ne m'appartiennent pas, et tant mieux, je ne vois pas ce que je pourrais faire avec (trop effrayant !).

Note : Je ne suis pas sûre d'avoir réussi à faire passer ce que je voulais faire passer, sur ce que je comprends quand je regarde cet anime. A propos de la prison, et surtout de ceux qui aiment y être. Et je ne suis pas sûre que j'aurais dû prendre Minatsuki comme référence – mais je l'aime bien, alors… - . M'enfin, j'espère que vous apprécierez tout de même.


Deadman Wonderland. Quand Minatsuki voit la détermination de Ganta, et des autres de Scar Chain, à vouloir détruire cette prison, elle a envie de rire. Elle éprouve un peu de respect, le genre de respect que l'on éprouve en face des gens qui suivent leurs convictions idiotes jusqu'au bout, et un peu d'espoir aussi, car elle sait que cet endroit n'est pas fait pour son frère. Mais elle a surtout envie de rire. Ganta et ses amis réfléchissent avec leur cœur, à partir de ce qu'ils croient être vrais, de ce qu'on leur a enseigné, là-bas, dehors. Mais tous se voilent la face aucun ne cherche vraiment la vérité. Et la vérité, pour Minatsuki, c'est que nombreux sont les prisonniers, ici, qui ne sortiraient pour rien au monde. Cette cage n'en est pas réellement une pour tous ces gens c'est un terrain de jeu, où le plus fort survit, où les mathématiques, la littérature, où toutes ces choses absurdes enseignés dans les écoles, n'ont aucune importance. Tu es fort, tu es rusé, tu vis. Tu es faible, tu es crétin, tu meurs. C'est un retour aux sources, un retour à la première loi de ce monde : celle du plus fort. Et finalement, pour tous ces gens qui n'ont pas su s'adapter aux valeurs fictives des humains d'aujourd'hui, être emprisonné ici, c'est se retrouver dans un endroit rassurant. Un endroit où les règles ne sont pas celles, insensées, des autres, mais les leurs.

Minatsuki aimerait expliquer à Ganta que détruire cette prison, c'est détruire l'unique chose que ces gens-là ont. Que la plupart se foutent d'être tuer, d'avoir mal, de devoir se battre pour vivre, d'avaler un bonbon abject tous les trois jours. Que finalement, ici, c'est comme dehors. Mais en moins complexe. Mais elle sait qu'il ne la comprendrait pas car lui est fait pour le monde extérieur. Et elle refuse d'être prise, plus encore, pour une dérangée mentale.

Au final, Deadman Wonderland n'est pas une prison pour ses plus fidèles habitants. C'est une chance pour tous ceux qui fonctionne différemment que ce que l'on attend d'eux. Un lieu crée pour ceux que la société actuelle n'accepte pas. Un monde différent, mais pas illogique.